Le premier déploiement de Julia 05

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Me voilà devant le bureau du capitaine. Ma nuit a été difficile, je me suis interrogée sur moi-même, sur qui je suis, sur ce que je suis en train de devenir au vu de ce que j'ai vécu ces derniers jours, pour aussitôt après refouler ces questions.

J'éprouvais en effet le besoin de ressentir mes émotions, ce plaisir trouble qui me prenait, de manière brute, sans filtre, sans intellectualiser.

J'ai revécu sans cesse ce passage au mess, où j'étais le centre de l'attention, et surtout ce mélange de gêne, de honte et de trouble que cela faisait naître et monter en moi. Et chaque fois, je me suis caressée les seins, pinçant et étirant mes tétons, alors que mon bas-ventre se tordait intérieurement.

Sûrement, je mouillais comme une fontaine, mais perversement, je n'ai pas voulu me toucher. Je préférais imaginer le regard brûlant des hommes sur mon entrecuisse, rêver à l'érection que je provoquais chez eux. Ces idées augmentaient ma honte, je me sentais devenir une salope malgré moi, mais j'en mouillais encore plus...

J'ai fini tout de même par m'endormir, mais ce matin sous la douche, j'ai repensé à cette nuit, et ce mélange de honte et d'excitation m'a repris, malgré mes efforts pour penser à autre chose.

Il est temps d'y aller, je frappe à la porte et j'ouvre dès qu'il me le dit d'entrer. Je me mets au garde-à-vous devant son bureau.

-- Bonjour mon capitaine.

-- Repos.

Il est assis à son bureau, il me fixe sans un mot et je ne peux m'empêcher de repenser à ce qu'il m'a fait vivre hier. Je me sens rougir. Enfin, il m'adresse la parole.

-- Depuis notre entrevue d'hier, vous êtes-vous masturbée?

-- Si je me suis...

Sa question m'a prise de court, je rougis encore plus.

-- Vous m'avez très bien compris, vous n'êtes pas en situation de faire la pudique avec moi. Répondez à ma question, et pas de mensonge.

--... Ou... Oui mon capitaine, hier après-midi.

Il a un léger sourire.

-- J'en étais sûr. Une preuve de plus que vous êtes une obsédée sexuelle, comme s'il y avait encore besoin de le prouver. En tant que votre supérieur et responsable de la bonne tenue de ce camp, il est de mon devoir de garder sous contrôle cette addiction dont vous souffrez. Rassurez-vous, vous aurez votre dose de sexe, mais c'est moi qui décide du où, quand, comment et avec qui, et qui organiserait la chose. En dehors de ces moments, vous avez interdiction formelle de baiser avec qui que ce soit, c'est bien compris?

Il ne doit pas être possible d'être plus rouge que je le suis en cet instant.

-- C'est... c'est bien compris mon capitaine.

Pour ajouter à ma honte d'être traitée ainsi, je sens que mes seins pointent. Merde, mon corps réagit malgré moi... Le capitaine a peut-être raison, finalement, je suis une obsédée sexuelle, qui a besoin de sa dose.

-- Bien, nous allons nous en occuper tout de suite. Déshabillez-vous.

Cette fois-ci, je ne proteste pas, je n'hésite pas, je ne lambine pas. En quelques instants, je suis nue, face au capitaine qui me détaille sans ciller.

-- Vos tétons pointent déjà, je vois qu'il est temps d'agir. Asseyez-vous sur le divan, ouvrez les cuisses et masturbez-vous.

Comme hier, il n'a aucune considération pour ma pudeur, au contraire, il la balaie sans scrupules, j'en frémis de honte. Mais en même temps, j'éprouve une sorte de déception : ce n'est pas une masturbation dont mon corps a faim, mais de se faire prendre, même si j'ose à peine me l'avouer.

Je m'installe sur le divan. Celui-ci est presque célèbre dans le camp, c'est le seul meuble traditionnel qu'on y trouve. Il n'est guère confortable, mais couvert de tapis artisanaux qui le rendent décoratif.

Obéissante, j'ouvre les cuisses et glisse ma main sur mon minou que je commence à caresser. Le capitaine a tourné sa chaise vers moi. Je n'arrive pas à soutenir son regard, je préfère fermer les yeux. Mais le savoir là, qui me regarde faire, qui me regarde me branler, pour appeler la chose par son nom, avec les cuisses largement écartées, me fait honte et m'excite en même temps. Ma main gauche enveloppe mon sein et j'en écrase le téton entre le pouce et l'index, je gémis.

