Le Prix De La Honte

BÊTA PUBLIQUE

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- "Berthe, déclara M. Adrien, voici Emmanuelle qui va vous aider pour le service. Pouvez-vous lui apporter un tablier?

La vielle femme, sans adresser à Emmanuelle le moindre mot de bienvenue, ouvrit un placard, saisit un tablier blanc et le tendit à Emmanuelle d'un geste brusque en la regardant à peine. Emmanuelle le mit sur elle.

- "Vous êtes charmante, comme ça", s'écria M. Adrien. "Mes invités seront enchantés d'être servis par une aussi délicieuse soubrette!"

Berthe tourna le dos pour surveiller les préparations qui mijotaient sur le fourneau pendant que M. Adrien expliquait à Emmanuelle dans quel ordre elle devrait servir les plats et comment les présenter.

Une clochette annonça l'arrivée des trois invités. C'étaient effectivement des hommes de l'âge de M. Adrien mais qui étaient loin d'avoir sa distinction. Emmanuelle remarqua tout de suite des manières un peu grossières et elle pensa que ce n'était pas sans intention que M. Adrien avait réuni de tels personnages. Les avait-il prévenus de la présence d'Emmanuelle? Toujours est-il qu'ils la regardaient avec beaucoup d'attention et que la présence de cette jolie fille court-vêtue les émoustillait visiblement.

De loin, Emmanuelle les vit s'installer autour de la table en bas de la pelouse. Après leur avoir servi l'apéritif, elle apporta les entrées. Ils parlaient fort, riaient, s'interrompaient pour se raconter de "bonnes histoires" qu'Emmanuelle s'efforçait de ne pas trop écouter car elle sentait bien que les invités de M. Adrien cherchaient à l'embarrasser et à la faire rougir. L'un d'entre eux que les autres appelaient Jojo se montrait particulièrement insistant chaque fois qu'Emmanuelle s'approchait de lui pour le servir. Il passait sa main sur sa jupe pour la palper et Emmanuelle craignait qu'il ne s'aperçoive qu'elle ne portait rien dessous. Le comble fut atteint lorsqu'elle servit le plat de viande. Comme sa jupe était courte, il commença à poser sa main sur l'ourlet. Il entreprenait déjà de relever la jupe. A ce moment Emmanuelle lui lança une violente paire de claques en lui disant

-"Ça suffit comme ça!".

Son geste fit stupeur. Les conversations s'interrompirent. Tous les regards étaient tournés vers elle.

M. Adrien se leva et fit approcher la jeune femme. Il paraissait furieux.

- "Comment avez-vous osé frapper l'un de mes invités?

- C'est qu'il...

- Taisez-vous! Vous n'êtes qu'une insolente!

- Je m'excuse, Monsieur...

- Je ne peux tolérer votre comportement. Vous méritez une punition et je tiens à ce que cette punition ait lieu ici où vous avez fait scandale. Vous allez exécuter scrupuleusement mes ordres sinon je vous congédie immédiatement. Je vous ordonne de remonter vers la maison, d'y retirer tous vos vêtements. Vous demanderez ensuite à Berthe de vous donner le fouet qui est dans le placard et vous reviendrez ici pour recevoir votre punition.

- Oh non Monsieur. Pas ici, pas devant tout le monde. Je vous en supplie. J'aurais trop honte".

M. Adrien ne daigna même pas répondre. Il se contenta de lever le bras en lui indiquant la maison. Emmanuelle, la tête basse, remonta la pente en songeant à ce qui l'attendait. Bien sûr, elle avait été d'accord sur le déroulement de cette journée mais une chose est d'imaginer un scénario excitant, autre chose est de le vivre réellement. Maintenant qu'elle avait vu les invités de M. Adrien, elle était révulsée à l'idée de devoir se dévêtir devant eux et de savoir qu'ils allaient assister à sa punition.

Elle rentra dans la maison et évita d'aller dans la cuisine car elle ne souhaitait pas que la vieille Berthe la voie se déshabiller. Pour l'instant elle était loin de ces hommes qui attendaient son retour. Il lui était plus facile d'agir comme s'ils n'existaient pas.

