Le Projet Ch. 06

Informations sur Récit
Une sévère remise à l'ordre.
7.9k mots
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6.3k
1

Partie 6 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 04/13/2022
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Comme je l'ai déjà mentionné, ma belle-mère, Marie de son prénom, ne me porte guère dans son cœur. Elle a toujours trouvé, lorsque je travaillais, que je ne portais pas assez d'attention à sa fille et que je ne pensais qu'à ma société. Et que sa fille aurait aussi pu faire une belle carrière si je lui en avais laissé l'occasion. Donc que pendant des années je n'avais été qu'un sale macho égoïste. Ce qui n'est pas faux même si Alicia et notre fille n'ont jamais manqué de rien. Je crois aussi plus simplement que Marie n'a jamais aimé les hommes. Son mari l'a quittée dès qu'Alicia a terminé ses études. Ils n'ont pas divorcé et elle n'a jamais manqué de rien, un virement conséquent arrivant chaque mois sur son compte. Elle a bien entendu rencontré d'autres hommes mais d'après Alicia ce sont surtout les femmes qui l'ont attirée. Voilà, sans doute, pourquoi Alicia a elle aussi exprimé dernièrement son intérêt pour des relations lesbiennes.

Alicia m'a dit que pendant le séjour de sa mère nous la jouerions « normale » mais que j'avais tout intérêt à être extrêmement obéissant et attentionné. Ce qui fut fait. Simplement un jour Alicia me dit que sa mère veut absolument voir ma cage de chasteté et que ce midi avant le repas elle m'obligerait à me déshabiller. Ces dames sont donc en train de prendre un verre pendant que je prépare le repas lorsqu' Alicia m'appelle :

-Chéri maman m'a demandé comment il se faisait que tu sois devenu tant attentionné. Je lui expliqué qu'il y a différents éléments qui sont entrés en ligne de compte mais qu'au fond de toi tu aimes m'obéir, que tu aimes être humilié et que je te motive en te faisant porter une cage de chasteté. Et aujourd'hui elle voudrait bien voir cette fameuse cage qui donne de si bons résultats. Alors déshabille-toi.

Ce que j'ai fait et la fille a donné à sa mère toutes les explications qu'elle voulait entendre. Et Marie de même recommander des modèles de cage plus cruelles comme celles avec des pointes, ou de m'obliger à des périodes de chasteté d'au moins un mois. Ou encore d'utiliser un modèle avec des électrodes qui peuvent déclencher de petites décharges électriques....créative ma belle-mère....

-Dites-moi Pierre, a quoi correspondent ces traces sur vos fesses?

-Ce sont des coups de canne, j'ai été puni il y a 4 jours.

-Ah bon? Pourquoi?

-J'avais été autorisé à me masturber mais j'ai joui sans en avoir demandé l'autorisation.

-Normal que ce manque de discipline soit sanctionné. La prochaine fois que tu punis Pierre ma chérie fais-moi signe. J'aimerais beaucoup participer.

-C'est noté maman. Rhabille-toi Pierre et sers le déjeuner.

Vous ne pouvez pas imaginer l'impact que cette discussion a eu sur moi et c'est pour cela que je la mentionne. Jusqu'à présent notre relation Femme autoritaire/ mari soumis était restée dans un petit groupe d'initiés : trois amies très proches d'Alicia que je connaissais de longue date et Julia qui fait partie de la maison. Bien sûr il y a Angela mais nous savons que c'est une rencontre qui n'aura sans doute pas de lendemain. En y ajoutant ma belle-mère Marie, on a ouvert une porte bien plus grande car certainement moins contrôlable. Il faut savoir que Marie est assez jeune (67 ans) car elle a eu sa fille à 20 ans. Elle aura peut-être à cœur de raconter que sa fille a pris les choses en mains dans son couple et que son mari doit lui obéir, qu'il se fait punir, qu'il doit porter une cage de chasteté, qu'il est cocu,...etc et qu'elle a pu constater tout cela de visu car sa fille n'hésite pas à l'humilier en public. J'ai eu le sentiment que nous avions ouvert la boîte de Pandore et je n'avais pas tort.

Le reste du séjour s'est passé assez tranquillement, je suis allé jouer deux fois au golf avec Alicia et elle a fait aussi un parcours avec sa mère la veille du départ pendant que je nettoyais la maison. Nous n'avons pas revu Angela qui était absente lors de notre départ et le dimanche nous reprenions l'avion pour rejoindre la grisaille et le froid.

