Ma Logeuse Ch. 11

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« Ça te manque? »

« Bien sûr »

Elle eut un sourire

« Je commence à comprendre ce que me disait Hélène, le plaisir de se sentir désirée tout le temps, le surcroît de jouissance que l'on éprouve quand on sait que tu es là, désespéré de frustration et souffrant de ton désir pour moi...C'est une étrange sensation, mais c'est très excitant. »

« Vous savez Carole, en dehors de cette douleur parfois très vive quand j'essaie de bander, j'ai appris à aimer cette tension sexuelle permanente qui me fait trembler comme une feuille parfois, rien qu'à vous toucher la main. J'ai une envie terrible de jouir mais je sais que je paierai cette jouissance de l'abandon de cette excitation continuelle et je suis partagée entre le besoin physique qui brûle dans mes reins, et le plaisir psychique de vous adorer d'une manière folle. »

« On pourrait peut-être enlever ta cage? »

J'hésitais devant cette idée tentante, mais je savais au fond de moi que je ne pourrais pas résister à la tentation de me satisfaire enfin, si j'étais libre.

« Je suis trop en manque...je ne pourrais pas m'empêcher de me caresser...et puis même, si je résistais la journée, je ferais surement des rêves humides. Avec la cage, quand un rêve érotique devient trop excitant, la douleur me réveille et m'empêche d'aller trop loin. Hélène m'a appris qu'une certaine forme de douleur était le seul moyen de se retenir...à tel point que j'en arrive à aimer cette douleur »

« Tu aimes avoir mal? »

« Non, ce n'est pas ça, mais je sais que ça fait partie de l'ensemble, et que c'est inévitable »

Elle eut un regard moqueur

« Et si je te donnais une fessée? »

« Euh...je ne sais pas...je n'apprécierais sans-doute pas la douleur en tant que telle, mais le sentiment d'humiliation pourrait compenser et au final, ça pourrait peut-être me plaire »

« C'est incroyable ce que tu peux être sincère avec toi, et avec les autres »

Je baissais les yeux devant le compliment.

« C'est Hélène qui m'a tout appris »

L'évocation d'Hélène me rappela le manque que j'éprouvais à son absence et des larmes me vinrent aux yeux. Elle dut sentir mon mal-être et changea de sujet :

« Bon, c'est pas tout ça, mais il faut s'activer un peu »

Et elle s'assit à table pour prendre son déjeuner.

Je mangeai avec elle mais une chose me tourmentait et il fallait que ça sorte :

« Carole...je veux vous dire...quand Hélène m'a dit que vous alliez venir, j'ai eu très peur de votre venue... aujourd'hui, je suis très heureux que vous soyez là »

Elle me lança un regard affectueux

« Tu sais Pascal, je te l'ai déjà dit, je suis venu ici parce que je ne savais pas trop où aller pendant quinze jours. Et aujourd'hui, j'appréhende le jour où je vais devoir partir. Vous m'avez fait...tu m'as fait découvrir des choses que je n'imaginais même pas...et de toute ma vie, je ne me suis jamais senti aussi bien, ...aussi calme...aussi sûre de moi...et je crois que je n'ai jamais été aussi excitée »

J'eus un instant de réflexion

« Mais, faire l'amour ne vous manque pas? »

« Non, pas vraiment...et puis, et c'est ça qui est incroyablement excitant, je sais que je pourrai baiser avec un mec, et que tu seras toujours là, à attendre à la maison. Ça donne une sensation de pouvoir merveilleuse...et c'est là que les relations que tu crée sont fortes...à part à tomber follement amoureuse, on ne peut pas vivre comme si tu n'étais plus dans notre vie. Quelque part, tu nous obsèdes parce que tu as crée en nous un besoin que toi seul peut éteindre, par le don que tu nous fais de ton propre plaisir. Je te dis cela pour que tu comprennes ce que ressent Hélène...comme je le ressens moi même »

Elle partit brutalement, comme tous les matins. Je rangeai mon oreiller et ma couverture et en prenant ma douche, je m'interrogeais pensivement : 'Peut-on tomber amoureux de deux femmes en même temps? '

Dans la journée à l'école, je me fis prendre à partie par trois élèves.

« Eh, Pascal, tu sors avec qui en ce moment? »

Un grand éclat de rire accueilli cette remarque brillante.