Aussi commença-t-elle sans trop de difficulté à retirer ses vêtements. Elle avait toujours aimé se sentir nue. Elle retira d'abord son tablier de servante, puis son tee-shirt, son soutien-gorge et enfin sa jupe. Quand elle fut nue, elle ne put s'empêcher de chercher son image dans un miroir. La satisfaction qu'elle éprouva à voir le reflet de son corps nu lui fit oublier les épreuves qui l'attendaient.

La première était d'aller trouver la vieille Berthe dans cette tenue pour lui demander le fouet. Elle fit l'effort d'entrer dans la cuisine mais resta sur le seuil. Berthe se retourna, la regarda longuement, avec une moue dédaigneuse. Elle ne paraissait pas surprise de la nudité d'Emmanuelle. Peut-être M. Adrien l'avait-il prévenue? Jamais Emmanuelle ne s'était sentie aussi nue que devant cette vieille femme qui la regardait avec hostilité.

-"Je viens vous demander le fouet qui est dans le placard", réussit à dire Emmanuelle en rougissant.

Berthe se dirigea immédiatement vers la grande armoire et en retira un fouet qui se terminait par plusieurs lanières de cuir. Elle le tendit à la jeune femme nue sans dire un mot, mais ses yeux brillaient d'une lueur méchante.

Le plus difficile était maintenant de sortir de la maison et de se retrouver nue en plein soleil devant ces hommes dont les regards libidineux l'effrayaient par avance. Pour vaincre sa résistance, elle prononça en elle-même les mots qui évoquaient ce qu'elle allait faire.

- "Je vais sortir. D'en bas, les invités de M. Adrien vont m'apercevoir. Ils m'attendent avec impatience pour se délecter de ma nudité. Quelle honte de se livrer en spectacle devant ces personnages peu ragoutants! Comme ils vont regarder avidement mes seins, mes cuisses, mes fesses!"

En se disant ces mots, elle éprouva elle-même une sorte d'excitation. C'était comme si elle lisait un récit érotique où elle aurait retrouvé tous ses fantasmes favoris.

Elle n'hésita plus à franchir la porte. De loin elle apercevait le groupe qui manifestement guettait son apparition. Tenant le fouet, consciente de sa nudité que les souffles d'air frais sur sa peau lui faisaient ressentir encore plus, elle se dirigea vers eux.

Lorsqu'elle les eut rejoints, elle ne put éviter tous ces regards braqués sur elle. M. Adrien avait gardé un visage sévère et indigné tandis que ses invités la dévoraient des yeux, savourant l'aubaine de voir cette jolie fille toute nue.

- Comme j'ai honte de me livrer ainsi à leur vue se disait-elle mais en même temps qu'elle prononçait ces mots, elle se sentait traversée d'un frisson de plaisir.

M. Adrien s'empara du fouet et conduisit Emmanuelle vers la chaise où était assis l'homme qui la harcelait et qu'elle avait giflé, celui que ses compagnons appelaient Jojo.

- "Mettez-vous à genoux, les mains derrière le dos et demandez pardon à mon invité que vous avez gravement offensé!

Emmanuelle dut se mettre dans cette posture humiliante. Elle baissait timidement les yeux. M. Adrien lui demanda de regarder son invité pendant qu'elle lui présenterait ses excuses et lui annoncerait qu'elle allait se soumettre à une sévère punition. En relevant la tête, elle vit que Jojo contemplait avec gourmandise ses longues cuisses nues et ses seins que sa position faisait ressortir.

Après qu'elle eut prononcé en rougissant les paroles qui consacraient son humiliation, M. Adrien la fit s'agenouiller sur une chaise qu'il avait placée devant le cercle que formaient ses trois invités. La chaise était orientée de façon que les spectateurs voient la victime de profil. Ainsi ils apercevaient entièrement son corps dont ils pourraient observer tous les soubresauts pendant la punition. M. Adrien demanda à Emmanuelle de saisir fermement le dossier de la chaise et de cambrer ses reins pour bien offrir ses fesses à la morsure du fouet.

