Les plaisirs d'Anna -- 11 (absence)

Informations sur Récit
Jules attend sa femme laissée à ses deux souteneurs.
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Partie 11 de la série de 15 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 04/26/2022
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Les plaisirs d'Anna - 11 (absence)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Jules se sent seul dans son lit, ce vendredi soir. Sa femme, Anna, n'est partie que depuis quelques heures et elle lui manque déjà tellement. Jules a été incroyablement perturbé par cette soirée d'anniversaire qu'il avait si bien préparée, avant qu'il n'en perde totalement le contrôle.

Il a essayé de regarder la télévision, mais son esprit vagabondait tant que tout était incompréhensible. En ouvrant un livre, il ne pouvait y voir que des lignes sans en comprendre le sens. Si perturbé, incapable de quoi que ce soit, Jules avait fini par se coucher, dans le noir, mais sans espoir de dormir.

Comment avait-il pu laisser Anna, sa femme qu'il adore, partir pour une semaine complète avec Bouma, ce grand noir qui avait l'intention de la prostituer de la pire des façons. Tout était de sa faute, de sa seule faute ! Il était certain que l'ovulation d'Anna interviendrait pendant cette période d'absence et que, si elle ne trouvait pas le moyen de se protéger, elle lui reviendrait enceinte d'un inconnu, d'un de ses 'clients'.

Depuis le départ d'Anna, Jules n'a cessé d'espérer un appel téléphonique. Sa femme doit se douter évidemment que son mari est fou d'inquiétude et savoir qu'elle peut l'appeler même très tard dans la nuit, pense-t-il. Son téléphone est sur la table de nuit et sa main tremblante est quasiment posée dessus. Puis, tout à coup, Jules se souvient qu'elle est partie presque nue, sans rien emporter et son smartphone est donc resté ici. Il espère qu'elle trouvera tout de même un moyen de l'appeler.

Cela s'ajoute à ses inquiétudes et toutes ces pensées angoissantes tournent en boucle dans sa tête, empêchant Jules de dormir. Il se sent si coupable ! Épuisé, Jules ne trouve le sommeil qu'à l'aube.

Le lendemain, Jules est dans le même état et, les heures passant sans la moindre nouvelle d'Anna, sa fébrilité empire. Il tourne en rond, pendant toute la journée du samedi, incapable de toute action positive. Son espoir d'un appel dans la soirée est encore déçu.

Le dimanche n'apporte toujours rien. Jules ne s'est jamais senti aussi mal. Là encore, il ne trouve aucun moyen de s'occuper. Il ne peut que penser à Anna. Sa passion pour elle fait que le reste n'existe pas. Alors, une fois encore, Jules se couche tôt, attendant seulement un improbable appel de sa femme. Son esprit est envahi par les reproches qu'il se fait, mais, après un long moment, Jules revoit le côté positif de la soirée de vendredi.

Il a été très excité en regardant Anna s'offrir à ces deux hommes, mais il n'y a pas eu que son plaisir de voyeur, car sa femme a, elle aussi, atteint des sommets d'excitation. A cette pensée, il se surprend à sentir son petit sexe se tendre durement.

Alors, Jules commence à se masturber doucement. Il imagine Anna se donnant, ou plutôt se vendant à tous ces hommes inconnus. Un souvenir lui revient alors en tête : de retour d'une soirée à Paris, ils avaient traversé le Bois de Boulogne et Anna lui avait demandé de faire ralentir sa voiture à chaque fois qu'ils passaient devant une prostituée. Elle semblait comme fascinée par ces femmes. Arrivés chez eux, ils avaient fait l'amour avec une intensité rare.

Jules pense alors que la prostitution est peut-être un fantasme de sa femme, bien qu'elle ne lui en ait jamais fait part. Cela expliquerait pourquoi elle s'était décidée si facilement à partir avec Bouma, vendredi soir, se dit-il. Mais il sait aussi que, en se prostituant, plus Anna s'approchera du moment de son ovulation, plus son plaisir sera intense, tant ce risque de fécondation l'excite, comme elle le lui a dit plusieurs fois.

