Lizzy Ch. 01 - Une Soirée Édifiante

Son bas-ventre se mit à la démanger et, tandis que la forte odeur de pieds lui faisait tourner la tête, elle sentit un petit courant d'air taquiner son entre-cuisse, y occasionnant une sensation de fraicheur inattendue. Discrètement, elle effleura l'empiècement de sa petite culotte, surprise par l'humidité qui y régnait. Prise d'une inspiration soudaine, elle se pencha sur les pieds de sa mère et les renifla profondément. La démangeaison s'intensifia. Consciencieusement, elle s'appliqua à masser délicatement les pieds de Simone, s'interrompant parfois pour humer ses doigts sur lesquels l'odeur s'était imprégnée.

Ce fut le générique de fin de l'épisode qui tira Simone de la somnolence délicieuse dans laquelle elle était plongée. Peu de temps après, Edwige revint en poussant une table à roulette véhiculant un parfum de quiche lorraine qui lui mit l'eau à la bouche.

"Le diner est prêt, Madame. Si vous voulez bien passer à table." Déclara la servante en dressant la table.

Le sursaut de sa fille n'échappa pas à Simone et elle se demanda quelles idées mijotaient au sein de la tête de Lizzy.

"J'ai apprécié tes talents de masseuse. Je suis certaine que je te trouverai d'autres occasions de les mettre en pratique." Déclara-t-elle en chaussant ses escarpins et en allant s'installer en tête de table, à la place que feu son mari avait occupé jusqu'à sa mort.

"Lizzy ! Ici." Ordonna-t-elle en pointant son doigt sur le sol, à côté d'elle.

Tandis que l'adolescente se hâtait d'obéir, elle poussa une assiette vers sa servante.

"Tu découperas sa part en petits morceaux. Nous ne voudrions pas que cette petite chienne mange comme une cochonne."

La petite s'assit sur ses talons et attendit docilement, le regard fixé sur les pieds de sa mère. Leur odeur, toujours présente dans son esprit, avait quelque chose d'obsédant. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle y était confrontée, les vestiaires de la salle de danse ou, pire encore, ceux du lycée après les cours de gymnastique pouvaient en témoigner. Le souvenir de Francine, la petite boulotte dont toutes les filles moquaient les odeurs fortes, passa fugacement dans son esprit.

"Mademoiselle est servie." Annonça Edwige, la tirant de sa rêverie en déposant l'assiette devant elle.

"Je te dirai quand tu pourras manger." Intima la voix autoritaire de sa mère, la bouche pleine.

Je me demande si ceux de Mélodie ou les miens sentent aussi fort. Se demanda Lizzy. Le souvenir de sa meilleure amie lui réchauffa le cœur. Elle ne va pas en revenir, lorsque je lui raconterai tout ça.

À cette idée, une nouvelle vague de démangeaison pressa son bas-ventre et elle se remémora la première fois que Mélodie avait glissé ses doigts dans sa culotte, il y a des années, alors qu'elles s'étaient cachées au milieu du petit bois, au fond du parc.

Edwige venait d'être embauchée et son père avait tenu à lui expliquer comment ranger son bureau, tandis que sa mère était partie faire des courses.

Le mouvement de la chaise contre laquelle elle se tenait la remit en alerte. Les pieds de Simone avaient pivoté face à elle.

"Est-ce que tu sais comment les petites chiennes mangent?" Demanda la voix rauque de sa mère.

"Oui, sans les mains."

"Exact, croise-les dans ton dos."

Lizzy fit ce qu'on lui ordonnait.

"Très bien. Maintenant, bon appétit et ne me fais pas honte, mange proprement. Je ne veux revoir ton visage que lorsque ton assiette sera entièrement propre."

Docilement, la petite se pencha et tâtonna quelques instants avant de pouvoir attraper un morceau de la quiche devenue tiède. Elle comprit rapidement qu'elle aurait un meilleur équilibre en écartant ses genoux et entreprit d'ingurgiter son repas.

Simone ne la quittait pas des yeux. Profitant du fait que sa fille ne pouvait pas la voir, elle avait glissé sa main entre ses cuisses et se caressait langoureusement.

C'est alors qu'elle remarqua la teinte sombre de l'entrecuisse de la culotte de l'adolescente. Alors que le reste du vêtement était d'un blanc virginal, le tissu en contact avec le sexe était bien plus foncé.

Je rêve... Elle est toute mouillée. Se serait-elle oubliée dans sa culotte, cette petite sale? Cette constatation lui fit l'effet d'une décharge électrique et, pendant un instant, ses doigts s'activèrent de plus belle.

"Lizzy ! Relève-toi immédiatement." Ordonna-t-elle.

La jeune fille se dépêcha d'obéir.

"Donne-moi ta culotte."

L'adolescente la regarda sans comprendre.

"Immédiatement ! De toutes façons, tu n'en a pas besoin pour manger, que je sache."

Confuse, la jeune fille fit rouler le vêtement jusqu'à ses chevilles et s'en débarrassa pour le tendre à sa mère qui l'inspecta un instant, avant de lui présenter l'empiècement sous le nez.

"Aurais-tu fait pipi dans ta culotte, petite dégoutante?"

"Non mère, jamais de la vie !" Se défendit Lizzy.

Peu convaincue, Simone renifla le tissu à son tour. Bon sang, ça n'est pas de l'urine. Cette petite vicieuse mouille. Elle mouille tellement qu'elle a trempé sa culotte.

"Finis ton assiette, nous règlerons ça après." Ordonna-t-elle en agitant son index pour signaler à sa soubrette de s'approcher.

"Ton avis?" Demanda-t-elle en tendant la lingerie à la jeune femme.

Edwige n'hésita pas un instant. Elle étira la culotte et y plongea son nez, humant longuement les effluves qui s'en dégageaient.

"Ce n'est pas de l'urine, j'en suis sûre." Confirma la bonne, avec un regard entendu.

Simone attendit patiemment que sa fille finisse de manger, désormais convaincue que sa vie venait de prendre un tournant drastique.

Lorsqu'enfin, l'adolescente eut terminé sa quiche, elle lui ordonna de se positionner face à elle, les genoux largement écartés et les mains derrière la tête.

"Je te crois." Déclara-t-elle tandis que la servante débarrassait la table. "Mais, si ça n'est pas du pipi, alors qu'est-ce que c'est?"

"Je ne sais pas, Mère. Ça sort tout seul de ma minette."

"Eh bien ! Moi je sais ce que c'est. Ça signifie que tu as des pensées honteuses et, même si c'est normal à ton âge, les circonstances dans lesquelles cela s'est produit ne sont pas normales, elles. Je pense que tu es une petite vicieuse et je saurais tôt ou tard quelles sont ces pensées, tu peux en être sûre. En attendant..."

Elle interrompit sa diatribe et se pencha pour enfiler la petite culotte sur la tête de Lizzy, veillant bien à ce que la partie humide soit positionnée sur son nez.

"En attendant, tu vas passer le reste de la soirée avec ta petite culotte sur le nez. Cela te permettra de réfléchir à l'ampleur de la situation dans laquelle tu t'es mise."