Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

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C'est à chaque fois un soulagement de sentir ce flot de sperme m'envahir les entrailles, signe d'une reddition tant espérée. La sortie de son chibre provoque presque un appel d'air, j'ai l'impression que mes fesses ne se refermeront jamais.

- C'est vraie qu'elle aurait besoin d'se faire travailler le popotin plus souvent ta grognasse, interpelle-t-il Paul en ressortant son braquemart, mais j'aime ces challenges, arriver à maîtriser ces arrière-trains bien serrés est un vrai bonheur. Il lui faudrait une bonne semaine d'exercice, plusieurs fois par jour en tête à cul avec ma queue seraient idéal pour lui façonner un trou de balle accueillant!

- Ça serait une idée, qu'en penses-tu? Tu as des vacances prochainement? me demande Paul en souriant, une petite semaine en leur compagnie ne te ferait pas de mal, tu apprendrais l'humilité!!

S'il pense que j'accepterai ça, il peut toujours croire au père noël c'est la période! Après une semaine avec cet éléphant man de la bite, je serai obligée de faire appel à Stéphane Berne pour envisager la restauration de mon patrimoine! Paul, soucieux de la propreté du matelas, vient poser une assiette creuse de camping à mes côtés.

- Accroupis-toi et libère-moi ce petit cul de ce surplus de vitamines.

Je m'installe avec difficulté au-dessus de l'assiette, les jambes encore toutes tremblantes de la dernière chevauchée, le cul qui palpite, l'anneau qui s'affole et le rectum encore déboussolé de ce grand vide. Mon fion doit être aussi large en ce moment que le tunnel du Sans-port cher à Magaly de Piau Engaly! Un des clodos m'aide à conserver mon équilibre.

- Pousses donc un peu, rien ne sort, avec tout ce que tu as pris dans les fesses ce n'est pas normal! m'incite Paul en me pelotant doucement les seins en guise d'encouragement.

Un petit filet de foutre commence à recouvrir les motifs campagnards de l'assiette, il s'amplifie rapidement pour, finalement, former une belle mare nauséabonde. Je reste encore un moment à tenir mes fesses écartées avant de pouvoir me relever.

Acte 3 - Entracte mouvementée!

Paul s'attelle à dresser la table, il recouvre les bobines de chantier d'une magnifique nappe à carreau bleu et blanc digne d'un pique-nique des années 70. Trois bouteilles de bordeaux, autrement plus gouleyantes que leur 3 étoiles habituelle, baguettes, rillettes, saucisson, pâtés et autres charcuteries en tout genre s'accumulent pour former une assiette géante de cochonnaille.

Une fois que tout est installé, alors que je viens de le rejoindre et que chacun attend, dans un reste de courtoisie, le top départ pour commencer à ripailler qu'il remarque ma tenue et ne la trouve pas digne de m'attabler.

- Tes fesses sont encore toutes collantes par le foutre, je ne voudrais pas que tu dégrades le mobilier de nos hôtes et taches leurs sièges.

- Je peux remettre ma culotte ça va être plus simple, lui proposé-je, mais il ne l'entend ainsi.

Après avoir interpellé les clodos sur une éventuelle idée pour venir à bout de ce séant impropre à tout siège et s'être fendu d'une réflexion faussement nécessaire, car j'imagine que tout ça n'est pas organisé en freestyle, mais qu'il l'a concocté, réfléchi, mûri auparavant, je commence à le connaître, qu'il propose une solution déplaisante.

- Nous allons être obligé de sacrifier une bière pour y remédier, mais bats ne lésinons pas pour un bon lavement!

L'idée ne m'enchante pas, mais je ne vais pas pouvoir y couper.

- C'est bête j'aurai pu y penser avant, cela t'aurait évité des désagréments gustatifs! Et puis non au moins tu sais à quoi t'en tenir comme ça, rien ne vaut une petite expérience pour être motivé!

Je suis crevée et ne relève pas l'allusion. Je lui demande de m'indiquer les toilettes de l'usine pour aller le faire, pressée d'en terminer avec tout ça.

- Nous allons faire ça dehors, trop exiguës les toilettes pour que chacun puisse apprécier le spectacle!

