Les Bûcheronnes

BÊTA PUBLIQUE

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Une nouvelle fois, j'exige de savoir où Lila et mon fils se trouvent détenus. Gûh se contente de rire. Que dois-je faire? Courir dans n'importe quelle direction jusqu'à la première maison où je téléphonerais aux gendarmes? Même si j'enchaîne Gûh, elle parviendrait à se libérer avec sa force herculéenne, et elle retrouverait ma trace en m'attaquant au moment où je m'y attendrai le moins. Ou pire : elle vengerait sa compagne sur Lila et Marc. Pas question. Quant à m'embarrasser d'une prisonnière au milieu de la forêt, je ne m'en sens pas capable.

Alors, tant pis pour elle. Bien que cela me répugne, je vais la torturer, aidé par la haine que je ressens envers elle. Les beaux pieds, immenses comme des paquebots, que j'ai tant aimé caresser et humer, vont subir ma colère. Rien que les regarder me fait bander, quoi qu'il arrive : ce sont des œuvres d'art que je m'apprête à massacrer soigneusement. Pour commencer, j'arrache les ongles, puis, équipé d'un petit couteau de cuisine bien affûté, je les dépiaute comme des oignons, jusqu'à ce que la chair soit à vif. La lame pénètre à l'intérieur, arrache des lambeaux de muscle et frotte contre les nerfs. On commence à voir les os émerger sous des filets de sang. N'importe qui deviendrait fou de douleur, voire s'évanouirait. Mais Gûh n'émet même pas un gémissement, alors que ses petons, naguère si jolis, ne sont plus que des appendices sanguinolents et misérables. Même si elle parlait, elle ne pourrait plus jamais marcher. Je réalise à présent mon erreur : les Amazones ne sont pas des femmes ordinaires. Elles sont taillées pour la chasse, pour le combat, pour la guerre. Depuis toutes petites, on leur a appris à mépriser la douleur. Leurs mères les ont endurcies, bien plus que n'importe quel soldat. En conséquence, il est impossible de supplicier une Amazone pour lui arracher un renseignement. Peut-être en torturant l'une pour faire parler l'autre? Mais je me verrais mal affronter seul les deux geôlières en même temps, même armé. Et puis, c'est trop tard : Tah git dans un coin, face contre terre.

Je me prépare à poursuivre malgré tout cette boucherie, sans trop y croire. Au moins, j'y trouve de l'excitation sexuelle, me découvrant une cruauté que je ne me connaissais pas. Il est vrai qu'un monstre sommeille en tout être humain : il suffit, pour le réveiller, que les circonstances s'y prêtent. Témoin : un phallus dur comme jamais. Tiens, si je la violais? Peut-être que son cœur de lesbienne n'y résisterait pas et qu'elle parlerait? D'ailleurs, contrairement à Tah, je ne l'ai jamais vue s'enfoncer un gode par devant : l'Amazone serait-elle vierge? Je vérifie avec les doigts : exact, l'hymen est en place. Une petite séance de dépucelage obligatoire est en vue.

Étrangement, je ne parviens pas à la pénétrer : flanelle devant l'orifice. Je n'ai tout simplement pas l'âme d'un violeur, et la haine que j'éprouve n'y change rien. Gûh rigole devant ce manque de virilité. Elle se moque de mon pénis flasque. Mais dans sa joie, elle semble regarder derrière moi. Une intuition me met en alerte. Je me retourne et découvre Tah en train abattre sa hache dans ma direction. Je croyais l'avoir tuée ; la balle lui a arraché l'œil gauche et traversé le crâne. De l'orbite vide s'écoule de la matière cervicale sanglante et gluante. J'ai juste négligé qu'il en faut plus pour occire une Amazone. Maintenant, elle est revenue à elle et plus combative que jamais. Elle frappe de toutes les forces qui lui restent : considérables! Alors que la lame d'acier traverse l'air dans ma direction, j'ai juste le temps de me jeter de côté pour ne pas être fendu en deux comme un vulgaire rondin de bois. Dans son élan, la hache atteint le bassin de Gûh qui ne peut rien éviter, étant attachée. Son bassin se brise, dans un craquement d'os sinistre, révélant l'utérus et la vessie. Cela lui fait une belle fente vulvaire, maintenant. Mais l'accident ne lui arrache même pas une plainte. Juste un « merde », parce que Tah m'a raté de très peu.

