Maurice

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Un voyage en Sicile où je comprends ma nature profonde.
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Nuits siciliennes

En 1992, je fais la connaissance d'un garçon plus jeune que moi (j'avais 36 ans à l'époque, et lui 23 ans), je passe sur une première nuit assez classique dans un formule 1 à Val de Reuil. La suite va être plus « dynamique ». Suite à cette nuit, il me propose de venir une semaine avec lui en Sicile (sa mère est sicilienne), je suis fatigué, j'accepte !

Le premier jour

Vacances de Pâques, je débarque à Catane, ou il m'attend à l'aéroport. Il fait beau, chaud, et Alexandre (son prénom) était assez beau garçon, profil classique, plutôt bien monté. Nous nous installons dans le bus, qui doit rejoindre Caltanissetta (célèbre comme haut lieu de la maffia). Au bout de quelques kilomètres, il commence à me caresser, là encore je ne sais pas résister, le bus est loin d'être plein, mais au milieu de la Sicile se faire tripoter dans un bus m'inquiète un peu, évidemment mes dispositions prudentes s'évanouissent sous la précision des caresses, il s'enhardit, et lui aussi me débraguette (je dois induire ça....), il me branle doucement, je retiens mes gémissements, pendant presque tout le trajet.

Nous arrivons dans un petit bourg, perdu au milieu des orangers et des poivriers. Beau paysage. Nous logeons cette nuit-là dans la maison de sa grand-mère. En fin d'après-midi il m'emmène faire une ballade dans les monts alentours, en haut de l'un de ceux-ci un calvaire, une vue sur la vallée, là il me déshabille, je m'étends sur la pierre encore chaude, nu, il me caresse, son sexe est maintenant sorti, je le suce avidement, jusqu'à son éjaculation dans ma bouche... Le soir s'annonce, nous rentrons. Dîner sicilien, magnifiquement bon, je fais connaissance de la famille, y compris le cousin, magnifique mâle, la vingtaine, blond cendré, yeux verts, descendance de vikings paraît-il qui ont envahi la Sicile aussi ! On boit, on chante, les siciliens parlent très fort, beaucoup plus que les italiens c'est dire. Alexandre, me tire par la main, il dit quelque chose en italien peut-être, il me dira qu'il a annoncé que nous allions nous coucher, ce que nous faisons, dans une grande chambre, fraîche, un grand lit, surpris je lui demande si sa grand-mère est au courant, oui me dit-il, et pour toi aussi, peu m'importe, nous nous couchons, nous baisons - bonne franquette, il voudrait être enculé, je préfère l'inverse, il a la queue fine, mais dure. Évidemment je l'ai mis en forme en le suçant.

Le deuxième jour

Le lendemain matin petit-déjeuner sur terrasse, soleil chaud, éblouissant. Il a réservé un chalet « balnéaire », dans un village bord de mer. Son oncle nous emmène. Deux heures de route environ au milieu des montagnes siciliennes, avant de plonger avec vue sur la mer vers une anse, de deux kilomètres de long, une plage de sable fin, et dans un coin de celle-ci un groupe de chalets de bois sur pilotis. Le village le plus proche est à 10 kilomètres. Nous voici seuls, sans voiture, avec une cargaison de nourriture. Son cousin doit venir dans 5 jours pour le ravitaillement complémentaire. Comme il est proche de 13 heures, l'apéritif, sur la terrasse. Personne, ce n'est pas la saison, alors, je me dénude, sur la terrasse, je bande évidemment, je dois prendre l'oeil pervers, je sais que je l'ai, je suis excité, je l'aguiche, caresse de mon pied sa chaussure (ranger montante). C'est un gentil garçon mais je voudrais qu'il se déchaîne, je me mets à quatre pattes, je fais le chien (déjà, de moi-même), je viens me coucher le long de sa jambe (j'ai pris soin de mettre mon verre de pastis à terre). Il me demande de quoi j'ai envie, je défais le ceinturon de mon jeans, le lui tend. Il me regarde d'un air interrogateur. Frappe-moi lui dis-je. Tu es un vrai pervers dit-il. À quatre pattes à nouveau, je tends la croupe. Il frappe timidement, une fois deux fois, je reprends le ceinturon, et me frappe moi-même plus fort, le cuir claque contre ma peau, me brûle, je sens que je mouille, je retends le ceinturon, il le prend, prend le bon rythme, je dois couiner, je me laisse couler au sol, il me frappe une dernière fois, où suis-je je ne sais pas, j'ai joui, pas honte d'avoir joui, je voudrais qu'il m'encule sur place maintenant, ce qu'il fait, il y prend goût.

