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Je perds le contrôle de ma vie.
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1.

Une première rencontre c'est toujours difficile et stressant. Cette fois-ci, j'étais très confiant puisque nous étions en contact depuis près d'un an. Quand je dis en contact je suis bien en-dessous de la vérité, mais je vous l'écrirais plus tard. Cela faisait tellement longtemps que j'attendais cet instant, devant cette Femme belle et sauvage qui m'avait déjà totalement dompté sans même que je l'aie jamais vue, alors qu'Elle me surveillait quotidiennement.

Le pavillon était discret dans cette banlieue proche de l'est parisien. Une allée en gravillon menait à une double porte d'entrée en chêne massif, impressionnante. La demeure semblait ancestrale, puissante. J'avais été surpris de l'absence d'instruction pour cette présentation, alors que ma vie était rythmée depuis près d'un an par chacun de Ses ordres, chacune de Ses exigences. Là l'ordre tant attendu était enfin tombé, suivi d'un silence insupportable d'une semaine. Nous étions un samedi de printemps, les cerises seraient bientôt mures aux arbres, je sonnais, sans arriver à maîtriser un tremblement dans mes mains.

J'attendis 10 bonnes minutes. J'avais clairement perçu le son émis, aussi je me gardais de recommencer. Attendre, c'est cela ma première fonction, être totalement passif devant les évènements. La porte s'ouvrit devant une jeune fille qui devait avoir 16 ans. Elle était d'une fraicheur et d'une beauté à couper le souffle. Il devait y avoir une erreur quelque part. Son regard bleu me transperçait, me détaillant de bas en haut sans aucune gêne. Elle était pourtant encore en vêtements de nuit, avec un boxer en soie et un petit haut qui masquait à peine sa poitrine juvénile bombée. Sa peau était de miel et ses longs cheveux blonds ondulaient sur ses épaules. Une apparition. J'étais incapable du moindre mot, et en fait elle n'en attendait pas de moi. Cela dura une éternité, sans doute deux ou trois secondes, puis je tressaillis en remarquant comme elle ressemblait à ma Propriétaire, cette Femme qui avait pris totalement possession de moi.

« Tes clés, ton portefeuille. » La voix était sans réplique, le regard était posé. J'obéis sans hésiter et sans plus réfléchir. Elle referma la porte, me laissant perplexe sur le perron. Que devais-je faire? Rien sans doute puisque de toutes façons je n'avais plus d'argent ni de clé, donc je ne pouvais rien faire. Je ne savais pas qu'Elle avait un enfant. Pourtant Elle semblait jeune, je lui donnais 30 ou 35 ans, pas plus. De toute façon cela faisait longtemps que je ne contrôlais plus rien.

Deux heures plus tard, la porte s'ouvrit à nouveau. La jeune fille ne s'était pas changée et était toujours aussi fraiche et jolie ; elle me fit rentrer dans une grande pièce meublée très moderne ; le contraste était saisissant avec l'aspect de la maison, et je dois dire vraiment superbe. Les couleurs étaient claires, les meubles semblaient confortables. Un grand canapé en toile écrue s'allongeait aux pieds d'une table en verre, accompagné de deux fauteuils du même tissu, avec de gros coussin moelleux. Un Gabbeh réchauffait l'atmosphère avec ses teintes rougeoyantes. Seul détail incongru, mais qui me rassura, une croix de saint André était fixée au mur en face du canapé, pouvant être masquée par un rideau. Elle était magnifique, faite de poutres épaisses, peinte en or et rouge, à la fois menaçante, mais aussi rassurante par sa solidité.