Les semaines qui suivirent furent assez calmes. Nous avions de l'administration en retard après ces 2 semaines de vacances, quelques réunions, visite chez le dentiste, shopping, parties de golf ou dîner au restaurant avec des amis (qui ne sont pas au courant). Bien entendu pendant de telles périodes Alicia est toujours aussi autoritaire et j'ai intérêt à marcher droit, quelques paires de gifles sont venues me le rappeler. Mais on ne peut pas non plus être en permanence dans des situations de punitions, humiliations ou frustrations. Je ne crois pas que ce soit viable à long terme. Je sais quelle est ma place dans notre couple et je dois la respecter. On continue aussi notre voyage dans ma soumission, ma déchéance, en repoussant régulièrement mes limites et en donnant à Alicia une liberté totale. Par moments il arrive aussi, assez naturellement, ces moments de pause où nous fonctionnons comme un couple presque normal. Il y a un équilibre à garder. Au bout de 2 semaines, Alicia m'a tout de même prévenu qu'elle ne rentrerait pas coucher, sans plus d'explications. Elle est revenue le lendemain vers midi, un vendredi puisque Julia était là et que je l'aidais dans son repassage.

-Bonjour Julia, bonjour chéri. Je monte me reposer. J'avais besoin d'une grosse bite et j'ai été servie... quelle nuit ! Je t'expliquerai Julia.

Pas plus d'explications. Julia éclate de rire, je pique un fard et je baisse la tête.

Une sévère remise à l'ordre

Je vous ai déjà dit qu'Alicia n'était pas très intéressée par les punitions corporelles. Une fois de temps en temps pour me remettre en question ou pour se défouler, et une fois la punition terminée, j'avais parfois l'impression qu'elle regrettait aussitôt les coups donnés. M'humilier, me gifler, me cracher au visage, et surtout si cela se passe devant d'autres personnes : là elle prend aussi son plaisir. Me rabaisser tout en asseyant son autorité, elle peut être très créative pour ce genre de situations.

Mais j'ai eu une période de rébellion. Je questionnais ses ordres, je faisais les choses à moitié, je lui ai même dit un jour que je croyais que c'était peut-être mieux d'en rester là et que j'allais faire mes valises. Ce que je n'ai pas fait.

-Alors, tu pars finalement?

-Non je reste.

-Mais moi je n'ai pas envie de jouer à ce jeu-là. Et ce n'est pas toi qui va décider si tu restes ou non. C'est moi. Tu me supplieras de te mettre dehors et je déciderai. En attendant on va corriger ton attitude, c'est déjà organisé car je savais que tu n'aurais pas le cran de dégager. Ce soir je pars deux jours avec Kate à Amsterdam et toi tu vas passer ces deux jours dans, comment dire ....une sorte de maison de redressement. J'ai rencontré via le net une dominatrice professionnelle, nous avons déjeuné ensemble et elle va s'occuper de toi. Elle m'a assuré qu'après ce séjour tu serais d'une obéissance exemplaire. Va t'habiller, prends un peu de linge dans un sac et en voiture.

-Ecoute Alicia, je ne crois pas que ce soit nécessaire. J'ai eu une mauvaise période, je le concède mais cela peut arriver, c'est même la première fois. En plus je parie que tu vas payer une fortune les services de cette femme.

-Si, c'est nécessaire, non cela ne peut pas arriver, mais tu as raison sur un point : tu aurais pu économiser beaucoup d'argent en étant plus obéissant. Dans cinq minutes nous sommes en route.

Le trajet n'était pas très long, à peine une demi-heure, et nous sommes arrivés devant une grande bâtisse flanquée d'une écurie sur la droite (on entendait les chevaux dans leurs box) et d'un autre bâtiment bas sur la droite. Peut-être une étable. Nous étions sans doute dans une ancienne ferme réaménagée. Une dame en tenue d'équitation, la cravache à la main, nous attendait devant la porte d'entrée.

-Bonjour Alicia, vous avez fait bonne route?

-Excellente, merci Marianne. Et voici Pierre.

-Pierre vous entrez dans la maison, deuxième porte à gauche. Vous vous déshabillez entièrement et vous attendez.                                                                                                                 Vous partez ce soir à Amsterdam?

