L'esclave Mystère Ch. 12

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Peut-on choisir d'être esclave?
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Partie 12 de la série de 12 pièces

Actualisé 03/06/2024
Créé 07/26/2023
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Cette histoire se passe dans un monde imaginaire où l'esclavage certains pays ont légalisé l'Esclavage. Je me suis très largement inspiré de l'univers inventé par John_Doe_Stories et utilisé également par Carl_Bradford sur Literotica en langue Anglaise.

Ceci une fiction, écrite en tant que divertissement. Cela n'a pas pour but de faire l'apologie de l'esclavage, Il y a des scènes de violence, de relations sexuelles forcées, de manipulation qui n'ont pas leur place dans la vraie vie.

Si ce genre de chose n'est pas votre goût, je vous déconseille de poursuivre votre lecture.

Les légères interférences avec « Un Centre pour Roux » n'impliquent pas d'avoir lu l'autre histoire. L'univers est commun et certains personnages se rencontrent.

Ceci est le chapitre 12. Il y a un petit résumé en début d'histoire.

Note1 : Depuis Novembre j'ai des problèmes personnels qui impactent aussi ma vie pro. Du coup, je ne suis plus en mesure d'écrire autant que je le voudrais, mais je continue.

Note2 : l'épisode est anormalement long, mais je ne savais où couper et vous avez assez attendu.

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Peut-on choisir d'être esclave?

-Euh, c'est un peu inhabituel? » réagit la banquière en regardant notre dossier.

-Est-ce un souci, Madame? » demandais-je.

-Euh, je ne sais pas, c'est la première fois que je vois cela, en fait, je ne sais même pas si c'est légal. » dit Jocelyn, notre conseillère de clientèle.

-Cela a été validé par le bureau des sociétés. » dit Debbie.

-Un gérant d'entreprise doit remplir un certain nombre de conditions. Il n'y a rien concernant l'esclavage, Madame. » appuyais-je.

-Euh, nous allons vérifier. Avant de prendre une décision sur votre prêt. » nous dit-elle, en nous guidant vers la sortie.

-A mon avis ça ne va pas marcher » me dit Debbie sur un ton de reproche.

-Il faut au moins essayer, Maitresse » lui dis-je. Elle ne répondit pas, mais je sentis qu'elle était inquiète. La peur de redevenir esclave la hantais. Mais je n'avais pas envie de repasser en salle des ventes non plus, et elle le savait. Nos destins étaient liés.

Je suis devenue une esclave par un incroyable enchainement d'évènements. Je travaillais au Slave's Cock'n'Cunt Market (SCCM) en tant que manipulateur d'esclaves. Mais je me m'interrogeais trop sur ce que ressentait ces hommes et ces femmes que nous devions, étape par étape, déshumaniser. C'est pour cette raison que le directeur, Ryan Crawford, avait décidé de me muter au marketing, mais avant il voulait que je teste le marché. C'est comme cela que, quelques jours plus tard, j'ai été obligé de me dénuder devant tous mes collègues pour que toute la journée ils me traitent comme un esclave.

C'est plus tard, à la fermeture que le directeur m'a libéré en me disant que les formalités seraient réglées le lendemain. Je n'y ai pas apporté toute l'attention que j'aurais dû, car quelques minutes plus tard, j'ai été arrêtée en tant qu'esclave en fuite. Durant le procès, Ryan, s'est déchargé de toute responsabilité sur moi. Le juge le menaçant personnellement Et j'ai été condamné à devenir un esclave. Je suis alors repassé au marché, j'ai reçu les marques au fer rouge des esclaves judiciaires, puis, après avoir été vendu, les marques des esclaves vendus par le SCCM. Ma nouvelle maitresse était une ancienne esclave du centre pour roux : Debbie.

Elle souhaitait profiter de mon statut d'esclave judiciaire en peine longue pour me faire subir des modifications corporelles. Je suis devenue une esclave qu'elle prostituait pour vivre. Mais Debbie fut déçue du résultat financier. La convaincre que je pouvais l'aider fût difficile, mais Ryan Crawford m'a aidé. En me prenant au Marketing d'une part, et en expliquant à Debbie que je pouvais devenir la gérante de la société qu'elle devait créer. Par ailleurs au marketing, Hélène l'une des secrétaires me sert de maîtresse, et avec elle 4% du coup nous avons monté un nouveau « produit » : Trouver des volontaires pour changer de sexe, et leur proposer le traitement et les opérations en échange de quelques années d'esclavage. Le prix de leur vente devant couvrir les frais. Le SCCM devrait y trouver son compte.