« Nu » L'ordre sec claqua dans sa bouche, m'obligeant à sortir de ma torpeur. J'enlevais mes vêtements aussi vite que possible. La jeune fille les prit, les mis dans un sac poubelle, je croisais mes mains dans le dos, écartant les jambes, comme j'avais appris à le faire en position d'attente. Celle-ci fut très courte, la jeune femme m'intima l'ordre de me mettre contre la croix, dos à celle-ci. Mes bras étirés vers le haut furent fixés par des attaches en cuir, de même pour mes jambes. La traction était douloureuse, je me mettais sur la pointe des pieds pour me soulager. Voilà, je ne pouvais plus rien faire, sinon attendre. Détailler un peu plus la pièce, le bureau en merisier sur lequel trônaient quelques photos. Je crus deviner ma Maitresse avec deux enfants, aurait-elle ainsi d'autres descendants? Mes yeux se fermaient, plus de lassitude et de souffrance que de réelle envie de dormir. Je repassais le film de cette dernière année, de ce premier contact sur un site de rencontre. C'est Elle qui avait remarqué mon profil, ma recherche d'absolu. C'est Elle qui avait tout dirigé, jusqu'à prendre possession du moindre aspect de ma vie, pour m'amener ici, à sa merci. Définitivement, je l'espérais, en le craignant, tant je ne savais pas la signification que cela pouvait prendre. Elle ne me l'avait jamais explicité.

2.

Je ne mesurais pas le temps qui s'écoulait, les rideaux avaient été tirés, la lumière était faible. De façon irrégulière la jeune fille revenait vers moi, sans jamais un mot, venant simplement ajouter à ma situation difficile quelques supplices supplémentaires. Ce fut d'abord un bâillon dans la bouche. Un bâillon en forme de sexe d'homme qu'elle enfonça doucement dans ma gorge. Je retins plusieurs hauts le cœur tandis que l'engin se faisait une place dans ma gorge. Ma respiration était difficile, angoissante. Elle sera très fortement la courroie autour de ma tête, moins pour maintenir l'objet en place que pour me contraindre un peu plus. Je passais plusieurs minutes à réguler ma panique, ne pouvant plus avaler, je bavais hors de ce bâillon, un canal étant prévu pour cela. Evidemment très vite ma gorge obstruée fut très douloureuse.

Plus tard elle vint serrer autour de ma taille un court corset de cuir. La manœuvre de fut pas facile car j'étais solidement étiré par la croix, mais elle me força pour serrer complètement la camisole qui me coupa ma respiration déjà difficile. Je senti la tension du cuir sur ma peau, tandis que la pression était insistante. Elle tira encore pour s'assurer qu'avec le nœud rien ne se détendrait. Je sombrais dans une somnolence faite de souffrance, de cris et d'halètement masqués par ce bâillon si pervers. Mes pensées étaient désordonnées, je ne comprenais pas, je ne comprenais plus pourquoi j'étais ainsi traité après tous ces mois de dressage.

La morsure d'une pince sur mon téton me fit sursauter. Une grosse pince crocodile rouge y était suspendue, mordant méchamment dans la chair, lestée d'un lourd poids, qui tira cette fragile chair vers le sol. Le second subit la même morsure, me coupant le souffle. Je ne pus croire qu'elle allait me laisser plus de quelques minutes avec cette douleur atroce, mais elle repartit sans se retourner, toujours aussi peu bavarde. Je comprenais que mon calvaire était loin d'être fini.

Je la vis revenir avec une fiole remplie d'un liquide jaune. Elle me désaltéra en enfilant une paille dans le trou du bâillon prévu à cet effet. Le liquide descendit directement dans ma glotte. Je devinais plus que je ne goutais qu'il devait s'agir d'urine. La sienne? Cette idée me fit bander, sans que je puisse rien n'y faire. Elle s'en aperçut, fronça les sourcils, mais continua à vider toute l'urine prévue. Rapidement ma tête tourna, je ne sais pourquoi, mais je me mis à être terriblement excité. Le supplice pouvait ainsi continuer. Elle revint cette fois tout de suite avec plusieurs accessoires. Un anneau métallique qu'elle sera à la base de mes couilles, une sorte de cockring. Cela aurait été agréable si elle n'avait vissé dessus un cylindre métallique dans lequel mes précieuses parties furent enfermées, puis comprimées par un système rappelant les casses noix : en tournant un levier, le fond du cylindre remontait vers le dessus, écrasant ainsi mon paquet coincé. La douleur se propageait dans mon ventre, elle me regardait droit dans les yeux, continuant à tourner, tandis que mes cris étouffés semblaient l'exciter. Mais comment était-il possible d'être si sadique à cet âge là? Elle continua à tourner jusqu'à ce que je m'évanouisse.