Les pistolets et les Tasers ne sont malheureusement pas à portée de mes mains. Reste l'autre hache dont je saisis le manche, fébrile. Le combat s'engage, à armes égales, sans merci, à mort. Jamais je n'aurais imaginé devoir me batte à l'arme blanche. En temps normal, je n'aurais aucune chance face à une Amazone bucheronne. Mais le fait qu'elle soit blessée rétablit un semblant d'équilibre. De plus, Gûh encourage Tah et lui donne de précieuses informations pour compenser la réduction de son champ de vision. La masse d'acier coupant file à toute vitesse et j'éprouve des difficultés à éviter les coups. Plusieurs fois, il s'en faut de peu pour que je finisse le crâne fendu. J'endure quelques estafilades sur le torse et les bras, impressionnantes, mais sans réelle gravité. L'adrénaline efface toute douleur. Il me faut absolument reprendre l'initiative.

Je tente le tout pour le tout : je me jette en avant et balance ma hache horizontalement, afin de couper les jarrets d'Amazone. Celle-ci saute pour éviter la lame, mais pas assez haut : elle a un pied tranché au niveau de la cheville. Elle tombe et ne peut pas se relever. Prudemment, je parviens à lui arracher son arme des mains. Elle s'attend à ce que je l'achève. Mais je me contente de lui passer le collier de fer autour du cou, de l'enchaîner à l'anneau rivé dans le sol qui m'a tant fait souffrir, et de lui faire un garrot à la base du mollet pour qu'elle ne perde pas tout son sang.

Il me faut absolument trouver une idée pour les obliger à me révéler où habitent les deux autres Amazones qui ont acheté Lila et Marc. Les idées les plus démentes parcourent mon esprit à la vitesse de la lumière. Un rat court sur le sol et passe entre mes jambes. Cela me donne une idée diabolique. Militer dans une association pour l'abolition de la torture partout dans le monde m'a fourni des informations dont j'ignorais l'utilité.

D'abord, j'apprivoise le rat avec un peu de nourriture -- le pied coupé de Tah fait l'affaire - et je l'enferme dans un sac. Avec des morceaux de bois récupérés ici et là, un marteau et des clous, je construis une petite cage dont il manque un côté. Je pose la cage sur l'abdomen de Gûh qui est toujours attachée sur la table de la cuisine, côté manquant vers le bas, avec le petit animal à l'intérieur. Un rat est intelligent : il ne tardera pas à découvrir que la seule façon de s'échapper est de creuser un tunnel avec ses dents... à travers les viscères de la victime. C'est, paraît-il, le supplice le plus cruel jamais inventé par l'homme, à l'imagination pourtant fertile dans ce domaine. Il est prévu pour que la victime meure dans d'atroces souffrances. Y avoir recours me sidère. Avouons-le : ces deux années d'esclavage ont fait de moi un salaud.

Gûh me regarde bricoler. Bien que consciente que ce qui l'attend, elle reste stoïque. Tah, également, ne tarde pas à comprendre de ce qui va arriver à sa compagne. Elle sait que si elle ne dit rien, elle va assister à la lente agonie de son aimée, et ne peut pas le supporter. Non! Elle aurait préféré que je lui fasse subir ce supplice à elle-même. C'est ce sur quoi je comptais. Gagné! Je retire la cage et le rat, avant que celui-ci ait commencé à creuser. Malgré les protestations de Gûh, Tah m'indique où se trouve la tanière des deux Amazones qui sont venues le printemps dernier. Cela se trouve à une journée de marche, vers l'Est, puis suivre une rivière et remonter vers le Nord. Elle peut mentir, dire n'importe quoi pour m'échapper. C'est un risque à prendre. Pour autant, pas question de les laisser en vie. D'ailleurs, je n'ai rien promis. La haine a pris possession de mon âme. Pas question non plus de gaspiller les munitions : elles sont rares et réservées aux deux autres Amazones. J'informe Tah que je vais la décapiter à la hache. La guerrière vaincue me tend son cou, altière et résignée, après une courte prière à ses dieux. Il me faut plusieurs coups pour séparer la tête du reste du corps. La fatigue me rend maladroit. Quant à Gûh, je remets le rat dans sa cage, au-dessus du ventre. En sortant de ma tanière, j'entends à travers le souffle du vent les hurlements de douleur de l'Amazone dont les échos résonneront encore longtemps dans ma tête.

