Ma Double Vie - Ch. 01

Informations sur Récit
Chloé commence une nouvelle vie loin de son confort
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Partie 1 de la série de 3 pièces

Actualisé 08/12/2023
Créé 08/10/2023
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Chapitre 1: L'arrivée

##### Chloé #####

"Oh la vache!"

Après plus de deux heures dans le van familial avec Bastien son beau-père et Cécile sa mère, Chloé, jeune blondinette très sexy, plus habituée à la vie BCBG du 16ème parisien qu'au spectacle qui s'étend sous ses yeux, n'est pas vraiment impressionnée par les reliefs boisés des coteaux de Sancerre qui les entourent.

Elle est plutôt en rogne contre sa mère qui a accepté de suivre les lubies de son chéri. En effet, comme tout bon cadre supérieur approchant la quarantaine, ce "connard" a décidé, comme une envie de pisser, qu'il était temps qu'il donne un sens à sa vie.

Il y a quelques mois, avec sa mère, ils ont décidé de vendre leur appartement du 16ème parisien et de quitter leurs jobs respectifs et leur vie bourgoise pour reprendre le fond de commerce d'un centre de loisir le long de la Loire. Sa mère a bien essayé de lui vendre le concept, les espaces ouverts, les chevaux du domaine et de la pension, mais malgré son amour pour l'équitation qu'elle pratique depuis ses 4 ans, la jeune fille n'est pas emballée.

Ça faisait des semaines que Chloé redoutait le moment fatidique du départ. Elle savait qu'elle devait renoncer à la belle vie dans leur immense appartement haussmannien, mais elle était loin de se douter devoir troquer une vie dans le luxe pour un bled paumé au milieu de la campagne du cher.

La jeune blondinette au visage poupon est en colère contre le couple depuis l'annonce coup de poing il y a tout juste quatre mois. En même temps, lorsque Bastien avait épousé sa mère il y a douze ans, après le départ de son bâtard de daron, il avait pris grand soin de ses "petites princesses" comme il aime les appeler. Et la jeune fille a pris cette décision unilatérale comme une véritable trahison.

Pourquoi exprimaient-ils ce soudain besoin de les déraciner pour une lubie de bobo parisien? Dans un excès de colère et de provocation, Chloé avait multiplié les sorties en boîte, elle avait balancé l'ensemble de sa garde robe dans un conteneur de vêtements pour les démunis. Et en cette fin d'année scolaire l'adolescente n'avait racheté que des fringues ultra sexy et très courts et avait décidé, elle aussi comme une envie de pisser, qu'elle ne porterait plus de sous-vêtements.

Loin d'être impressionnée par les ultimatums de sa fille, Cécile, qui avait pris en main les opérations de vente de l'appartement, et l'organisation de leur déménagement dans la campagne chéroise, n'a pas eu d'autre choix que de mettre sa fille au pied du mur.

-Tu fais ce que tu veux ma fille, soit tu retournes chez ton loser de père dans sa "demeure luxueuse" de Stains, et sapée comme tu es, je ne doute pas que tu auras une jolie carrière de tapin à blacks de cités, soit tu fais tes valises et tu nous suis dans cette belle aventure.

-Tu me saoules putain! J'ai jamais le choix de rien moi!

-Jamais le choix? Là tu charies un peu ma petite! Je te signale que Bastien nous a tout donné sans jamais rien demander en retour! Alors maintenant qu'il souhaite faire un truc pour lui, tu pourrais au moins lui montrer un peu de support, plutôt que de te comporter comme une petite bourgeoise pourrie gâtée. (...)

L'engueulade avait duré des heures, mais elle avait marqué la jeune fille. Sa mère l'avait traitée de petite traînée, d'allumeuse, de petite salope pourri gâtée. Dans le fond Chloé savait que sa maman avait raison, mais la colère ne tarissait pas. Est-ce lié à sa condition? C'est possible puisque déjà cette après-midi, la jeune fille a rendez-vous avec sa mère chez un gynéco du coin.

Sa vie lui échappe, et le seul moyen que la jolie blonde ait trouvé pour la "reprendre en main" avait été de jouer les allumeuses extravagantes et de sortir en boîte pour séduire un maximum de mecs, sans jamais aller jusqu'à l'acte, bref, jouer les michetonneuses de paname.

