Maman, Juliette et Moi 07

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Maman m'envoie chez l'esthéticienne.
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Partie 7 de la série de 7 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 09/29/2022
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Chapitre  7

Le lendemain matin, je m'éveillai sans certitude aucune. Avais-je dans la nuit baisé ma mère -- d'ailleurs, c'était plutôt elle qui l'avait fait -- ou avais-je juste joué sur mon théâtre intérieur un fantasme interdit ? Je me levai et filai à la cuisine, car je mourais de faim. Je portais toujours la cage de chasteté, pourtant maman avait parlé de l'enlever.

Les filles étaient déjà debout et sirotaient leurs cafés. Ma mère avait revêtu une nuisette très indécente qui ne cachait pas grand-chose de sa grosse poitrine. Quand elle me passa la bouteille de jus d'orange, sa bretelle droite tomba et je vis clairement la moitié de son aréole brune sortir par-dessus le bonnet de tulle noir. Malgré tout ce qu'il s'était déjà passé, j'étais toujours à la fois tenté et gêné à l'idée de regarder la poitrine de ma mère. Juliette en culotte blanche n'avait même pas boutonné sa veste et, à chacun de ses mouvements, j'avais les yeux attirés par ses seins élastiques et fermes.

-- Aujourd'hui, commença maman, tu as rendez-vous chez madame Solange à 9 h.

J'acquiesçai, car elle m'en avait parlé la veille et j'étais assez curieux d'entrer dans un cabinet d'esthéticienne, surtout pour me faire épiler. Je ne savais d'ailleurs pas qu'on épilait les garçons et étais à la fois excité et apeuré à cette perspective. Maman m'annonça qu'elle ne pouvait pas me laisser y aller comme ça. Elle demanda à Juliette d'enlever ma cage et de me faire venir une bonne fois dans son café.

-- À condition qu'il me raconte par le menu ce qui va lui arriver chez madame Solange, répliqua ma sœur en riant.

Elle semblait être très au courant. J'aurais bien sûr dû me méfier, mais j'étais si excité à l'idée de lui confier mon sexe que je ne posai pas de questions. Je m'approchai d'elle. Elle écarta les pans de sa chemise pour bien me montrer ses seins attendant de voir ma queue grossir encore avant de saisir la clé qui pendait autour de son cou.

Tu as l'air d'aimer beaucoup ta sœurette, commença-t-elle. Ce n'est pas très bien ça, monsieur mon petit frère, continua-t-elle en faisant jouer le sésame de la cage. Elle me libéra enfin et prit immédiatement ma bite rougie et déformée par son long enfermement. Ma mère regardait en buvant son propre café. C'est fou, commenta-t-elle comme les garçons de cet âge en ont toujours plein les bourses. Tâte-les, elles sont débordantes alors que nous les avons vidées hier soir. Je faillis évoquer la nuit, mais comme maman n'en parlait pas, je préférai me taire. Avais-je tout imaginé ?

Je ne me posai pas longtemps de questions, car Juliette me massait les couilles de la main gauche et me branlait habilement de sa dextre. Je gémissais de plaisir en caressant vaguement ses seins fermes qu'elle ne laissait pas vraiment à ma portée. Je vins en quelques minutes et agrémentai sa boisson chaude de quelques giclées de sperme. Les femmes me félicitèrent et m'incitèrent à me préparer. Je devais être parti dans moins d'une demi-heure.

Je pris une douche rapide, m'habillai du mieux possible et filai « Chez madame Solange », institut de soins et beauté. Je n'avais jamais vraiment remarqué cette enseigne. Pour moi, comme les coiffeurs pour femmes, ce genre d'échoppe ne pouvait intéresser les hommes. Je me sentais très mal à l'aise à l'idée dans ce lieu mystérieux. Mais je savais que j'y avais rendez-vous. Je poussai donc la porte vitrée occultée d'un épais rideau de velours rouge qui fit retentir une sonnette harmonieuse. La première pièce du salon servait d'accueil et de salle d'attente. Plusieurs femmes déjà assises patientaient sans doute avant leur tour, tandis qu'une grande brune d'une quarantaine d'années s'occupait à son comptoir. Toutes les dames me regardèrent sauf elle et j'eus le sentiment que cet instant s'étirait à n'en plus finir. Enfin, madame Solange -- elle se présenta rapidement -- fit mine de m'apercevoir et me demanda ce que je venais faire. Je ne trouvais rien de plus intelligent à dire que de parler de ma mère qui m'envoyait et qu'elle, madame Solange, devait déjà savoir pourquoi.