Le maître de maison s'écarta un peu et lança de toutes ses forces le premier coup de fouet. Emmanuelle sentit une vive brulure lorsque les lanières claquèrent sur la peau nue de ses fesses. Le fouet s'abattit sur elle une nouvelle fois et les coups continuèrent à s'enchaîner. Si elle avait serré les dents au début de la correction, bientôt elle ne parvint plus à retenir ses cris. La douleur était si vive qu'à chaque coup qui déchirait sa croupe elle poussait un hurlement dont, pensait-elle, devaient se réjouir les spectateurs de son châtiment. Car tout en subissant cette redoutable correction, elle continuait à se dire : "je suis fouettée, je suis toute nue, je suis entourée de spectateurs qui prennent plaisir à voir mon corps se tordre sous le fouet." Et toutes ces paroles lui procuraient un frémissement de plaisir et lui faisait désirer que la punition continue. Elle se prolongea pendant un long moment accompagnée des cris, des pleurs et des supplications d'Emmanuelle.

Quand M. Adrien cessa d'abattre son fouet sur le corps nu de la victime, il saisit le bras d'Emmanuelle qui sanglotait encore et la conduisit de nouveau devant Jojo auquel elle dut présenter sa croupe écarlate. Elle sentit qu'il passait ses doigts sur ses fesses en parcourant les sillons qu'avait tracés le fouet.

Il lui fallut encore servir le dessert et le café aux invités sans avoir le droit de se rhabiller. Elle apprécia toutefois que personne n'imitât le geste de Jojo. Elle n'eut à souffrir aucun attouchement. M. Adrien avait dû donner des consignes en ce sens. Elle sentit seulement tous les regards fixés sur son corps nu qu'ils détaillaient avec insistance.

Après le départ des invités, Emmanuelle reprit ses vêtements et engagea avec M. Adrien une longue conversation où après avoir évoqué tous les détails de cette journée, ils fixèrent les grandes lignes d'un projet auquel tenait beaucoup M. Adrien. L'un de ses amis était le propriétaire d'un petit théâtre où se donnaient des spectacles érotiques. C'était là qu'il envisageait de placer le prochain épisode de leur commune aventure.

Quelques semaines plus tard, Emmanuelle était là sur cette scène derrière le rideau encore fermé. Du temps s'était écoulé, car il avait fallu trouver un créneau dans la programmation du théâtre. M. Adrien souhaitait qu'on retînt un samedi, le jour où la salle était pleine, ce qui représentait environ deux cents places. Le théâtre était essentiellement fréquenté par des touristes étrangers, attirés par la réputation sulfureuse de la capitale. Ils arrivaient par cars entiers, qui encombraient toutes les avenues du quartier.

M. Adrien et Emmanuelle avaient soigneusement répété les positions et les déplacements qu'ils devraient effectuer. Et maintenant après ce long temps d'attente où elle avait pu imaginer ce qui l'attendait dans un mélange d'impatience et d'appréhension, elle était là, assise sur le lit où tout à l'heure elle serait couchée. Elle regardait autour d'elle les meubles qui avaient été disposés et qui allaient tous jouer un rôle dans le spectacle qui allait commencer.

Anxieuse, Emmanuelle entendit les premiers spectateurs qui s'installaient dans la salle. Le bruit des pas, le grincement des fauteuils qu'on ouvrait, les conversations lui parvenaient et elle se disait que toute cette agitation n'avait qu'un seul but : assister à son humiliation. Elle était nue sous son peignoir et se sentait vulnérable. Elle imaginait les désirs de tous ces hommes. Connaissant la réputation de ce petit théâtre, ils attendaient avec impatience le spectacle d'une femme nue qui allait subir des sévices. Elle pensa aux cirques de l'Antiquité, aux chrétiennes qu'on livrait aux fauves.

L'heure de la représentation approchait. La salle devait être à peu près pleine maintenant. Elle ne put s'empêcher de regarder par une petite ouverture du rideau : devant elle, jusqu'au fond, tous ces hommes blonds (le propriétaire attendait plusieurs groupes d'Allemands) discutaient, riaient, regardaient devant eux d'un air gourmand. C'étaient les fauves devant lesquels elle allait être exposée.