Avec le recul, elle se rend compte que tout ça aurait pu mal tourné, et même si sa mère reste très protectrice de sa fille unique, elle avait jugé comme une leçon de vie, de la contraindre à garder cette garde robe inadaptée à leur nouvelle vie: "Parfois, ma fille, faut vivre avec les conséquences de ses actes!". Sûrement comme une sorte de punition réflective, mais les deux filles, sûrement trop fières l'une et l'autre, n'ont pas vraiment approfondi le sujet plus avant.

Dans un non-dit tacite, Chloé avait emballé sa garde robe minimaliste dans une valise à roulette et s'était débarrassée de tout le superflu comme un ultime pied de nez à ses parents. "Vous voulez vivre chez les ploucs? Je ne prends rien d'autre avec moi que mes fringues! Pour tout le reste? Vous allez casquer!"

Uniquement vétue d'un micro short noir à bandes blanches lattérales, et d'un petit débardeur très léger, même pour un mois de juilllet, crop top à fines bretelles, et perchée sur ses baskets compensées, la mignone petite blonde fait une apparition remarquée sur le domaine de Yvon, l'actuel propriétaire du domaine.

-Bienvenue les copains! Lance le quinquagénaire aux cheveux hirsutes et grisonnant, les yeux machinalement attirés par l'accoutrement de la fille des futurs propriétaires de sa petite exploitation touristique.

Clack... Clack... Clack... Les trois portières de la berline familiale se claquent les unes après les autres avant que Bastien salue leur hôte d'un grand sourire.

-Bonjour Yvon, comment allez-vous?

-On ne va pas commencer les bourgeoiseries, si? On avait dit qu'on se tutoyait.

-Oui pardon... Comment vas-tu Yvon?

-Comme tu peux le voir, il fait un geste dans l'espace qui les entoure et dans lequel s'affairent toute une bande de jeunes gens bronzés par l'ambiance estivale de ces dernières semaines. On est en pleine saison!

Les deux hommes s'échangent des banalités pendant que Chloé commence à s'imprégner de l'ambiance. Même si elle se sent encore hors de son élément, les jeunes hommes musclés et pour la plupart torses nus, ne manquent pas de lui attirer l'œil. Les quelques jeunes filles du groupe ne sont guère plus habillées qu'elle, mais dans un style un peu plus vacancier. Les pieds nus dans leurs sandales, certaines portent des petits top crochetés, d'autres des t-shirts courts et évasés à la base.

Une jeune rouquine à lunettes en shorts et haut de bikini la salue même d'une sourire jovial, ses nichons rebondissant alors qu'elle s'affaire à récupérer les bidons étanches d'un petit groupe de kayakistes débarquant tout juste sur la plage de la base de loisir.

-Et voici Chloé... Le son de son nom la sort de sa torpeur admirative. Chloé? Tu viens ma puce, lui lance Cécile en lui tendant le bras, comme pour faire la paix temporairement.

-Bonjour jeune fille, vient ici que je te fasse la bise. Yvon l'enlace sans même lui laisser l'opportunité de refuser cette étreinte.

-Donc voici notre fille Chloé, reprend Bastien qui n'en finit pas de sourire d'excitation de reprendre cette activité touristique.

"Alors belle-fille s'il te plaît!" Mais la belle blonde se garde bien d'exprimer tout haut ce qu'elle pense tout bas. Elle ne voudrait pas "gâcher" ce moment!

-Chloé, ma puce, tu nous aides?

Cécile se dirige vers l'arrière de la voiture pour en ouvrir le coffre et y invite sa fille. Puis elle se tourne vers le quinqua:

-Désolé Yvon, mais on doit se dépêcher un peu, on doit être à Nevers dans une heure pour le suivi médical de Chloé! C'est un peu important...

-Mais mamaaaannnnnnn, déballe pas toute mon intimité comme ça devant tout le monde!

"Eh merde! Fait chier putain!" Verte de colère, la blondinette attrape sa seule valise et se tourne vers Yvon:

-Bon je crèche où?

Apparemment désarçonné par la scène fulgurante qui vient de se dérouler entre mère et fille, le quinqua passe sa main rêche et rugueuse sur la peau douce et exposée de sa taille et la dirige vers le bâtiment principal. Il se tourne vers les parents qui tentent de s'occuper du reste des bagages

-En attendant la fin de vos travaux, je pensais faire dormir votre fille dans la chambre de Maé, tant qu'elle n'est pas revenue de chez sa mère.