-Oui, je passe chercher mon amie et nous prenons le TGV à 20 heures.

-Je vous aurais volontiers offert un verre mais je crois qu'il ne vous reste pas beaucoup de temps. Donc pour Pierre j'ai carte blanche, pas de dégâts irréversibles bien entendu.

-Oui. Que ce soit clair, poussez-le vers ses vraies limites, qu'il se rende compte jusqu'où je pourrais aller avec lui. Très sincèrement je voudrais qu'il reste près de moi. Je suis heureuse avec lui, je l'aime toujours. Mais je ne supporte plus ses crises d'humeur, si rares soient-elles. Car chaque fois elles me font me remettre en question et cela je ne le veux pas. J'ai besoin de stabilité. D'autant plus que j'ai rencontré un homme, Julien, dont l'épouse est soumise, et je crois que nous pourrions, à terme, vivre ensemble. Mais pour cela Pierre doit être irréprochable, sinon j'avancerai seule vers Julien.

-Je vous assure qu'il le sera ou bien qu'il vous suppliera de le laisser partir. Et dans ce cas, laissez-le faire ses valises autrement vous arriverez vite à des situations conflictuelles désagréables.

-Merci Marianne et j'espère que vous réussirez.

Je n'avais bien sûr pas entendu cette conversation, c'est Alicia qui me l'a rapportée plus tard.

-A genoux quand vous êtes en position d'attente. Toujours à genoux. La vie ici est très facile, on vous amène quelque part et il se passe quelque chose. Quand c'est terminé, vous êtes en position d'attente. On viendra vous chercher, cela peut prendre des heures. Vous mangerez quand on vous dira de manger, vous dormirez quand on vous laissera dormir et vous ferez vos besoins quand ce sera autorisé. Simple non? J'ai deux assistants avec moi : Claire et Fernand que voici.

Fernand est un géant noir. Il doit faire deux mètres et peser au moins cent kilos. Claire a les cheveux courts et un corps d'athlète. Elle portait une tenue de gym et était en transpiration, visiblement elle sortait d'une salle de sport.

-Claire et Fernand sont là pour la discipline. On obéit, on survit. On désobéit, on subit. Debout !

Et on m'a fixé des bracelets en fer aux chevilles et aux poignets. Ceux aux chevilles étaient reliés par une chaîne assez lâche pour que je puisse marcher, mes bras furent tirés dans le dos et les poignets retenus par une barre fixée entre les bracelets.

-Suivez-moi. Ce n'est pas souvent qu'une épouse m'apporte son mari pour le remettre dans le droit chemin. Le plus souvent elle l'enverra promener. Vous avez une grande chance, ne la gaspillez pas. Bien entendu je vais vous casser, vous allez pleurer et souffrir. Pensez à elle, elle le mérite. Mais je ne lui rendrai qu'un objet docile, et si je n'y arrive pas je lui conseillerai de vous jeter.

Nous avons pris un long escalier et nous sommes arrivés devant des caves. Marianne en a ouvert une, elle m'a dit de prendre position et d'attendre. La pièce était vide à part une grande caisse en bois, une simple ampoule éclairait la pièce, une plaque de béton formait le sol, des murs en briques d'où suintait de l'humidité, quelques anneaux fixés au plafond, au sol et sur les murs. Je commence à avoir froid et mal aux genoux. Je me mets sur le côté pour pouvoir allonger mes jambes et soulager mes genoux. Aussitôt une lampe rouge placée au-dessus de la porte, et que je n'avais pas remarquée, commence à clignoter. Quelques minutes plus tard Fernand entre dans la cave.

-On désobéit, on subit.

Il détache mes poignets, me lève les bras et les attache à un anneau fixé au plafond. Dans le coffre il prend un long fouet, ce qu'on appelle un « bullwhip ». Fernand tourne autour de moi, me toise, pince mes fesses.

-Joli cul, mais c'est pour plus tard....

Et les premiers coups commencent à tomber sur mon dos. Puis la lanière de cuir s'enroule autour de mon torse. La douleur est atroce, mes cris emplissent la cave, les larmes coulent de mes yeux. Il n'en a rien à cirer et continue à frapper. Les coups s'arrêtent juste avant que je ne tombe dans les pommes. Fernand s'approche de moi, prend mon sexe dans ses mains et me branle. Je ne sais comment c'est possible mais je me mets à bander.