- On n'est vraiment pas obligé de ... de ... me donner en spectacle, j'aurai plus vite fait toute seule.

- Bouge-toi les fesses et remets tes escarpins, derrière l'usine les champs sont à perte de vue et ça va amuser les quelques vaches qui y baguenaudent.

Devant ce discours énergique, nous partons tous en procession dans les couloirs. Les clodos sont aux anges de ce supplément de programme. Une petite bruine a fait son apparition et je suis saisi par la fraîcheur naissante. Un des clodos vient de ramener un parapluie, un reste de galanterie. Un de golf, bien large qui, à une ou deux baleines prêtes, semble en bon état! Nous trouvons un petit coin d'herbe du côté de l'ancien parking.

- Mets-toi à quatre pattes et colle-moi ta frimousse contre l'herbe, le cul bien relevé m'ordonne Paul.

Il décapsule la bière et après quelques violentes secouées me l'introduit prestement dans les fesses. Le fin et long goulot de la bouteille n'a pas de mal à y prendre place. Je n'ai pas le temps de m'offusquer de cette intromission indélicate qu'un geyser de bière m'envahit les entrailles!

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Elle est en levrette sur ce coin d'herbe avec une bouteille dans les miches! Ce tableau devrait presque être immortalisé, se dit Paul, mais il lui a promis zéro photo et il s'y tiendra. Mais là il va prendre son temps pour se délecter de la situation, il sent même poindre le début d'une belle érection devant cette scène émouvante.

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Lorsque cela se calme, Paul se charge de remettre la pression en activant la bouteille dans mes fesses. Ce violent pistonnage me tire un grognement, un peu de douceur bordel! Après cette seconde tournée prise sans trinquer, il me libère le conduit non sans m'avoir conseillé de bien serrer les fesses. Il n'apprécierait pas une douche inopportune!

- Voyez messieurs comme ce petit cul avait soif, rigole-t-il en présentant la bouteille au 3/4 vide aux spectateurs.

- Il a bien bossé aussi, relève l'un d'entre eux

Paul me propose de finir la bouteille de bière, il n'y a pas de raison que seules mes fesses aient le droit de se désaltérer. Je fais la gueule, inspecte minutieusement le goulot afin ne pas avoir la désagréable surprise lors de la première gorgée d'un indélicat supplément. Seules l'odeur de mes fesses et une légère odeur de foutre m'accueillent lorsque, du bout des lèvres, je la vide d'une traite.

- Messieurs, faites un peu de place à notre jeune épicurienne, je ne voudrais pas que des éclaboussures viennent salir vos grolles, leur recommande-t-il, puis à moi, vas-y ma grande tu peux te vider.

Je m'accroupis pour faire place nette dans mes fesses. Je viens d'arroser un parterre de fleurs à la bière, paix à leur âme!! Je baisse la tête, rouge de honte de ce retentissant pet mal placé qui vient de clôturer l'évacuation de mes sphincters!

- Mes amis, elle vient de nous indiquer, à sa manière, qu'il est l'heure d'attaquer notre collation!

Rigolade générale de l'assemblée à ce bon mot, et ils s'empressent tous de rentrer sans prendre la peine de m'attendre! Je me hâte de les rejoindre, la bruine s'est intensifiée et mon porte-parapluie a disparu. De retour au campement, mon envie de me draper non pas dans ma dignité, mais dans mon manteau est vite refrénée par Paul.

- Tu as froid?

- Un peu Mr, mais ça va.

- Alors fais plaisir à nos hôtes et laisses tes charmes à leur disposition, maintenant que tu as le cul propre le banc peut l'accueillir sans en souffrir!

Après cette longue cavalcade sodomite c'est moi surtout qui en souffre, sa rigueur est un véritable supplice pour mes fesses qui ne rêvent que de coussin et de canapé moelleux!

- Vous n'auriez pas un coussin? m'hasardé-je à demander.

- Si nous avions ça en stock, il ne serait pas pour le popotin d'une jeune pouliche, s'esclaffe le plus vieux!