Nous déjeunons, lui habillé, moi nu, lui à table, moi sur la terrasse. Puis promenade sur la plage. La mer est belle. Toujours nu bien sûr, je marche à ses côtés, il touche ma queue régulièrement, qui reste en état érectile, complètement ou partiellement. Il étend une serviette, se met en maillot de bain, je me couche à même le sable à hauteur de ses pieds que je commence à lécher. Drôle il écarte les orteils. Pourquoi cela m'excite autant de lécher un pied? Un pied de Femme est bien plus beau. Il y a une finesse remarquable dans la cheville, une délicatesse dans le trait, une douceur de la peau que n'a pas un homme. Mais c'est Alexandre qui est là. C'est la première fois que je lèche un pied, pourtant j'ai le vertige, je bande évidemment, mais le plaisir vient de partout, je suce les orteils, avec au moins autant d'ardeur que son sexe. Imberbe sur le torse, mais poilu sur les jambes, j'aime aussi sa toison pubienne, je lèche, de la cheville au pubis, en passant par le mollet, je glisse sur la cuisse, j'arrive à la base du sexe, englobant de mes lèvres les couilles, drôle la maîtrise dans le geste, et le désordre dans ma tête, il y a le feu à la maison, je mouille encore, depuis mon arrivée j'ai la sensation de ne pas avoir débander, ce doit être inexact, mais comme si la moindre brise réveillait des montagnes de désir. Son torse est beau, finement ciselé, musclé, ma langue lèche, encore et encore, puis je suce ses tétons, il a les yeux fermés, il gémit doucement, alors je le branle, doucement, extrêmement doucement, comme un massage de pénis, que veux-Tu qu'il fit Maîtresse, sinon introduire un doigt, puis deux, en moi, je gigote, bien sûr, immédiatement, je mordille les tétons, d'une main je branle sa queue, pendant qu'il enfonce ses doigts plus profonds, je me sens femme soudain. Il me dit de me lever, j'ai l'air surpris, on manque d'accessoires dit-il, on rentre, court chemin jusqu'au chalet, ma curiosité est éveillée, il ouvre un sac, sort des cordes, et un godemichet, je ris, je ne suis pas seule à être salope, lui dis-je, oui me dit-il. Il m'attache au pilier d'un pilotis, après avoir enfoncé le godemiché en moi, doucement, enduit de vaseline. Me voilà comme un saint, attaché au pilier, le gode au cul, le soleil chauffe ma peau, et je sens le premier coup. Ce n'est pas le ceinturon, mais un martinet. Le martinet de son enfance m'explique-t-il, celui que sa mère utilisait. Il flagelle doucement mon sexe, l'impression est fulgurante, je crois jouir, je crie, nouveau coup, j'adore, tout simplement, j'ai l'impression d'exploser en comète, mille morceaux, le vrai moi sort de sa coquille, je suis bien comme ça, j'aime que l'on me traite ainsi. Il me jette un seau d'eau de mer pour me rafraîchir, s'installe dans un fauteuil face à moi, avec un livre, en me disant que je vais devoir patienter, je patiente surexcité, mon sexe gonflé ou perle ma jouissance, je ferme les yeux je gémis, je serre mes cuisses pour essayer d'augmenter mon plaisir, mes pieds sont liés par les chevilles, je caresse mon pied avec l'autre, cela m'excite aussi, je vois mes tétons gonfler, dès que je ferme les yeux je suis au paradis des salopes.

Il me détache, peut-être me suis-je endormi, je me laisse tomber dans le sable, il enlève le gode, brusquement, comme un trou en moi, bouge pas ordonne-t-il, je reste ainsi, et il m'encule, facilement, il entre, sans coup férir , le gode est plus large que sa queue, il s'agite, je le sens gicler, je sens son foutre couler, je suis heureux, j'ai giclé aussi, je suis épuisé, nous devons avoir atteint ainsi la fin de l'après-midi.