-Je n'ai pas frappé assez longtemps, tu as encore trop de vie. Claire va s'en occuper.

Je n'avais pas entendu Claire entrer dans la cave. Elle est maintenant devant moi, au travers de mes larmes je vois son pantalon moulant en cuir et son chemisier blanc. Elle ouvre trois boutons, elle ne porte pas de soutien, et commence à titiller ses tétons. Ensuite elle ouvre son pantalon, sa main se glisse sous son slip, elle se caresse.

-Arrête de bander !

Comment veut-elle que j'arrête de bander? D'abord Alicia ne m'a retiré ma cage de chasteté qu'en arrivant au domaine et après trois semaines de privation. Ensuite elle ne cesse de me provoquer et m'exciter. La voilà qui se rapproche, touche mon sexe, retire son chemisier et dévoile sa poitrine. Et puis soudainement elle prend sa cravache et me frappe violemment le gland. Une fois, deux fois, trois fois...je tressaute à chaque coup recommence à crier. Elle va chercher un bâillon, une grosse boule retenue par des sangles qu'elle me fixe derrière la tête.

-Je n'aime pas le bruit et je n'aime pas qu'on bouge.

Sur ce elle fixe mes chevilles à des anneaux au sol et me voilà les jambes écartées. Elle me regarde, recule de deux pas et m'envoie un violent coup de pied dans les couilles.

-On désobéit, on subit.

Je reçois un nouveau coup de pied dans les parties. Je grogne dans mon bâillon. Je ne bande plus du tout, j'ai la nausée. Encore un pas de danse devant moi et sa jambe qui se détend.

-Bingo ! Mais on n'en a pas encore fini. Tu dois apprendre à obéir directement.

Elle reprend sa cravache et recommence à me battre, sur le sexe, l'entre-jambe et la poitrine. Elle transpire.

-J'aime bien avoir chaud en te punissant, c'est très excitant.

Elle remet sa main dans son slip et recommence à se caresser en me regardant. Sa respiration s'accélère, elle jouit.

-C'est bien, ta petite bite est restée bien molle. Tu vois que tu peux y arriver.

En me pulvérisant les couilles, c'est certain que je ne risque pas d'avoir une érection. Claire s'approche de moi, me pince les tétons déjà endolori par les coups, et puis les tord.

-Demain je m'occupe d'eux, tu vas voir comme ils vont devenir joli.

Fernand est revenu, il a jeté un matelas et une couverture par terre, déposé un seau hygiénique avec un rouleau de papier-wc et une bouteille d'eau. Puis il m'a détaché.

-Maintenant tu dors, demain sera une longue journée.

-J'ai faim.

-Pas prévu. Trop gras a dit Marianne.

Et il éclate de rire, puis referme la lourde porte en fer.

Cassé, meurtri, je me suis allongé et tiré la couverture à moi. Quelques instants plus tard la lumière s'éteignait.

Je me suis réveillé 20 fois pendant la nuit, la douleur des coups reçus incendiaient mon corps. J'avais avalé toute ma bouteille d'eau avant de m'endormir, j'ai donc dû soulager ma vessie dans le seau. Pas facile dans le noir, j'en ai mis un peu partout. Il y a une odeur d'urine dans la cave. La lumière est revenue à 06.00, suivie de l'ouverture de la porte par Fernand.

-Sent pas bon ici. Prend ton seau et on va travailler chez les chevaux. Tu mets ces bottes.

-J'ai faim et j'ai froid.

-Quatorze degrés, c'est pas froid. La bouffe c'est Marianne qui décide. En route.

Quand nous sommes arrivés dans l'écurie, les chevaux venaient de sortir et partaient en prairie. Il y a quinze box maintenant vides.

-Tu ramasses le crottin, tu le mets dans la brouette et tu vas le porter sur le tas de fumier dehors.

-Je ramasse avec quoi?

- Tes mains imbécile. Tu as intérêt à te dépêcher.

-Mais c'est dégueulasse !

-Tu obéis ou tu subis, t'as pas encore retenu?

Et sur ce il me balance un coup de pied dans les couilles qui me fait tomber sur la paille et les crottes du cheval de ce premier box. Il prend ensuite une lanière de cuir qui pend au mur et m'assène une série de coups sur le dos.