Nouvel éclat de rire général, ça y est, on vient d'atteindre les limites de leur galanterie! Je picore quelques cornichons et olives, refuse gentiment une tartine de rillettes beurrée gras, trempe mes lèvres dans le verre de rouge que Paul vient de m'offrir, agréable, mais je préfère le blanc. Je ne trouve rien pour me satisfaire dans cet étalage de victuaille porcine. Frustrée qu'il ne soit pas pris la peine de me prévoir un petit encas, je l'interpelle vertement.

- Vous n'avez rien prévu de vraiment mangeable? Continuer de vous boucher les artères avec votre charcuterie!

- Mais si bien sûr je manque à tous mes devoirs, me dit-il en se levant pour aller chercher l'assiette de foutre, qu'il me tend très sérieusement.

Je la prends fébrilement, observe son contenu, quelques grumeaux cassent la monotonie de cette plâtrée marécageuse, je remarque que la blancheur du sperme n'est plus de mise partout, certains endroits se sont colorés d'une teinte légèrement plus sombre.

- Tu lèches ou tu avales, mais tu manges proprement!

Malgré l'allure, seule l'horrible odeur du sperme m'arrive aux narines, je remue l'assiette à la manière d'un chercheur d'or pour dénicher tout corps étranger et être bien sûre du contenu. Il faut vraiment éviter de réfléchir dans ces cas-là, je l'avais déjà remarqué lors de la soirée au bar, plus tu hésites et plus c'est pénible, plus tu y penses plus le contenu t'apparaît comme infecte, et plus tu repousses l'échéance! Un vrai cercle vicieux! Bon ceci dit, la théorie c'est beau, mais il faut quand même arriver à se lancer!

Je porte l'assiette à ma bouche, retiens ma respiration et avale tout d'un seul coup en déglutissant péniblement, la repose et empoigne sans attendre le grand verre de vin de Paul. Son gobelet recyclable à l'effigie du Hellfest, surprenant je ne lui avais pas remarqué son attirance pour ce style de musique (!), est plein à raz bord. Je le vide cul sec et malgré tout un arrière-goût de m... est bien présent! La vache c'est horrible, je fais signe à l'assemblée de se taire en levant ma main droite. Sans rien jurer du tout, je leur intime de respecter ce silence et ma concentration maximale pour combattre cette nausée qui m'envahit.

Ils m'observent, respectent ma requête, inquiets de voir gâcher par inadvertance un si bel étalage de victuailles. Le suspense est bien présent, je déglutis à tout va, repoussant les vagues incessantes et après quelques minutes d'efforts intensifs, je baisse la main en signe de victoire.

C'est sans entendre les applaudissements espérés par cet exploit que le repas reprend son cours. Paul me case cependant discrètement un petit "bien joué salope, bel effort". Chacun en profite pour commenter mon visage qui affichait sans se cacher mon écœurement lors de mon gavage. Paul me propose un grand tuperoir contenant une salade très colorée, le premier met digne de ce nom! Je tente, sans succès, de dénicher un couvert disponible.

- Que cherches-tu?

- Une assiette pour mettre ma salade bien sûr Mr.

- Tu en as déjà une, tu viens de la vider tu peux t'en servir!

Je la regarde, quelques traces de foutre sont encore bien présentes sur les bords et elle est un peu visqueuse au fond.

- Ne compte pas l'essuyer, anticipe-t-il ma demande à mon regard dégoûté, tu avais l'occasion tout à l'heure de la nettoyer complètement! et il commence à me servir la salade!

Chacun se restaure, appréciant cet encas sur le pouce. Les discussions vont bon train, en partie sur mes performances et mes habitudes sexuelles. Décomplexés par la visite de mes fesses les clodos se lâchent à présent et ne prennent plus de gants pour me poser toute sorte de questions sur mes pratiques préférées. Je tente de rester dans le vague le plus souvent, botte en touche et fais la désintéressée. Même si j'adore parler de moi, cet étalage personnel ne les regarde pas.

Au milieu du repas je réalise la situation, je suis en train de manger à poil en compagnie de clodos au milieu d'une usine désaffectée! Surréaliste! Je n'en suis même pas gênée, surprenant, alors que l'exhibition m'est encore très compliquée.