Avant un vrai lancement, deux essais étaient en cours : Armelle et Marilyn. Ma position entre le marketing et gérante de DebbieSlaves était idéale pour surveiller les ventes, et faire l'investissement qui plairait à ma maitresse.

-Et s'ils nous refusent ce prêt? » me demanda Debbie.

-Nous irons voir une autre banque. Cela ne manque pas. Au pire nous manquerons la vente d'Armelle. Je pense qu'il y en aura d'autres » répondis-je.

-Et si Amelle n'est pas à la hauteur? »

-Nous la revendrons. Si ce que je fais marche, tout le monde voudra une de ces deux esclaves. »

-Et si ça ne marche pas? Je n'ais pas envie de me retrouver en vente » me dit Debbie.

-C'est moi la garantie du prêt. » Si ça ne marche pas, c'est moi qui passe au marché aux esclaves, Maitresse » répliquais-je avec des frissons dans le dos.

-Mais j'aurais perdu mon argent! » me dit-elle.

Je n'osais en demander l'origine. Debbie ne m'avait jamais dit comment peu de temps après avoir retrouvé sa liberté elle avait eu les moyens d'acheter un esclave et de le faire féminiser.

Plus tôt

-Prue! Je t'attendais! » m'avait crié Hélène le lendemain de l'enregistrement de Marylin et Armelle, avec ma laisse dans les mains, alors que j'arrivais au travail.

-Oui, Maitresse? » dis-je à mon assistante.

-l'ESCAR a appelé, nous devons aller voir nos nouvelles acquisitions! » me dit-elle en gloussant d'excitation et en crochetant la laisse à la boucle de mon collier. Hélène ayant l'habitude maintenant de me promener en laisse, je supposais qu'elle se réjouissait de voir Armelle et Marilyn.

-Vous avez pris une bonne initiative, Maitresse » dis-je.

-Merci Prue. J'ai hâte de voir le résultat des opérations. » me dit Hélène, en tirant sur la laisse en direction du parking, où j'avais garé la voiture de Debbie. Voiture que je n'avais le droit de conduire que pour venir et aller sur mon lieu de travail : c'est ce que stipulait l'autorisation que m'avait faite Debbie. Pour aller à l'ESCAR, il me fallait Hélène, ou une autre assistante pour me conduire.

-Prue, peux-tu retirer tous ces vêtements. Une esclave doit être quasiment nue. Nous sommes en Géorgie, pas dans le Montana! » dit-elle, fière d'elle. Effectivement le climat des états du Nord se prêtait moins à avoir des esclaves nus en toute saison. Hélène n'hésiterait pas à me punir, alors je me déshabillais. C'était une humiliation que je commençais à trouver excitante en fait après bientôt un an d'esclavage. Il m'en restait plus que 19 à faire. Cette pensée me déprima un peu.

-J'adore ça. Et ça me terrifie aussi. Je n'aimerais pas être du mauvais côté de la laisse » me dit-elle en riant.

-Maitresse, j'ai peur que vous soyez déçue. » dis-je en montant dans la voiture.

-Oui, Prue, tu n'as pas l'intention d'être obéissante à la clinique? »

-Si Maitresse. Je parle plutôt d'Armelle et Marilyn. Elles viennent d'être opérées. Elles seront toutes boursoufflées, et à moitié endormie. »

-Ah? Oui, je n'y avais pas pensé. Et tu crois que nous pourrons voir le pénis de Marilyn dans un bocal? » demanda-t-elle encore. Je crois que je tenais l'origine que de son excitation intense.

-Non, car, en fait ils l'ont utilisé : Ils l'ont retourné pour lui faire un vagin. » dis-je.

-Ah? bon! » me dit-elle. Elle était manifestement déçue.

-Par contre, Armelle aura son pénis dans un clitorimorphe. » dis-je.

-Comme toi? »

-Le sien ne sera pas aussi définitif que le mien. » dis-je.

-Je sens comme une frustration, Prue? »

-C'est le but de cet objet, non, Maitresse? »

-Je ne sais pas. Je le voyais plus comme une humiliation. Comme pour se moquer du pénis de l'esclave. » commença-t-elle.

-Oui, mais là j'ai dépassé ça. » dis-je. Hélène était-elle consciente que le soir j'entamais un autre travail d'escorte?

-Et Debbie te fais toujours faire la pute? » me demanda-t-elle.

