Le Prix de L'hypocrisie

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Une mère doit faire un choix difficile concernant sa fille.
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J’appelle à nouveau Margot. Mais impossible de la faire décrocher, je viens de recevoir un SMS du lycée pour m’avertir qu’elle a séché les cours. Mais comme elle doit se douter que je l’appellerai pour lui demander des explications, elle a coupé son portable. Du coup, je suis inquiète, c’est une fille sage, pas du tout du genre à faire l’école buissonnière. Je sais que je dois me faire une raison, elle est majeure, mais si c’est seulement depuis quelques jours, et je dois lui laisser prendre de l’indépendance. Mais mon cœur de maman est toujours aussi comprimé dès que je m’inquiète pour elle. C’est ma fille unique, et si elle part quelque part, je me ronge les sangs d’angoisse. Par réflexe, je déplace l’une des trois photos de ma fille posées sur le bureau. J’espère qu’elle m’appellera bientôt, même pour me dire qu’elle était partie chez une copine fêter ses dix-huit ans, je lui en voudrai pas. Je souhaite juste qu’elle aille bien…

On frappe à la porte de mon bureau.

« Entrez. »

Je laisse mes soucis familiaux de côté alors que Corinne Mazet entre dans la pièce. Elle a dans les quarante ans, c’est une rousse habillée d’une robe à fleurs un peu trop moulante. Je n’aime pas trop ce style, c’est le genre de femme qui veut à la fois avoir l’air sérieuse et malgré tout féminine. Moi je préfère m’habiller en tailleur-pantalon noir et en chemisier blanc. Preuve extérieure de sérieux et de compétence. Quant à ceux qui trouvent ça sexy, ce n’est que du bonus. En tout cas, je cache ma désapprobation de son goût vestimentaire sous une belle politesse :

« Assoyez-vous, je vous en prie. »

Je n’ai aucune idée de ce qu’elle veut. Sur mon agenda, la secrétaire a simplement indiqué : « Demande de renseignement sur la probité du club. » Peut-être est-ce une journaliste ? En tant que responsable presse, j’ai l’habitude de les recevoir et de répondre à leurs questions sur les activités positives et antidiscriminatoires du club. Mais elle me semble trop décontractée pour ça, et sa robe n’est pas assez professionnelle. Peut-être travaille-t-elle pour un groupe souhaitant faire du sponsoring, et s’assurer que le Paris Saint-Jerlin est un club associé à des concepts positifs. J’espère que c’est le cas, j'ai tout un laïus de prêt pour vanter la réussite, la diversité et la virtuosité des joueurs et du club. C’est ma spécialité après tout, et j’aurai le droit à un gros bonus si je réussis à lui soutirer un financement.

« Madame Mazet, comment puis-je vous aider ?

— Oh… Je ne crois pas avoir réellement besoin d’aide. En fait, j’ai beaucoup entendu parler de vous.

— Vraiment ?

— Oui, vous êtes parvenu à maintenir ce club intouché par quelques polémiques que ce soit.

— Ce sont les membres du club et les joueurs qui sont irréprochables, je n’ai pas grand mérite. »

Peut-être est-ce une chasseuse de tête cherchant à me recruter ? Je devrais éviter de me montrer trop modeste dans ce cas.

« Mais c’est vrai que mon travail a porté ses fruits. Parmi tous les clubs avec un C.A. supérieur à cent millions, le P.S.J. est le seul à avoir augmenté son pourcentage de sponsoring de plus de 10 % sur les deux dernières années. Et cela en bonne part grâce à la réputation d’irréprochabilité que je contribue à lui procurer.

— Et vous avez un bilan impressionnant. Le seul raté que j’ai pu observer vient d’un article de "France Nuit". Je crois que ça parlait d’une lycéenne toute juste majeure qui aurait été maltraitée par des joueurs de foot du P.S.J., c’est vrai ça ?

— Oh… C’est juste un article écrit par un journaliste en mal d’inspiration. J’ai contacté le journal après cet article, et je les ai menacés d’une procédure en diffamation. Vu le manque de preuve soutenant l’article, ils ont rapidement renoncé au sujet. Ils m’ont même présenté des excuses.

— Ah d’accord, une affaire qui ne reposait sur rien… Pourtant cette jeune Lydia Buisel vous êtes sûr qu’elle n’a pas été agressée ?

— Bien sûr, je n’ai pas fait les choses à moitié. Je l’ai contacté moi-même, et ses propos étaient purement incohérents.

