l'Etablissement Chapitre 03

Informations sur Récit
Émilie se retrouve entre les mains de Pauline.
4.2k mots
4.14
3.6k
00

Partie 3 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/14/2023
Créé 08/16/2021
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
exxcuuse
exxcuuse
5 Admirateurs

Voici le troisième chapitre de cette histoire, pour pleinement en profiter, je vous invite à lire les deux premiers chapitres, si ce n'est pas déjà fait.

Je tiens également à remercier les lecteurs qui m'ont laissé un commentaire ou des retours et qui, je l'espère, ont permis de rendre ce nouveau chapitre encore plus savoureux.

Bonne lecture!

-----------------------------------------------------------------

"Nous y sommes, entrons dans ce qui sera votre seconde expérience de la nuit!"

A ces mots, je sentis Émilie s'agripper ferment à moi. Mais je suis dans l incapacité de dire si elle fait ça par excitation, anticipant la suite après le premier avant gout que fut la séance de fessées, ou si c est par crainte, peur de l'inconnu.

En prise avec cette question, une autre pensée s'impose à moi, au moment où je pose ma main sur la poignée de la porte qui permet d accéder par l'entrée discrète a la salle de la belle rousse Pauline. Pourquoi cette dernière avait elle tenu à ce qu'Émilie ait les yeux bandés? Confrontant les éléments dans mon esprit, je flaire l'anomalie.

Pauline n'aurait pas dû présenter autant d intérêt d'emblée pour cette inconnue, comme elle l'a fait... Sauf... Sauf si... Sauf si elles se connaissent! J entrevois enfin toutes les ramifications sous-jacentes. Face à la porte, sentant mon invitée se presser contre moi, mon sourire s'affiche. Il n'a rien d'un simple sourire. Non. Plutôt le sourire de celui qui est dans la connivence, qui connait la machination. Car, si mon hypothèse est exacte, les deux femmes se connaissent. Et mieux encore, Pauline serait la séditieuse marraine qui l'aurait recommandée...

L'idée m'enchante énormément. Je vais devoir veiller à ne pas trahir l'identité de celle qui va prendre tout particulièrement soin d'Émilie.

Quoi qu'il en soit, je sens que dès les premiers instants dans la salle, je serai fixé!

Je passe délicatement mon bras autour de la taille de la convive, ce qui ne manque pas de la faire frissonner, avant d'ouvrir lentement la porte en grand. Après le flash de lumière, avant même de percevoir la musique ambiante, je surprends l'inspiration de Pauline. Prise au dépourvu, furtif instant de faiblesse, elle reprend très vite sa contenance. Ses yeux verts vifs et déterminés cherchent mon regard. Une fois trouvé, elle pose avec résolution son index sur ses fines lèvres rouges, en agitant l'autre main devant son cou, les ongles vers elle.

Ainsi, plus aucun doute n'est permis. L'imposition du silence est la plus belle des confirmations. J'espère qu'elle comprend, à l'accentuation de mon sourire, que j'ai décrypté la situation. Pauline est intelligente et son regard qui se durcit d'un cran me conforte. Elle sait désormais que je sais.

Je peux enfin observer la tenue de Pauline à la lumière. Elle porte un magnifique ensemble en simili cuir qui la met parfaitement en valeur. Son pantalon moulant noir s'arrêtant juste au dessus des chevilles dessinant admirablement ses jambes fuselées. Aux pieds, de simples bottines, toujours de cuir noir, qui ne font aucun bruit quand elle se déplace. Pour terminer sa tenue, un bustier noir, soulignant sa taille, rehaussant délicieusement sa poitrine. Un léger interstice laisse entrevoir la peau laiteuse de son ventre. Elle a une peau idéale pour faire ressortir ses séduisantes taches de rousseur de son élégant visage. Inutile de continuer le tableau pour expliquer pourquoi tant de personne se sont intéressées à Pauline.