C'est la douche, après m'avoir caressé, tenu dans ses bras, c'est un tendre, je suis allé me laver. Mais si l'on peut nettoyer la peau, rien à faire, la nature de salope est bien incrustée, déjà, me revoilà en transes sous la douche, je bande à nouveau, je sors de la salle de bains, nu, bandant, il me prend par la queue au passage. J'ai une idée me dit-il, je le regarde d'un air de biche, tu vas être à poil tout le temps dit-il. J'acquiesce.

En sicile, en cette période, on reste au-dessus de 20°, la nuit, est douce. Pas de complications de santé à craindre. Je prépare le repas du soir, en suivant ses instructions, à poil, un tablier, parfois il me donne une tape sur les fesses, bonne fille, s'amuse-t-il à dire, je remue de la croupe bien sûr.

Après son dîner, pendant que je le suçais sous la table, il m'annonce que je vais dormir attaché au petit lit, dans la petite chambre, attaché mais sur le ventre, attaché en croix, pour que tu restes ouverte me dit-il s'il me prend l'envie de te baiser cette nuit. Il m'attache, il est encore tôt, je pense m'ennuyer, il enfonce encore le gode, mais sans vaseline, il a juste craché dessus, il entre, et me remplit, je ne vais plus pouvoir m'en passer me dis-je.

On pourrait penser à l'ennui d'une telle situation, seul dans le noir, attaché en croix dans un lit, nu, un gode enfoncé dans le cul, mais le cerveau est un organe sexuel, une maison de production, une boîte magique. Je ne m'ennuie pas, je crée les situations, les sensations, toutes plus fortes, plus extrêmes les unes que les autres. Pas de doute ce soir je suis une petite pute. Quelle heure est-il quand la porte grince, et me réveille, je dors, à moitié endormi, je sens le gode être retiré, quelque chose de froid, puis chaud, sur mon trou, je gémis, ne proteste pas, puis le chaud se diffuse, ça m'excite, l'envie d'être baisé est insupportable, j'écarte encore plus mes jambes, je soulève mon cul, que veux-tu me dit-il, me faire baiser, dis-je, mais pourquoi dit-il d'une voix douce qui me rend dingue, je ne sais pas pourquoi, je veux juste être rempli, sentir une grosse queue, un gode qui m'ouvre, m'empale, je dois lui dire quelque chose comme ça, il rit, moi je ne ris pas, je me frotte contre le lit, il donne une tape sur les fesses, je continue, la tape est soudaine, violente, elle claque, je sens une douleur, mais je frotte encore, cette fois la tape est violente, je ne sais plus ou est mon palsir, dans ses mots, les tapes, le gode, la chaleur dans le cul, les liens, l'humiliation, je suis perdu, abandonné, je n'ai pas peur, au contraire, je resterais des heures ainsi, ce que je fis.

Le troisième jour

Au petit matin, il m'avait baisé deux fois avec sa queue, et une troisième avec un gode vibrant, il avait passé deux couches de ce gel dont je ne connais pas le nom qui m'excitait tant fouetté mes cuisses avec le ceinturon, fessé de sa main, et donné des coups de martinet dans mon dos, il avait écrit au feutre épais sur mon corps, m'avait fait avaler son sperme..... et j'avais perdu toute conscience, non au contraire, je n'avais plus conscience que des odeurs réelles, des coups réels, de sa queue réelle, de mon corps réel, plus rien n'était imaginaire ni lointain, tout là, immédiat, brûlant, je n'ai giclé qu'une fois cette nuit-là, après il n'a plus voulu, tu dois rester comme ça t'es trop marrante me dit-il.

Au petit déjeuner il me tend une boîte que j'ouvre. Dedans des bas, un bâton de rouge à lèvres, du vernis à ongles. Je fais la drag queen à paris me dit-il, j'aimerais voir si ça te va. Je frissonne. Vraiment. Il voit la chair de poule. On dirait que ça te plait dit-il rigolard. J'ai l'impression de ne plus parler depuis l'arrivée dans ce chalet. Je ne parle plus, je gémis, je couine, je rampe, je lèche, je suce, mais je ne parle plus. Par contre j'aime qu'il me parle. Ou qu'il m'ordonne. Pendant tout ce temps jamais je ne me suis dit que je me soumettais. Je n'ai pensé à rien, ni rien calculé. J'ai été vrai sincère, de bout en bout, certainement le plus dérangeant pour le mâle classique que je voulais être.

