Meurtres Dans Les Bas-Fonds (Fin)

BÊTA PUBLIQUE

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Elle ne résista pas, s'allongeant sans un mot comme pour montrer son consentement ce qui excitait de plus en plus les garçons.

- Putain, tu es une vraie garce, lui dit l'un d'eux.

La jeune femme ne répondant pas, l'un d'eau prit la petite jupe et après avoir ouvert la fermeture éclair, il la lui glissa le long de ses jambes. Une fois enlevée, il la jeta dans un coin, de plus en plus surpris par la passivité de leur prisonnière.

- Mettons-la entièrement à poil fit celui qui lui avait tenu le bras.

Juliette se laissa de nouveau faire lorsqu'ils lui retirèrent son top, les aidant en mettant les bras au-dessus de sa tête pour que le petit haut soit plus facilement ôté.

Étrangement, la jeune femme était de plus en plus excitée par ce qui se passait. Elle crut que l'un d'eux allait venir sur son corps et la prendre lorsque celui qui paraissait être le chef ressortit son couteau qu'il ouvrit de nouveau.

- Mais, tu fais quoi Gabor? dit le plus jeune

- ta gueule répondit-il en mettant la lame sur la gorge de Juliette.

La jeune femme aurait dû avoir peur, voire même être terrorisée en sentant l'acier sur son cou, pourtant elle resta calme. En son for intérieur elle savait qu'il bluffait et elle aima vivre ce moment.

- Je suppose qu'en sortant d'ici tu iras droit chez les flics dit-il

- Non, pourquoi ferais-je une telle chose, répondit-elle avec une voix étrangement calme.

- Et qu'est-ce qui peut me faire croire que tu dis la vérité?

- Parce que je vous ai suivi de mon plein gré.

- Tu n'avais pas le choix.

La jeune femme, ne répondant pas, il enleva la lame de sa gorge pour mettre la pointe de son couteau entre ses deux seins. Elle était tellement excitée par ce qui se passait que ses tétons pointaient plus qu'à l'ordinaire.

- Si j'enfonce ma lame à cet endroit, je suis sûr que tu n'iras pas voir les flics.

Les deux autres garçons n'aimaient pas trop la tournure que cela prenait mais ne disaient rien car ils avaient peur de leur chef. Gabor avait déjà poignardé quelqu'un dans le passé et il pouvait très bien recommencer ce soir.

Juliette le regarda droit dans les yeux et d'une voix toujours aussi calme répondit

- si c'est ce que tu veux faire, vas-y enfonce-la

La réponse surprit les trois garçons, ne s'attendant pas à une telle réplique. Gabor fut sûrement le plus étonné, ne pensant pas la jeune femme aussi courageuse. D'habitude, lorsqu'il sortait son couteau, il savait que cela faisait peur.

Il ne comprenait pas comment cette pute, si belle et si fragile d'apparence, pouvait réagir de la sorte, un peu comme si elle se moquait complètement de son corps.

Du coup, il n'appuya pas mais fit glisser lentement la pointe vers le bas, voulant voir comment elle allait réagir. La lame descendit sur le ventre puis passa au milieu du nombril avant de prendre le chemin du mont de vénus.

Tous ouvrirent de grands yeux, étonnés, lorsque la jeune femme, en sentant la pointe descendre vers son sexe, écarta sans un mot ses jambes en grand pour offrir sa chatte à la lame.

- Mais tu es complètement cinglée, s'exclama le chef qui commençait à admirer la fille pour son courage. Tu n'as pas peur que je t'enfonce la lame dans ta chatte!

- je préfèrerais que vous m'y enfonciez autre chose mais je ne vais pas faire la difficile, répondit elle en riant.

Les trois garçons surent à ce moment-là que la jeune femme ne les trahirait pas, qu'elle avait vraiment envie d'être là et qu'ils pouvaient lui faire confiance. Du coup Gabor replia son cran d'arrêt et après l'avoir remis dans sa poche, il se redressa pour enlever son pantalon.

C'est lui qui la baiserait en premier et jamais encore il n'avait été aussi excité.

Son membre était tout raide et la jeune femme frémit lorsqu'il s'allongea sur elle. Les deux autres étaient jaloux de ne pas être les premiers mais la scène qui se déroulait devant leurs yeux était tellement exaltante qu'eux aussi avaient bandaient comme jamais.