Je guide ensuite celle dont j'ai la responsabilité dans la salle, passant devant la maîtresse des lieux. La pièce a une dominante de couleurs chaudes. Le jaune et l'ocre se mêlent parfaitement, rappelant l'atmosphère du sable et des dunes. Pauline a choisi comme fond sonore une musique lente, apaisante, réconfortante, agrémentée d'une touche de vanille dans l'air. Avec sa vue offusqué, Émilie est sensible à ces deux derniers éléments et je peux la sentir se décontracter légèrement. Au centre, une table en bois foncé, plus ou moins en forme de X, avec quatre attaches en cuire brun. Il est évident qu'il s'agit de la place destinée à la jolie blonde à côté de moi. Pour finir, le rare mobilier sert certainement à ranger le matériel que je vois entreposé le long d'un des murs. A leur vue, je ne peux contenir un regard goguenard vers Émilie, impatient d assister à leur utilisation.

Avec précaution, je m'apprête à retirer le bandeau d'Émilie quand Pauline m'arrête in-extremis en posant sa douce main sur mon bras, faisant non de la tête, les sourcils froncés. Que j'ai été stupide! Bien évidemment! Si je ne dois rien dire pour préserver son identité, il est hors de question de la lui dévoiler par la vue. Mon erreur me fait l'effet d une douche froide. Je m en veux terriblement. Heureusement que Pauline m'a arrêté a temps. Sinon.... Je préfère ne pas y penser...

Je retire lentement les mains, écartant les doigts, bras restés levés, comme une personne prise en faute. Ce qui est exactement mon cas après tout. Gardant le regard dur a mon encontre, totalement justifié, et les lèvres serrées, la maîtresse des lieux m'indique de guider l'invitée jusqu'à la table.

"Est ce que je peux retirer le masque?"

Je prends le temps de me calmer, de me recentrer, mettant de côté mon erreur pour répondre à Émilie.

- Je ne peux répondre favorablement à votre requête. Il est voulu que vous ne puissiez recouvrer la vue dans l'immédiat.

- Ah... Bien. Dans ce cas...

Et elle se recroqueville sur elle-même, une touche de déception dans sa voix, saisissant ses mains, telle une petite fille grondée. Je me demande bien où est passée l'assurance dont elle a fait preuve avant de sortir de la salle précédente. Mais la voir ainsi me soulage. L'effet voulu par Pauline n'est pas terni, ce qui est le principal.

Je la mène ainsi à la table, la pilotant à bout de bras, prenant plaisir à l'exhiber au regard de Pauline, qui n en perd pas une miette. Elle s'en mord même la lèvre inférieure. Son attirance pour Émilie est manifeste. Et je suis convaincu qu'il ne date pas d'hier. Ce qui m'étonne, c'est que, du peu de ce que je connais de Pauline, elle n'est pas du genre à être timide. Et pourtant, elle n'a pas su révéler son secret à celle qui devait l'envoûter. D'où ma satisfaction de présenter à Pauline l'objet de son désir tant convoité.

Lorsque les fesses d'Émilie buttent contre la table, d'une douce pression sur ses épaules, je l'invite à basculer son dos. Je peux sentir son hésitation, ne pouvant discerner ce qui l'attend. Mais, sa confiance en moi a dû la convaincre de suivre mon impulsion. J'en suis fort aise. Je lui glisse un mot doux à l'oreille pour l'en récompenser. Quel plaisir de la voir rougir pour si peu... Et encore, elle n'a pas la moindre idée de ce qui l'attend! Pauline la couve du regard et je la sens s'embraser lorsque je bascule délicatement ses jambes aux bas blancs, pour les déposer sur les bras de la table sans abimer le délicat tissu. Je veille à ce que sa robe au ciel nocturne étoilé soit impeccable sous et sur Émilie, la dépliant et la lissant au besoin. Le cadeau doit être irréprochable pour la maîtresse de la salle.

J'ai l'impression qu'Émilie aime que je prenne ainsi soin d elle, mais son expression change du tout au tout lorsque je lui attache le poignet à la table par le lien en cuir. C'est donc tout naturellement que je cherche à la rassurer. Je passe ma main sur son front, glissant mes doigts dans ses cheveux.

"Détendez vous Émilie. Je ne veux que votre bonheur, votre plaisir. J'espère que ceci vous permettra de pleinement profiter de cette expérience. Je reste la. Je serai là. Et si besoin, je vous promets que je vous libérerai à votre première demande."