J'ai enfilé des bas pour la première fois. J'avais déjà eu envie de porter ceux de ma mère, mais jamais je n'avais osé le faire. Plus que ses culottes ses bas me fascinaient. J'aurais voulu avoir les jambes lisses, douces. J'ai mis les bas. Drôle d'impression. En fait de drôle d'impression je n'ai jamais cru n'être qu'un mec, ni juste une fille, plutôt les deux en même temps, selon les besoins, alternativement, complémentairement, la seule certitude étant mon appétit charnel féroce, le seul endroit ou je n'intellectualise, les seuls, ils sont multiples, sont les terminaisons nerveuses de mon corps, toutes sans exception, l'endroit ou je me fais enfiler, le moment ou je gicle, les moments ou les autres jouissent, je suis très matérialiste en fait, lécher une chatte humide me plait bien plus que n'importe quel discours, et même en écrivant ces lignes, je suis en train de.... Les bas sur les poils pas génial, ça accroche, alors, il a rasé mes poils, je devais me tenir jambes bien écartées, les mains rejetées en arrière sur le lavabo, et il rasait, rasait, je me sentais devenir femme, mes tétons durcissaient (encore !), alors il a rasé ma poitrine, puis les aisselles, et en combien de temps fus-je rasé, ça piquait, grattait, je ml'aperçus que je marchais sur la pointe des pieds en le suivant, comme si j'avais des talons hauts, je devais rouler un peu plus du cul, cherchant le déhanchement adéquat, et j'avais un rire étouffé quand il me mettait la main aux fesses. On a joué à la poupée, il avait amené une jupe (grande taille, ouf !), un soutien-gorge que j'ai aimé mettre, il a verni mes ongles, pieds et mains incluses, rouge à lèvres, mascara, poudre, je vivais une métamorphose.

Puis ses escarpins (taille 42 comme moi), un sac à main, va faire la pute sur la plage m'a-t-il dit, dans le sable avec les escarpins, non le chemin au-dessus, sous les lampadaires, ce que je fis illico, je tournais autour du lampadaire pendant que dans ma tête je me faisais une idée du client, il me braqua la lampe torche dans les yeux, je ne l'avais pas vu arriver, il avait une voix dure, une nouvelle pute, comment celles-ci font-elles dans ces cas-là, j'ai mis ma main devant les yeux, alors que sa main sous ma jupe, en chaleur on dirait, pendant qu'il palpait ma queue évidemment en érection, j'ai dû minauder, pendant que je sentais trois de ses doigts ouvrir mon cul, naturellement je me suis appuyé au lampadaire, naturellement, il a baissé ma culotte de soie, naturellement je lui ai demandé de me baiser, c'est combien a-t-il dit, je ne sais pas c'est la première fois ai-je dit, la première fois, alors c'est gratuit pour moi, ça se fête, oui ai-je dit, alors que je sentais sa queue s'enfiler, il m'a baisé fort, grands coups de reins, j'étais surpris(e) je ne le pensais pas si mâle, il a giclé vite, s'est retiré aussitôt, bonne salope disait-il, et moi je mettais le doigt à l'orifice pour récupérer le foutre qui coulait. Nous sommes retournés au chalet, pas si loin, avant d'entrer il m'a ordonné de me déshabiller, ce que j'ai fait, une fois nu, il m'a dit, demain tu seras une chienne, oui ai-je dit.

J'ai dormi au pied de son lit. Il s'est levé deux ou trois fois, pour me toucher, et une fois pour me donner des coups de martinet. Je restais sage. J'étais en extase.

Le quatrième jour

Tu te réveilles le matin, différent de la veille. Tu prends vite les habitudes. À peine étonné par le vernis, je marche encore sur la pointe des pieds, je reste à poil tout le temps maintenant, il m'a mis ce matin un « cockring », Tu dois connaître cet accessoire qui se place à la base du phallus, qui maintient si ce n'est l'érection au moins l'excitation, je me sens comme un jouet, il m'a encore mis son gel chauffant, sur le gland, sur le cul, je ne sais plus vraiment où j'en suis, il fait toujours aussi beau, avant le petit-déjeuner, il me baise dans le sable, et m'enfonce le gode tout de suite après, mon cul est bien ouvert de ce traitement, je l'appelle ma chatte, marrant d'avoir deux sexes, l'un masculin quasi inutile, à peine s'il me touche la queue maintenant, il la regarde, l'autre quasi-féminin, ouvert, à approfondir, je n'éprouve pas le besoin de me caresser, ni de me masturber, je mouille en permanence, je mouille toujours beaucoup, c'est comme ça depuis que je bande.