La main de Jules bouge maintenant bien plus vite. Il est proche de la jouissance, lorsque tout à coup son téléphone sonne. Jules est si tendu qu'en décrochant, il dit, sans même attendre le son d'une voix :

« Anna, c'est toi? C'est toi? »

« Oui, mon chéri, mais tout va bien. »

« J'étais très inquiet, tu sais... puis je me suis dit que tu n'avais peut-être pas de téléphone... »

« C'est la première chose que j'ai demandé en arrivant et Bouma m'a tout de suite prêté un smartphone. Vendredi soir, j'étais si épuisée que je me suis couchée tout de suite et je me suis dit que je t'appellerai le lendemain matin. J'ai un peu honte de ne pas l'avoir fait et d'avoir laissé mon petit cocu sans nouvelles pendant tout le week-end... mais j'étais très, comment dire, ... occupée. »

Entendant cela, Jules reprend sa masturbation et veut en savoir plus :

« Allez, raconte-moi. »

« Ne t'inquiète pas, je vais tout te dire. En arrivant, vendredi soir, Bouma m'a fait rencontrer son frère. Abdul est pratiquement sa copie conforme et j'ai pensé que j'aurai bien du mal à les reconnaître. Cependant, j'ai tout de suite remarqué que, même si ses yeux étaient identiques, son regard était différent. Alors que celui de Bouma est toujours dur, il y a chez Abdul comme une sorte de chaleur, de tendresse. Tu vois, ce genre de regard qui fait fondre les femmes. Et puis, j'ai aussi remarqué une petite cicatrice au coin des lèvres, qui le rend encore plus séduisant. »

Anna interrompt un instant son récit, comme si elle cherchait à profiter de l'image qu'elle évoque. Jules se demande intérieurement si sa femme n'est pas tombée, une fois encore, sous le charme d'un autre homme et cela l'inquiète. Avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, Anna reprend son récit :

« Abdul m'a juste posé un petit baiser furtif sur les lèvres avant de me faire visiter rapidement son appartement. Puis, il m'a conduite à ma chambre. J'étais surprise, car tout y est très raffiné et il y a une belle salle de bain attenante. En posant ma main sur le lit, j'ai senti la douceur des draps de soie. Abdul m'a expliqué que mon 'travail' ne commencerait que lundi, ajoutant qu'il allait me laisser me reposer ce soir et qu'il viendrait demain faire ma connaissance. J'ai tout de suite compris de quelle sorte de 'connaissance' il s'agissait, mais je m'en réjouissais par avance. Tu vois, je n'avais pas envie de passer une seule journée sans te faire cocu. »

Jules ne peut s'empêcher de l'interrompre pour dire dans un murmure :

« Ah... la salope ! »

Puis il se reprend en disant clairement :

« Excuse moi... continue. »

Anna ne poursuit pas son récit, mais le questionne :

« Dis-moi d'abord ce que tu fais en ce moment. Est-ce que tu touches ton petit zizi? »

« Oui, je me branle doucement, en pensant à toi. »

« C'est bien. Moi, j'ai ma main entre mes jambes, mais, si je me caresse, ce n'est pas en pensant à toi, mais plutôt en revivant ce week-end de plaisir... »

« Allez, ne me fais pas attendre », dit Jules, dont le petit sexe est déjà bien dur.

Anna laisse passer quelques secondes, peut-être pour faire encore monter l'envie de son mari, avant de poursuivre :

« Samedi matin, Abdul est venu me réveiller. Il m'a apporté mon petit-déjeuner sur un plateau. J'ai été vraiment surprise par une telle gentillesse qui contrastait tant avec la rudesse de Bouma. J'étais nue devant lui, car j'avais probablement repoussé les draps en dormant, mais je ne me sentais pas du tout gênée. Abdul m'avait seulement posé un petit baiser sur les lèvres, la veille, mais je me sentais curieusement aussi à l'aise avec lui que si nous avions été amants depuis longtemps. »

Jules sent bien que cela s'oriente déjà dans une voie qui l'inquiète, un voie qui ne serait pas celle du seul plaisir sexuel. Cette idée l'angoisse mais n'empêche pas son sexe de durcir un peu plus, sans un seul mouvement de sa main. Anna, qui connaît bien son mari, s'est doutée que sa dernière phrase allait avoir un effet sur lui, aussi a-t-elle fait une petite pause avant de poursuivre son récit :

« Pendant que je déjeunais, Abdul m'a expliqué leurs activités. Son frère fait travailler ses filles dans la rue, alors que lui, qui a une clientèle plus relevée, utilise son appartement pour recevoir. Il m'a dit que, pendant 'ma' semaine, ils changeraient un peu les règles et que tout se passerait ici, avec des journées réservées aux clients de Bouma ou d'autres aux siens. Pendant qu'il parlait, je voyais son regard sur moi. J'y lisais le désir, ce que me confirmait la grosse bosse sous son pantalon. »