À ce moment-là, j'entends la porte s'ouvrir, je sursaute et ouvre les yeux : c'est le major! Il est déjà tourné vers moi, ses petits yeux vicieux me scrutent, cependant qu'il déclare en ricanant :

-- À ce que je vois, mon capitaine, j'arrive pile au bon moment.

Instinctivement, je referme mes cuisses, je me plie en deux pour me cacher, mais le capitaine intervient.

-- Reprenez votre position, et continuez à vous branler! Je ne vous présente pas le major, il est ici à ma demande, pour vous superviser et s'assurer que vous ayez votre dose.

-- En effet, le capitaine m'a tout expliqué à propos de vous, et comment il faudra vous gérer à l'avenir. C'est une tâche intéressante.

Il dit ça avec un air gourmand. Il s'avance vers moi, se penche, attrape mes chevilles et les soulève, m'écartant largement les jambes. Il a les yeux rivés sur ma chatte.

-- Allez soldat. Vous avez reçu un ordre, exécutez-le, et que ça saute! Faites-vous jouir! Ça ne devrait pas être trop difficile, vous êtes déjà trempée.

Il détaille mon entrejambe avec envie, il en baverait presque. J'avais imaginé cette scène hier, mais la vivre me rend infiniment plus honteuse que d'en rêver. Cette honte me prend à la gorge, me fait rougir, trembler, mais elle m'envoie des ondes d'excitation dans le bas-ventre...

Je ferme les yeux et, presque malgré moi, ma main s'active sur ma chatte, provoquant des bruits mouillés. Ces clapotis ont pour effet de m'exciter encore plus, j'accélère mes caresses, je gémis, j'accélère encore, je frôle mon clito avec insistance, le plaisir monte...

-- MMMMMmmmmoooooohhhhh...

Ce n'est pas possible que je sois en train de faire ça, je suis vraiment une salope...

Ce mot agit comme un vrai déclencheur, je me le répète : salope, t'es une vraie salope, branle-toi salope... Tandis que l'orgasme monte, que je me tords sous mes propres caresses.

-- AAAAAAHHHHHhhhhhh... OOOOUUUUIIIIiiiiiii!!!

Pendant de longues secondes, tout mon corps se tend sous l'orgasme, je jouis, la main crispée sur ma chatte, mes doigts plongés dedans. Puis, je me relâche enfin, haletante. Oui, je suis une salope, mais c'est si bon...

La voix du major me parvient, alors que les dernières ondes du plaisir me parcourent encore.

-- Mon capitaine, il me semble que c'était un bon début, mais qu'elle est encore loin d'avoir reçu la dose nécessaire à son état.

-- Je suis d'accord avec vous, major. Vous avez mon autorisation pour la baiser, puisque c'est dans un but thérapeutique.

-- Merci mon capitaine, ça sera avec plaisir.

Il lâche enfin mes chevilles, et m'ordonne :

-- Allez soldat, à quatre pattes maintenant.

J'obtempère, lentement en raison de mon état, je n'ai pas encore complètement émergé. À peine suis-je en position qu'il glisse son doigt dans ma chatte, je gémis un « non » qui s'avère bien inutile, car ce sont deux doigts qu'il enfonce en moi à présent.

-- Elle est complètement trempée, on ne peut pas la laisser dans cet état.

Il ressort ses doigts et monte sur le divan derrière moi. J'entends qu'il déboucle son ceinturon et baisse son pantalon, il empoigne alors mes hanches et il me pénètre d'un coup. Je lâche un petit cri de protestation, ma chatte est encore sensible, pour toute réponse, il me plaque la tête sur le divan. Je me débats, mais il me claque les fesses sans douceur.

-- Pas d'insubordination, soldat! Je vous rappelle que c'est pour votre bien.

Il empoigne à nouveau mes hanches et commence à me baiser. Son ventre vient taper contre mes fesses à chaque fois qu'il se renfonce en moi.