Depuis les coulisses M. Adrien lui fit signe. Elle alla près de la table de nuit où se trouvait un petit appareil. Elle appuya sur un bouton : un musique douce et sensuelle se fit entendre en même temps que la scène s'éclairait sous les projecteurs. Elle se coucha sur le lit, prit le livre qu'elle avait choisi avec M. Adrien, et attendit que le rideau se lève. Elle l'entendit qui s'ouvrait lentement. Désormais plus rien ne la séparait des spectateurs. Tous les regards devaient être maintenant braqués sur elle, sur cette femme qui était allongée avec un livre à la main. Si les spectateurs avaient bonne vue, ils auraient même pu distinguer le titre : Justine ou les malheurs de la vertu. Mais ils ne se souciaient guère de ce détail. Ils attendaient ce qui allait inévitablement se produire. Cette femme allait bouger, allait se découvrir. Pour le moment Emmanuelle se sentait protégée par son peignoir mais cela ne devait guère durer. Elle laissa passer quelques instants puis se leva.

Elle abandonna son livre et comme si sa lecture lui avait inspiré ce geste, elle se dirigea vers un grand miroir. Elle tournait le dos à la salle mais les spectateurs pouvaient apercevoir son reflet. Elle ouvrit un peu son peignoir et découvrit ses beaux seins qu'elle commença à caresser. Elle se sentait encore protégée par sa position, mais elle continua à ouvrir un peu plus son peignoir et tout son corps nu se reflétait devant elle. D'un geste brusque elle fit alors tomber le peignoir et le lança vivement vers le lit. Maintenant elle était entièrement nue et tous ces hommes la voyaient. Pendant que la douce musique accompagnait voluptueusement ses gestes, elle porta sa main sur le bas de son ventre et commença à caresser les lèvres de son sexe qui était déjà tout humide.

Mais soudain la musique s'arrêta : depuis quelques instants M. Adrien était entré sans qu'Emmanuelle se fût aperçue de sa présence. Seuls les spectateurs, qui l'avaient vu se poster là sans faire de bruit, retenaient déjà leur souffle dans l'attente de ce qui allait arriver à la belle femme nue. Il venait d'éteindre l'appareil.

-"C'est du joli! s'exclama-t-il à haute voix.

Surprise, Emmanuelle se retourna et vit l'homme âgé, qui pouvait être son parent ou son tuteur. Incapable de bouger, elle regardait éperdue, se sentant prise au piège, ne pouvant cacher sa nudité ni les gestes interdits qu'elle était en train de pratiquer.

Sans lui laisser le temps de reprendre son peignoir qui était tombé sur le lit, M. Adrien, menaçant, s'avança vers elle. Prise de peur, Emmanuelle reculait en se retrouvant bientôt sur le devant de la scène, au plus près des spectateurs qui pouvaient maintenant jouir pleinement de la vue de son beau corps. Comme M. Adrien allait l'atteindre, elle tomba à genoux devant lui pour le supplier de l'épargner. C'est alors qu'il la gifla à toute volée. Ce ne furent pas seulement les gifles qui firent rougir ses joues, ce fut aussi la honte d'être ainsi humiliée devant tous ces spectateurs. Mais en même temps Emmanuelle ne cessait de se murmurer à elle-même que des centaines d'hommes étaient en train de regarder une femme nue agenouillée qui se faisait gifler et que cette femme nue c'était elle. Et ces mots lui procuraient un vif plaisir.

La tirant vivement par le bras, M. Adrien la conduisit près d'un petit tabouret. Après s'être assis, il l'allongea sur ses genoux. Les spectateurs comprirent avec satisfaction que la belle jeune femme nue allait recevoir une fessée.

M. Adrien prenait son temps. Il serrait contre lui le joli corps nu afin de le disposer au mieux pour la correction. Emmanuelle se disait que tous les spectateurs devaient contempler son corps élégamment exposé et que leur attention devait se porter principalement sur ses fesses nues qui allaient être frappées. Elle entendit comme un murmure venant de la salle toute tendue dans l'attente de la première claque. M. Adrien frappa de toute sa force. Il fallait que le son de la claque retentît jusqu'aux derniers rangs de la salle pour le plus grand plaisir des spectateurs. Malgré la douleur cuisante, Emmanuelle savourait la délicieuse sensation de cette punition publique. Elle se répétait ces mots qui la comblaient de joie :

- "Je suis toute nue, je suis fessée en public. Les spectateurs sont ravis de me voir recevoir cette correction. Quelle honte!

