Ma Reine Ch. 14

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Mauvaise rencontre.
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Levisse
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Chapitre 14

Le lendemain, Geneviève avait retrouvé son sourire.

Nouvelle petite robe courte, magnifique, blanche à grosses fleurs bleues très sexy avec un joli petit nœud à la ceinture, pieds nus et chaussures d'été avec des petits talons, collier, boucles d'orelles, sac à main, lunettes de soleil. Après le maquillage, parfumage, etc... elle me força à me regarder dans la glace. J'étais magnifique et rien ne laissait paraitre que je pouvais ne pas être une fille. Je me sentais totalement honteuse et encore plus honteuse d'avoir envie du reflet dans le miroir. « C'est parfait pour aujourd'hui, tu es vraiment méconnaissable. Et il vaut mieux » la petite phrase m'inquiéta. Pourquoi disait-elle cela? Elle m'imposa à nouveau des sous-vêtements indignes de la charmante jeune fille que j'étais sensée représentée : la culotte transparente de la veille y compris les salissures de la veille, une nouvelle serviette hygiénique sale et à nouveau un Tampax mais cette fois-ci beaucoup plus gros que la dernière fois « Je l'ai piqué à Nicole celui-là, dit-elle avec un énorme clin d'œil ». L'entrée de l'applicateur lubrifié par un passage sur sa vulve saignante me causa une douleur importante et je ne pus retenir une plainte. « C'est rien, t'inquiètes pas. Tu connaitras bien pire un jour. Les garçons sont beaucoup moins doux avec les filles et encore pire avec les filles comme toi ».

« Allez en route. Et je n'ai pas oublié la punition pour ton insolence et ton incontinence d'hier. Crois-moi je vais te faire passer l'envie de désobéir ». Nous prîmes, à vélo, la route du quartier où se trouvait mon lycée, ce qui commença à m'inquiéter au plus haut point. Les risques de rencontrer des connaissances étaient très importants. La position sur la selle du vélo faisait bouger mon tampon à chaque coup de pédale et cela était loin d'être douloureux. J'avais oublié la nuit précédente de me faire jouir et ma reine ne m'avait pas trait avant de partir. Attention...

La déambulation classique à pied dans les magasins proches de mon quartier me parut encore beaucoup plus difficile qu'auparavant. Je sentais cette fois-ci des regards interrogatifs posés sur moi et des gens parler dans mon dos comme s'ils avaient deviné ma situation. J'entendais, quand je marchais, ma serviette hygiénique bouger et j'avais l'impression que tout le monde entendait la même chose et donc devinait. Mais surtout une trouille terrible de rencontrer une connaissance. Ma marraine ne connaissait pas mes camarades (c'est ce que je croyais, en tout cas).

Soudain, j'aperçus une fille de ma classe. Au secours. Elle venait en face de nous et nous allions nous croiser. ''Si elle me reconnait je suis morte''. Plus que 5 mètres. Je baissais la tête, j'évitais de la regarder. Mes jambes tremblaient. Ma marraine n'avait rien vu. Elle continuait de me parler. Je ne répondais plus. Je voudrais accélérer pour vite la laisser derrière mais si je le fais elle comprendra que je cherchais à fuir quelqu'un. Donc je continuais à son rythme. Ma camarade était maintenant face à nous. Ouf, elle ne me vit pas. Sauvée. Pour l'instant.

Cette première rencontre me mit particulièrement mal à l'aise. Au loin, j'aperçus une maman que je connaissais. Si c'était une adulte qui me reconnaissait. Aïe aïe aïe... Ouf, elle ne me vit pas non plus. Mais attention, assis sur un banc sur la place où nous arrivions, trois garçons dont deux de ma classe. Comment éviter que l'on s'approche d'eux? J'essayais de faire bifurquer notre trajectoire en poussant un peu Geneviève mais elle résistait et filait droit vers le banc. Que faire? Je paniquais. Ils allaient me reconnaitre, c'était sûr et certain. D'un coup, l'un des garçons nous aperçut. Il poussa son copain du coude et les trois nous fixaient maintenant avec un petit air vicieux. « T'as vu les trois gars là-bas? Tu les connais? Non? » J'avalais ma salive mais je ne pouvais pas répondre. « Je crois qu'on leur plait. Enfin, au moins une de nous deux leur plait... » « S'il te plait, Marraine, allons-nous-en ». « Ben non, pourquoi? T'as peur de te faire draguer? Hi hi hi » et elle continua sa trajectoire. Je commençais à défaillir. J'allais tomber, c'est sûr.

« Hello les filles, alors on se promène? » Me faire draguer par les garçons de ma classe! Oh non, pas ça. Pitié. D'autant qu'ils comptaient parmi ceux qui me harcelaient. Que nous partions, vite....

« On est célibataires, répondit ma marraine. Toutes les deux célibataires » Hou la la, je n'en pouvais plus. Quelle situation abominable! « Nous aussi répondit l'un des trois » « dites donc, vous êtes bien roulées toutes les deux » « Elle est timide ta copine, elle dit rien. » « Oui elle est timide mais vous inquiétez pas, vous saurez bien la faire parler ». Nous étions maintenant juste à côté d'eux. Je baissais les yeux, je ne pouvais pas les regarder. Ils vont me reconnaitre c'est certain. Je n'arrêtais pas de penser à ma culotte sous ma toute petite jupe. Et si l'un d'eux décidait d'attraper ma jupe et de la soulever découvrant ma culotte sale et transparente, ma serviette rouge sang et le gros Tampax que je sentais bien au fonds de mon derrière. Je voulais partir. Je voulais mourir. Je voulais disparaitre à tout jamais. J'imaginais le drame s'ils me reconnaissaient, s'ils découvraient mon secret.