« Ça ne vous regarde pas »

Un autre crû bon de renchérir

« Je suis sûr qu'il est encore puceau »

« Parce que pour vous, un mec qui bosse est forcément un mec qui ne connaît rien aux femmes? »

« Allez, avoue que tu es puceau »

Je passais mon chemin sous leurs quolibets.

J'avais un petit sourire en coin. Je connaissais assurément bien mieux le corps des femmes que ces coqs de basse-cours...même si effectivement, j'étais encore puceau.

Je rentrais vers 17h, prêt à réviser mes cours pour l'examen à venir.

Vers 18h30, Hélène rentra.

Nous nous fixâmes un moment, échangeant dans ce regard une multitude de sentiments. Elle était là, et je ne pouvais cacher ma joie. Elle semblait aussi heureuse de me voir. Elle vint vers moi et m'embrassa fougueusement, me prenant la tête dans ses mains, lovant sa langue contre la mienne.

« Bonjour Pascal »

Malgré l'énorme bonheur d'être à nouveau avec elle, je lui gardais grief de la manière dont les choses s'était passées et je répondis le plus froidement possible.

« Bonjour Hélène »

Elle retira sa culotte de sous sa jupe et s'assit dans la banquette, jambes écartées.

« Viens me sucer »

Passant outre ma colère, je ne me fis pas prier pour me mettre genoux et m'enfouir dans son sexe odorant. je la suçai du mieux que je pus, tandis qu'elle avait posé une main sur mon crâne pour me maintenir à ma tâche. Elle eut un premier orgasme, écrasant mon visage contre sa chatte poisseuse, tandis qu'elle laissait échapper un soupir bruyant. Elle me maintenait toujours et je repris doucement mon ouvrage.

J'entendis vaguement Carole rentrer et je tentai de m'échapper de mon humiliante position. La main ferme d'Hélène m'en empêcha et je continuais à faire jouer ma langue sur son clitoris, camouflé que j'étais pas sa jupe. Elle eut un second orgasme, plus fort que le premier, me maintenant fermement contre sa chatte en m'abreuvant d'une mouille visqueuse et salée. Une fois le spasme passé, je voulus à nouveau me dégager mais elle me maintint contre elle.

« Tu me nettoies maintenant, mais tu ne touches plus à mon clito »

Je léchais docilement les lèvres de son sexe, pénétrant son vagin, y récoltant toutes les sécrétions que j'y trouvais. J'étais perdu dans un océan d'odeurs musquées, tandis que je l'entendais discuter tranquillement avec Carole sans comprendre ce qu'elles disaient.

Enfin, elle me tira de sous sa jupe. Les deux femmes m'observaient avec un sourire au coin des lèvres. Je devais être un peu pathétique, rouge de transpiration, les joues engluées de mouille.

« Carole, à toi? »

« Non, merci Hélène, pas tout de suite »

Elles avaient dis ça sans cesser de me fixer, discutant de moi sans me demander mon avis, comme si j'étais un simple objet.

« Bon, alors va nous faire à manger petit-puceau »

Nous dînâmes comme d'habitude, les deux femmes monopolisant la conversation tandis que je les écoutais en silence. Nous regardions la télé quand Hélène de se leva du fauteuil où elle s'était installée.

« Tu viens petit-puceau on va se coucher »

Un peu surpris pas cet ordre inhabituel, je me levai à mon tour et dis au revoir à Carole. Nous étions couché, Hélène dans son lit et moi sur le tapis, quand elle m'adressa la parole

« Pascal, ça va? »

« Oui et non Hélène...je suis un peu en colère contre vous »

« Tu n'as pas à être en colère. »

« Pourquoi ne m'avez-vous pas dit que vous ne rentreriez pas? »

« Je l'ai dit à Carole »

« Oui, mais pas à moi »

« Il faut t'y habituer Pascal, Carole va prendre de plus en plus de place dans notre vie »

« Mais elle part dans moins d'une semaine »

« Crois-tu vraiment qu'elle ait envie de nous quitter comme ça? »

« Non...d'ailleurs elle me l'a dit »

« Elle est encore un peu timide, mais elle est en train de se découvrir »

Je repensais à sa masturbation pendant que je lui léchais les pieds

« Carole Timide? »

« Oui, bien sûr, est-ce que tu l'as déjà touchée »

« Euh...oui, elle m'a mis sous ses pieds l'autre soir »

« C'est un bon début, mais est-ce que tu l'as déjà fais jouir? »

« Non, mais elle s'est caressée devant moi »

« Tu sais Pascal, je t'aime beaucoup...et j'aime beaucoup Carole...vous êtes fait pour vous entendre »

Je sentis le piège se tendre.