Les claques se succédaient impitoyablement. Emmanuelle poussait de petits cris aigus, tant elle avait mal. Son corps se tordait pour échapper aux coups, ses jambes s'agitaient dans le vide mais M. Adrien la tenait fermement.

Lorsque la fessée prit fin, Emmanuelle put se relever mais aussitôt M. Adrien lui cria :

- "La cravache!"

Emmanuelle se dirigea vers une commode qui était près du grand miroir. Comme elle tournait le dos à la salle, les spectateurs purent voir que ses fesses étaient bien rouges, que la fessée avait été vraiment sévère. Elle revint avec la cravache qu'elle avait trouvée tout de suite en ouvrant le tiroir. Les spectateurs durent penser que ce n'était pas la première fois qu'on usait sur elle de la cravache. Elle la tendit humblement à M. Adrien. Il plaça Emmanuelle devant la salle en lui demandant de lever les bras et de croiser ses mains sur sa tête.

Éblouie par les projecteurs, elle ne vit devant elle qu'un trou noir mais elle savait qu'il y avait là des centaines d'yeux qui se délectaient de voir dans toute leur nudité ses seins, son ventre, ses hanches, ses longues cuisses dorées et la délicate toison qui recouvrait son sexe.

Exposant la jeune femme au public dans cette position, M. Adrien cravacha vigoureusement sa croupe en lui faisant pousser un hurlement de douleur. Les spectateurs pouvaient voir ses traits se contracter, sa bouche s'ouvrir et des larmes perler sur ses joues. A chaque coup son ventre frémissait et se tendait. A sa souffrance s'associait maintenant un élan qui traversait tout son corps et la faisait s'offrir encore plus librement aux morsures de la cravache.

Devinant qu'Emmanuelle commençait à être envahie par le plaisir, M. Adrien la fit asseoir dans le fauteuil qui avait été placé juste devant les spectateurs. Il lui fit écarter les jambes et poser ses cuisses sur les larges accoudoirs.

Pour la punir des gestes qu'elle faisait quand il l'avait surprise, il lui demanda de les répéter. Elle commença par refuser comme si elle avait déjà trop honte de montrer son sexe grand ouvert devant tous ces hommes avides de sa nudité et de sa honte. Mais aussitôt M. Adrien menaça de sa cravache toute cette chair sensible qui était outrageusement exposée. Alors elle consentit à se caresser. En passant les doigts sur les replis délicats de son sexe, elle sentit une onde de plaisir parcourir tout son corps. Elle ferma les yeux sans oublier qu'une foule d'hommes était en train de la regarder. Elle se dit :

" Ils me voient toucher mon sexe, ils entendent mes soupirs, ils sont tout excités à l'idée qu'ils vont me voir jouir"

Maintenant elle frottait fiévreusement son clitoris qui se gonflait sous ses doigts, elle sentait son sexe qui ruisselait et se sentit happée par la venue de sa jouissance. Elle rouvrit les yeux, hagarde, et devant tous les spectateurs, elle ne retint plus son plaisir et s'abandonna en criant à l'orgasme le plus long et le plus beau qu'elle ait jamais connu.

Elle reprenait lentement son souffle quand les lumières diminuèrent et que le rideau se referma doucement. On entendit alors éclater les applaudissements.

Comme ils ne cessaient pas, Adrien et Emmanuelle se sentirent obligés de venir saluer. Elle avait repris son peignoir. Donnant la main à M. Adrien elle s'inclina devant le public enthousiaste qu'elle distinguait bien, maintenant que les lumières étaient revenues dans la salle. Rougissant de honte à l'idée qu'ils avaient vu son corps sans voiles et assisté à son humiliation, elle souriait timidement à ces hommes qui l'avaient dévorée de tous leurs regards.

Quelques jours plus tard, Emmanuelle s'entretenait avec M. Adrien qui exigeait qu'elle lui décrive avec précision tout ce qu'elle avait ressenti lors de cette représentation. Il lui transmit aussi un cadeau que lui faisait le propriétaire du théâtre, tant il était satisfait de sa prestation pour laquelle elle avait d'ailleurs refusé, comme M. Adrien, tout cachet.