-Oui, Maitresse. »

-Mais j'ai l'impression que tu aimes bien. » me dit-elle en souriant.

-Ça dépend du client. Mais mon avis ne compte pas, je suis une esclave » dis-je.

-Bien sûr. Tu n'es pas responsable, tu as intérêt à apprécier comme ça tu y trouve ton compte. » me dit-elle, alors qu'elle se garait sur le parking de l'ESCAR.

Hélène s'amusait à me trainer par ma laisse dans les couloirs, en marchant en exagérant ses mouvements de hanches. Sa cravache était sous son bras. Elle ouvrit la porte de la chambre où se trouvaient mes deux expériences. Armelle dormait, mais Marilyn, elle était éveillée.

-Bonjour Marilyn. » dis-je, en m'approchant. Elle avait des larmes pleins les yeux. « Qu'est ce qui ne va pas? »

-J'ai peur, Madame » me dit-elle. Je pensais à quel point elle cranait quand je l'avais reçue dans mon bureau.

Elle avait fait une forte impression à l'ESCAR, car elle savait ce qu'elle voulait. Puis quand je la revis quelques jours plus tard, elle argumentait ses choix devant moi avec une force de conviction marquante. Je crois qu'elle aurait facilement posé une année d'esclavage en plus pour qu'on lui fasse une taille plus fine, ou une épilation définitive. Armelle était plus retenue. Elle m'apparaissait plus timide jusqu'au moment, où elle m'a demandé si 5 ans étaient nécessaires. J'étais étonnée, mais, plus effacée, elle semblait vouloir minimiser le temps qu'elle passerait avec un collier.

Cette différence on l'a retrouvé chez le juge Phelps. Evidement j'avais de l'appréhension à me retrouver devant celui qui m'avait condamné. Marilyn fut la première à signer et à se déshabiller, nous faisant un véritable strip-tease. Armelle, elle était dans la retenue. Hélène, elle, exultait. Elle accrocha une laisse à chacun de nos colliers, et traversa le palais de justice en trainant trois esclaves nus derrière elle!

Le Cock'n'Cunt, n'est pas loin à pied. Pour Hélène c'était un plaisir de nous promener dans la rue comme ça. Armelle y semblait insensible. Marilyn, si à l'aise dans le bureau du juge, devenait toute rouge.

Au marché des esclaves nous étions attendues. En bas de l'escalier en béton, il n'y eut presque pas de réception : Armelle et Marilyn furent prise en charge chacune par un manipulateur d'esclave. Armelle allait vers son sort tête baissée. Marilyn, se tourna vers nous avant d'être rappelée à l'ordre, comme si elle s'était retournée une dernière fois vers la liberté.

Hélène et moi, sommes montées dans l'espace dédié aux clients. Par l'ouverture au milieu du plateau nous pouvions les voir progresser dans la chaine de deshumanisation des esclaves. Et contre toute attente, les traitements humiliants ne semblaient pas avoir de prise sur Armelle. Marilyn, elle pleurait et se débattait, ce qui lui valut des coups de fouets.

Ce qui me surpris plus c'est le moment du slave yoga. Armelle devait s'être préparée, car elle passa cette étape avec une facilité qui me déconcerta. Marilyn bénéficia de la bienveillance de Macha qui la garda un peu plus longtemps sur l'estrade à lui faire faire du slave yoga.

Armelle passa à l'évaluation en premier, passive, elle se laissa faire avec patience.

Marilyn fit partie du lot suivant. Le slave Yoga l'avait mise en condition, mais peu à peu le naturel reprenait le dessus.

Au lieu de continuer vers la salle des ventes, mes acquisitions tout juste marquées et pucées allaient vers le quai de chargement. Un camion SlaveEx les attendait déjà. La bâche Bleu avec le logo Blanc et orange bâtait au rythme du vent. FedEx n'avait pas voulu que sa filiale dédiée au transport d'esclave porte son nom. Sur le quai, Armelle entra dans la cage en forme de canette de soda d'elle-même. Encore une fois Marilyn se crut obligée de résister.

-Elle va devoir apprendre à obéir. Elle semblait si motivée. » avait réagi Hélène.

-Elle rêvait sans doute trop. Le retour à la réalité est trop dur, Maitresse » dis-je simplement. Je me souvenais de ma réaction dans ce commissariat quand je n'avais pas voulu me laisser sodomiser : je n'étais pas un esclave dans ma tête à ce moment-là. La punition avait été d'autant plus sévère que je ne la comprenais pas.