« Mais Hélène, c'est vous que j'aime »

« Que tu crois... en fait, ce que tu aimes en moi, c'est ce que je te fais vivre »

« Non, absolument pas, je vous aime vous »

« Pascal, j'aurai eu 20 ans de moins, on aurait peut-être pu construire quelque chose ensemble, mais aujourd'hui, c'est trop tard...et je me sens responsable de toi et de ce que je t'ai fait découvrir... »

Je sentis les larmes me monter aux yeux.

« Qu'est ce que me vous dites...vous me dites adieu? »

« Non, pas du tout...tant que les choses sont comme elles sont, je resterai avec toi...mais il va falloir que tu considère Carole comme autre choses qu'une amie de passage, et Bertrand comme autre chose qu'un simple bon coup »

Le choc me pétrifia.

« Vous...vous êtes amoureuse de lui? »

« Non, pas vraiment, disons que c'est un ami très proche...mais je vieillis Pascal, et il faut que je pense à mon avenir »

La colère qui m'emportait me fis me redresser.

« Et mon avenir à moi, vous y avez pensé »

« Je ne pense qu'à ça, Pascal, je ne pense qu'à ça...allez, bonne nuit »

Elle éteint la lumière, j'avais le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, les oreilles qui sifflaient. Une partie de mon univers venait de s'écrouler. Elle me parlait d'avenir quand je vivais l'instant présent depuis maintenant cinq mois. Elle me disait que mon avenir ne se ferait pas avec elle quand elle était devenue ma Déesse. Je me sentais triste, rejeté, et les paroles de Moustaki me revinrent en mémoire : 'Comme un prince en disgrâce, comme un ange déchu'. Je mis très longtemps à trouver le sommeil.

Je me réveillai tôt, les yeux irrités et me sentant nauséeux. Je me levai et contemplai Hélène, elle était sous sa couette, couchée en chien de fusil, le visage reposé et respirant bruyamment. Je sentis à nouveau une infinie tendresse et une infinie tristesse me saisir. C'était avec elle que je voulais être, j'aimais beaucoup Carole mais c'était autour d'Hélène que gravitait ma vie.

Je descendis préparer le petit-déjeuner. Carole arriva la première en tenue de travail. Elle vit tout de suite que je n'étais pas bien.

« Bonjour Pascal, quelque chose ne va pas? »

« Bonjour Carole, euh...si, tout va bien »

Elle me regardait l'air pensif et s'installant à table

« Tu sais Pascal, je t'aime beaucoup »

Je le fixai, mais je savais mes yeux tristes

« Moi aussi Carole, je vous aime beaucoup...euh, vous comptez partir quand? »

« Tu es pressé que je m'en aille? »

« Non, non pas du tout...au contraire »

« Les travaux dans mon appartement ont pris un peu de retard, je crois que je vais rester au moins une semaine de plus »

Comprenant ce que ma question pouvait avoir d'ambigu, je posai ma main sur la sienne.

« Carole, je suis vraiment très heureux que vous restiez encore avec nous »

Elle eut alors une réflexion surprenante.

« Oui, ça va nous permettre de nous connaître un peu mieux »

J'avais l'impression de la connaître déjà bien en deux semaines mais ça remarque résonna dans mon imagination.

Hélène arriva à ce moment, et vint me faire une bise appuyée sur les lèvres et me disant bonjour.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a plus de 7 ans
A quand la suite?

Décidément, vous écrivez très bien! Je languis la suite de votre récit. Et je suis certain de ne pas être le seul... Je vis depuis 12 mois une situation similaire et j'apprécie chaque détail.

labsusonknees

g_ail

AnonymousAnonymeil y a presque 8 ans
Merci

Je m'impatiente a l'idée de connaitre le dénouement de cette délictueuse histoire. Aura-t-on bientôt le plaisir de lire la suite ?

Bien à vous,

Rene

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