Bien vite, mes faibles protestations deviennent des gémissements. Je dois être dingue : je suis en train de me faire baiser par le major, sans doute l'homme le moins attirant du camp, sous les yeux du capitaine. Ils parlent de moi comme si je n'étais pas là, comme une espèce de cas intéressant, je me sens rabaissée comme jamais, traitée en objet, mais la honte que j'en éprouve me provoque une incroyable excitation.

Il ne faut pas longtemps pour que je me cambre afin de mieux m'offrir, que j'aille à la rencontre du membre qui me ramone la chatte. Oui, j'ai besoin d'être baisée. Fort. À présent, je gémis de plaisir.

J'entends le capitaine qui se lève.

-- Continuez major, je crois nécessaire d'aller chercher du renfort.

Je tourne la tête pour voir, il sort et revient presque immédiatement avec le sergent-chef qui assure le secrétariat de l'unité.

-- Entrez, chef. Je vous ai déjà parlé du cas de notre élément féminin et du traitement envisagé pour elle. Nous avons besoin de votre contribution.

Le chef regarde le spectacle, d'abord avec des yeux ronds, puis très vite avec envie.

-- Avec le plus grand plaisir, mon capitaine.

Il s'approche alors que le major, son membre toujours fiché en moi, lâche mes hanches pour m'attraper les bras et les tirer en arrière, m'obligeant à me redresser à moitié.

-- Venez chef, il y a du monde au balcon, profitez-en tant que vous voulez!

-- En effet, belles mamelles que voilà, je vais en avoir plein les mains...

Je pensais impossible d'avoir encore plus honte, mais si, c'est possible... Ils parlent de moi comme si j'étais un animal, une bête à la foire.

Le chef arrive sur moi et aussitôt il empaume mes seins, les malaxe, pendant que le major continue à me pilonner. Puis, il concentre son attention sur mes tétons, il les fait rouler entre ses doigts en serrant de plus en plus fort, il me fait mal, je pousse un « aie » qui a pour résultat de le faire sourire.

-- T'es sensible des nichons, toi. Tant mieux, parce que moi, j'aime bien jouer avec.

Et il accentue encore un peu la pression de ses doigts sur mes tétons, puis il tire dessus, et enfin les secoue, faisant ballotter mes seins.

-- Aie! Ah... Ouille! Pas si fort... Ah!

Il me fait mal, mais pas assez pour couper mon excitation, au contraire, elle augmente.

Il lâche enfin mes bouts, pour prendre à nouveau mes seins à pleines mains et les peloter. J'en soupire de plaisir, mais très vite, il recommence à pincer mes tétons. Il alterne plusieurs fois ainsi, je ne sais plus si je dois crier « stop! » ou « oui, encore... »

Mais voilà qu'il lâche mes seins et défait son pantalon, il me présente sa queue bien dressée. Le major relâche un peu mes bras tandis que le chef pose ses mains sur ma tête, m'obligeant à le prendre en bouche. Excitée comme je le suis, je le suce avec ardeur, mes lèvres allant et venant sur sa verge au rythme des coups de boutoir du major.

Puis le chef prend mes seins à pleines mains et me redresse, sa bite quitte ma bouche et il la plaque dans le sillon de ma poitrine, pressant mes seins pour l'emprisonner entre eux. Il commence alors un va-et-vient, se branlant entre mes seins.

-- Une grosse poitrine, c'est mieux, on peut davantage varier les plaisirs.

Sur ces paroles, il attrape à nouveau ma tête et me guide pour que je le reprenne en bouche. Il recommence ce manège plusieurs fois, son membre allant de ma bouche à mes seins, pour réinvestir ma bouche.

Je suis manipulée, utilisée comme un objet sexuel, un accessoire de plaisir, mais la honte que cela m'inspire ne compte pour rien face au plaisir que j'y éprouve. En fait, cette humiliation m'excite. Je suis leur chose et j'aime ça.

-- Sauf votre respect, major, j'aimerais bien pouvoir la baiser, moi aussi.

-- Pas de problème, chef, il y a de la place pour tout le monde, moi je vais en profiter pour l'enculer.

Le chef s'assied sur le divan et le major me guide face à lui pour que je m'empale sur cette verge bien tendue et luisante de ma salive. Je le reçois à fond en moi, avec un râle de plaisir, j'ai besoin de me sentir remplie. Aussitôt, le chef attrape mes fesses et les écarte, offrant mon cul au major qui place son gland sur ma rondelle et investit mon sphincter.