Lorsque la queue glissa dans la vulve détrempée, il ne put s'empêcher de s'écrier

- putain elle mouille comme une salope

Pour confirmer ce que venait de dire le garçon, en sentant le membre glisser en elle, Juliette poussa un long feulement de plaisir ouvrant en grand la bouche. Gabor était tellement excité qu'il se mit très vite à donner de grands coups de reins, faisant crier la jeune femme de jouissance pour le plus grand plaisir des deux spectateurs.

- vas-y Gabor, défonces là, elle jouit comme une truie

- c'est une vraie salope

- regarde comme elle aime ça...

Les deux garçons ne pouvaient pas s'empêcher de commenter la scène, subjugués par ce qui se passait sur ce vieux matelas à moitié bouffé par les rats.

Juliette ne les entendait même plus tant l'orgasme qui s'empara d'elle fut puissant. Elle poussa un cri de plaisir en sentant le sperme gicler dans son ventre, adorant d'être ainsi possédée.

Lorsque le garçon se retira, elle n'eut pas vraiment le temps de le réaliser car le plus jeune avait déjà baissé son pantalon et s'était allongé sur elle, prenant de vitesse son copain qui préféra ne rien dire.

Pour la jeune femme, ce fut de nouveau l'extase. Elle leur avait donné son corps et ne le regrettait pas. Jamais elle n'aurait cru que sentir la lame du couteau fut un tel préliminaire et elle était insatiable. Elle adorait le sexe de plus en plus et depuis quelques jours elle était entièrement satisfaite.

Lorsque le garçon éjacula en elle, elle reçut la semence les yeux révulsés tant le plaisir était immense. Se faire ainsi prendre à la suite était extraordinaire et elle en voulait encore plus.

Voyant le plus jeune se retirer, celui qui attendait son tour ne put s'empêcher de dire

- Comme je n'ai pas envie de tremper ma queue dans sa chatte que vous avez inondée de sperme, je vais l'enculer.

Dans son délire, elle perçut ces mots et adora ça.

Malgré qu'elle n'ait pas encore vraiment repris ses esprits, elle réunit toutes ses forces pour se retourner et lentement se mettre à quatre pattes. Le garçon se dépêcha d'enlever son pantalon, trop excité par le joli fessier qu'elle lui montrait.

Ses deux copains, en voyant ça, furent estomaqués.

- Mais c'est une vraie chienne, elle t'a entendu et se met à quatre pattes pour t'offrir son cul. Putain je n'arrive pas à y croire,

- une jolie chienne, répondit le plus jeune.

Ils se turent, impressionnés lorsque le dernier garçon se plaça derrière elle. Juliette se cambra machinalement pour offrir sa croupe ce qui plut beaucoup aux trois jeunes.

Elle eut beaucoup moins mal que les premières fois lorsque le membre dur força son anus et le cri qu'elle poussa en sentant la queue s'enfoncer en elle, n'était plus un cri de douleur mais un cri de plaisir.

Son cul céda rapidement et le garçon lui saisit les hanches pour mieux la limer.

Tous regardèrent la scène en silence tant cette sodomie était magnifique. Juliette gémissait en continu alors que le membre élargissait à chaque passage son petit cul adorable.

Alors qu'elle se faisait mettre, Gabor ne put s'empêcher de s'agenouiller et de tendre la main pour caresser un de ses seins qui ondulait au rythme de la sodomie.

- Quel corps, ne put-il s'empêcher de dire.

- Elle est faite pour ça rajouta le jeune.

Celui qui la sodomisait était de plus en plus excité et il augmenta la cadence, l'enculant de plus en plus vite.

Juliette ne se rendait plus compte de rien, jouissant comme une folle. Elle poussa un long râle lorsque le garçon se plaqua contre elle pour se déverser longuement. Elle venait de passer un moment formidable et ne regrettait pas d'être venue dans ce quartier.

Lorsqu'il se fut retiré, elle s'écroula épuisée sur le matelas. Les garçons la laissèrent récupérer, admirant ce corps magnifique lové en chien de fusil.