— Même si elle était incohérente, elle disait peut-être malgré tout la vérité ? Elle prétendait qu’elle a été agressée après un entraînement du P.S.J. »

Merde, qu’est-ce qu’elle veut cette bonne femme ? C’est une journaliste ou quoi ? J’allais devoir faire preuve de prudence.

« Madame, vous savez très bien que les entraînements du P.S.J. sont interdits au public. Sa présence sur les lieux était déjà improbable, et son histoire pour le moins douteuse, d’autant qu’elle accusait un membre bien connu de la communauté noire.

— Oui, je crois qu’elle nommait expressément Kévin Mkacé.

— Vous êtes bien renseignée. Et vous êtes au courant qu’il y a une campagne médiatique menée contre lui par les milieux fascistes ? Et je me suis renseignée sur la fille qui l’a accusée, elle a des liens avec plusieurs personnes qui sont des sympathisants d'extrême droite.

— Vous voulez dire que…

— Qu'au mieux elle ment, au pire, et c’est le plus probable, on l’a payée pour colporter de fausses rumeurs. Et j’ai été très clair avec elle. Elle devait cesser ses insinuations ou le club porterait plainte contre elle pour diffamation.

— Et ça a été efficace ?

— Oui. C'est bien la preuve qu’elle mentait.

— Peut-être qu’elle n’avait pas envie d’aller au procès, qu’elle n’en avait pas les moyens, ou qu’elle avait peur des conséquences ?

— Mais, en quoi cela vous concerne-t-il, Madame Mazet ?

— Oh, pas grand-chose, je voulais m’assurer que les joueurs de ce club soient blancs comme neige. »

Est-ce que c’est une blague ? De mauvais goût alors, il n’y a que très peu de joueurs blancs au P.S.J…

« Eh bien, maintenant vous savez la vérité. Il y a beaucoup de joueurs noirs et arabes, et ils sont une cible de choix pour les fachos. Ils détestent quand des racisées ont plus de succès qu’eux.

— Vous avez raison, je ne suis pas étonnée que cette fille soit une menteuse. Après tout, à cet âge, on cherche à se rendre intéressante. Vous devez le savoir, je vois que vous avez une fille. »

Je la vois pointer du doigt une des photos de Margot. Dessus, on peut voir une jeune fille blonde et souriante. Elle est vêtue d’un petit short et de ses rollers. Elle soulève une médaille d’or qu’elle vient de recevoir. Elle déborde de joie et d’enthousiasme, comme souvent.

« Oh non, Margot est très sage, pas du tout du genre à inventer des histoires.

— J’en suis sûr, mais elle vous a averti pour aujourd’hui ?

— Que… vous savez quelque chose ? Elle est absente du lycée…

— Oh rassurez-vous il n’y a rien d’inquiétant. Je suis moi-même fan du Paris Saint Jerlin, tout comme votre fille. J’ai eu l’occasion de lui parler sur le forum internet du club. Et comme je savais que j’allais vous voir cet après-midi j’ai décidé de lui offrir un cadeau. Par courtoisie en quelque sorte.

— Mais… qu’est-ce que vous racontez ?! Elle vous a dit où elle est allée ? Et pourquoi est-ce que vous discutez avec elle ? Elle a à peine dix-huit ! De quoi vous pouvez bien lui parler !? »

Mon rythme cardiaque est au plus haut. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Qu’est-ce qu'elle veut cette femme !?

« Vous ne saviez pas que votre fille est fan du club ? C’est pourtant normal avec une maman qui y travaille, elle doit être fière. En tout cas, rassurez-vous, elle est entre de bonnes mains. Comme vous l'avez dit, toutes les plaintes contre les joueurs du P.S.J n’ont jamais eu aucun fondement, non ?

— C’est exact, à chaque fois j’ai pu démontrer que c’était des attaques abusives, avec un agenda politique extrémiste. Mais qu’elle est le rapport avec Margot ?

— Oui votre fille… Sur le forum officiel du club, on discute des matchs, et quel membre est le plus craquant. Moi j’aime beaucoup Joël Massied, mais votre fille préfère Mkacé. C’est vrai qu’il est sexy…

— Quel rapport avec son absence du lycée !

— J’y viens. Figurez-vous que j’ai réussi à avoir une autorisation pour assister à leur entraînement. Et je me suis dit, votre fille étant si enthousiaste et généreuse, que ce serait une bonne idée de lui offrir.