Quand je repris conscience, j'étais seul. La pression dans mes couilles n'avait pas diminué, loin de là. Etait-il possible qu'elle ait resserré encore malgré mon évanouissement? Ceci étant, d'autres souffrances étaient venues s'ajouter, je n'en pouvais plus. J'analysais les différents signaux de mon corps : sans nul doute un large et profond objet remplissait mon cul. J'étais certes entraîné, mais là c'était au-delà de ce que j'avais pu déjà subir, et surtout terriblement dur. En bois ou en verre, l'objet était maintenu par mon corset et n'était sensible à aucune des pressions de mon sphincter. Je sentais mon sang taper régulièrement, cette douleur encore plus que les autres, m'épuisait.

Enfin mon sexe subissait une terrible tension vers le bas. En bougeant je sentis que cette tension variait, sans doute un poids très lourd avait-il été attaché à mon prépuce, par une corde ou un anneau, je ne le savais pas, je ne pouvais rien voir, je ne savais plus quelle partie de mon corps ne me faisait pas mal. Si au début j'avais eu peur de mourir en sonnant, j'avais maintenant peur de ne pas mourir, j'étais prêt à tout pour ne plus autant souffrir. J'étais tombé chez une perverse qui devait enterrer ses victimes dans sa cave. Et pourtant, je bandais toujours, maintenant persuadé que l'urine ingurgitée devait contenir autre chose.

Le temps passait, plus de nouveaux supplices, mais pas non plus de répit, ni pour mes tétons qui allaient sans doute s'arracher, ni pour mes couilles dont la douleur était de plus en plus importante, me faisant craindre pour leur survie. Je tombais dans une demi-somnolence, ponctuée de fièvre, je commençais à délirer.

C'est au bout d'une durée infinie (en fait 24 heures comme je l'appris plus tard) que je sursautais en découvrant, assise sur le divan, ma Propriétaire. Décrire l'émotion qui fut la mienne est impossible, j'oubliais tout de ma situation, simplement frustré de ne pas pouvoir me jeter à Ses pieds. Je me redressais tant bien que mal, pour lui montrer comme j'étais heureux d'être là.

3.

J'étais connecté très tard sur un site de rencontre sadomasochiste, sans être très actif. L'expérience m'avait montré que des hommes soumis étaient très nombreux, même si peu étaient vraiment motivés, et je préférais donc laisser trainer mon pseudo et mon profil en espérant que la recherche absolue qui était la mienne pourrait retenir l'attention d'une Maitresse. J'avais également mis quelques photos de moi, me sachant attirant pour une femme, étant athlétique, musclé, et bien proportionné.

Son pseudonyme était simple mais évocateur, l'enfer. Sa description assez simple :

Jeune femme naturellement dominante recherche son esclave dans le cadre d'une relation à demeure dans la région parisienne. Elle le désire totalement disponible. Si vous ignorez la différence avec un soumis, inutile de me contacter.

Nous avions commencé une discussion sous Son impulsion, Elle m'interrogeait et je répondais en détail à Ses question, la relançant pour mieux La comprendre. Ce qui L'avait intéressée dans ma recherche c'était cet absolu que je désirais, Elle voulait un véritable esclave prêt à se donner totalement à Son service, qu'Elle pourrait modeler et dresser comme Elle le voudrait. Je ne savais pas si je serais à la hauteur, mais je me laissais prendre au jeu, répondant à toutes ces questions de façon sincère, transparente et complète. Je voulais La séduire, Elle semblait bien différente de toutes les autres dominatrices que j'avais connues : déterminée, calme, assez impressionnante je trouvais, distinguée sans nul doute. Je me sentais vraiment écouté, soupesé, le dialogue était d'importance.

Nous échangions depuis plusieurs jours et sans qu'Elle ne me le demande, j'avais détruit mon profil sur le site de rencontre pour ne me consacrer qu'à Elle. Cela Lui plu particulièrement, tout autant quand je lui avouais que je guettais ses messages plusieurs centaines de fois par jour. Elle me demanda de lui envoyer des photos de moi, sous tous les angles, puis me demanda d'envoyer toutes les photos que j'avais, toutes celles de mon ordinateur, que ce soit des photos de moi, de vacances ou que j'avais téléchargées. Cette demande me surpris, mais j'obéis. Je du passer par un serveur spécial pour les lui communiquer, mais je n'en oubliais pas une, je me sentais porté par le désir de la satisfaire de toutes les façons et de ne rien cacher de mes petitesses. J'avais hésité sur des séries de photos que j'avais faites moi-même quand je prenais plaisir soit à me travestir, soit à me torturer, mais je me disais que si je voulais vivre quelque chose d'extraordinaire, il me fallait jouer le jeu.