Jules, qui imagine la suite, veut en savoir plus et dit alors à Anna :

« A-t-il profité de toi? »

« Quelle question? Évidemment, mais cela a été très différent de ce que tu imagines. Abdul s'est mis nu. J'ai trouvé son corps, d'un noir d'ébène, magnifique, avec sa musculature d'athlète. Il est venu vers moi et s'est couché contre moi, sur le lit. Je m'attendais à être prise brutalement, comme l'aurait fait Bouma, sans préliminaire. J'avais d'ailleurs déjà écarté largement mes cuisses. Je me voulais obscène, comme je pensais qu'il l'espérait. En fait, j'avais vraiment tout faux ! Abdul a frôlé ma peau du bout de ses doigts avec une infinie douceur. Il passait partout, sur la plante des pieds, sur mes mollets, sur mes cuisses, sur mon torse et même sur mon visage. Chaque effleurement me faisait tressaillir. Quand ses doigts glissaient sur mes seins, tout près de l'aréole, j'avais l'impression d'une décharge électrique qui me faisait vibrer. Lorsque sa main remontait en haut d'une cuisse et passait au bord des lèvres de ma chatte, sans y toucher, j'avais encore cette même sensation. Plus ses caresses duraient, sans jamais toucher mes zones érogènes, plus j'avais envie qu'elle les atteigne, mais il ne le faisait jamais. J'étais frustrée, comme je ne l'aurais pas cru possible, et pourtant c'était si bon !

J'ai pensé à toi, a ce moment car je me suis dit que, lorsque je te prive de jouissance, comme je le fais souvent, cela doit te faire le même effet et t'apporter un certain plaisir. Je me suis même dit que ta frustration n'était pas une punition suffisante et qu'il faudrait que je trouve autre chose. Mais, je m'égare, revenons au récit de mes aventures.

Lorsqu'il s'est arrêté, Abdul s'est placé à genoux, au-dessus de moi. »

Jules, qui n'en peut plus de désir, l'interrompt pour la questionner :

« C'est là qu'il t'a prise? »

« Et bien, pas du tout. Il s'est penché et a passé le bout de sa langue sur mes lèvres. Je m'attendais à un baiser fougueux et j'ai approché ma bouche, mais il s'est reculé, se contentant de frôler mes lèvres. C'était là encore frustrant, mais d'un incroyable érotisme. Il s'est légèrement redressé et mon regard s'est posé sur son sexe tendu. Il était très long et très gros, comme celui de son frère. Abdoul devait être très excité car une goutte perlait au bout de son gland. Quand il s'est un peu reculé, j'attendais la pénétration, que dis-je, je l'espérais. Je ne pouvais pas être plus offerte. Mais rien ne s'est passé comme je l'attendais.

Abdoul a refait tous les mêmes trajets sur mon corps mais, cette fois, avec le bout de son sexe. C'était le même effleurement, mais l'extrémité de ses doigts était remplacé par le bout de son gland. Son parcours était identique et évitait encore les lèvres de mon sexe et les pointes de mes seins. Le chemin de son gland était marqué par une ligne humide, laissée au passage du méat sur ma peau sensible. Voulait-il ainsi marquer son territoire? Je me le suis demandé à cet instant. Cela a duré longtemps, longtemps... »

Jules profite d'une pause dans le récit d'Anna, pour la questionner encore :

« Il ne voulait pas te prendre? »

« Mais ne t'impatiente pas comme ça, laisse-moi terminer ! Il a fini son dernier trajet en passant sur mon visage et son gland est venu frôler mes lèvres, les mouillant abondamment. J'ai tout de suite ouvert ma bouche pour le sucer, mais il s'est retiré et s'est instantanément couché sur moi. En une seconde, son sexe était planté en moi, ayant durement distendu ma chatte, son gland butant sur le col de mon utérus, alors que sa bouche prenait la mienne dans un baiser brutal. Alors, à cet instant, je me suis mise à crier dans un orgasme foudroyant, tout en le serrant dans mes bras, fouillant sa bouche de ma langue, repliant mes jambes sur ses reins pour le forcer à rester planté en moi.»