— Leur entraînement…

— Oui, vous savez... les joueurs qui se font des passes, des tirs au but, des affrontements attaque-défense, ce genre de choses. Avec un peu de chance, elle pourra obtenir un autographe. »

Qu’elle assiste à l’entraînement ne me gêne pas, c’est ce qui se passe après les entraînements qui est affreux. Lydia, la fille qui avait contacté France-Nuit par exemple… je préfère ne pas aller plus loin dans mes réflexions. J’ouvre mon téléphone et appelle le numéro de Margot. Mais encore une fois, aucune réponse.

« Une fille sérieuse comme la vôtre, c’est curieux qu’elle ait éteint. Sans doute est-elle trop captivée ou occupée pour répondre… »

Je compose à nouveau le numéro. Merde, elle doit répondre ! elle est en danger, je peux pas la laisser se faire…

— Vous vous faites du souci pour rien. Je suis sûre qu’elle s’amuse beaucoup… Elle est avec des joueurs de foot bien costaux. Et vous m’avez assuré qu'ils étaient exemplaires. Je suis sûr que Kévin et les autres joueurs se montreront d'une impeccable courtoisie.

— Ecoutez… je… je suis désolée, je dois partir…

— Non, restez. »

Son ton est froid. Presque intimidant.

« Je représente Voréal. Et j’ai l’intention de signer une collaboration avec le P.S.J.

— D’accord, mais ça peut attendre, je…

— Non, je veux être sûr que vos joueurs ne puissent être attaqués, et si c’était le cas je veux savoir à quel point vous êtes prête à les défendre.

— Mais… c’est ma fille.

— Je sais, alors soit vous partez maintenant, et vous oubliez l’accord de sponsoring, soit on signe un accord, un accord d'une somme à sept chiffres… Qu’est-ce que vous préférez ? »

Je calcule rapidement le bonus que je peux obtenir… c’est conséquent. Sans compter que si je pars, la direction sera furieuse que j’aie fait échouer cet arrangement. Je regarde les trois photos de ma fille sur le bureau. Elle ne risque peut-être rien ? Il est dix-sept heures, ça doit être la fin de l’entraînement des joueurs. Si je pars maintenant, je peux arriver dans les dix minutes… Est-ce que je pourrais pardonner à Margot d’avoir fait échouer le contrat ? Je dois prendre une décision, je regarde Corinne dans les yeux et lui dis…

******

Pendant ce temps, au stade d’entraînement du P.S.J.

L’entraînement vient de prendre fin, et les joueurs rentrent au vestiaire. Sauf un… Kévin Mkacé, il s’approche de moi ! Il a dû voir que je porte un maillot à son nom ! Je suis au comble de l’excitation… Je suis sa plus grande fan et il va m’adresser la parole :

« Toi, t’as envie de venir dans les vestiaires ? On te signera des autographes.

— Oh oui ! Ce serait super. Je suis trop contente de pouvoir vous parler, j’adore ce que…

— Ouais, ouais à tout à l’heure dans le vestiaire. »

Il s’éloigne, tandis que j’hésite sur la marche à suivre. Je dois le suivre ? Sans doute pas, il a dit « à tout à l’heure. » Je dois attendre alors ? Mais combien de temps ? Et, est-ce que je ne gênerai pas ? Ils doivent se reposer après avoir sué autant, et ils n’ont sans doute pas envie d’avoir une fan de foot entre les pattes. Mais c’est une chance unique ! Je peux pas la manquer. Et… Oh ! un membre du staff technique me fait signe.

Je m’approche de lui, je pourrais peut-être avoir une dédicace de tous les joueurs ! Ce serait dingue ! J’ai vraiment eu de la chance d’obtenir cette invitation. Le technicien m’ouvre la porte et j’entre… Et je rougis tout de suite. Presque tous les joueurs sont torse nu, et ils sont musclés ! Leurs vêtements sales et plein de sueurs sont à terre en tas informe. Les grognements et les jurons remplissent l’air alors qu’ils se massent leurs muscles endoloris et échangent des anecdotes. La vapeur s’élève des douches enfumées. Certains d’entre eux doivent être complètement nus et en train de se laver ! J’ai tout de suite une conscience aiguë de mon propre corps, de ma vulnérabilité. Mais je dissimule ma gêne, sachant que je dois me montrer forte et imperturbable pour ne pas être ridicule. Et puis… j’ai été invité, ça veut dire que je ne les dérange pas, non ?