C'était une belle femme, grande, harmonieusement maquillée. Sa queue de cheval noire très tirée en arrière lui donnait un air sévère que renforçait son absence de sourire.

-- Vous êtes bien assez âgé, commença-t-elle d'un ton sec, pour vous expliquer sans faire appel à votre mère.

Le silence autour de moi s'épaissit comme je cherchais désespérément que répondre. Cinq femmes au moins me regardaient avec attention attendant à l'évidence que j'arrivasse enfin à exprimer mes volontés.

Je commençai d'une toute petite voix par exposer que je venais me faire épiler. Madame Solange fit mine de ne pas entendre et je dus réitérer mes propos plus fort. Les rires grandirent derrière moi et les murmures s'amplifièrent quand je dus expliquer quelles étaient les parties du corps que je voulais traiter. La patronne, dans sa blouse de nylon rose -- on se serait cru dans un film des années soixante --, semblait perdre de plus en plus patience au fur et à mesure que je bafouillais. Elle finit par préciser à haute et claire voix que je venais faire nettoyer de leurs poils disgracieux mes bourses, mon scrotum et mon pubis.

-- Et doit-on aussi, ajouta-t-elle, vous épiler la raie culière et l'anus ?

Je piquai le plus intense fard de ma vie avant de répondre d'un « oui » inintelligible. Derrière moi, les rires s'étaient mués en gloussements et j'entendis plusieurs clientes demander à voir le résultat. Je ne savais plus où me mettre, j'avais les larmes aux yeux quand enfin madame Solange me pria de passer le rideau de velours cramoisi qui séparait le hall d'accueil des salles de soin. Elle m'indiqua le vestiaire où j'entrai discrètement.

Là m'attendaient une jeune fille et un jeune homme. Ils portaient la même blouse que leur patronne -- bleue pour le garçon -- et m'invitèrent à me déshabiller. Comme ces gens ne donnaient pas l'impression de vouloir quitter la pièce, j'ôtai mes vêtements sous leurs regards et les rangeai dans le casier qu'ils me désignèrent. Je me connaissais bien et, évidemment, le simple fait de me mettre nu devant deux spectateurs avait fait gonfler mon sexe. Je finis donc le corps agrémenté d'un début de belle érection.

-- Tu as vu, Philippe, commença la jeune fille, je crois que monsieur est un exhibitionniste. C'est assez dégoûtant.

-- Certains hommes sont comme ça, Caroline, commenta le susdit Jacques. Madame Solange va savoir le remettre à sa place.

Ils parlaient tous deux de moi comme si je n'avais pas été là. J'essayais désespérément de me répéter que j'étais le client et donc le roi, mais cela ne me donnait pas plus d'assurance.

Suivant les deux salariés du salon, je quittai le vestiaire et parcourus un long couloir jusqu'aux salles de soin. J'étais intégralement nu et croisai deux femmes habillées qui ne se gênèrent pas pour me regarder sous toutes les coutures. Elles exprimèrent l'une comme l'autre leur dégoût de voir un sexe dressé dans un endroit où seule la douceur devrait régner. Je crus entendre murmurer « j'espère que madame Solange va lui apprendre la vie ».

Le salon proprement dit était assez vaste meublé d'un fauteuil de soin luxueux, mais aussi d'un siège plus spartiate muni de repose-pieds métalliques et de liens. Sur des tables, au fond, divers instruments et outils me faisaient plus penser à une salle d'opération qu'à un cabinet d'esthétique.

Jacques et Caroline me demandèrent sèchement de m'installer sur le siège le moins attirant. À peine assis, ils inclinèrent le dossier de telle façon que je me retrouvai quasi allongé. C'est la seule manière, me précisèrent-ils de pouvoir bien travailler dans les endroits les plus inaccessibles de votre corps. J'étais trop abasourdi ou apeuré pour réagir. Ils continuèrent leur installation en passant mes cuisses et mes jambes sur des pièces métalliques où ils purent les fixer par de larges lanières de cuir. À partir de la taille, je ne pouvais plus bouger. Je bandais toujours assez mollement comme si au fond de moi un vicieux inconnu s'excitait de la situation. Caroline manifesta son mécontentement en me donnant trois petites claques sur le sexe. Les coups trop faibles pour être douloureux eurent évidemment pour effet de me faire vraiment grossir cette fois. J'étais fier et gêné de ma bite raide, mais après tout, elle ne m'avait jamais obéi.