Anna s'interrompt car elle crois avoir entendu un râle dans son téléphone, et elle s'inquiète :

« Jules, qu'est-ce qui se passe? Cela va? »

C'est d'une voix toute faible et d'un ton penaud que son mari, lui répond :

« Je... je viens d'éjaculer... sans me toucher. »

« Puis-je continuer? »

« Bien sûr », lui dit Jules, ajoutant :

« Je n'en reviens pas : je n'ai même pas débandé. Alors, continue. »

« Si tu te masturbes encore, vas-y doucement, retiens-toi, mon petit cocu, car j'ai encore beaucoup de choses très excitantes à te raconter, et j'ai toute la soirée pour t'en parler. »

« Je vais faire attention. J'ai trop envie de t'entendre tout me raconter, jusqu'au bout. »

« Bon, je reprends. Où en étais-je? Ah, oui : nous étions serrés, comme si nous ne faisions qu'un. Abdul m'a laissée une minute pour récupérer, puis il s'est mis à coulisser en moi, tout en force, car je n'avais pas relâché la pression de mes pieds sur ses fesses. Curieusement, je voulais qu'il lutte pour me baiser. Je voulais qu'il me force comme l'aurait fait un violeur, mais j'étais pourtant plus que consentante. Encore un fantasme, peu-être? Malgré la force de mes jambes sur lui, il a évidemment réussi. Il est si fort ! Ses coups de bite... oh, tu entends comment je m'exprime ! Pourtant c'était bien ça, oui : ses coups de bite étaient lents et appuyés, profonds. Je sentais la pression de son gland tout au fond de mon sexe. J'avais l'impression qu'il allait me défoncer et pourtant jamais je ne lui aurais demandé d'arrêter, c'était trop bon.

Le contraste avec la douceur précédente était si fort que j'avais envie d'encore plus de brutalité. Alors qu'Abdul augmentait son rythme, avec chaque mouvement un peu plus rapide, je projetais mon ventre en avant, vers lui, pour ressentir plus durement ses coups au fond de mon vagin. Chaque percussion me faisait crier, je ne sais si c'était de douleur ou de plaisir, et bouger sur le lit de façon incontrôlable. Nous étions tous deux trempés de sueur. Mes mouvements à sa rencontre, d'une ampleur croissante, l'excitaient visiblement, à tel point qu'il se sentait obligé de frapper encore plus fort. Nous n'avions plus de limite, comme si ce combat était la seule façon de joindre nos deux corps, comme dans une fusion. Tout à coup, nous avons hurlé, dans une jouissance complètement synchronisée. En même temps, j'ai senti son sperme gicler abondamment, juste sur le col de mon utérus. Je crois que c'est à cet instant que j'ai perdu connaissance.

Lorsque j'ai retrouvé mes esprits, j'ai vu que mon amant du jour s'était endormi, ses bras m'enserrant, son sexe toujours en moi. Je suis restée longtemps comme ça, sans bouger, profitant de ces instants magiques et j'ai fini par m'endormir également. J'espère que ça ne va pas te choquer, mon gentil mari, mais, à ce moment, je me suis sentie vraiment heureuse. »

Jules ne sait comment réagir. La situation l'a prodigieusement excité, mais un peu de jalousie a refait surface, aussi lui dit-il :

« Je vois que ton plaisir physique a été intense, mais était-ce seulement du sexe? »

« Je ne veux pas te mentir, c'était un peu plus. D'ailleurs la suite va te le confirmer », lui répond-elle.

Jules craint le récit à venir, mais il veut tout de même savoir, aussi lui dit-il :

« Cela m'inquiète, évidemment, mais je veux connaître cette suite. »

« Voilà, lorsque nous nous sommes réveillés, alors que c'était déjà la fin de la matinée, Abdul m'a embrassée passionnément et j'ai répondu à son baiser de la même façon. Puis il s'est levé, rhabillé très vite et m'a dit de me faire belle, car il allait n'emmener déjeuner dans un grand restaurant parisien.

Peu de temps après son départ, Sophia, la jeune femme qui s'occupe de l'entretien des chambres et que j'avais déjà rencontrée la veille au soir, est arrivée, m'apportant des vêtements de grand luxe, adaptés à ce déjeuner. Il n'y avait pas de sous-vêtements et j'ai pensé que ce n'était pas vraiment un oubli. Je n'ai pu m'empêcher de lui dire mon étonnement car je m'attendais à faire gagner de l'argent à Abdul et non à ce qu'il en dépense beaucoup pour moi. Elle m'a répondu que c'était exceptionnel car ce n'était pas du tout le genre d'Abdul, ajoutant que je devais vraiment lui avoir 'tapé dans l'œil'.