-Tu as peur de la transformation, ou de l'esclavage? » demandais-je. Alors que Marilyn pleurait toutes les larmes de son corps.

-Je ne sais pas, les deux je crois! » me dit-elle dans un état proche de la panique.

-Veux-tu que nous en parlions? » demandais-je

-Je voudrais tout annuler! » me dit-elle.

-Marilyn, les contrats sont signés et tu as été opérée : il n'est pas possible de revenir en arrière. Mais peut-être tu peux exprimer ce qui te fait peur? » expliquais-je

-Je...

-Tu as mal? »

-Oui! »

-Mais c'est normal. Tu viens d'être opérée. Il faut attendre la cicatrisation. » tentais-je de la rassurer.

-Je me suis trompé, je ne veux plus être Marilyn » me dit Michaël d'une voix cassée.

-Tu est une personne forte. Dors maintenant, tu seras mieux demain » dis-je, alors qu'elle commençait à pleurer.

-Je ne veux plus être esclave, ni pony girl. » ajouta-elle.

-Une esclave n'a pas à vouloir, ou ne pas vouloir, Marilyn. Tu vas devoir apprendre ça. Mais pour ce qui est des ponies girl, je peux peut-être faire quelque chose. » expliquais-je en lui caressant le front.

-C'est trop dur, juste le marché, ils n'ont pas arrêté de me fouetter! » se plaignit Marilyn.

-Parce que tu n'obéis pas assez bien, pas assez vite. » dis-je. Marlilyn me regarda surprise.

-Je... »

-Tu vas apprendre. On a prévu ça. »

-Vous avez prévu ça? » essaya de prononcer Armelle, se sa voix modifiée.

-Oui, Armelle. Ça va? »

-J'ai mal partout, et j'ai peur du prix à payer. Moi aussi j'ai du mal à passer cette étape, Maitresse. » parvint-elle à dire.

-Je comprend. Demain, vous quittez la clinique. Vous allez aller au STrASS (Sex TRaining Academy for Slaves and Servants -- Centre de formation sexuelle pour les esclaves et assimilés) Un centre de formation pour esclaves. Vous y apprendrez à obéir, mais aussi des techniques sexuelles. » dis-je.

-Je ne suis pas sûre d'être ravie, Maitresse » dit Armelle de sa voix rauque.

-Je ne veux pas y aller, Maitresse » me dit Marilyn, d'une voix tout aussi abimée par la chirurgie.

-Je comprend. Tu voulais être une pony? » dis-je comme si je n'avais compris que c'était au STRASS qu'elle ne voulait pas aller.

-Je... je ne crois plus... »

-Tu veux que je contacte ton amie? »

-Vous pourriez faire ça? »

-Oui, » dis-je. Mais tu te ressaisis.

-En fait... C'est ma tante » reconnu Marilyn.

-Prue, tu vas contacter cette éleveuse de pony-girls? » me demanda Hélène.

-Oui, pour discuter de Marilyn avec elle. Et puis c'est un contact qui pourrait servir, si tu devenais sur endettée, et que tu étais vendue en esclave, je te proposerais à elle, Maitresse » dis-je.

-Hé Prue, je peux te punir pour ça? tu sais? »

-Oui, tu peux même me punir sans aucune raison. Je suis une esclave. » lui répondis-je. Elle en resta sans voix.

-Tu... Tu me trouve injuste comme Maitesse? »

-Non, et ça n'a pas de sens. Tu n'as pas à être juste, ou pas. » lui dis-je.

-Je prends cela pour une demande de punition » me dit Hélène dont les yeux brillaient soudain. Après tout une punition c'est un moment de rapprochement entre une esclave et sa maîtresse.

Le lendemain, Hélène et moi arrivions au ranch « Pony Pride Stables » (les étables des fières ponies) et alors qu'Hélène garait la voiture, vous voyons les carrières ou les ponies s'entrainaient.

-Je devrais te laisser là quelques jours. » me dit Hélène.

-Ce serait très bon pour ma ligne Maitresse, mais ma propriétaire n'est peut-être pas d'accord? »

-Prue, je ne sais pas comment tu arrives à plaisanter avec ça? » me dit Hélène un peu choquée.

-Nous venons voir Lady Shackletown, » demanda Hélène à la personne de l'accueil.

-Hélène et Prue? Je vous conduis. Mylady aime bien qu'on lui fasse la révérence. Pour les esclaves tu restes à genoux. » nous dit une palefrenière.