Pendant ce temps-là, Jacques s'était agenouillé pour actionner un dispositif que je n'avais pas repéré. Tournant une manivelle, il m'écarta les cuisses jusqu'à m'arracher un petit cri de douleur -- je ne brille pas par ma souplesse. Taisez-vous, m'intima Caroline.

Ils étaient beaux tous les deux à leur façon. On aurait dit deux jumeaux ou deux êtres artificiels fabriqués à partir de composants identiques. Tailles et corpulences correspondaient aux standards des hommes et des femmes. Leurs cheveux avaient la même blondeur et leurs visages une joliesse similaire. Les blouses près du corps laissaient deviner des formes bien présentes chez Caroline et une musculature développée chez Jacques.

Enfin, madame Solange franchit la porte et s'approcha de moi doucement.

-- Voilà notre nouveau petit garçon, commença-t-elle, envoyé par sa maman. Vous vous en rendez compte, mes chéris ?

Elle posait la question sans attendre de réponses, mais en profita pour passer la main sur l'entrejambe de Jacques et sur la poitrine de Caroline. Ils ne réagirent pas comme si ces caresses étaient naturelles. Madame Solange très impressionnante me regardait avec ce que je ne pouvais interpréter que comme un profond mépris.

-- Caroline, reprit-elle, va préparer la cire.

J'entendis aussitôt la jeune fille fourguiner au fond de la salle. Madame Solange tournait autour de moi, passant la main sur mon corps, me palpant, me pinçant comme on le ferait en choisissant un morceau de viande. Elle étira mes tétons jusqu'à me faire crier.

-- Et en plus, il est douillet, conclut-elle. Jacques, tu devras lui bloquer la bouche quand nous arracherons la cire. Ce nigaud pourrait apeurer les clientes.

Ses paroles se montrèrent plus efficaces que les claques de Caroline et je sentis mon sexe perdre de sa superbe.

La jeune fille revint portant dans ses mains une vasque métallique dont s'échappaient quelques fumées délicates aux arômes agréables et compliqués. Elle s'assit sur un tabouret entre mes jambes et commença à m'enduire le bas-ventre d'une cire épaisse à l'aide d'une spatule. La préparation visqueuse était très chaude et je poussai de petits cris de douleur que j'essayais pourtant de contenir. Un vrai porcelet, commenta madame Solange. Le produit prenait très rapidement et j'avais la sensation de me statufier au fur et à mesure de l'avancée du travail. Bientôt, Philippe me saisit le sexe dans sa main pour laisser le champ libre à sa collègue. Je me mis aussitôt à bander contre ma plus farouche volonté.

-- Regardez ! C'est bien comme me l'a dit sa mère. Il aime qu'un garçon le tripote !

Caroline en rajouta dans le dégoût qu'elle éprouvait pour les hommes comme moi et Solange tenta de la consoler en lui expliquant qu'effectivement les mâles faisaient feu de tous bois comme de véritables chiens en rut.

Le produit devait contenir un léger anesthésiant, car la chaleur de la cire devenait de plus en plus douce. Caroline m'en enduisit enfin les bourses puis, après un renversement du siège vers l'arrière, elle m'en colla une épaisse couche sur l'anus. Je me sentis presque fondre au contact de l'onguent et mon sexe grossit encore. Après les journées entières passées en cage de chasteté, ma queue jouissait enfin pleinement de sa liberté.

Une attente de quelques minutes était nécessaire, prévint madame Solange, pour que la cire prît. Elle en profita pour me préciser que Philippe et Caroline en apprentissage chez elle lui donnaient entière satisfaction. Sans cesser ses explications, elle leur caressait les fesses et eux ne se rebellaient en rien. Étaient-ils obligés de supporter ce traitement pour garder leur emploi ou y prenaient-ils du plaisir ? En tout cas, ils avaient les yeux mi-clos et semblaient bien aller chercher la main de leur patronne plutôt que s'en éloigner. J'adore la jeunesse, conclut enfin madame Solange en leur claquant le cul. Il est temps, ajouta-t-elle, de lui redonner une peau de bébé.