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J'imaginai... Ils m'insulteraient, me traiteraient de sale pédale, soulèveraient ma jupe, tenteraient de baisser ma culotte, découvrant ma serviette hygiénique. Je me voyais la tête et les mains prisonnières d'un carcan, avec toute une bande de jeunes de ma classe autour de moi se réjouissant de mes malheurs tellement mérités.

Ma culotte arrachée, le fil du Tampax découvert et doucement tiré puis placé de force dans ma bouche, la culotte passée autour de mes oreilles pour faire comme un bâillon avec la serviette ensanglantée tenant ma bouche fermée, les coups de batte et les crachats de tout le monde sur mes fesses écartées,... Je pleurerais à chaudes larmes, implorante, mais cela n'émouvrait personne. « Il faut lui donner des coups de pieds dans les couilles, proposa une fille. Vu qu'elle prétend ne pas en avoir, elle ne sentira rien. » « Oui, oui, criaient les autres... » Une autre fille approcherait avec un énorme sécateur « Coupez lui les couilles puisqu'elle ne les aime pas ». « Bonne idée, hurla la foule » « On va en faire une vraie fille ». J'étais terrifiée. Allaient-ils réellement le faire? Je serrais mes jambes de toutes mes forces. Le plus grand des garçons (un blond au regard démoniaque) saisirait le sécateur. Quatre autres costauds me saisiraient les jambes pour les écarter au maximum. Je ne pourrais pas lutter. Irrésistiblement mes jambes s'ouvriraient. Le blond attrapera mes testicules d'une main en les tirant vers les bas très fort me faisant déjà hurler de douleur. Je sentirais les deux lames acérées de l'outil entourer mes bourses... La foule hurlerait. Le temps s'étant arrêté, comme suspendu... Oh mon Dieu... Et...

Couic...

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« Comment vous vous appelez? » « Moi c'est Geneviève » répondit ma marraine. Il fallait que je réponde. Je n'arrivais pas à ouvrir la bouche. Ma voix, ils vont la reconnaitre et tout va s'écrouler. Comment régiraient-ils : un pédé, regardez c'est un pédé. Et ils attraperaient ma robe pour prouver à tous les passants que c'était bien vrai. Mon cœur battait à tout rompre. « Vi..., Virginie, murmurais-je » « comment, j'ai pas compris » « Virginie ». « Waouh, c'est beau comme prénom. Faut pas être timide comme ça, on est gentils avec les filles, tu sais. On n'a jamais fait de mal à une fille, nous, jamais. Au contraire ». Leur regard était insupportable. Ils me dévisageaient littéralement. Je craignais qu'ils tendent la main pour me caresser. Ils en mourraient d'envie, c'était sûr.

Ma marraine continuait la discussion, racontant d'où nous venions, que je passais tous mes weekends chez elle, qu'on était tout le temps ensemble, etc...Les secondes paraissaient des heures, les minutes des siècles,... Partir, partir... ils nous firent asseoir à leur place et restèrent debout devant nous. Je retenais ma jupe sur mes cuisses alors que Geneviève faisait le contraire et laissait les garçons voir au plus haut de ses jambes, peut-être jusqu'à la culotte. Un des garçons de ma classe ne regardait que moi et restait silencieux comme moi. Je refusais de le regarder alors que lui cherchait à tout prix mon regard. « T'as de jolis yeux, me dit-il soudain » Hou la la, au secours... « Et pas que les yeux, d'ailleurs. Dis donc, t'es vraiment timide, toi, hein? » Je devais répondre, pas le choix « heu oui, un peu ». Comment pouvait-il ne pas me reconnaitre? C'était infernal, intenable... Pitié Marraine, partons. Vite.... « J'aimerai bien te revoir. Tu habites où? T'es dans quel lycée?» Je ne pouvais pas répondre. Ou alors mentir mais si Geneviève ne me suivait pas dans mon mensonge, j'étais foutue.

« On y va Marraine? » « Pourquoi, on est bien là. Ils sont gentils nos copains » Je la suppliais des yeux. Ouf, elle comprit et décida enfin d'abréger mes souffrances. « Allez, on y va. On a passé un bon moment, vous êtes sympas, les gars. On se reverra peut-être, on n'est pas loin » « on se fait la bise? proposa un garçon. » Voilà autre chose. Faire la bise à mes copains de classe. Oh mon dieu, rien ne me sera épargné... Et c'est parti. Le premier s'approcha de moi et me plaqua trois bises sur les joues. J'étais rouge de honte. Mon prince charmant passa en dernier et posa ses mains sur mes hanches et appuya particulièrement ses bisous. « J'adore ta timidité, ça me fait craquer... » Avait-t-il senti les odeurs nauséabondes provenant de sous ma jupe? Je ne voyais pas comment il pourrait en être autrement. Nous nous éloignions enfin. Geneviève ne disait rien alors que je m'attendais à ses questions. Je pensais qu'elle demanderait si je les connaissais. Mais non, rien.

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