-Maé? D'un regard inquisiteur, Chloé écarte la main du proprio.

-Euh, oui, Maé, ma fille, elle doit être à peu près de ton âge. Comme elle est chez sa mère pour le restant du mois, je me disais que sa chambre t'irait très bien.

La blondinette hausse les épaules, en fait elle s'en fiche, tant qu'elle peut s'isoler, ne serait-ce qu'un instant.

En entrant dans le bâtiment principal, Yvon l'invite à le suivre dans une aile un peu à l'écart, et la précède en haut d'un escalier privatif.

-Tu verras, tu seras bien, tu es complètement isolée, tu as ta salle de bain, tes toilettes, etc...

"Bon ben finalement, y a quand même du bon dans tout ça!" Lorsque Yvon la laisse s'installer dans son nouveau cocon temporaire, la jeune fille abandonne sa valise à roulette à l'entrée de la chambre et découvre l'univers de Maé. Son lit flanqué de deux tables de nuit, son bureau, une commode à tiroirs, et une grande armoire. La fenêtre en chien de fusil avec un gros coffre en bois plutôt vintage et patiné, et un grand miroir "psyché" dans lequel elle s'admire, coquette.

Dans le reflet symétrique, elle aperçoit une collection de photos et de posters tapissant le mur d'entrée de la chambre. Tous de représentations équestres, Chloé admire les purs sang élancés des images commerciales, mais aussi les images plus personnelles d'une jolie brunette élancée, apparemment très à l'aise à dos de cheval.

"Eh ben on dirait qu'on a au moins un point en commun" se dit la jolie blonde, ses doigts fins glissant sur le gloss des photos de Maé. Un coup d'œil à la fenêtre lui confirme ainsi que la fille du proprio monte les animaux de la pension adjacente à la propriété. Et alors qu'elle admire un superbe mâle entier cavalant librement dans la pâture voisine ses grosses burnes sombres surmontant le fourreau brun de son sexe, sa sérénité est à nouveau troublée par une voix émanant du pied des escaliers:

-Chloé? Ma chérie? Tu te prépares? On décolle dans cinq minutes!

-Oui ça va j'arrive!

Pas forcément des plus enthousiastes à l'idée de voir un nouveau gynéco, elle sait qu'elle doit se plier à cette contrainte. Depuis le diagnostic de cette forme extrêmement rare d'aménorrhée, elle doit sans cesse surveiller ses taux d'hormones. C'est en effet à cause de ces putains d'hormones que la belle adolescente est à jamais prisonnière de ce corps juvénil d'un mètre quarante deux et pratiquement imberbe.

Les seules bonnes choses qu'elle tire de cette condition héritée à sa puberté, sont une magnifique poitrine, une absence complète de cycles menstruels, et des économies de dingue en produits et services d'épilation. Mais en contrepartie, son corps à cessé de grandir, et elle doit surveiller régulièrement ses taux d'ocytocine et d'oestrogènes afin de maîtriser au mieux ses phases d'excitation et de potentielles montées de lait.

Or, avec les préparatifs et les soucis du déménagement, Cécile a complètement oublié les renouvellements et les voilà contraintes de pallier ce raté dès leur arrivée dans les profondeurs du cher. D'autant qu'elle est à court de médicaments depuis deux jours, qu'elle doit pomper l'excédent dès qu'elle le peut, et qu'elle sent depuis quelques heures les mamelons de ses seins pulser sous la poussée imminente de lait. Sans compter les picotements au creux de son ventre, accompagnés de surcroît de vagues de chaleur irrégulières.

"Si seulement Bastien n'avait pas trainé comme à son habitude?" Elle connaît bien son corps depuis le temps, et là, elle profiterait bien d'une bonne dizaine de minutes pour, en plus, calmer ses ardeurs avant de rencontrer ce nouveau docteur, mais sa mère l'attend et elle aimerait bien se changer avant de se taper encore trois quart d'heure de route.