Ça y est, je suis prise des deux côtés, je retrouve cette sensation inexprimable, de moi-même je vais et viens pour sentir ces deux queues qui forcent mes orifices pour me dilater, s'enfoncer en moi, puis ressortent et s'enfoncent à nouveau.

-- Oui... Oui... Prenez-moi... Baisez-moi...

J'ai parlé tout haut sans m'en rendre compte, mais ces mots expriment bien mon état.

Très vite, leur rythme s'accélère, accompagné de « han! » sonores. Je ne pousse plus que des cris inarticulés, je sens le plaisir monter en moi.

À ce moment, le capitaine s'approche, il est juste devant moi, je le vois ouvrir sa braguette sous mon nez et sortir sa verge.

-- Jamais deux sans trois, soldat. Je vois qu'il vous faut bien ça.

Je le prends en bouche avec avidité, je suce son gland puis je le laisse plonger son membre jusqu'au fond de ma gorge. Le capitaine a raison, j'éprouve un surcroît d'excitation à me savoir prise par trois hommes, à avoir trois bites en moi...

La boule de plaisir qui prenait naissance dans mon bas-ventre grandit, je sens l'orgasme approcher, je tremble de plaisir, je deviens frénétique, de même que le chef et le major qui me pilonnent tous deux. Je suce à toute vitesse le membre du capitaine, puis le prends en main et le branle, car je dois libérer ma bouche pour crier mon plaisir.

-- AAAAHHHHHhhhhhhh OOOOOOUUUUiiiii!!!

Je jouis, le corps tendu, toujours secouée, ballottée entre mes deux baiseurs. C'est le major qui craque le premier et décharge sa semence dans mon cul, en un grand râle. Le chef ne tarde pas à l'imiter, je sens sa verge se gonfler encore, il se tend, pousse un cri rauque et se vide en moi.

Je jette mes dernières forces dans la masturbation du capitaine, à son tour il se raidit, je sens sa bite durcir encore, et je reçois son foutre qui jaillit par saccades, dans mes cheveux, puis sur mon visage et sur mes lèvres.

Je suis heureuse. J'ai éprouvé un orgasme fabuleux. Oui, j'ai été utilisée comme la dernière des salopes, mais cela m'a procuré un incroyable plaisir. Oui, j'ai servi de vide-couilles aux gradés, mais me traiter moi-même ainsi me fait frissonner de ce mélange de honte et de plaisir que j'apprends à apprécier. Oui, tu es une salope, Julia, une vide-couilles, c'est ça que tu es...

Pendant que, couchée sur le flanc, je savoure les dernières ondes de ma jouissance, les hommes se rhabillent.

-- Merci messieurs, comme vous avez pu le constater, votre contribution était nécessaire.

-- Pas de problème mon capitaine, toujours prêt à rendre service, s'il faut d'autres séances de ce genre, n'hésitez pas à faire appel à moi.

-- C'est bien noté chef, mais maintenant vos tâches habituelles vous attendent, je ne vous retiens pas. Major, j'ai encore besoin de vous, merci de rester encore un peu.

-- À vos ordres mon capitaine.

Le capitaine s'approche alors de moi.

-- Debout soldat! À présent que vous avez eu votre dose, il faut vous mettre au travail. Rhabillez-vous.

Je me lève, je fouille dans la poche de mon treillis à la recherche d'un mouchoir pour m'essuyer, mais le capitaine interrompt mon geste.

-- Non, interdiction de vous essuyer! Ni le cul, ni la chatte, ni le visage. Renfilez votre treillis directement, pas de sous-vêtements.

Je reste interdite un instant, mais je sais qu'avec le capitaine il est inutile de protester. J'enfile mon pantalon, je sens que le sperme qui s'écoule de ma chatte vient imprégner le tissu. Déjà, la honte renaît.

Je remets mon haut, alors que je sens la semence du capitaine couler lentement sur mon visage. Il en arrive un peu au coin de ma bouche, je l'enlève discrètement d'un coup de langue. La saveur du sperme me fait penser que cela fait longtemps que je n'en ai pas goûté. J'aurais bien aimé que Maxime se lâche dans ma bouche...