Caroline se plaça à côté de moi. Elle était bien jolie dans sa blouse rose. Blonde, fine et légère, elle me faisait un peu penser à Catherine Deneuve jeune. J'étais bien trop timide bien sûr pour profiter de sa position et lui mettre la main au panier comme sa patronne. D'autant qu'au premier arrachage de cire, je compris que l'opération allait être douloureuse. Je ne pouvais m'empêcher de pousser un cri à chaque fois qu'elle décollait une bande du produit. Madame Solange me trouva bien douillet. Elle rapporterait mon attitude à ma mère, me prévint-elle.

Le soin continua, mais la souffrance devint insupportable et mes hurlements s'amplifièrent. Caroline regardait madame Solange pour chercher de l'aide. J'avais l'impression qu'on m'arrachait la peau.

-- Écarte-toi, petite gourde, commanda la patronne et toi, Philippe, mets-lui ta queue dans la bouche. Ça l'empêchera de crier.

Caroline recula en larmes, madame Solange s'installa à sa place et s'attaqua rudement à la tâche. Je hurlai de plus belle quand je sentis Philippe tout près de moi. Je me retournai pour me retrouver face à une queue de mâle à demi rigide. Philippe avait déboutonné sa blouse, baissé pantalon et caleçon et tenait devant moi son sexe mollasson. À l'évidence, la perspective de se faire sucer par un homme ne l'excitait pas plus que ça. Toujours est-il que j'ouvris la bouche d'étonnement et qu'il y engouffra sa bite. Je voulus protester, recracher le morceau de viande, mais il n'en était pas question et, pour me le faire bien comprendre, madame Solange s'attaqua à la cire qui m'enduisait les bourses. La douleur était fulgurante, mais brève et, pour tenter d'oublier tout ça et d'obtenir comme une consolation, je me mis à sucer la queue de Philippe sans bien réfléchir à ce que je faisais.

Madame Solange en profita pour faire une pause et rasséréner Caroline. Elle lui montra comme j'aimais le sexe des hommes, comme j'étais une vraie petite femelle en chaleur. Ces paroles suffirent à me faire plus apprécier ce que j'étais en train d'effectuer pour la première fois et dont j'avais, peut-être secrètement, toujours eu envie. Philippe ne disait rien, se laissait faire. Je manquais sûrement d'éducation en ces matières. Mais je ne devais pas si mal me débrouiller, car la queue que j'avais en bouche devenait de plus en plus volumineuse et dure. Cet effet magique de mon action me satisfit beaucoup et je redoublai d'efforts, aspirant et suçant tout mon saoul.

Plus un cri à présent, intima madame Solange avant de reprendre l'arrachage de mes poils. Caroline regardait sa patronne, mais je voyais qu'elle zieutait aussi avidement ce que je faisais à Philippe. Je ne savais pas si ses protestations outrées n'étaient que de pure forme, mais ma fellation à son collègue semblait tout de même beaucoup l'intéresser. Madame Solange la ramena à son travail du moment.

-- Je m'attaque à son cul, prévint-elle, ça va piquer. Caresse-le pour lui faire oublier.

J'appréhendais ce qu'il allait se passer et appréciai d'autant plus de sentir la main légère de Caroline se poser sur ma queue raide et commencer un doux va-et-vient. Je m'emplis la bouche de tout le sexe de Philippe espérant moins souffrir de ce qu'il se préparait. Heureusement, ce fut bref. Madame Solange arracha d'un seul coup le bouchon de cire posé sur mon anus. La douleur fut fulgurante. Je me contractai en essayant de ne pas mordre le pauvre garçon que j'avais en bouche et de me concentrer entièrement sur la main de Caroline.

-- Voilà, c'est fini, me rassura madame Solange en caressant mes couilles imberbes. Ta mère va être contente de toi. Tu peux laisser Philippe, Caroline va le terminer.