Par dépit, et contrainte de vivre avec les conséquences de ce manque de temps, la belle se déchausse et se désape devant le miroir sur pied. Par réflexe, elle admire son corps fin, sa peau blanche, la fente toute fermée de sa vulve encore vierge, la rondeur de ses gros seins tout ferme et les pointes fines et roses claires de ses aréoles en érection. Cette image ultra sexy l'excite d'autant qu'elle n'est plus sous médicaments.

Quand elle est dans cet état, elle peut presque sentir les vagues d'oestrogènes inonder son cerveau. Ses yeux dorés mi-clos, elle se mordille la lèvre inférieure en palpant son sein gauche, et glisse sa main droite le long de son ventre plat pour effleurer, du bout des doigts, les lèvres nues et frétillantes de sa vulve.

-Chloéééééé!

Si sa mère ne venait pas de la rappeler à l'ordre, elle aurait littéralement fondu sur place pour se doigter, cuisses écartées, devant le grand miroir. C'est donc résignée et pour le moins frustrée, qu'elle se précipite sur sa valise ouverte sur le grand lit. Mais alors qu'elle se tient debout, toujours nue devant ses vêtements, elle décide de ne pas se changer.

Elle sort de sa collection de colliers fins un ras le cou pas trop large terminer sur le devant d'un boucle dorée de laquelle pend négligemment une chaîne, dorée elle aussi, d'un bon 10cm de long. Elle adore la sensation du petit lest qui maintient la chaîne droite sur la peau de sa poitrine.

Une fois rhabillée, elle attache ses cheveux dorés et bouclés en anglaises naturelles en une longue queue de cheval, qui tombe nonchalamment entre ses omoplates jusqu'au milieu de son dos. Une légère retouche de gloss pour accentuer la virgule de mascara qui termine la pointe de ses yeux en amande aux pupilles très dorées par l'abondance de soleil, et elle rejoint les adultes dans la cour.

##### Dr. Thierry #####

-Merci Madame Vigneron!

Du haut de son mètre quatre-vingt trois, Jean-Baptiste Thierry, docteur en gynécologie en activité sur Nevers depuis trois mois, a encore du mal à s'adapter à cette vie provinciale. Certes la ville lui a offert un petit pont d'or pour ne pas fermer les activités de la maternité, mais il se voyait plutôt officier à la capitale, ou du moins dans une grande métropole.

Mais au final, alors qu'il salue la jeune femme de trente huit ans et qu'il la racompagne à la sortie de son cabinet, il se dit qu'il se fait petit à petit à cette nouvelle vie.

CLAC... La lourde porte en chêne se referme derrière la trentenaire, et le bon médecin se dirige vers sa salle d'attente, voir si la prochaine patiente est déjà arrivée.

Il ouvre la porte sur une magnifique quadra, plutôt bien conservée par le temps, et une adolescente, joliment vêtue d'une petite robe blanche, mais dont il ne parvient pas à identifier si elle est contente ou non d'être dans son cabinet. Les observant, les mécanismes de sa mémoire font leur office et le nom peu familier qu'il avait noté sur son agenda refait soudain surface:

-Madame et mademoiselle Gonzales je suppose?

La grande blonde se lève et lui tend la main d'un joli sourire radieux, "hum ça sent la parisienne qui est de passage en province, elle est trop contente d'être là!":

-Bonjour Docteur, Cécile Gonzales en effet, et voici ma fille, Chloé...

La belle se lève, le regard doré à moitié renfrognée réhaussé par de magnifique pommettes légèrement tachetées de roux:

-Guyot, Chloé Guyot! Ma mère s'est remariée à un portugais.

-S'il te plaît Chloé! Cécile sourit, gênée: Excusez la docteur, on a fait une longue route.

-Non mais pas du tout, aucun souci. Si vous voulez me suivre, sans secrétaire, je n'ai pas encore tous les noms de mes patientes en tête. Alors c'est pour quoi?...

Le docteur s'assoit et invite Cécile et sa fille à l'imiter. Alors que sa mère commence à expliquer la situation, Chloé, que les engueulades du trajet n'ont pas vraiment réussi à calmer, attend quelques secondes que le regard du docteur se porte sur elle pour s'asseoir à son tour, elle sent bien la matière élastique du petit short s'immiscer entre ses lèvres gonflées.