Je me reprends. Ma pauvre Julia, tu dois avoir l'air d'une actrice porno, avec ces jets de foutre qui te collent au visage. Mais surtout, pourquoi refuse-t-il que je les essuie? Je crois que justement, il veut me faire honte, je ne vois pas d'autres raisons. Et ça marche... Je n'ose imaginer ce que vont penser les autres hommes si je les croise dans cet état, je vais passer pour une traînée, c'est sûr. J'en rougis rien que d'y penser.

-- Major, je ne vous apprendrai pas que le sable du désert est une vraie plaie. On a beau balayer chaque jour, ça ne suffit pas. Je charge notre soldat ici présente de faire les poussières à fond dans les bureaux, que nous puissions retrouver un semblant de propreté. Vous allez superviser son travail, pour vous assurer qu'elle ne tire pas au flanc et surtout qu'elle n'entraîne pas un de nos sous-officiers dans sa débauche. Elle en est bien capable.

-- Bien compris mon capitaine. Je vous rendrai compte en fin d'après-midi.

C'est bien ce que je craignais, je vais me retrouver confrontée aux regards des autres. Et dans mon état, ils vont sûrement deviner ce que je viens de faire. Merde, ça ne lui suffit pas de me faire baiser par ses ordres et sous ses yeux, même après ça, il cherche à m'humilier encore!

-- Allez soldat, inutile que je vous répète les ordres, on y va.

Après avoir récupéré le matériel dans le placard à balais, le major m'emmène... dans le bureau du sergent-chef qui vient de me baiser. En un sens, ce n'est pas plus mal, car au moins, lui, il est déjà au courant de ce qu'il s'est passé.

Je commence à essuyer les armoires. C'est vrai que le sable s'insinue partout, il faut faire chaque étagère à l'intérieur. Pendant que je travaille, les deux sous-offs' papotent, bien sûr, ils parlent de moi, et bien sûr, comme si je n'étais pas là.

-- Je croyais que le capitaine était service-service et c'est tout, mais sur cette affaire, il s'est montré sympa avec nous, non?

-- Je suis de votre avis chef, je suis prêt à lui rendre ce genre de service tous les jours! D'autant plus qu'à mon avis, il y en aura besoin, vous avez vu comme elle aime les coups de bites, cette salope?

-- Et comment! Il faut dire que ça tombait bien, depuis le temps qu'on est coincés ici, j'avais vraiment besoin de me dégorger le poireau.

-- Et moi donc!

C'est vraiment ça que je suis pour eux, au fond : un vide-couilles, c'est comme ça qu'ils me voient. En même temps, c'est vraiment à ça que j'ai servi, l'auréole qui tache l'entrejambe de mon treillis est là pour en témoigner.

Je travaille encore une dizaine de minutes alors qu'ils continuent leur causette, puis le major m'ordonne :

-- Allez soldat, on passe au bureau suivant.

Le bureau suivant s'avère être celui du major lui-même, mais il y a deux soldats qui l'attendent devant sa porte. Alors que j'arrive à leur hauteur, ils me regardent d'abord avec étonnement, puis avec un sourire ironique. Évidemment, c'est à cause de cette traînée de sperme qui va de ma tempe à ma joue. Honteuse, je me sens rougir, je baisse la tête, à la fois pour éviter leurs regards et pour cacher un peu ma figure.

Le major ouvre son bureau et fait entrer tout le monde.

-- Au travail soldat, essuyez-moi toute cette poussière de sable, et n'oubliez rien. Surtout le bas des armoires et des casiers, c'est là qu'il y en a le plus.

Il se tourne alors vers ses visiteurs.

-- Alors les gars, quel est votre problème?

-- C'est rapport au tableau de service, major...

S'ensuit une discussion, au début animée, mais qui s'effiloche rapidement. Je jette un rapide coup d'œil par-dessus mon épaule et je comprends la raison de ce silence : ils sont tous les trois en train de mater mon cul.

Il faut dire que je suis à genoux et penchée en avant, pour essuyer les casiers du bas, la tache qui orne mon entrejambe doit bien se voir, et dans cette position le treillis moule mes fesses.

J'ai d'abord le réflexe de me tourner sur le côté pour être moins provocante, mais j'y renonce. Quelque part au fond de moi, savoir qu'on me reluque fait naître une certaine excitation. Après tout, à un moment ou à un autre, ces mecs ont dû avoir envie de me sauter. Et de savoir -- ou de deviner -- que je viens effectivement d'être sautée doit leur donner plein d'idées.

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