L'été grec

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Mais quand Il a voulu la mettre en marche, le moteur a refusé toute sollicitation. Il a insisté jusqu'à épuiser la batterie, la rage au cœur, et penaud, vous êtes revenus chez le grec pour lui demander secours. Il s'est écrié en vous voyant ainsi sur le départ, pourquoi vouloir s'en aller ainsi, si vite et sans demander son reste! Sa maison était la votre et vous pouviez en user et même en abuser autant que vous le vouliez.

Oui bien sur il allait s'occuper de faire réparer la voiture, mais cela ne pressait pas. Quand vous lui avez fait comprendre que vous vouliez rentrer chez vous, il vous a dit que vous aviez tout l'été devant vous et il vous a invité à partager son repas. Vous avez insisté pour avoir un garagiste, il a été évasif, on était loin de tout, il fallait faire venir l'homme de loin, peut être pas avant une semaine. Devant votre désespoir, il vous a proposé de vous promener en caïque le long de la cote, vous faire découvrir des endroits encore plus paradisiaques. Devant votre peu d'enthousiasme il a insisté, il a venté les beautés de son pays, vous promettant l'inoubliable. Devant un tel bagou vous avez cédé contraints et forcés en lui faisant promettre d'appeler un garagiste, ce qu'il promit la main sur le cœur.

Vous êtes repartis en bateau dans l'après midi ensoleillé et au rythme lent des vagues le marin vous a fait voir ce que la Grèce avait de plus sauvage. La cote découpée et inhospitalière que l'on ne peut aborder que par la mer. Une beauté a envoûter les plus blasés, les plus réfractaires et les plus dépressifs. Une fois encore vous vous êtes laissé piéger par l'été grec et le sourire candide de votre guide.

Vous avez mouillé le bateau dans une profonde baie étroite qui se terminait par une grotte ou la mer entrait dans les entrailles de la terre. Vous y êtes entré en nageant, goûtant le silence solennel des lieux sombres juste écorché par le clapotis des vaguelettes. Muets de tant de beauté vous avez nagé de concert jusqu'au fond presque noir de la grotte. Le marin s'est approché de la fille, il lui a caressé les hanches sous l'eau, lui a fait remarquer la fraîche beauté sombre de la grotte. Il a guidé sa main vers son sexe, il était tendu, Elle n'en a pas été surprise. La prenant aux hanches, il l'a attiré vers lui et s'est planté en Elle. Elle a eut un léger cri quand sa fente s'est ouverte et doucement, au rythme lent des vagues, il lui a fait l'amour au fond de la grotte.

Elle l'a accepté sans réticence presque avec plaisir, Elle éprouvait un plaisir nouveau, se risquait à la comparaison avec son mari, ressentait une malsaine complicité qui se traduit par un sourire timide quand il eut pris son plaisir.

La fin de la visite se fit dans une ambiance de gaîté et de complicité nouvelle entre les trois, le marin se montrant plus que jamais attentionné envers se hôtes. Il la caressait doucement sans que le garçon ne s'en offusque. Assis sur le banc arrière du bateau, Il regardait le couple que constituaient sa femme et le marin qui ne tenait sa barre que d'une main.

Le soir il avait invité ses amis au dîner.Encore une fois, le repas fut copieusement arrosé et vous avez beaucoup bu encore une fois, pour oublier la nasse dans laquelle vous étiez, cette automobile désormais bien inutile et le manque de visibilité de votre avenir.

Les marins ont ri et chanté à tue tête en s'aidant d'une guitare, ils vous ont associé à leur beuverie jusqu'à ce que toute inhibition ait disparu et que les gestes les plus osés vous apparaissent anodins. Ils ont dansé, entraînant la femme dans leurs pas, l'enlaçant de leurs mains dures et la caressant, éveillant en Elle des frissons de plus en plus irrépressibles.

Vous ne savez plus ce qui s'est passé par la suite, peut être a-t-Il vaguement perçu que sa femme était poussée dans la maison par les trois compères, Il n'en est pas sur, sa tête lui faisait trop mal ce matin et le soleil violent ne faisait qu'aggraver sa douleur.

Au réveil Il était sur la balancelle, allongé de tout son long. Machinalement Il a cherché la présence rassurante du corps de son épouse, mais bien entendu Il était seul sur le siège qui balançait lentement au bout des chaînes. Il est resté la, incapable du moindre geste, essayant de rassembler ses souvenirs, paniqué à l'idée qu'Il avait abandonné sa femme aux mains des marins.

Peu à peu Il a ouvert les yeux sur la réalité du patio où Il se trouvait. Des bouteilles vides jonchaient le pavé de la cour. Sur la table de fer, des victuailles pèles mêles finissaient de se gâter, trois chats maigres se disputaient les restes de poissons dans le silence matinal. Péniblement Il s'est redressé sur un coude, faisant grincer la balancelle sur ses chaînes et Il a contemplé la scène. Comme sa tête ne tournait pas, Il a voulu se mettre debout et là, le monde a semblé basculer tout autour de lui. Il est resté assis dans la balancelle, attendant que le manège veuille bien s'arrêter.