Je reste, étendu dans le sable, sans bouger, il revient avec deux tasses de café, le gentil garçon, et une bougie. Étrange, de si bon matin, avec ce soleil éblouissant. Retourne-toi, ce que je fais, bouge pas, je ne bouge pas, j'adore entendre les ordres, les exécuter, j'aime être sous le pouvoir, étendu sur le dos, je le vois approcher la bougie de ma queue, inquiétude, à peine, j'attends de connaître ce qu'il me réserve, la cire chaude coule sur ma peau, ça picotte, seulement, j'aime, il poursuit, sur mes tétons, le nombril, je ferme les yeux de plaisir, une goutte sur la queue, je sursaute, il met une main sur moi, calme dit-il, je ne bouge plus, deuxième goutte, je ne bronche pas, bien me dit-il et il me caresse le sexe sans me faire jouir.

Café fini je dois nettoyer la cuisine. Marrant comme ce jeune homme timide devient dominateur, j'ai mal nettoyé l'entrée, quelques coups de ceinture attaché au pilier, je pleure de plaisir, et de douleur. Je regarde ma peau zébrée, il a fait attention, l'essentiel est allé sur la cuisse. Toucher pas blesser, Tu Te rappelles?

Dans la journée nous recommençons nos jeux, combien de fois l'ai-je sucé, combien de fois m'a-t-il enculé? C'est comme si nous trouvions de l'énergie au lieu de nous épuiser. Rien ne ressemblait à la routine. Je devais sentir son foutre à plein nez.

Et ce soir-là pour changer, partie de scrabble, sauf que chaque fois que mon score était supérieur au sien je me prenais des coups de martinet. Devines j'essayais vraiment de gagner, et j'ai gagné.

Cette nuit-là j'ai dû dormir attaché dehors. Il m'a lié un pied à un barreau de la balustrade, et éloigné, une main à la même balustrade, je pouvais m'allonger sur le dos, sur le côté, mais je ne pouvais pas, me libérer. J'ai eu un peu peur dans la nuit des bêtes, mais il ne m'est rien arrivé.

Le cinquième jour

Un seau d'eau? Debout chienne. Sa voix. Je n'étais plus attaché, j'ai ouvert les yeux, il pissait sur moi. J'ai sursauté. Il riait en continuant à m'arroser. Tu n'aimes pas? Me demanda-t-il d'un air innocent. Si ,dis-je alors que son flot se tarissait. Alors suce. Et j'ai sucé. Odeur un peu âcre, goût légèrement sucré. L'humiliation me plait. Je voudrais bien le cacher (mais pourquoi?), mais c'est comme ça, si Tu me parles directement, si Tu me donnes des ordres, si Tu me traites en chien, esclave, pute, pas de problème, c'est comme si Tu appuyais sur un interrupteur. Tout change. C'est ma vraie nature, le reste c'est de la façade. Dans ces journées siciliennes je ne m'en rendais pas compte, en tout cas je ne voulais pas y réfléchir.

Je peux réfléchir, penser, décider pour les autres, mais pour moi, non, je n'arrive plus à la clarté d'analyse, au recul, à l'initiative je préfère l'obéissance, et hors de question que je prenne le dessus. Je suis un passif comme on dit, moi je me trouve actif, je veux dire, je participe, j'apporte mon écot à ce que l'on fait, je ne me contente pas de prendre du plaisir, mon besoin c'est que l'autre en ressente, je m'adapte, m'accorde (sourire...), me plie, je suis de la terre glaise, une matière malléable.

J'ai dû me maquiller, mettre la jupe, un t-shirt, des baskets, pas de culotte m'a-t-il dit, et nous sommes allés faire un tour dans une oliveraie. Ainsi à découvert au-dessus d'une route où passait voitures, motos, cars, je m'exhibais, appuyé contre un vieil olivier il m'a baisé, comme un mac baise sa pute. Puis plus loin, à l'écart de la route, j'ai du me déshabiller, et marcher nu à quatre pattes à ses côtés, il m'avait fait la surprise d'un collier et d'une laisse. Dans cette position c'est moins facile surtout avec un gode dans le cul, mais quel pied !

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