Les vêtements que je porte me paraissent soudainement bien légers : j’ai mis un petit short et un maillot très moulant. C’est un cadeau d’une femme que j’ai rencontré sur le forum internet du club. C’est grâce à elle que j'ai été invitée pour l’entraînement, et quand je lui ai dit que j'hésitais sur le choix du maillot à porter, elle m’a envoyé ces vêtements en me disant que c’était la tenue des supportrices. Et puis je me suis aussi maquillée aux couleurs du club : rouge et bleu.

« Bonjour, » dis-je timidement à la salle.

Immédiatement, le silence s’installe, je suis dévisagée de haut en bas. Le contraste entre ma beauté féminine et le monde brutal et masculin des vestiaires est saisissant, cela rend l’atmosphère tendue. Je souris du mieux que je peux pour faire bonne impression. À deux mètres de là, je peux entendre Youssef Kiram dire : « Mouais, elle a l’air plutôt bonne. » Et Léo Yasser lui répondre : « Ouais, j’aime celles qui ont de gros nichons. »

Je ne sais pas trop comment réagir, je me tourne vers le joueur le plus proche, Akraf Farkimi, je lui tends un stylo et lui demande : « Je… je pourrais avoir un autographe ? j’adore comment vous jouez, vous savez et…

— Ouais, ouais, ferme ta bouche pour l’instant. »

Je reste immédiatement coite devant la grossièreté du joueur star. Il se saisit de mon stylo, et alors que je sors mon cahier de dédicace, il se lève et signe son nom sur mon maillot, en plein sur ma poitrine.

« Euh… merci.

— De rien, avec de gros nichons comme ça, c’est un plaisir. »

Je passe au joueur suivant, c’est Joël Massied. Je lui tends aussi le cahier. Il se lève et me dit :

« Si tu veux un autographe, est-ce que j’ai le droit à un bisou ?

— Oh oui ! »

Je suis intimidée, mais heureuse, quand je raconterai ça aux copines, elles seront trop jalouses. Je me mets sur la pointe des pieds pour lui faire la bise, mais il tourne la tête et se met à m’embrasser à pleine bouche. Sa langue s’invite entre mes lèvres pendant que ses mains se mettent à me toucher le cul. Ses doigts s’enfoncent sous mon short et il me presse contre lui. Je sens son torse musclé, mais aussi un tube dur, plus bas. Quand il arrête de m’embrasser, il dit :

« Alors heureuse ? t’as senti ma bite ?

— Euh, je… je crois. »

J’ignore comment réagir, il n’a même pas signé. Mais m’embrasser comme il l’a fait c’est mieux, non ? Je passe au joueur suivant tandis que Joël demande Kévin :

« Où est-ce que tu trouves des groupies aussi connes ?

— Tu vois bien que c’est proportionnel à la taille de leurs nichons. »

J’ai envie de partir, mais je n’ai qu’une seule signature. Il faut que je remplisse mon cahier à dédicace, je pourrais frimer devant les copines, leur montrer que j’ai rencontré tous ces joueurs. Je ne vais pas reculer parce qu’ils font quelques blagues pas très fines quand même ? Ma maman m'a appris à être courageuse, et je ne vais pas la décevoir ! Je tends mon cahier à un troisième joueur, Muko Démés, qui me demande :

« Alors comme ça t’es fan du P.S.J. ?

— Oui, je ne rate aucun de vos matchs. Ma maman trouve que je suis trop investi, mais… »

Kévin Mkacé me coupa :

— Et tu te rends compte de la chance que tu as d’être dans notre vestiaire ?

— Oh, euh, oui ! Je vous remercie vraiment beaucoup ! C’est unique !

— Pas si unique que ça, il y a déjà quelques filles qui y sont passées, pas vrai les gars ? »

Ceux-ci se mettent à rigoler et à dire des choses comme : « Tu te souviens de Mélodie, jamais vu une salope comme elle ! »

Puis Kévin reprend : « Et pourquoi tu penses avoir autant de chance ?

— Euh, » je rougis, j’ai l’impression qu’il cherche à me mettre en boîte. « Je sais pas… Vous avez envie de me faire plaisir ?

— Oh ouais, c’est que tu veux, hein ? Qu’on te donne du plaisir ? On va t’en refiler et pas qu’un peu…

— Je… euh, oui ? Vous allez me signer des autographes ?