Mes paroles ont fait mouche, à ma plus grande joie, car Émilie inspire profondément avant de se relaxer. Ceci me permet de finir de l'attacher en douceur. Je me rends compte qu'elle lutte intérieurement pour réfréner son envie de se débattre et de s'en aller. une fois attachée aux poignets et aux chevilles, je regarde Pauline dont le regard est focalisé sur Émilie. Je caresse une dernière fois sa joue avant de vouloir me retirer. Mais elle parvient à agripper mon pantalon, fermement, Le cœur serré, je reste finalement sur place. Je trouve qu'il serait mal poli, impropre, de me retirer, même si je reste dans la salle, alors que je lui avais promis de veiller sur elle. C'est pour ça que je me tiens à côté de l'invitée, tenant sa main entravée dans les miennes tandis que Pauline s'approche.

Les yeux de la dominatrice oscillent entre le corps offert d'Émilie et ce lien qui nous retient. Je peux lire dans sa gestuelle la pointe de jalousie qu'elle éprouve vis à vis de moi. Ou plutôt à l'encontre de cette jeune et rapide affinité qui a su germer entre Émilie et moi. Mon sang s'accélère face à ce regard chargé, mais j'y prends plaisir. Je me sens vivant confronté à lui. Ostensiblement, je caresse la main et le poignet de la jeune femme, ne manquant pas de faire réagir Pauline. Qui ne devient que de plus en plus belle sous l'emprise de jalousie. Mais très vite, cette dernière finit par reprendre le contrôle d'elle-même. La musique s'arrête à ce moment là, plongeant la pièce dans un épais silence, uniquement ponctué de la respiration lourde de la captive. Respiration chargée d'angoisse. Puis une musique plus solennelle commence. une musique emplie de voix d'hommes, comme des chants grégoriens.

Avec une grâce incomparable, Pauline retire une des chaussures d'Émilie, la dépose à terre et dévoile les pieds recouverts de blanc, avant de s'attaquer à la seconde chaussure. Stimulée par ces sons, la maîtresse des lieux pose ses paumes sur les chevilles de la jeune femme blonde. Surprise de ce contact, cette dernière inspire rapidement et bruyamment. Et quelques secondes plus tard, la chair de poule commence à apparaître sur ses bras. Les mains expertes remontent lentement les deux bas blancs. Les doigts fins tentent de cercler chacune des jambes, ce qui ne manque pas de faire réagir la captive. Elle sert même brièvement ma main comme un étau avant de la relâcher. Je n'ai jamais vu quelqu'un réagir si intensément aux premières caresses. Serait ce Pauline doté d'un talent inouï? Ou bien Émilie particulièrement réceptive?

Je suis captivé par ce spectacle qui s'offre moi. Retenant inconsciemment ma respiration de peur de perturber ce si joli tableau. Je peux sentir mon entre jambre être parcouru de tremblement et s'activer petit à petit. Mon corps se réchauffe à l'exposition de tant de sensualité.

Comme dirigée par la musique, les mains de Pauline remontent progressivement le long des jambes, disparaissant sous le fin tissu bleuté de la robe. Les avant bras nus remontent petit à petit les pan à mesure que l'exploration se poursuit. Émilie gémit, pivote sa tête d'un côté à l'autre, serre du poing, agite ses pieds... mais ne dit rien. Accueillant ce toucher qui ne manque pas de la faire réagir. J'apprécie énormément l'entrée en matière de Pauline. Je me demande bien quels sont les sommets où elle peut propulser les sujets entre ses mains. Un frisson de plaisir me parcourt le dos rien que d'y penser. Et je serai aux premières loges pour assister à ça! Les mains baladeuses de mon estimée collègue arrêtent leur progression au niveau des genoux d'Émilie avant de lentement redescendre le long du chemin déjà parcouru.