-Tu prends du retard, Marianne va pas être contente.

Cela fait maintenant une heure que je ramasse des crottes et que je les transporte vers le tas de fumier, je viens de terminer le dixième box quand Marianne arrive. Un par un, elle visite les box que j'ai déjà nettoyé.

-Il en reste dans le 3, le 5 et le 8. Va corriger. Si cela se reproduit, tu continueras en les prenant entre tes dents.

Je ne discute plus, j'exécute. Quand j'ai terminé, et bien vérifié qu'il ne restait rien, je prends la position et j'attends. C'est Claire qui vient prendre le relais. Elle me dit de la suivre mais à quatre pattes. On quitte les écuries pour aller dans l'autre bâtiment situé en face. C'est une porcherie. Il y a une cinquantaine de cochons, principalement des truies avec des petits. Ils sont dans des enclos métalliques, une dizaine d'animaux dans chacun.

-Le premier enclos est vide, tu pousses les bêtes du 2 dedans. Quand c'est fait tu soulèves les grilles sur le côté et tu ramasses la merde. Ici tu as droit à une pelle.

Elle me dit cela avec un grand sourire et me donne une petite pelle comme celle qu'on peut utiliser pour faire des plantations dans son jardin.

-Tu remplis un seau et tu vas le vider dans la fosse.

Je travaille à quatre pattes, le nez dans la merde, cette odeur me semble de plus en plus forte. Si j'avais eu à manger, j'aurais déjà gerbé plusieurs fois. Claire ne me quitte pas des yeux, elle semble être habituée à cette odeur et n'arrête pas de faire des remarques.

-Dépêche-toi, tu es en retard. Tu ressembles à une grosse merde vivante. Si tu as faim, tu peux en manger. Je vais dire à Marianne que tu l'as fait, elle t'obligera à le refaire devant elle. Tu traînes ! Plus vite j'ai dit.

Elle ponctue chaque observation avec des coups de cravache sur mes fesses. Quand j'ai enfin terminé de vider ces sortes d'égouts avec cette pelle ridicule, elle me dit de me coucher sur le ventre. Je n'hésite même plus, j'obéis. Elle monte sur mon dos et y frotte la semelle de ses bottes, elle me fait tourner la tête, et c'est maintenant mon visage qui sert de décrottoir. Enfin elle approche une semelle de ma bouche et me dit de lécher. Je ne peux réprimer une hésitation.

-Tu obéis ou...

Je ne lui laisse même pas terminer sa phrase, et je nettoie ses semelles avec ma langue. Marianne qui nous observait dans un coin sourit et apprécie la scène. Elle voit qu'une nouvelle fois sa technique pour briser la volonté fonctionne. Il est vrai que je ne suis pas un rebelle. Je veux être et je suis soumis à mon épouse. Je dois apprendre à obéir en toutes circonstances, à accepter toutes les exigences d'Alicia et de ne plus montrer la moindre réticence à ces ordres. Je suis là pour la satisfaire, pour l'honorer, pas à 90% mais à 120%. Tout le temps.

-Va lui faire prendre une bonne douche et rejoint moi dans le cabinet. Patrick vient d'arriver.

A quatre pattes je suis Claire, on sort de la porcherie, on traverse la cour. Il y a là deux cavalières. Elles me dévisagent d'un air méprisant.

-Encore un maso qui vient prendre sa dose Claire?

-Non, celui-ci a été amené par son épouse. On lui remet les idées en place et il va vite devenir un parfait chien-chien à sa maîtresse.

En passant à côté d'elles, l'une me décroche un coup de pied dans les côtés et l'autre me crache au visage.

-Qu'est-ce qu'on dit?

-Merci Mesdames.

-Merci mesdames pour aider le tas de merde que je suis à mieux obéir à mon épouse. Répète.

Ce que je fais et puis Claire me traîne dans la maison. On descend l'escalier, on passe devant ma cellule et je me retrouve dans une grande salle de douche. Claire me donne du gel douche et du shampoing.

-Prends ta douche. Dans les moindres détails, plus la moindre trace de merde sur ton corps. Tu as dix minutes.

Quand j'ai eu terminé, Claire m'a inspecté dans les moindres détails et puis m'a fait mettre contre la paroi.