Les Amours d'Elyanor 1435 Pt. 05

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David9
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« -arrête...si on voit que je n'ai plus rien, on se posera des questions...

-mais...je ne peux pas te laisser comme ça!

-si... »

Elyanor poussa la porte de la cellule et trouva Siloé la tête posée sur l'épaule de Loïc en train de passer ses mains sur son torse. Elle embrassait le cou de son ami en versant parfois une petite larme sur sa peau. Loïc et elle redressèrent la tête pour voir qui était entré

« -bonsoir Loïc...

-dame Elyanor...je vous jure que je n'ai rien fait...je vous ai juste portées dans vos lits toutes les deux...

-si Siloé te fait confiance, alors je te fais confiance

-merci dame Elyanor

-j'ai parlé avec le capitaine...

-dis moi qu'il va le libérer, il n'a rien fait!

-il ne peut pas, et il fait cela pour nous protéger toutes les deux Siloé... S'il le libère, l'équipage va se poser des questions et nous serons en danger

-elle a raison Siloé...vous ne pouvez rien faire pour moi...vous ne devez rien faire...

-mais c'est injuste!

-Sir Anthony a cédé a deux choses

-quoi?

-il va faire détacher Loïc et te donner une clef du cachot... Ne fais pas l'idiote avec ma fille...si Loïc disparait, nous saurons tous que c'est toi...

-quand va-t-il sortir?

-dans quatre jours... Je vais vous laisser... Siloé, pense a rentrer tôt, le bois est pourri ici, et il ne faudrait pas que tu brules un peu plus »

Elle partit, laissant Siloé et Loïc seuls. Comme elle le lui avait dit, Sir Anthony vint la trouver et lui demanda des excuses, mais il ne reçut de Siloé qu'un regard lourd de reproches. Neanmois, il lui tendit une clé, celle qui ouvrirait la cellule de Loïc, et lui rappela la mise en garde que lui avait faite Elyanor. Les nuits suivantes, Siloé les passa dans la cellule de Loïc qui s'arrangeait pour dormir le jour, afin de pouvoir être avec son amie le plus longtemps possible. Ils continuaient de parler de tout et de rien pendant que Siloé étalait du baume sur les blessures de Loïc, puis il s'asseyait en s'appuyant le dos contre les cloisons de son cachot, et elle venait s'allonger par terre et reposer sa tête sur les genoux de son ami.

C'était alors un moment de grande sensualité qui s'installait entre les deux amants malheureux. Ils ne se quittaient plus du regard pendant des heures, osant a peine cligner des yeux de peur de ne plus voir l'autre en les rouvrant. Loïc caressait toujours gentiment le front et les joues de Siloé qui rougissait en sentant ces tendres caresses tandis que des sensations inconnues envahissaient son esprit. Parfois, elle fermait les yeux et faisait semblant de dormir, et pendant ces siestes, elle écoutait la respiration de Loïc et le sentait jouer avec les mèches de ses cheveux dorés.

Puis elle rouvrait les yeux et se pendait au cou du jeune homme pour lui donner un baiser passionné auquel il s'empressait de répondre. Siloé et lui essayaient de profiter le plus possible de leurs baisers, sachant leur relation dangereusement éphémère. A ces pensées, Siloé s'attristait, et toute la tendresse de son ami ne suffisait parfois pas à la consoler. Au petit matin elle le quittait, raclant une poutre de ses doigts pour marquer un nouveau jour écoulé. Elle en compta bientôt quatre, et sut que sa relation avec Loïc allait vite changer.

En effet, lorsque le cinquième jour elle le sut libre, elle s'habilla en toute vitesse pour aller le retrouver sur le château avant, appuyé a la rambarde, les yeux perdus dans l'infini. Mais Elyanor la retint par la hanche

« -pas si vite ma chérie...patience...

-oh non, pas maintenant Elyanor...

-j'avais juste une chose à te dire!

-quoi?

-je vais diner chez Sir Anthony, je lui ai dit que je viendrais seule... Et il y a un bal après, je devrais y être une bonne partie de la nuit

-et?