Pendant tout le déjeuner, Abdul m'a caressé la main. Par moments, sa jambe venait frôler longuement la mienne. Parfois il passait discrètement sa main sur ma cuisse, remontant sous ma robe pour toucher rapidement un endroit bien humide. Il aurait visiblement voulu plus, mais le lieu ne le permettait pas. Comme je lui demandai pourquoi nous n'avions pas vu Bouma, il m'a répondu que, comme il prêtait son appartement, il avait négocié avec son frère d'avoir une journée complète avec moi pour bien 'faire connaissance'.

Il m'a beaucoup questionnée sur notre vie privée. Il voulait savoir comment j'étais arrivée à cette situation. Je lui ai dit que tu m'avais poussée à des relations avec d'autres hommes, parce que ça t'excitait et moi aussi d'ailleurs. J'ai poursuivi en disant qu'après avoir été prise par Bouma, je m'étais rendu compte que je n'arriverai jamais à avoir le même plaisir avec toi et que j'avais décidé de te refuser toute pénétration. Abdul a voulu connaître la raison d'une telle extrémité. J'ai été obligée de lui avouer que tu avais une toute petite bite, que je ne sentais presque plus rien en moi. J'espère de cela ne te fâche pas. Comment aurais-je pu l'expliquer autrement? »

Anna se sent obligée de faire une pause dans son récit, pour laisser s'exprimer son mari, qui lui répond en hésitant :

« Je... je comprends... mais c'est dur pour moi d'être... humilié par ma femme... »

Puis il ajoute dans un murmure :

« Mais ça m'excite aussi. Je ne sais pas pourquoi. »

Alors Jules n'a d'autre solution que de changer de sujet pour sortir de ce moment de grande gêne :

« Je vois que tu n'a pas pris de précautions pour éviter de tomber enceinte. Je te rappelle que le sperme peut survivre dans un vagin pendant 72 heures et même parfois jusqu'à 120 heures. »

Anna, un peu énervée par cette remarque, se défend :

« Si je lui avais demandé de mettre un préservatif, il aurait refusé, c'est certain. Je n'ai pris aucune précaution pendant tout le week-end. Pendant ma semaine de 'travail', j'essaierai de trouver un moyen pour limiter les risques, mais tu sais que leurs clients vont venir spécialement pour tenter de féconder une femme fertile. Je ne tiens pas à tomber enceinte et je ne me vois pas accoucher d'un enfant qui, de surcroît, pourrait ne pas être de la même couleur que toi. Mais, j'ai aussi très envie que le risque existe. C'est ce qui m'excite le plus, tu le sais bien. Alors, fais-moi confiance et laisse-moi gérer ça à ma façon. Si ça peut te rassurer, je n'ai plus pris aucun risque pendant le reste de la journée. »

« Que veux-tu dire par là? », s'enquiert Jules.

« Et bien, nous sommes retournés dans la chambre après le déjeuner et nous nous sommes tout de suite déshabillés. Abdul a commencé par me sucer longuement la chatte, titillant par moments mon clitoris. Il faisait ça très bien, mais pas mieux que toi. Tu vois, tout n'est pas négatif chez toi. Puis, j'ai voulu lui rendre la pareille et j'ai sucé son gros membre. Il voulait s'enfoncer dans ma gorge, mais j'avais déjà eu du mal à faire entrer son gros gland dans ma bouche. J'étais malheureuse de ne pas arriver à lui faire plaisir, mais, à chaque fois qu'il forçait, je manquais de m'étouffer. Il me disait de respirer par le nez, mais je n'ai jamais réussi à synchroniser ma respiration avec ses mouvements. C'était douloureux, inquiétant, et je n'y prenais aucun plaisir. Il a fini par abandonner, mais il était furieux, me disant que toutes les putes savaient faire ça. Je lui ai rappelé que j'étais une putain occasionnelle et non une professionnelle, mais rien n'y faisait, il était toujours aussi énervé. J'étais vraiment déçue de cette situation. J'avais été si bien avec lui, dans une relation exceptionnelle. Alors, tout perdre pour ça, je m'en voulais.

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