Un concours de rots de haute volé clôt la pause repas. Paul en profite pour sortir un thermos, ce barré a même prévue le café je n'y crois pas! Il m'en propose, cela ne me fera pas de mal, mais sans lait m'empressé-je de préciser! Il sourit! Je lui propose de débarrasser pour presser le pas et s'extirper de ce gouge au plus vite, je suis crevée.

- Ne t'en donne pas la peine, nous leur laisserons les restes, me précise-t-il en venant me remettre le goulot d'une bouteille de bière, vide celle-là, dans mon postérieur.

Je m'insurge de l'intrusion avec véhémence!

- C'est pour t'échauffer et vérifier l'élasticité de ton cul, me susurre-t-il à l'oreille, je ne voudrai pas que tu reprennes à froid cette seconde partie, un claquage est si vite arrivé! complète-t-il en se collant à mes fesses et en vérifiant d'une main déçue que mon sexe est resté sourd à la première tournée de chibre.

Ai-je bien entendu? Il s'imagine que je vais pouvoir faire un second round!! J'ai les fesses en compote, le baigneur bien au-dessous de la ligne de flottaison, le popotin qui rend l'âme et il veut que je remonte sur le ring! Un transat, un bon bouquin et un petit fond musical, voilà ce dont je rêve en ce moment!

- J'aurais vraiment préféré que vous le réserviez à votre usage Mr, tenté-je d'un air charmeur de négocier.

- J'apprécie ta proposition, mais rappelle-moi ce que tu es ma petite salope et ce que tu me dois.

- Je suis votre soumise Mr et je vous dois respect et obéissance, lui répondis-je tout bas, mais je n'ai encore rien refusé depuis ce matin m'empressé-je de lui rappeler, vous pourriez en tenir compte et abréger cette abjecte réunion.

- Donc ton cul est bien à ma disposition? biaisé-t-il

- Oui Mr, concédé-je de dépit.

- Alors il est temps de le faire travailler, il faut qu'il déroule du câble, qu'il prenne du chibre et qu'il voit du pays!

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Paul accentue le trait, non pas par conviction, mais il ne peut pas s'empêcher, lors de ces petites joutes verbales, de l'amener vers ses limites morales pour savourer son faciès tourmenté!

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Après les quelques minutes de cet échange, à jouer avec la bouteille dans mes fesses, le matelas redevient une aire de jeu détestable! L'ordre établi a volé en éclat, c'est un des jeunes qui entame les hostilités, suivi sans attendre par mon petit spaghetti, pour le 3eme, ce jeune au reste d'embonpoint, c'est moi qui suis obligée de le chevaucher.

Épreuve difficile s'il en est, l'auto enculage n'est pas mon fort! En plus, alors que le cannelloni n'a pas dérogé à sa tradition de juteur presque précoce, lui s'acharne à remonter la moyenne et se classerait plutôt dans la catégorie des peines à jouir! Épuisante cette chevauchée interminable! Ils s'attachent tous, cette fois, à laisser l'endroit aussi propre qu'en arrivant et viennent se finir dans ma bouche histoire de me rappeler le goût de mes fesses! La bière a bien fait son office, aucune rencontre épicée ne vient troubler ces nouvelles donations.

Après un quatrième passage sans écueil, en position de levrette retrouvée, que le tour d'Averell finit par arriver. Malgré l'utilisation intensive de mon conduit, ça coince encore un peu aux entournures. Je grimace et pique une nouvelle suée à cause de cette queue difforme. Ce "mal-au-true" à l'outrecuidance de me demander, à moi la mal au trou, si je la sentais encore! Affirmatif et quoi d'autre? No comment!

Après avoir recueilli ce que j'espère être la dernière giclée de sperme dans un palais aujourd'hui surexploité, je reste un long moment allongée sur le matelas, récupérant et attendant que mes jambes arrêtent de trembler. C'est Paul qui vient me relever et me rhabiller, je n'ai droit qu'à mon haut et ma jupe, ma lingerie va être laissée en souvenir à mes nouveaux amants. Il ne fait aucun doute qu'elle se dotera rapidement de nouvelles décos juteuses! C'est d'une démarche mal assurée, les jambes arquées, avec toujours l'impression d'avoir une queue dans les fesses que je rejoins la voiture et m'écroule dans le siège!