Elle en fut ravie, me le dit, me le montra. Elle m'indiqua que ces photos étaient très intéressantes et lui apprenaient beaucoup sur moi. Elle me demanda si je désirais rentrer à Son service, d'abord à distance, pour qu'Elle soit certaine de moi, puis ce serait en réel. Je n'avais aucune photo d'Elle, pas même le son de sa voix, mais je savais qu'Elle était terriblement sérieuse. Je lui demandais quelles étaient les règles du jeu : Ce ne seraient que les Siennes, qu'Elle me dévoilerait progressivement. Je n'avais droit à aucun refus, aucune restriction. La première règle c'est que je m'engageais pour une première période qui s'étendrait de l'instant présent à notre première rencontre. Puis j'aurais une seconde possibilité de m'échapper un an après l'avoir rencontrée. Ensuite je serais totalement à Elle et seule la mort nous séparera. La question que je lui posais alors, à la fois stupide et irréfléchie, la fit beaucoup rire, mais aussi lui fit comprendre que j'étais prêt ; en effet je voulu savoir ce qui se passerait si par malheur Elle disparaitrait avant moi. Sa réponse fut que le cas serait envisagé et que je n'avais aucune crainte à avoir.

J'acceptais donc, le cœur battant, pensant dans mon for intérieur que je pouvais tout arrêter quand je le voudrais.

Pour commencer, je devais faire un compte rendu détaillé de tout ce que je faisais, pensais pendant la journée, afin de Lui donner une vision totale des détails de ma vie. Elle m'indiqua que très vite Elle rentrerait dans le déroulement de ces journées, jusqu'à tout contrôler. Jamais je n'aurais pensé que cela serait possible, pourtant Elle fit bien plus. Pour le premier soir, Elle voulu que je lui écrive toutes les informations pratiques me concernant, mon adresse, mes numéros de téléphone, mon lieu de travail, le nom et l'adresse de ma famille, de mes quelques amis, mon numéro de carte de crédit, mon compte en banque et bien d'autres informations encore. En fait je compris que je n'avais plus vraiment le choix et que je ne m'en sortirai plus très simplement. J'hésitais, je dois l'avouer, mais je lui fournis toutes ces informations, le cœur battant. Je réalisais qu'avec les photos envoyées et mes coordonnées professionnelles, Elle pouvait me faire chanter comme bon lui semblerait. J'étais fiévreux, mais une fièvre de désir et de folie. Ne sachant plus que décider, je me lançais, lui donnant tout, mes numéros de code compris.

Je passais une nuit agitée, je cru entendre mon téléphone, mais ne me levais pas. Le lendemain je découvris sa voix sur mon répondeur. Je tombais à genoux, à la fois d'émotion mais aussi parce que jamais je n'avais entendu une voix aussi suave. Mon sexe réagit immédiatement, j'avais envie de me caresser. A la fin de son message, Elle m'ordonna de prendre un préservatif, de me faire jouir dedans et de Lui envoyer ma semence. J'étais tellement excité que je le fis immédiatement. Contrairement à mon habitude, cette éjaculation ne tarit pas du tout mon désir et mon excitation. J'en fus perplexe. Je me précipitais à la poste qui ouvrait pour lui adresser le pli un peu spécial, à une boite aux lettres à Nogent Sur Marne.

4.

Chaque jour je devais donc faire un compte rendu, complet et minutieux de ma journée à ma Maîtresse. Elle exigeait que la moindre de mes actions, de mes pensées soit ainsi consignée. C'était troublant du coup, pendant toute la journée je pensais à Elle, à ce que je lui écrirais. Cela me prenait au moins une heure chaque nuit pour lui écrire, avec quelques réponses, souvent très succintes, précises comme un lame.

