Mon Ex

BÊTA PUBLIQUE

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- J'avais l'envie de t'enculer pour la nuit, mais je garde cela pour demain. Regarde quand j'ai vu ce gros thermos, avec sa forme oblongue magnifique j'ai pensé à toi. Que tu adorerais me travailler le cul pendant des heures pour me l'enfoncer. Du coup je l'ai acheté. Mais cela va être pour toi. Je te le laisse que tu aies le temps d'imaginer comme tes intestins vont être défoncés par l'engin. Comme pour tes couilles je m'en occuperai demain : tu te souviens de ta passion des aiguilles, des brûlures sur les seins. Je crois qu'il est temps que tu découvres ces sensations, en tous cas moi je vais découvrir le plaisir sadique de jouer avec.

-

- Oh tu dois avoir super soif j'imagine? Comme j'ai pensé à toi, je ne pense qu'à toi depuis tout à l'heure, j'ai beaucoup bu. Et demain tu auras plein à boire du breuvage que tu m'imposais tous les matins. Tu dois être aux anges. Si tu ne sais pas quoi faire pendant la nuit, pense à tout ce que tu m'as fait vivre pour me laisser tomber. Tu comprendras que tu n'as pas fini d'en souffrir. Bonne nuit petite chose.

Mon esprit s'effondre, j'entends à peine ce qu'elle dit. Je pleure à chaudes larmes comme je n'ai pas le souvenir d'avoir pleuré. C'est trop dur mais je n'ai aucun moyen d'y mettre fin. Et je me dis que je l'ai bien cherché et que tout cela est de ma faute. Et je me promets que plus jamais je ne me mettrai dans une telle situation. Mais c'est bien entendu trop tard.

Je suis hagard dans le train du retour. Tout le monde me regarde de travers, pas seulement à cause de mon épuisement. Mon ex s'est faite aussi plaisir en me rasant intégralement la tête et les sourcils. J'avoue que cela m'a peu touché par rapport au reste ! Avec ma bouche qui reste ouverte sous l'action pendant près de 48h d'un bâillon, je dois faire halluciné. Je porte à nouveau ma cage trop étroite et douloureuse, ainsi que le gode de l'aller, mais cette fois-ci je me laisse aller sur le siège à l'enfoncer pleinement. Je n'en suis plus à cela près, et je n'ai pas la force de me mettre debout. En deux jours je suis brisé, je suis incapable d'avoir la moindre pensée construite. Sinon de me demander si je retrouverai l'usage de mes sphincters, car je ne sens plus de douleur en m'enfonçant sur mon siège, tant j'ai été dilaté et défoncé par cet objet énorme qui est allé et venu en moi des milliers de fois en quelques heures.

Je suis brisé moi qui croyait que cela prenait des mois ! Et je redoute l'accueil de ma Maîtresse, quoique je n'ai fait qu'obéir aux ordres. Elle ne s'attendait sans doute pas à ce que mon ex s'amuse à graver en symétrique du branding que j'ai sur la cuisse droite, ses initiales de la même façon. Le branding fait avec une pièce de métal chauffée dans sa cheminée, autrement plus douloureux. Ni à retrouver son esclave les couilles définitivement détruites et encore percées d'une dizaine d'aiguilles qu'elle devra enlever.

A peine rentré je rampe à Ses pieds, incapable d'autre chose. Elle est au téléphone et semble interloquée, Elle demande à son interlocuteur de rappeler un peu plus tard.

- Mon dieu, tu as du passer un sacré moment ! Déshabille toi ! A genoux en position.

Sans un mot Elle fait le tour, passe ses doigts sur mes marques encore en volume, caresse ma tête rasée, suis de l'ongle le début de croute engendré par la brûlure, et Se met à rire doucement. Elle reprend son téléphone.

- Eh ben ! Tu n'y es pas allée de main morte

- ...

- Oui je vois cela, je pense qu'il en a eu bien plus qu'il n'aurait jamais pu espérer.

- ...

- Ah non je n'ai pas vu les couilles ! Tu es folle, il aurait pu aller à l'hôpital.

- ...

- Oui c'est vrai aucune limite, ce qu'il me réclame sans cesse. Je crois que je vais te le renvoyer plus souvent.

- ...

- Ah oui, tu te découvres sadique? Vu comment tu gères en général tes états, toujours de façon extrême, je plains vraiment ceux qui tomberont entre tes griffes. Et mon cher mari. Oui je crois qu'il n'a pas fini d'expier. Hein c'est bien cela mon chéri que tu utilises comme mot? Expier?

- Oui Maîtresse

- Eh bien je crois que tu vas pouvoir expier en beauté.

- ...

- Oui sans limite, même si je me demande ce que tu peux faire de pire.

- ...

- Oh mon dieu, je te croyais pure ! Enfin tu l'es mais là dans le sadisme. Un pur sadisme de destruction pourquoi pas?

- ...

...

- Oui puisqu'il est à l'origine de toutes ces souffrances en toi, autant les exercer sur lui, tu as raison. Je dois te laisser je suis déjà en retard. Je t'embrasse, et merci, tu as ensoleillé ma journée.

Se tournant vers moi :

- Toi tu ne bouges pas, tu attends mon retour.

Sa voix est glaciale et Elle part sans même un regard pour moi. Je suis effondré, je pensais qu'Elle allait me réconforter comme d'habitude. Que s'est-il donc passé pendant ces deux jours? Est-ce que mon ex lui aurait tout raconté de ce que j'ai pu faire ou dire? Je m'endors par terre en pleurant.

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