J'aurais pu enfiler les uniformes des gendarmes, mais je ne prends pas le temps de m'habiller. D'ailleurs, j'ai perdu l'habitude des vêtements. J'emporte seulement un ceinturon avec les deux pistolets et les deux Tasers, une hache à l'épaule et un couteau entre les dents. Dans le sac à dos, les munitions que j'ai pu trouver ainsi que quelques restes humains, comme casse-croute pour la route. Complètement nu, je bande comme un cerf à l'idée de régler très bientôt mes comptes avec les deux Amazones qui ont acheté Lila afin de faire d'elle leur esclave sexuelle, ainsi que mon fils.

En chemin, j'imagine le moment où je retrouverai enfin Lila et Marc. Quel sort réserver à leurs geôlières? Il me les faut d'abord vivantes, et pour cela, je compte sur l'effet de surprise. En deux ans de captivité, j'ai appris des ruses d'animal traqué. Ensuite, le châtiment. Pourquoi ne pas empaler vivantes? Les brûler vives sur un bûcher? Ou bien les crucifier? Puis, retourner en ville et retrouver ma femme légitime et mes enfants. Nous serions enfin tous réunis, tous les six. Oui, je deviendrais bigame. Ces projets insanes accompagnent mes pas.

C'est lorsque j'arrive à la rivière que les gendarmes me retrouvent. Je transporte les armes de leurs collègues, avec de la viande humaine dans mon sac. Mes explications ne sont pas claires. Ma tenue bite à l'air n'aide pas. Difficile de me justifier, dans ces conditions. Si j'avais fait un pas de plus dans leur direction sans lever les mains, je crois qu'ils m'auraient juste flingué sur place. Me voici dans leur fourgon avec des menottes dans le dos, sommé de leur indiquer d'où je viens. Quand ils tombent sur l'abri de Gûh et Tah, ils ne peuvent s'empêcher de vomir en découvrant les cadavres des deux Amazones.

En cour d'assises, les jurés n'ont pas reconnu la légitime défense. Pour deux assassinats précédés d'actes de barbarie, j'ai écopé de la réclusion criminelle à perpétuité avec trente ans incompressibles : le maximum. Ma femme et mes enfants viennent chaque semaine me voir au parloir de la prison centrale où je purge ma peine. À chacune de leurs visites, ils pleurent et croient que je suis devenu fou. Je suis devenu un étranger pour eux. Maintenant, mon épouse veut divorcer, lasse de verser ses larmes. Elle m'a pourtant attendu pendant deux ans, sans perdre espoir, en priant chaque jour pour me voir réapparaitre au bout du chemin, à la lisière de la forêt.

Le régime de prison n'est pas insupportable, mais quitte à être condamné, j'aurais préféré que ce soit à la peine capitale : m'allonger nu sur la planche de la guillotine, la tête tournée vers les étoiles. Une femme serait assise sur mon sexe tendu pour elle dans son ventre, et au moment précis de notre orgasme commun, elle déclencherait la chute du couperet sanglant.

Mais ce qui me peine le plus, c'est que je ne sais pas ce que sont devenus Lila et Marc. Sans doute sont-ils toujours prisonniers d'un couple d'Amazones en pleine forêt? Pas question de les abandonner, ne serait-ce qu'un jour de plus. Il faut absolument que je m'évade afin d'aller les libérer.

Pour cela, j'ai fait alliance avec un gros trafiquant de cocaïne, un Mexicain prénommé Pablo, dont j'ai rencontré l'un des complices derrière les barreaux. Il dispose d'un hélicoptère de combat et me fournira un commando afin d'aller libérer Lila et mon fils. En échange, je le servirai fidèlement dans son trafic. Il a notamment besoin de quelqu'un qui sache pratiquer l'art de l'interrogatoire. Dans ce domaine, j'ai déjà fait mes preuves, d'après ce qu'en disent les journaux.

Dans ma cellule, en prévision du combat dans la forêt, je m'entraîne à manier une hache imaginaire. Car je veux un affrontement à l'arme blanche, et il me faudra me montrer à la hauteur de ces combattantes redoutables. J'assouplis mes muscles, je les renforce par des pompes et des tractions quotidiennes, jusqu'à l'épuisement. L'évasion est prévue pour cette nuit. Pablo dispose d'un plan infaillible ; il prendra des otages parmi les familles des matons. Il n'est pas un homme à s'en remettre à la chance. Demain, j'entrerai à nouveau dans la forêt afin d'affronter les Amazones. Je suis prêt. Je le ferai nu, sans ces vêtements ridicules qu'on m'oblige à porter. Et si je dois mourir, ce sera avec bravoure. Il me semble, dès à présent, percevoir l'odeur du sang. J'en bande déjà. Attendez-moi, Lila et Marc. J'arrive.

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