Quand le sol s'est stabilisé, Il s'est levé pour aller à la recherche de son épouse. Avec précaution, Il est entré dans la maison sombre, s'appuyant des mains contre les murs. Le rez de chaussée était vide, Il a gravi les escaliers, guidé par des ronflements sonores venu de l'étage. Sur le palier supérieur un couloir lui aussi sombre, de part et d'autre des portes fermées. Il s'est avancé dans le couloir, poussant une porte puis une autre jusqu'à ce que les ronflements s'épanouissent en un puissant vrombissement. Il a écarté la porte, insinuant sa tête dans une pièce d'où montaient des effluves rances d'haleines fétides mêlées à d'autres fragrances plus charnelles..

Tout d'abord Il ne vit que des corps étendus, entremêlés dans un sommeil de plomb. La plupart étaient sombres de peau comme de poils, trois hommes gisaient sur un lit vaste, et au milieu d'eux, Il aperçut sa femme, dormant Elle aussi de ce sommeil de brute. Lentement, Il s'avança dans la pièce, contemplant la scène. Tous étaient nus bien entendu, le peu de vêtement jonchait le sol, épars. Les draps étaient dans un désordre total, souillés de tâches jaunâtres par endroit. Il vit leurs sexes, obscènes, trapus mais forts, Il vit celui qu'Il avait contemplé besognant son épouse, un sexe d'une taille supérieure aux autres membres. Il vit aussi le sexe de sa femme, tout englué de sperme, Elle avait les poils pubiens figés dans le visqueux liquide pas encore tout à fait asséché. Ce sexe était lui aussi obscène, les lèvres ouvertes et distendues racontaient l'ardeur des asseaux. Parcourant son corps du regard, Il vit un peu partout sur Elle, les traces visibles de semence étalée, partout sur ses seins, son ventre ou ses fesses.

Le tableau qu'Il avait sous les yeux lui souleva le cœur. Des spasmes montant de son ventre, Il fit demi tour et Il s'enfuit pour aller vomir dans le lavabo le plus proche. Il fit couler l'eau longtemps et s'en aspergea le visage. Petit à petit Il revint à lui et Il redescendit dans le patio retrouver un peu d'air et de lumière.

Ce fut là que leur hôte le trouva, sur le coup de midi. Feignant la jovialité, le marin vint au devant de lui les bras ouverts. Le grec lui demanda s'Il avait passé une bonne nuit et lui fit comprendre qu'une promenade en bateau était programmée pour la journée. Il voulu protester mais le marin était si souriant, si désarmant qu'Il finit par céder en battant des bras en signe d'impuissance.

Vous êtes repartis en mer, vous en aviez presque la nausée de ces promenades en caïque, vous ne vous êtes presque pas regardé ni parlé, n'osant vous jeter que de brefs regards à la dérobée. Les marins étaient comme à leur habitude, gais et volubiles. Ils ne se cachaient plus pour peloter ouvertement la jeune femme qui ne disait rien, qui souriait gênée quand une main rude lui prenait les fesses ou les seins. Parvenus au large, les hommes se sont mis nus et par jeux, ils vous ont mis nus aussi et l'hystérie les a gagné peu à peu. Rien ne les retenait plus et les rires gras qu'ils proféraient quand ils touchaient la fille en disaient longs sur leurs intensions. Elle se laissait faire sans trop protester, il est vrai qu'ils mêlaient leurs gestes de gentillesse et de sourires. Lui, Il regardait tout cela effaré, ne comprenant plus le sens de tout cela, dépassé et infiniment dégoûté de sa lâcheté. Il finit par s'allonger sur le banc arrière et Il ferma les yeux, abandonnant la partie aux marins qui se sentirent enfin libre d'user et d'abuser du corps de la jeune épouse.

Ils ne s'en privèrent pas, l'après midi toute entière ne fut qu'une orgie sans fin entrecoupée de baignades dans les eaux turquoises des criques ombreuses. Chacun des hommes la prit au moins trois fois, lui demandant de longues fellations quand ils venaient à fléchir. Elle s'acquittait de ces jeux pornographiques avec une volonté marquée proche d'un plaisir qui finissait par prendre le pas et l'amenait à crier sa jouissance entre les parois brutes des falaises.

Plus tard, l'un des compères a sorti d'une sacoche de cuir un appareil photo polaroïd et dans un grand désordre de cris et de rires ils ont fait des photos où ils se pressaient contre la femme, lui flattant le sein ou les mains perdues entre ses cuisses. Ils se sont même pris en train de lui faire l'amour, chacun leur tour.

Vers le soir, Il aperçu son épouse, à quatre pattes sur le bas flanc de la cabine, Elle était prise par le plus vieux et le plus membré des trois. En même temps Elle suçait ardemment leur hôte qui visiblement appréciait le spectacle des corps déchaînés. Le troisième marin encourageait du geste et de la voix le trio obscène.

Il a regardé le spectacle hors norme, puis Il a détourné les yeux, se demandant quand cela se terminerait.