Il lui fallut presque cinq minutes avant qu'elle ne bouge, s'asseyant sur le matelas. Les garçons qui étaient debout ne savaient plus trop comment se comporter, ne voulant pas gâcher ce moment magique. Lorsqu'elle les regarda en leur disant simplement « merci », ils eurent tous un grand sourire béat sur les lèvres.

Elle en profita alors pour leur demander.

- Est-ce que vous savez où je peux trouver Marco Lamarque, il doit m'attendre.

Les garçons devinrent blancs comme des lignes en entendant la fille

- Tu es une amie de Marco, mais putain, pourquoi tu ne l'as pas dit avant?

- vous le connaissez?

- tout le monde le connaît ici. Si tu es une de ses amies et qu'il apprend ce qu'on ta fait...

- Vous ne m'avez rien fait, le coupa Juliette. Ce sera notre secret.

Elle préféra leur dire ça car il y avait un risque réel pour elle s'ils pensaient être en danger. Voyant qu'elle était sincère, Gabor finit par dire

- On va t'emmener chez lui. Il est dans l'immeuble juste à côté

- Merci, c'est sympa.

****

Lorsqu'ils furent devant l'appartement de Marco, les trois jeunes prirent la poudre d'escampette, préférant ne pas avoir affaire à lui. Juliette fut impressionnée lorsque la porte s'ouvrit et qu'elle se trouva face au géant. Lamarque devait mesurer pas loin de deux mètres et ses épaules passaient à peine dans l'entrebâillement.

- Salut, c'est toi Juliette? tu es en retard.

La jeune femme fut un peu décontenancée par l'accueil froid de l'homme. Voulant se justifier pour qu'il ne se plaigne pas à Marcepoil elle répondit d'une petite voix.

- Bonjour monsieur, excusez-moi mais je me suis perdue dans la cité.

Ce dû être le « bonjour monsieur » qui décontracta le géant car il se mit à rire en entendant la réponse.

- Entre, tu es pardonnée. Alors il paraît que tu veux te faire percer les tétons.

- Heu! oui

- Dans ce cas suis-moi.

Contrairement à ce que lui avait dit Marcepoil, ce ne fut pas dans la cuisine qu'il l'emmena mais vers une pièce aménagée dans laquelle se trouvait au centre un gros fauteuil et contre le mur un lit médicalisé. Trois dessertes sur lesquelles étaient posés des instruments, étaient alignées près du fauteuil et un petit lavabo placé dans un coin finissait la décoration de la pièce.

Finalement, l'ensemble paraissait plutôt propre et cela rassura la jeune femme.

- Je ne fais pas que les piercings, si tu veux un tatouage, je peux m'en charger.

- Merci mais pour l'instant je vais me contenter des tétons.

- Comme tu veux, dans ce cas retire ton haut et allonges toi sur la table.

Juliette sentit la tension monter en elle. Ce n'est pas qu'elle avait peur mais de savoir que l'homme allait bientôt faire des trous dans ses mamelons la stressait plus qu'elle n'aurait voulu.

Obéissante, elle se mit seins nus et grimpa sur le lit, se positionnant sur le dos.

- Je n'ai pas souvent l'occasion de m'occuper de filles aussi belles que toi. Je vais te mettre les plus beaux bijoux que je possède.

- Merci

L'homme poussa l'une des dessertes à coté du lit puis examina la poitrine de la jeune policière.

Sa grosse main vint envelopper un des seins qu'il massa quelques minutes avant de faire subir à l'autre la même chose. Juliette, immobile sur le dos, fut étrangement excitée en sentant le géant lui malaxer sa poitrine, ne comprenant pas trop à quoi cela servait.

La relâchant, il lui dit.

- Ça va te faire un peu mal car je n'ai plus de gel anesthésiant. En trouver au marché noir est de plus en plus difficile.

- Ce n'est pas grave.

Elle voulait faire sa courageuse mais les paroles de l'homme ne l'avaient pas vraiment rassurée. Même si elle était vaccinée contre les infections, elle appréhendait la douleur qu'elle risquait de ressentir malgré qu'elle se soit découvert, ces derniers temps, un penchant pour le masochisme.

L'homme s'empara d'une pince un peu étrange, ressemblant un peu à un ciseau, qu'il utilisa pour emprisonner un de ses tétons. Cela ne lui fit pas spécialement mal, pensant que le plus dur était fait. Elle stressa lorsqu'elle se rendit compte que de l'autre main, il tenait d'une grande aiguille.