Même si elle sait que les mecs sont en général très sensibles à son cameltoe intentionnellement provocant, elle se doute bien qu'un gynéco sera sûrement moins intrigué par sa nudité, que par sa condition. "C'est pas comme s'il ne voyait pas des chattes toute la journée, non plus!"

...

-Ah oui, ce n'est pas commun comme pathologie dites-moi. Et donc, ça fait combien de temps que tu vis ces symptômes?...

-Euh... Je sais pas, je dirais un peu plus de quatre ou cinq ans!

-Et ton corps n'a pas grandi depuis, c'est ça?

-C'est ça docteur.

-Bien, ben je te propose qu'on commence par prendre quelques mesures de références.

Il se lève et l'invite à le suivre de l'autre côté du cabinet, derrière un rideau semi privatif qu'il tire d'un geste habitué. Avant de se concentrer sur sa nouvelle patiente, il se tourne vers Cécile d'un air interrogateur:

-Vous permettez?

-Oh euh oui bien sûr docteur, je vous en prie!

Chloé connaît trop bien ce ton. Elle sait que sa mère a honte que sa fille soit en permanence nue sous ses atours sexy, et c'est tout l'intérêt de la provocation que la coquine met en place depuis des mois maintenant. Un sourire pas peu fier sur les lèvres, la jeune effrontée se dirige vers la table d'examen aux côtés de laquelle se trouve un pèse personne et une toise de mesure:

-Si tu veux bien retirer tes chaussures et tes vêtements? Tu peux garder tes sous-vêtements pour l'instant.

"Il est sérieux? Il ne remarque même pas l'absence de traces de sous-vêtements sous mes fringues?" La midinette piquée au vif sent ses pommettes rosir, mais elle se demande si le jeune homme ne joue pas un rôle finalement. Son comportement laisse trahir qu'il sait très bien ce qui se trame. La pulpe de ses doigts qui glisse le long de sa peau, la main sur les reins lorsqu'il la dirige derrière le rideau.

La jeune fille est toute excitée à l'intérieur, des papillons prennent même leur envol dans son petit ventre plat. Depuis sa phase rebelle et sans dessous, elle n'avait pas refait de visite médicale. C'est une première pour elle, même si elle sait que le gynéco en a sûrement vu de toutes les couleurs, elle doute qu'il ait déjà reçu une patiente nue sous ses vêtements.

Et pour une fois, grâce à la séparation, même sommaire, du rideau le regard sombre de sa mère, qui sait très bien que sa fille n'a plus ni soutifs, ni culottes dans toute sa garde robe, ne peut pas gâcher l'excitation de Chloé.

Jouant sur des expressions de fausse pudeur, la jeune fille retire ses souliers et son croptop. Une main en travers de la poitrine, elle baisse ensuite le micro short souple et élastique et se retrouve nue comme un ver, sa main libre sur le pubis, dans le cabinet, uniquement couverte de ses socquettes et de son ras le cou.

Est-ce à cause de la présence de sa mère à quelques mètres, mais Chloé sent l'inconfort passager du jeune docteur, qui met une demi seconde à se ressaisir. Puis, reprenant un air sérieux, il pose sa main droite sur le haut de la fesse gauche dénudée de sa patiente, et la guide en direction du pèse personne:

-44kg, hum c'est pas très lourd ça en effet!

À peine isolés par le rideau les séparant de Cécile qui attend assise, il la conduit ensuite contre le mur, les talons et la tête en appui contre la bande métrée. Il lui prend les deux mains et les écarte de son intimité, puis posant le bout des doigts sur son front, et la paume de sa main libre sur la poitrine de sa patiente, il conclut:

-Voilà, les mains le long du corps, et les talons contre le mur s'il vous plaît! Il se redresse, elle sent sa respiration chaude contre la peau dénudée de son corps: 1m42! ... HUM, je vois, en effet, c'est très rare comme condition! Voulez-vous me suivre sur la table d'examen? ... Voilà, écartez les pieds sur les étriers... Paaaarfait!

Ils entendent le cuir de la chaise de Cécile crisser lorsque cette dernière s'y repositionne:

-Une toute petite minute madame Gonzales, un examen pelvien pour s'assurer que tout va bien et je vous rends votre fille! Vous me disiez qu'un des symptômes est l'hypersensibilité sensorielle et de potentielles montées de lait, c'est bien ça?

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