Les premiers autres ordres vinrent. D'abord acquérir un cahier d'esclave dans lequel je devais noter tous les ordres de ma Maitresse, une section pour les ordres ponctuels, et une autre section pour les ordres permanents qui allaient s'additionner progressivement. Je ne comprenais pas pourquoi Elle ne me convoquait pas, mais je n'avais le droit à aucune question, et j'étais tellement heureux de lui obéir ainsi. Souvent je me demandais à quoi Elle ressemblait. J'étais persuadé qu'Elle était belle. Pas simplement en tant que dominante, mais aussi en tant que Femme. Son assurance que je percevais, la douceur et la sureté de Sa voix me convainquaient qu'Elle était très sure d'elle-même et donc sans doute très belle.

Pour commencer, tous les matins je du lui indiquer par un sms mon poids. Je faisais 92 KG au début de la relation, ce qui était un peu lourd pour ma taille mais sans plus. Elle m'ordonna de faire un régime sévère, d'abord libre, puis plus tard Elle prit en main mes repas, m'affamant progressivement. Elle me désirait très mince, mais aussi très musclé. Sans s'en cacher, Elle voulait me remplir du manque. Manque d'Elle, manque de nourriture, manque de plaisir. Je devais vivre une ascèse avant d'avoir le droit de lui appartenir.

Aussi tous les jours je décrivais ce que je mangeais, cessant immédiatement de manger entre les repas, allégeant au maximum le dîner suivant ses envies. Certains jours je devais boire jusqu'à 6 litres d'eau, parfois au moment de recevoir un sms, 3 litres d'un coup, ma vessie souffrait terriblement. Souvent le soir je devais sauter mon repas par un simple sms. Elle s'amusa parfois en m'obligeant à ne manger que des aliments blancs, puis noirs, ou alors que des fruits. Pendant deux jours Elle m'interdit de manger. Totalement. Je crois qu'il s'agissait d'un test. Je devenais très nerveux, mais aussi curieusement très excité, cette abstinence était très émotionnelle. Au bout du premier jour Elle me demanda de ma masturber, et de boire ma semence. Je n'avais jamais rien fait de pareil, mais là encore, à ma grande surprise, mon désir resta aussi fort après cette jouissance espérée depuis si longtemps, et j'avalais le liquide, avec plaisir ayant tellement faim. Lorsqu'Elle m'indiqua que parfois je ne me nourrirais que de sperme je fus à la fois profondément inquiet et excité. Je ne la pris pas vraiment au premier degré en fait.

Au bout de 3 semaines j'avais perdu 6 kgs. Elle jugea cela très insuffisant et m'indiqua qu'Elle n'était pas satisfaite et que si je ne faisais pas plus d'effort Elle disparaitrait. Je devais faire chaque jour des photos pour montrer mes progrès et il est vrai que ce n'était guère spectaculaire. J'étais paniqué. Elle m'ordonna d'acheter un rameur de salon et de compléter mon régime par de l'exercice. Les premiers jours je devais faire 20 minutes le matin. Puis le rythme progressa, et encore au bout de 3 semaines j'étais astreint à une heure le matin et une heure le soir de rameur. Mon poids avait à nouveau perdu 6 kg et j'approchais de la barre magique des 80 Kgs que je n'avais plus vue depuis longtemps. Cette performance me grisait, le manque de nourriture et de sommeil aussi sans doute : Pour ces deux heures de gymnastique il me fallait bien dormir moins. Je suais et souffrais pour Elle, je me sentais complètement transporté par mon amour pour cette Femme qui prenait autant de temps pour moi.

Ma vie était rythmée par une inconnue à qui j'écrivais plusieurs fois par jour et qui me dictait tout : le matin je n'avais plus à choisir, même si certaines fois les ordres étaient aberrants, comme de sortir avec deux pulls un jour où le temps était très doux. Je n'avais plus le temps de trop penser à quoi que ce soit, ni à ma famille ni à mes rares amis, j'étais totalement replié sur Elle, qui me comblait, juste frustré de ne pas pouvoir me faire jouir plus souvent. Je croyais que la relation était déjà très forte, mais je me trompais lourdement. L'ordre que je reçu ce matin là avant d'aller travailler me montra que nous rentrions dans une nouvelle phase. Ma Maitresse me demanda de laisser un double de chez moi sous mon paillasson en partant travailler. Evidemment je le fis, me demandant ce que je trouverais le soir en rentrant.

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