- Ça va piquer un peu. Respire lentement.

Malgré son courage, elle ferma les yeux, essayant de rester calme. Elle poussa tout de même un petit cri de douleur lorsque la pointe pénétra la base de son petit bout de chair et que l'homme força pour le traverser complètement.

La douleur finit par s'estomper un peu mais elle préféra garder les yeux fermés tout le temps qu'il lui tripota le téton, sentant qu'il lui insérait quelque chose à la place de l'aiguille.

- je vais te mettre un spray cicatrisant pour que tu ne saignes pas. Dans même pas une heure, ton mamelon ne sera plus du tout douloureux et tu pourras même t'amuser à tirer sur ton bijou.

Ouvrant les yeux, elle vit que le géant tenait un miroir pour qu'elle puisse voir son œuvre. En découvrant le petit anneau en or accroché à son téton, elle resta stupéfaite. Il ne devait pas faire plus d'un centimètre de diamètre et était légèrement ciselé.

Juliette eut du mal à décrocher son regard de l'objet, tant cela la subjuguait. Elle trouvait ça à la fois magnifique et barbare, n'ayant pas l'habitude de ce genre de chose. Avec un tel ornement, elle risquait de faire sensation.

- Bon, maintenant ça suffit, tu t'es assez admirée. J'ai ton deuxième sein à faire.

Rangeant son miroir, il s'occupa du deuxième mamelon de la même manière sauf que cette fois, Juliette garda les yeux ouverts et ne poussa aucun cri.

Lorsqu'il eut fini, il ne put s'empêcher de lui dire.

- Si tu veux, je peux t'en mettre un au niveau de ton clitoris, tu verras, la sensation est vraiment géniale.

- Heu! pas cette fois, peut-être une autre fois.

Juliette ne fut pas surprise lorsque, au lieu de la faire descendre de la table, l'homme la prit dans ses bras. Il était tellement fort qu'elle ne devait rien peser pour lui.

Tout en l'emmenant dans sa chambre il lui expliqua.

- Antoine m'a dit que je pouvais te baiser une fois le travail terminé. Là, j'avoue qu'a force de tripoter tes nichons, tu m'as bien excitée.

- Si Antoine l'a dit...

Le géant la déposa sur le lit, lui retirant sa minijupe avant de se déshabiller complètement. Son membre en érection était proportionnel au reste du corps ce qui ne laissa pas la jeune femme indifférente. Elle eut juste peur qu'il ne se rende compte que sa vulve contenait déjà du sperme et qu'elle soit obligée de s'expliquer

.

Mais l'homme était tellement excité qu'il la prit sans se rendre compte de rien du tout.

****

Le retour se passa sans problème même si elle dut supporter tous les regards posés sur elle. A travers son top, les deux anneaux étaient bien visibles et elle pouvait voir, sur les visages, différentes réactions.

Ceux qui adoraient étaient bien plus nombreux que ceux qui détestaient et même certaines femmes parurent prendre du plaisir à la regarder. Elle essayait de faire comme si de rien était, mais bizarrement, elle prit un certain plaisir à montrer ses anneaux.

En arrivant chez elle, elle remarqua que sa chatte était toute mouillée d'excitation alors qu'elle n'avait rien fait d'autre que de se montrer.

Elle se déshabilla complètement pour se regarder dans son grand miroir et elle ne put s'empêcher d'admirer sa poitrine. Les deux petits anneaux venant orner ses tétons magnifiaient ses deux seins, les rendant irréels.

Elle aimait vraiment le reflet que lui renvoyait la glace et ne fut pas étonnée en se rappelant tous les regards posaient sur elle. Pour montrer à Marcepoil qu'elle avait obéi à ses ordres, elle prit une photo avec son téléphone et lui envoya dans la foulée.

Elle était dans ses pensées lorsque son téléphone bipa, lui annonçant une réponse. Lorsqu'elle lut le texto, elle sentit une bouffée d'adrénaline monter en elle, comprenant que le dénouement de l'affaire n'allait pas tarder à arriver.

« Bonjour Juliette, j'adore ton nouveau look qui fait de toi une personne unique. J'ai eu Marco au téléphone qui a été vraiment très content de toi.