-et je vous laisse la chambre...

-tu me vouv... »

Quand elle réalisa ce que voulait dire sa maitresse, Siloé lui sauta au cou et l'embrassa. Puis elle sortit et s'aventura sur le pont. Elle repéra la silhouette de Loïc là où elle s'attendait à le voir, et s'avança doucement vers lui. Elle posa sa main sur son épaule, et il posa la sienne par-dessus.

« -bonsoir mon Loïc...

-Siloé...

-quand es tu de quart?

-pas cette nuit...le capitaine m'a fait une fleur...

-merci Elyanor...

-qu'est ce que tu dis?

-j'ai la mère la plus merveilleuse qui soit...

-pourquoi?

-viens, suis moi...

-où ça?

-dans ma cabine...non n'aie pas peur, cette fois je sortirai avec toi pour t'éviter des ennuis

-mais ta mère?

-pas là...merci Elyanor! »

Arrivés devant la porte, Siloé invita Loïc à entrer avant elle. Il se baissa et osa un pas dans la cabine interdite, puis un autre. Siloé se glissa à l'intérieur derrière lui et referma la porte. Loïc lui tournait le dos, regardant les esquisses d'Elyanor et de Siloé pendues aux murs. La jeune femme hésita un moment, puis se lança et dégrafa la broche de sa robe qui tomba à ses pieds sans un bruit. Puis elle vint se coller contre le dos de Loïc et elle posa sa tête entre ses omoplates

« -Loïc...

-oui Siloé?

-est ce que tu m'aimes?

-je t'aime ma Siloé...

-retourne toi doucement s'il te plait »

Et plus il se tournait, et plus Siloé rougissait, de peur de le choquer ou d'avoir brusqué les choses. Mais lorsqu'il vit la nudité complète de Siloé, Loïc ne put faire qu'un pas vers elle et la prendre dans ses bras pour l'embrasser. Il la souleva et la déposa délicatement sur le lit, puis s'agenouilla sur le plancher à coté s'elle

« -tu es si belle ma Siloé...

-Loïc...fais moi l'amour s'il te plait »

Elle se décala, lui laissant la place pour s'allonger a ses cotés. Il vint se serrer contre elle, tout en lui caressant le bras. La peau de son amant sur la sienne faisait frissonner Siloé de plaisir tandis qu'une douce chaleur montait dans son corps. Bientôt, ses mains à elle se glissèrent sous la chemise de Loïc pour caresser son torse musclé. Pour l'aider, le jeune homme leva les bras pendant que la vampire essayait de lui retirer. Une fois torse nus tous les deux, ils s'enlacèrent pour s'embrasser. Les tétons durcis de Siloé griffaient la peau de son amant qui gémissait de bonheur. D'abord active en embrassant passionnément Loïc, Siloé devint de plus en plus passive, se laissant caresser par le jeune homme, pour profiter pleinement de ce moment qu'elle savait éphémère. Elle s'imagina sur un quai vénitien, en train de jeter un dernier regard sur lui qui la saluait de la main.

A cette pensée, elle faillit éclater en sanglots, mais la douceur de son amant lui fit oublier tous ses soucis. Il était passé au dessus d'elle, enserrant sa taille entre ses cuisses dévorait sa bouche de baisers. Puis, lentement, timidement, il osa descendre ses lèvres dans le cou de son amie, puis l'aventura entre ses seins. Siloé saisit la tête de Loïc entre ses petites mains et la déplaça délicatement sur sa poitrine. Loïc rougit un peu, mais si peu comparé a Siloé lorsque son amant commença à lui donner du plaisir. Toute créature de jouissance qu'elle était, elle n'avait jamais ressenti une telle extase en faisant l'amour, même lorsque sa maitresse l'avait mordue pour la première fois. Loïc décida de ralentir le rythme et revint embrasser Siloé. Il finit dans son cou, les lèvres posées sur son oreille, lui murmurant de tendres paroles

« -je t'aime ma Siloé...je veux te sentir tout contre moi...