Il faisait nuit quand le caïque a abordé le quai. Le quatuor était repu de soleil et de fatigue. Ils se sont engouffrés dans la maison sombre du marin. Cette nuit là fut plus calme, chacun tenant à récupérer après une journée si agitée.

Le petit matin le trouva les yeux ouverts dans le noir, Il avait passé une nuit horrible, agitée de cauchemars. Cette fois Il sentit la présence de son épouse contre lui. Lentement, Il bougea et se remit debout, gagnant la porte sans bruit. Peu après Il déambulait sur le quai désert où les caïques se balançaient mollement. Le jour pointait à peine et barbouillait de rose l'univers de ce petit port. La tête vide, Il suivait machinalement son chemin lorsque son regard fut attiré par un homme passant sa tête par la trappe de visite du moteur d'un bateau à quai.

Dans le petit matin vide, les deux hommes se sont jaugés, Il a regardé les mains pleines de cambouis de son vis-à-vis et soudain Il a eu une illumination. S'avançant vers l'homme, Il lui a fait comprendre qu'Il aurait besoin de son aide. L'autre l'a écouté, puis il a hoché la tête en souriant. Alors, Il l'a entraîné le cœur battant vers la petite Fiat abandonnée sous les platanes. Le mécano a plongé son nez sous le capot, touchant les uns après les autres les organes du moteur de la voiture avec un air concentré et les gestes précis. Il le regardait en retenant son souffle, ses yeux suivant les mouvements du grec. Enfin celui-ci a levé le nez en souriant, il venait juste d'enfoncer d'une pression, les fils de bougies de la voiture. Il a demandé au jeune touriste de mettre le contact, mais la batterie était désespérément vide. Il a fait comprendre qu'il avait la solution et il s'est éclipsé d'un pas agile pour réapparaître peu de temps plus tard, traînant une batterie de secours. Il a opéré le branchement et dans le jour nouveau, le moteur de la petite Fiat s'est mis à vrombir dans le matin clair.

Après avoir remercié chaleureusement son bienfaiteur, Il a bondi dans la maison, atteignant la chambre Il a réveillé son épouse, lui chuchotant à l'oreille leur bonne fortune, Elle a bondi du lit.Sans bruit, ils ont rassemblé leurs affaires en vrac et ils sont sorti dans le matin clair. En passant près de la table, Elle a vu en désordre, les photos prises la veille sur le bateau, Elle a raflé les clichés et ils ont couru vers la petite voiture qui ronronnait doucement à l'ombre.

Jamais embarquement ne fut plus rapide, ils s'engouffrèrent dans le petit habitacle et démarrèrent sur le champ, filant à travers le port, laissant derrière eux le souvenir fétide de leur lune de miel, reprenant la route serpentine en sens inverse, sans un regard au paysage grec émergeant de la nuit.

Sans un mot l'un pour l'autre, vous avez parcouru votre chemin jusqu'à Patras, les dents serrées le regard droit devant, ne voyant que la route qu'avalait le capot de la voiture.

Vous avez repris sans émotion le billet du retour. Sur le ferry, vous vous êtes un peu détendu et vous avez consenti à vos premiers regards. Vous avez lu dans vos yeux la détresse d'un paradis perdu, confusément vous avez senti que votre vie s'était brisée là sur le petit port grec.

La route à travers l'Italie fut bien longue. Le soleil vous semblait désormais un fardeau que vous traîniez à vos trousses. Une interminable et monotone chevauchée dans le bourdonnement sourd du moteur de l'auto. Même la frontière française n'a pas déridé vos visages, le même soleil vous coulait du plomb fondu dans les veines et il vous tardait de retrouver la fraîcheur de contrées plus tempérées.

Au dessus de Lyon, le temps devient plus nuageux, plus humain peut être. Petit à petit la détente s'est installée entre vous, la tension s'est estompée. Tout cela semblait si loin maintenant.

En étiez vous convaincu au fond de vous-même? La jeune femme garderait dans sa chair la marque indélébile d'un viol qui n'avait pas dit son nom. Le jeune homme serait mortifié et humilié à jamais dans son orgueil de mâle.....

Et moi je me suis toujours demandé pourquoi.... pourquoi ce peu de ressemblance entre moi et mes parents? Pourquoi suis-je si brun alors qu'ils sont plutôt châtains clairs et qu'il en est de même pour mes autres ascendants? Pourquoi suis-je le fils unique de cette famille, alors que mes parents auraient tant voulu un second enfant et qu'ils n'ont jamais pu le concevoir?

Pourquoi suis-je monté ce jour de pluie dans le grenier familial? Pourquoi ai-je ouvert cette malle pour la vider de son contenu? Que fais je là avec ces vieux polaroïds à la main?

12
Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
3 Commentaires
lisedusudlisedusudil y a environ 1 an

une histoire très excitante et superbement ecrite

AnonymousAnonymeil y a presque 2 ans

les grecs sodomisent toujours les femmes

AnonymousAnonymeil y a presque 17 ans
Excellent!

Vous avez un vrai talent! C'était três visuel, semsuel même!

Partagez cette Récit