Pour te remercier, ce soir à vingt heures, un homme viendra te chercher pour t'emmener à une soirée VIP. Je sais que c'est ce que tu voulais et je te souhaite bonne chance pour ce soir. Signé Antoine »

Juliette relut plusieurs fois le message de peur de l'avoir mal interprété. Elle crut que c'était son obéissance qui avait motivé l'homme pour organiser l'événement plus tôt que prévu mais elle se trompait, il n'avait pas eu le choix.

Ce dernier avait reçu un appel de son interlocuteur lui disant qu'il était au courant pour la dénommée Juliette et qu'ils la voulaient à la nuit tombée. Il n'avait pas osé leur demander comment ils avaient su pour la fille même si cela l'inquiétait. Il eut peur d'être sous surveillance et préférait obéir pour ne pas finir dans un caniveau.

Ignorant tout, Juliette se dépêcha de téléphoner au commissaire pour tout lui raconter. Lorsqu'elle lui dit qu'un homme allait venir la chercher ce soir à 20h00, son patron la rassura.

- J'ai réuni une petite équipe de policiers dont je suis sûr. Quand ils viendront te chercher ce soir, nous ne serons pas loin. Nous te suivrons jusqu'à ta soirée pour arrêter tout le monde, tu ne risques rien.

- Je n'ai pas peur, je vous fais confiance.

- Cette nuit, l'enquête se terminera et le maire sera content. Je me chargerais personnellement de ta nomination au grade supérieur.

- Merci monsieur.

Lorsqu'elle coupa la communication, elle était remontée à bloc. Elle allait enfin mettre un terme à tous ces meurtres et elle était plutôt fière d'elle.

Elle avait encore un peu de temps pour se préparer, prenant une longue douche avant de se vêtir sexy. Même si elle savait que les hommes du commissaire interviendraient dès qu'elle serait arrivée à destination, elle voulait quand même soigner son apparence.

Elle était pressée de savoir quels étaient les notables incriminés dans cette affaire et ce serait elle, Juliette, qui serait à l'origine de leurs arrestations.

Lorsque à 20h00, sa sonnette retentit, elle était excitée comme jamais mais essaya de paraître le plus calme possible. En ouvrant la porte, elle découvrit un homme qui ne devait pas avoir plus de trente ans, et qui se contenta de dire juste deux mots.

- Suivez-moi.

Juliette préféra ne rien dire et obéit pour montrer sa docilité. La voiture garée en bas de l'immeuble était une grosse berline électrique noire dont les vitres teintées la rendaient inquiétante. Sans hésiter une seconde, elle monta à l'arrière après qu'il lui ait ouvert la portière, faisant fi du danger.

Elle s'était efforcée de ne pas regarder autour d'elle pour ne pas trahir les hommes qui devaient se tenir cacher. C'était des professionnels et ils savaient se planquer mais par précaution elle ne prit pas de risques.

Il y avait un chauffeur qui attendait sagement derrière le volant aussi, l'homme qui était venu la chercher, s'assit sur le siège juste à coté d'elle.

- Pour que vous ne sachiez pas où nous nous rendions, je vais vous masquer les yeux

- Pas de problèmes.

Elle se laissa faire alors qu'il lui mettait un bandeau la rendant complètement aveugle. Elle restait confiante malgré la cécité provoquée par le foulard trouvant cette précaution logique. Elle poussa juste un petit cri lorsqu'une aiguille perça sa peau au niveau de son bras, la plongeant presque aussitôt dans un sommeil profond.

L'homme sourit, leur mission était menée à bien et ils allaient toucher pour ça pas mal d'argent.

Avec son pote qui conduisait la voiture ils n'avaient plus qu'à livrer le colis à cet homme qu'il ne connaissait que depuis peu et ensuite ils pourraient rentrer chez eux.

****

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle mit un certain temps pour que sa vue s'éclaircisse. Tout était dans le brouillard et elle ne comprenait pas pourquoi elle avait si mal. Petit à petit, elle commença à prendre conscience de la position dans laquelle elle était, ne comprenant pas comment cela était possible.

Ses poignets lui faisaient mal et elle ne pouvait pas bouger le moindre muscle. D'un seul coup, elle réalisa que son corps nu était suspendu par des chaînes et qu'une barre d'écartement accrochée à ses chevilles maintenait ses jambes écartées.