-Oh, bonjour mes amies. Hélène, venez-vous me confier Prue pour un peu d'entrainement? » demanda Lady Shackletown.

-Je crois qu'elle serait d'accord, mais non, nous avons un autre sujet à discuter avec vous Mylady. » répondit Hélène en faisant une révérence.

-Qu'elle soit d'accord ou pas quelle importance? » dit Mylady en haussant les épaules. Hélène semblait prise au dépourvu.

-Je... » commença Hélène. Alors que je m'arrangeais pour lui faire signe de me laisser la parole.

-Mais Prue peut nous donner son point de vue. »

-Merci Maitresse. Si l'esclave est d'accord, il y a sans doute moins d'effort à faire pour le faire travailler s'il est motivé, Madame »

-Vous avez la langue bien pendue pour une esclave. » me dit Mylady en me mettant le manche de sa cravache sous le menton.

-Je suis sa maitresse, mais au travail c'est ma supérieure hiérarchique. » précisa Hélène.

-Mon Dieu! C'est encore une invention de ces fichus libéraux*! Le principe d'un esclave c'est de le faire travailler sans qu'il n'ait rien à dire. Et s'il ne veut pas, c'est encore plus amusant de le dresser. De le motiver à coups de fouets. Mais j'imagine que vous autres démocrates* trouvez cela choquant! »

*Note pour le lecteur : Dans le sud des Etats-Unis le terme « libéraux » doit être compris comme l'équivalent de « gauchistes » en Français. Les Libéraux correspondent au parti démocrate politiquement parlant, les républicains, étant plus conservateurs. Le terme libéral s'applique ici plus aux mœurs qu'à l'économie. Géographiquement parlant, et aujourd'hui, les états côtiers Est-Ouest (et plutôt au Nord) sont plus libéraux/démocrates, Les états du Sud (Texas, Alabama, Géorgie, Floride) ne sont pas vraiment pas « libéraux » (même s'il sont côtiers aussi... mais c'est pas pareil). Les propos de 'Lady' Shackleton (mais est-ce son vrai nom?) n'engagent bien évidement qu'elle. L'auteur se désolidarise totalement de ce point de vu.

-Euh, non, c'est juste que... » commença Hélène.

-Maitresse, Non, il n'y a rien de choquant. Un esclave doit obéir. S'il ne veut pas il doit être forcé. Mais si à la base il est pour. Ce sera moins fatiguant pour les deux. »

-Effectivement. Venez là. Levez-vous! » m'ordonna Mylady. Evidement j'obéis immédiatement.

-Vous vouliez faire un essai? » demanda Mylady.

-Hélène qui est ma maitresse était tentée de me voir en pony, Mylady. Mais ce n'était pas le but de notre visite. »

-Et toi, tu es prête à être une pony? » insistât Mylady manifestement agacée de discuter avec une esclave.

-Prête, ou pas prête, Mydlay, c'est Hélène ma maitresse qui décide » dis-je. Dans ce genre de cas, le mieux est d'appliquer la règle, toute la règle, rien que la règle : C'est le Maître qui décide.

-J'aime mieux ça! » dit Mylady, elle se retourna et appela une palefrenière, lui ordonnant de me préparer ensuite. Je me maudissais d'être venue là!

-Alors vous vouliez me parler de Michaël Katalyst. »

-Je crois qu'il vous à propose de l'acquérir? » demanda Hélène.

-Oui. Cette petite pédale envisage de se vendre pour financer son changement de sexe. C'est mon neveu, ma libérale de sœur lui a tout passé à cet enfant roi. Ici on saura le faire galoper droit! » nous dit-elle.

Hélène me regardait un peu embêtée. Manifestement sans arguments.

-Cela ne vous mettra pas en porte à faux avec votre sœur, Mylady? » demandais-je

-Si, c'est bien le problème. » reconnut-elle.

-Une société de location d'esclaves pensait l'acheter pour le louer à une plantation de coton. » mentis-je.

-Excellent! » cria Mylady en riant à gorge déployée. « Voila qui me décharge d'un achat ennuyeux. Car c'est ce que vous vouliez. Que je n'enchérisse pas? » dit Mylady en regardant dans les yeux.

-Effectivement. » dis-je.

-Je propose de jouer ça sur le terrain. » proposa-t-elle en attrapant ma laisse, pour la donner à une palefrenière, en lui demandant de me préparer.