-je veux que nous ne soyons qu'un... »

Elle n'aurait pas pu être plus claire. Aidée de son amie, Loïc finit de retirer ses derniers vêtements, et une fois nu, il attira Siloé à lui pour l'embrasser. La jeune femme dévora ses lèvres un moment, puis sa bouche glissa du menton de son amant jusqu'à son sexe déjà fièrement dressé. Elle le glissa à l'intérieur de sa petite main, comme elle l'avait fait la première fois avec Alexandre, puis elle masturba lentement Loïc qui rougissait de plus en plus. Il caressait les cheveux de Siloé du plat de la main, descendant parfois le long de sa nuque, et remontant dans son cou pour venir lui caresser les joues.

La tendresse de Siloé faillit le prendre par surprise et le faire jouir, mais il parvint à se contrôler et allongea sa maitresse sur le lit pour s'occuper d'elle à son tour. Il enfouit sa tête entre ses cuisses et passa délicatement sa langue sur les douces lèvres intimes de Siloé. Son intimité se gorgeait de sang, Loïc pouvait voir ses chairs se gonfler et rougir a toute vitesse. Lorsqu'il posa sa langue sur son clitoris, Siloé crut qu'elle allait jouir immédiatement. Pourtant, l'orgasme ne vint pas, mais une boule commença à se former dans son bas-ventre, gonflant, gonflant, et bientôt prête à exploser. Lorsque Loïc s'agenouilla en invitant Siloé à s'asseoir sur lui, la jeune femme ne put résister et vint glisser le sexe de son amant dans son intimité brulante.

La boule de plaisir explosa a ce moment là, et a peine Siloé s'était elle empalée sur le membre de son amant qu'elle jouit comme jamais elle n'avait joui. Loïc fut forcé de la retenir pour pas qu'elle ne s'assomme contre le mur en tombant en arrière, et il la serra contre lui en attendant qu'elle lui revienne. Ils passèrent un long moment dans les bras l'un de l'autre, sans parler, juste en se regardant. Leurs yeux parlaient pour eux, et alors que Siloé voyait dans les yeux de son amant le bonheur et la tendresse, elle savait qu'elle ne lui montrait que sa tristesse. Alors il l'embrassa tendrement et elle se mit à faire de lents va et vient sur ses genoux pour faire revenir le plaisir.

Pendant de longues minutes, les deux amants ondulèrent l'un contre l'autre jusqu'à ce que Loïc se crispe, plonge son regard dans celui de Siloé, puis finalement pousse un long soupir de plaisir et jouisse au plus profond de son amie. Lorsqu'elle sentit le sperme bouillant de Loïc se répandre en elle, Siloé se tendit à son tour et enlaça le jeune homme pour ne pas tomber. Ils jouirent tous les deux en même temps cette fois, recouvrant leurs forces serrés l'un contre l'autre. Lorsqu'ils se désunirent, ils glissèrent sur le matelas, sous la couette, comme pour s'endormir. Loïc caressa de nouveau le dos et les bras de Siloé, puis il lova sa tête dans le cou de la vampire. Dehors, un homme cria

« -TERRE! »

Alors Siloé fondit en sanglots, et, se sachant incapable de la soulager de son chagrin, Loïc se contenta de la serrer un peu plus fort contre lui et de la dorloter tendrement. Elle se retourna vers lui, les yeux pleins de larmes, la voix haletante et saccadée

« -Loïc...je t'en supplie...viens avec moi...ne me laisse pas...

-je ne peux pas faire ça mon amour...je ne pourrais pas survivre a Venise, même avec toi!

-alors tu ne m'aimes pas et tu cherchais juste à faire passer le temps pendant la traversée?

-Siloé...tu es ridicule...tu sais que je t'aime...tellement... Mais...c'est notre vie que je joue : je m'ennuierais tellement en restant toujours à terre que ça te ferait de la peine!

-mais nous partirons! Nous irons visiter l'Italie, la France...

-Je ne suis pas fait pour mener ce genre de vie... je suis désolé...

-tu viendras me voir à chaque fois que tu passeras à Venise?