Émilie commence de nouveau à s'agiter, protestant quand elle comprend que les mains ne s'arrêteront pas aux chevilles mais continent de descendre."Non, non! pas là... pas... les... pieds! Ne touchez pas... mes.. pieds! S'il vous plait..! Pitié!.." lâche t'elle en découpant les mots à l'adresse de son bourreau, agrémentant le tout de petits cris. Je sais ces tourments suffisamment bénins pour ne pas chercher à libérer la suppliciée, ou même empêcher Pauline de continuer son œuvre. L'artiste en question s'est tout de même enquit de ma réaction en relevant sa tête vers moi et semble satisfaite de mon inaction. Forcément je peux sentir ma main être de plus en plus serrée alors que Pauline utilise avec légèreté la pulpe de ses doigts sur le fin tissu blanc qui recouvre le dessous des pieds. Après plusieurs longues minutes de ce châtiment difficilement surmontable pour Émilie, entremêlé de cris, gémissements et autres protestations, Pauline abandonne les pieds pour remonter le long des jambes. Au grand soulagement de la tourmentée qui peine déjà à retrouver une respiration normale. Je me délecte du mouvement saccadé de sa poitrine montante et descendante. Les cheveux blonds tous ébouriffés après les vigoureux mouvements de tête ne rendent Émilie que plus désirable encore.

Puis, la belle rousse délaisse une jambe pour concentrer ses deux mains sur un unique membre. Celles-ci travaillent désormais de concert pour caresser de la cheville à mi-cuisse. Ces douceurs sont du goût d'Émilie qui retrouve rapidement une respiration lente et contenue. Les mains déforment le tissu de la robe à chaque passage, qui se termine désormais loin au-dessus des genoux. A mesure que le processus se déroule, je remarque que Pauline remonte de moins en moins haut. Et je ne tarde pas à comprendre pourquoi. Inlassablement, la fourbe masseuse fait descendre un peu plus le bas blanc, et, la voilà qui dévoile le premier genou de sa servile partenaire. Sensuellement, je peux voir ce fin tissu refluer et la belle peau d'Émilie apparaitre. Je me rends compte soudain que je maintiens de plus en plus fermement sa main dans la mienne, pris par l'envie d'en voir toujours d'avantage. Je me force donc à relâcher ma prise, ne voulant pas heurter notre belle invitée.

Je contemple Pauline faire preuve d'une expertise terriblement envoutante pour le spectateur que je suis. C'est avec consentement que je me laisse envouter par le ballet parfaitement orchestré de ces doigts. Et voilà que la première jambe est désormais entièrement libérée de son écrin souple. Je me surprends à suspendre mon souffle, n'osant troubler la scène d'une expiration, au moment où Pauline se penche pour embrasser le trésor nouvellement dévoilé. Mon sang s'accélère, frémit, bouillonne dans mes veines alors que la séductrice m'adresse un regard soutenu, chargé de passion, d'arrogance et d'amusement, tandis qu'elle continue de faire courir ses lèvres sur la belle peau. J'ai envie d'exploser, de prendre part à ce tableau, de gouter aux délices qu'Émilie a à offrir... Mais non. Je lutte, je me retiens. Je ferme les yeux. Je connais ma place et pour l'instant elle consiste à regarder Pauline savourer un exquis moment. Je me répète en boucle dans ma tête que mon temps viendra. J'essaie de m'en convaincre, je m'accroche à ce mince espoir.

Je suis arraché à mes pensées lorsque la jolie blonde émet des gémissements on ne peut plus évocateurs. Un frisson parcourt mon dos et vient mourir dans mon entre-jambe. Émilie est cambrée autant que possible, sa tête en arrière, la bouche grande ouverte. Mes yeux remontent lentement son corps pour aboutir sur la rousse démoniaque embrassant goulument le haut de la cuisse de sa captive. Elle a manifestement remonté la robe bleu nuit et retiré le second bas. Je regrette d'avoir fermé les yeux, manquant le moment où Pauline a pu constater l'absence de sous-vêtements chez notre invitée du jour. Sa tête devait être mémorable! L'image du tanga blanc me revient instantanément à l'esprit. Un léger tremblement me parcourt alors. J'expire autant que possible, en me mordant la lèvre inféieure. Désormais Pauline est presque affalée sur Émilie, les yeux clos. Une expression d'extase parcourt furtivement son visage avant que ses lèvres ne replongent contre la jambe dénudée. Il me semble, l'espace d'une seconde, que sa respiration est saccadée. Impossible de nier l'effet que produit Émilie sur sa tortionnaire. Mais vu les grimaces de plaisir qu'elles affichent, elles se le rendent bien. Mes yeux continuent de détailler avec un plaisir sans borne ce que je découvre enfin du corps d'Émilie. Et ils s'attardent tout particulièrement sur son pubis. Je me fends alors d'un petit sourire. Notre chère invitée cache admirablement bien son jeu. Sous ses airs de filles sage, se tapit en réalité une personnalité sulfureuse, qui n'attend que l'allumage de la mèche pour détonner à grands fracas. Comme en témoigne cette élégante pilosité pubienne qui de mon point de vue me rappelle les vagues de l'océan. De fines lignes en forme de "S" se succèdent et se rejoignent pour s'échouer au bord du mont des merveilles. Les lèvres largement irriguées de sang et recouvertes de rouge à lèvre de Pauline m'empêchent malheureusement de contempler d'avantager l'intimité de notre délicieuse captive.