Presque à contrecœur, j'ouvris les lèvres pour relâcher la queue du jeune homme particulièrement dure et épaisse. J'en ressentais un absurde sentiment de fierté. Caroline m'abandonna, et vint s'agenouiller devant son collègue pour enfourner immédiatement son gros dard trempé de ma salive. Madame Solange délia les lanières de cuir qui me retenaient et m'aida à sortir du fauteuil. Elle me plaça face un miroir en pieds et me demanda ce que je pensais de son travail. Je répondis n'importe quoi, car j'étais troublé par ce que faisaient les deux autres derrière moi. Philippe jouissait à grands cris tandis que Caroline semblait adorer ce qu'elle avalait tant elle en rajoutait dans les bruits de déglutition.

Je m'observai dans le miroir étonné de l'aspect lisse et net de ma peau -- du moins celle du bas ventre. J'avais tout d'un bébé depuis le nombril jusqu'au haut des cuisses. C'était assez ridicule, mais en y passant la main, je dus admettre que mon épiderme était infiniment doux. En revanche, je n'avais pas joui et je bandais comme un cerf en rut. Allait-on me laisser repartir comme ça ?

Je saluai Caroline qui avait l'air un peu gênée et qui d'ailleurs n'avait pas connu d'orgasme non plus. J'aurais bien partagé mes malheurs avec elle, mais ce n'était pas d'actualité. Philippe, lui, se rhabillait. Madame Solange ouvrit la porte et me poussa dans le couloir.

-- Des clientes voulaient voir le résultat, m'annonça-t-elle. Nous allons passer dans le salon d'exhibition. Soyez aimable et poli.

Nous reprîmes le corridor en nous enfonçant encore plus loin dans la bâtisse. Quelle était la véritable taille de cet institut de beauté ? Quelques mètres à gauche, madame Solange poussa une double porte et m'invita à la franchir. J'entrai dans un petit salon cossu et confortable -- peut-être ce que l'on appelait un boudoir. Là, quatre femmes étaient assises dans de profonds fauteuils et devisaient en sirotant des boissons chaudes. À mon arrivée, les conversations se turent et des cris de surprise fusèrent. Madame Solange commença la présentation :

-- Voilà mon cobaye, un beau jeune homme de dix-huit ans que sa mère m'a envoyé pour chasser tous les vilains poils qui déparaient son côté pile et son côté face.

Je dus tourner sur moi-même sous les petits cris d'admiration de ces dames. Évidemment, j'étais en rut et j'avais l'impression que mon sexe allait toucher les murs du salon.

-- Imaginez mesdames, reprit l'esthéticienne, comme vos maris ou vos amants pourraient devenir doux et tendres sous vos mains. Faites le tour de nos amies, m'ordonna-t-elle.

Je m'approchai des quatre femmes l'une après l'autre. Elles avaient la beauté bourgeoise que procure l'argent. Elles devaient avoir l'âge de ma mère et savaient choisir leurs vêtements pour mettre leurs formes en valeur. Elles me scrutèrent attentivement sans hésiter à me toucher, à me caresser avec légèreté ou à me pincer. L'une d'entre elles souleva ma bite pour mieux tester, dit-elle, la peau de mes couilles. Je gémis de plaisir, ce qui les fit rire. Tous pareils, commenta une autre.

-- Retourne-toi, m'ordonna madame Solange, montre ton cul et ton anus.

Ces dames pouffèrent trouvant, pour certaines, que l'esthéticienne allait trop loin. Je m'exécutai pourtant et je ne suis pas certain que les clientes fermèrent les yeux. Je me penchai légèrement en avant et écartai mes fesses à deux mains. Madame Solange passa l'index le long de ma raie culière pour démontrer sa douceur. Je sentis plusieurs doigts suivre son exemple, preuve que ces dames n'étaient pas aussi farouches qu'elles voulaient le faire croire. L'une d'entre elles, une rousse somptueuse à la peau claire et aux yeux verts, saisit ma bite et me décalotta. Tout cela l'avait énervée, annonça-t-elle, en me serrant très fort le sexe. J'espérai, plein d'enthousiasme, voir la séance chavirer dans l'orgie. Mais il n'en fut rien et comme si elles avaient pris une décision collective muette, les quatre femmes m'abandonnèrent pour repartir à leur thé. Tout juste pouvais-je émettre l'hypothèse que la douce peau de leurs visages avait rougi pendant mon exhibition.

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