-je te le promets mon ange... »

Quand vint la nuit, Sir Anthony vint chercher Elyanor et Siloé dans leur cabine pour les conduire à terre. Sur le pont, ils croisèrent Loïc qui les attendaient. Il porta sa main à son front pour saluer son capitaine, s'inclina respectueusement devant Elyanor qui lui fit une révérence en retour, et finalement, enlaça Siloé. Les deux amants s'embrassèrent une dernière fois, et Siloé descendit sur le quai. Quand elle mit finalement un pied a terre, elle éclata en sanglots en se retournant pour regarder Loïc au loin. Elyanor vint la serrer contre elle.

« -ne te retourne pas...

-il reviendra?

-oui...il veut revenir... »

Une voiture attendait Elyanor et Siloé au coin d'une rue. Elles montèrent dedans, suivies de Sir Anthony, qui leur fit une rapide présentation de la ville et des alentours. La voiture s'arrêta au bout d'une demi-heure, sans avoir laissé le temps à Siloé de sécher ses larmes. Elyanor descendit la première et fut accueillie par Lorenzo. Il s'inclina devant elle et posa légèrement ses lèvres sur la main de sa « mère ».

« -Bonjour dame Elyanor, avez-vous fait bon voyage...

-oui Lorenzo, merci... Toi non plus tu n'es toujours pas résolu à me tutoyer, même âpres tout ce temps?

-moi non plus? Que voulez vous dire?

-Siloé, descend ma chérie... Je te présente ta sœur Lorenzo...

-Ma sœur! Une seconde?

-bonjour Signor DiAngelo...

-je t'ai dit de l'appeler Lorenzo ma chérie...

-Bonjour mademoiselle...Siloé?

-oui

-Pourquoi tant de larmes dans ces jolis yeux? »

Siloé rougit un peu.

« -chagrin d'amour mon fils...n'en parlons plus... Viens Siloé...

-pardonnez ma curiosité... Venez, suivez moi, je vais vous faire visiter votre hôtel... »

Lorenzo les mena à travers de petites ruelles pour finalement déboucher sur une belle place entourée de bâtiments anciens. Une église, un comptoir commercial comme il y en avait tant a Venise, et quelques hôtels particuliers comme celui d'Elyanor et de Siloé. Il ouvrit une des portes, et ils entrèrent dans un couloir bien éclairé par des bougies qui brulaient sur un lustre. Il fit visiter les deux étages de l'hôtel à ses nouvelles propriétaires et les amena finalement dans le salon. Il était encore vide, mais les hommes de Sir Anthony viendraient le meubler dans la journée avec ce qu'avait amené Elyanor et Siloé avec elles. Quand Siloé apprit cela, elle eut un espoir de revoir Loïc, mais Elyanor lui rappela qu'elle devait dormir.

« -voilà, ce n'est pas aussi grand que votre propriété anglaise, mais c'est déjà ça, non?

-c'est parfait Lorenzo... Dis-moi, connais-tu des gens ici intéressés par le château?

-de chez nous, non, mais un des conseillers du doge cherche à s'établir en Angleterre... Peut être pourrais je te le faire rencontrer... Tu verras, un homme délicieux. »

Les vampires sourirent à la plaisanterie de Lorenzo. Puis il se retira, laissant les dames dans leur appartement. Elles avaient chacune une chambre, mais Siloé ne voulait pas dormir seule. Elle se glissa aux cotés de sa maitresse dans le lit lorsque le matin approcha.

« -il me manque déjà Elyanor...

-tu verras...pour nous, Venise est une ville d'oubli et de passion.

-je ne veux pas l'oublier!

-il te torture déjà ma chérie... Il va falloir que tu te trouves quelqu'un d'autre pour quelques temps...

-je ne veux pas...

-tu te laisseras tenter. Vampires et mortels sont très attirants dans cette ville. Et ton Loïc approuverait ce que je te dis...

-tu crois?

-il te dirait de vivre ta vie, de ne pas la gâcher a l'attendre. »

Un peu réconfortée, Siloé se colla contre sa maitresse pour s'endormir, et l'embrassa gentiment dans le cou en attendant le lever du soleil. Sa vie vénitienne commençait.

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