- Pourquoi ne m'avez-vous pas prévenu? Pourquoi ne pas m'avoir proposé de me faire un lavement? Je n'aurai pas été obligé de découvrir ce goût infect!

- Te souviens de ce que je t'ai dit pour ça? Tu es grande et tu dois savoir t'occuper de tes fesses pour le confort de tous.

- Mais vous auriez du me prévenir, me répété-je, je l'aurai fait sans problème, vous êtes un véritable salaud, purée vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est dégueu, m'emporté-je.

- Tu y penseras quand on sortira à présent! Une bonne expérience vaut souvent toutes les recommandations. À toi d'anticiper, tu es une grande fille, deviens une salope expérimentée. Tu m'as montré tes fesses pendant une demi-heure en début d'après-midi, cela ne t'a pas mis la puce à l'oreille?

Son discours m'horripile et me donne envie de me défouler contre lui. Mais bon ça ne servirait à rien, je suis crevée et j'ai les larmes aux yeux, mais de colère cette fois!

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Paul s'est remis aux fourneaux en arrivant, un petit encas sur le pouce avant d'entamer la fin de soirée peut s'avérer nécessaire malgré son impatience à lui confier un chibre en quête d'une bouche accueillante depuis déjà un bon moment. Il la trouve bien longue à prendre sa douche, en allant la prévenir de l'imminence du miam, il la découvre vautrée sur le lit, les bras en croix, endormie tout habillée! Le tableau est touchant, il prend la peine de lui enlever ses escarpins, lui caresse la croupe et rabat la couette!

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Acte 4 - Gastronome nous voilà!

Un dimanche matin pas comme les autres où encore dans les vapes j'atterris dans le salon en quête d'un verre d'eau. Ma bouche pâteuse, aux arrières goûts indéfinis, me laisse subodorer un excès d'alcool dont je n'ai pas souvenir.

- Bonjour petite salope, tu n'aurais pas oublié quelque chose?

Je prends conscience d'avoir conservée ma tenue de la veille, et si elle peut encore être adaptée pour dormir, elle ne l'ait pas pour me balader chez Paul où celle d'Eve m'est obligatoire.

- Désolé Mr, j'ai la tête dans le cul ce matin, m'excusé-je en l'enlevant et en réalisant que je ne me suis pas douchée hier soir. J'ai passé la nuit dans la crasse des clodos ... je me dégoûte!

- Ce magnifique postérieur ne peut plus se passer d'être possédé?

Je ne relève pas et vais faire honneur au copieux petit déjeuner qu'il m'a préparé. Je suis contente pour une fois de ne pas avoir le droit de m'asseoir chez lui. Il n'y a pas que la tète qui est en vrac, j'ai les fesses aux aguets, courbatues à foison, effrayées de croiser la rigueur du moindre séant.

C'est après une matinée très calme, curée de la tête au pied, les barricades bien installées après avoir déclaré mon popotin comme zone sinistrée (Paul ne m'a même pas consenti un petit coussin ce rustre!), et passée à dévorer l'apogée des succulentes tribulations d'Agatha, que Mike nous a rejoints. Il est bien mis et porte une tenue sobre et élégante digne d'un lord Breet Sinclair en goguette. Comme à l'accoutumée, il n'arrive pas les mains vides, au menu nems végétariens, rouleaux de printemps et assortiment de crudités. J'aimerais bien avoir mes livreurs de box végane habillés de cette manière!

Il s'est même fendu d'une petite sauce, elle aussi maison me précise-t-il, et a poussé le détail à la mettre dans un petit pot, biodégradable en plus (!), identique à ceux des restos asiatiques. Malgré son aspect translucide particulier et peu engageant, le repas, pour le reste, s'annonce en tout point de meilleur augure à la collation d'hier.

J'attaque de bon cœur ces mets proposés. Après avoir trempé une première bouchée de nem et m'être difficilement dépatouillée d'un filet récalcitrant de cette sauce à la consistance très énigmatique que j'enfourne le tout dans un clapoir accueillant. Il ne me faut que quelques secondes avant de la recracher prestement et de me retourner vers Mike la mine dégoûtée et ombragée de cette odieuse découverte.