— Ah ah ! Tu sais que t’as de la chance d’être aussi canon, parce que c’est pas avec ce que t’as dans le crâne que tu vas faire des étincelles. Tu trouves pas que t’es sacrément bonne ?

— Euh, si, peut-être, si vous le dites ?

— T’as pas l’air très sûr. T’as peut-être envie qu’on te le prouve, hein ? Alors regarde. »

Je vois Kévin Mkacé retirer son short, et se mettre complètement à poil. Il a des jambes musclées, mais je suis encore plus étonnée par le sexe complètement bandé, il me paraît énorme. Et rapidement beaucoup d’autres joueurs l’imitent. Et moi je suis là, au milieu de ces hommes forts et virils, je me sens petite et frêle, et la force brute qui émanent d'eux me pétrifie. Je serre les poings pour me donner du courage et je lève les yeux vers eux, déterminée à montrer que je n'ai pas peur même si mon cœur bat la chamade et que j'ai la bouche si sèche que j'ai l'impression d'être cuite.

Kévin reprend la parole :

« Tu vois tu nous plais, c’est bien la preuve que t’es canon, tu crois pas ?

— Euh oui… c’est vrai… mais…

— Et maintenant que t’as vu l’effet que tu nous fais, tu ne vas pas nous laisser comme ça. T’as pas envie qu’on se fasse des crampes à la bite, hein ? Alors il va falloir nous aider à dégonfler tout ça, compris ? »

Kévin s’est rapproché, il est maintenant à quelques centimètres de moi. J’ai du mal à respirer, je les vois tous à poil. Ça me rappelle certains de mes fantasmes, je me suis déjà doigtée en les imaginant dévêtus, mais c’est différent de les voir en vrai, aussi près… Kévin est là, il me dépasse d’une bonne tête, je me sens misérable face à lui. Il lève la main et appuie sur ma tête… Je me laisse faire jusqu’à ce que je me retrouve nez à nez avec son énorme trompe. Je déglutis, je lève les yeux vers le footballeur star, espérant je ne sais trop quoi.

« Ouvre la bouche, Margot. »

J’obéis, et il enfonce son membre dans ma bouche, j'en suis presque étouffée, il n’hésite pas à plonger son sexe bien à fond. Moi je n’ai jamais fait de gorge profonde ou quoi que ce soit de ce genre. Je fais quelques mouvements avant-arrière de la tête, la bouche éperonnée par le pieu. Avec la langue je lèche le chibre sur toute la longueur, essayant au mieux de faire plaisir à mon idole. Autour de moi, je vois d’autres joueurs de foot se rassembler et soudain Kévin s’écarte, ma bouche est libre quelques secondes puis on me saisit la tête pour que je suce une nouvelle queue. Je lève les yeux pour voir à qui je sers de fourreau : c’est Youssef. Un remplaçant qui n’a pas encore eu l’occasion d’entrer sur le terrain. Et ce n’est pas le dernier qui m’utilise pour se nettoyer le manche, je suis partagée entre les divers joueurs, quand je réussis à nouveau à avoir la bouche vide je pleurniche :

« J’ai un petit copain… »

Les joueurs de foot se marrent ouvertement, Kévin Mkacé lance : « Une salope comme toi, on se doute bien que tu peux pas te passer de queues.

— Mais… je veux pas le tromper.

— Tu le trompes pas, tu réalises ton fantasme. Avoue, t’as jamais rêvé que je te baisais ?

— Je… si peut-être.

— Alors je crois qu’il est temps de réaliser ton rêve. »

Deux joueurs me soulèvent, tandis que Kévin tire sur mon short pour dévoiler ma petite culotte blanche. De sa grosse main, il s’en saisit et la jette dans la poubelle du vestiaire. Je n’ai plus que mon maillot à son nom sur moi. Et bientôt j’ai autre chose à son nom en moi, sa grosse queue qui s’enfonce dans ma fente alors que je suis toujours soulevé. Le mandrin noir me remplit complètement la chatte. Mon pouls s’accélère, je suis baisé par Kevin Mkacé. Il me défonce en grognant. Jamais je n’avais pensé que cela puisse arriver, mon corps expérimente tellement de plaisir et de douleur en même temps. La pine qui s’enfonce en moi ne manque pas de me faire crier.

« Vous avez vu, c’est une brailleuse. »

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