C'est ainsi, sujet à une frustration grandissante que j'observe Pauline finir de dévêtir notre convive. Elle lui caresse les deux jambes simultanément, variant les rythmes et les zones. Ses mains vont même se perdent sous le tissu recouvrant le corps de toutes les attentions de la jolie blonde. Et cette dernière est loin de s'en plaindre. Les mains baladeuses tendent le fin tissu de la robe, se découpant nettement sur la gracieuse silhouette. Elles caressent sensuellement son ventre toujours recouvert. Émilie finit par délaisser ma main, s'abandonnant seule dans ces courants du plaisir. J'assiste, sans pouvoir agir, aux déformations de la robe au niveau du fessier malgré les gesticulations restreintes. Bougeant sa tête dans tous les sens, les cheveux blonds s'emmêlent, sa coiffure prend du volume, se rapprochant de plus en plus à un lever après une nuit très agitée. N'est ce pas que nous lui offrons? La dominante agite une main en l'air, la tournant dans tous les sens, sûrement pour être sûre de capter mon attention. Car tout en me fixant du regard, elle plonge délicatement sa main entre les cuisses de la femme sous elle. Au début, il ne se passe rien. Puis d'un seul coup, Émilie semble manquer d'air. Sa bouche s'ouvre et se ferme sans émettre le moindre son. Des grimaces dénaturent son si beau visage. Ses doigts et ses pieds s'animent comme mus de leur propre volonté. De son côté, Pauline est complètement concentrée sur ce qu'elle provoque chez son cobaye. Les yeux refermés, je ne compte déjà plus pour elle. Une main sur la cuisse de sa prisonnière, elle doit ainsi ressentir la moindre des réactions provoquées par son autre main. Je me doute que le toucher doit être subtile car le bras de la femme habillée de cuir bouge à peine. Puis, assez rapidement, ce sont le menton et les lèvres qui disparaissent de mon champ de vision. L'objet de cette attention ne tarde pas à réagir, mais cette fois avec du son. Son léger gémissement doit être du gout de l'autre femme, car la seule main que je vois reprend les langoureuses caresses. Mon corps pétille de désir. J'ai du mal à museler les envies luxueuses qui me traversent. Les gémissements d'Émilie se réverbèrent en moi, faisant écho à mes appétits charnel.

A mesure que le temps passe, Émilie tente en vain d'utiliser ses mains pour atteindre quelque chose. Mes ses entraves sont efficaces. Elle remue la tête dans tous le sens, sa respiration gagne en décibels, tout comme ses gémissements. Même les mouvements de Pauline se font plus amples. En tout cas, le châtiment ainsi dispensé est clairement du gout de la suppliciée vu les mouvements de hanche. Je ne peux que constater la levée une à une des restrictions, le débridage, la libération d'Émilie à se faire plaisir. J'en suis fortement ému. Pauline est sur sa lancée, augmentant encore l'amplitude de ses mouvements, et manifestement la portée des plaisirs provoqués. Son bras s'active, soutenant l'allure jusqu'à un rythme effréné. Il n'est question que de minutes avant que les miaulements sensuels ne recouvrent la musique. Petit à petit, l'atmosphère de la pièce change. Une délicieuse odeur caractéristique du plaisir féminin commence à se rependre. Mon corps emmagasine cet érotisme ambiant et l'assimile. Je peux sentir ma respiration s'alourdir, ma température corporelle s'élevée petit à petit Ma bouche s'assèche. J'ai chaud. Je me sens à l'étroit dans cette enveloppe.

exxcuuse
exxcuuse
5 Admirateurs
12