Le premier déploiement de Julia 04

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Sarahxs3
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Nous sommes tous les trois devant la porte du bureau du capitaine. Le réveil a sonné depuis quelques minutes seulement, nous savons que quand le capitaine dit à la première heure, ça veut vraiment dire à la première heure.

Nous osons à peine nous regarder, mais nous avons chacun la mine défaite. Pour moi, je n'ai pas pu fermer l'œil durant le peu d'heures de nuit qui restaient. J'ai ressassé toute cette suite d'évènements qui m'ont amenée à cette situation.

Je sais que j'ai violé le règlement, je l'ai fait en toute conscience, en pesant le pour et le contre. Il fallait que je fasse quelque chose pour ne plus délirer en plein jour, au risque de compromettre la sécurité de mon groupe. D'où mon invitation faite à Maxime, la première nuit.

Mais la deuxième?

Je dois bien m'avouer que, la deuxième nuit, ce n'était plus par nécessité, mais pour mon plaisir. Un plaisir qui a été comblé, d'ailleurs, au-delà de ce que je pensais possible d'éprouver. Une nouvelle Julia s'est manifestée cette nuit, dont je ne comprends pas encore tout.

Mais j'ai aussi beaucoup repensé à mon engagement. Est-ce qu'à l'armée, j'ai trouvé ce que j'attendais? Certes quelques déceptions, mais dans l'ensemble oui, je me sens à ma place dans cette grande famille. Et surtout, je me sens encore plus utile depuis notre déploiement, Je ne veux pas quitter notre unité, en aucun cas.

Je m'apprête à le dire au capitaine : je ferai ce qu'il faut pour rester. Je dois admettre mes torts, après tout le capitaine n'est au courant que de la nuit dernière, et celle-ci, je dois bien admettre qu'elle n'avait pas de justification.

La porte du bureau s'ouvre, le capitaine, sans un mot, désigne Vincent du doigt et le fait entrer, puis referme derrière lui.

À travers la porte, on n'entend aucune parole distincte, seulement quelques éclats de voix. Mais nous comprenons bien que Vincent se fait remonter les bretelles.

Au bout d'une dizaine de minutes, il ressort et s'arrête à notre hauteur.

-- Alors? demande Maxime.

-- Je me tape pluche, plonge et poubelles midi et soir pendant un mois, en plus de mon service! Tout ça parce qu'une pute en chaleur est pas capable de la mettre en sourdine!

J'en reste estomaquée, c'est lui qui est venu nous trouver, nous a fait chanter, et maintenant tout est de ma faute? Non mais quelle ordure!

Mais Vincent s'éloigne déjà. Il jette par-dessus son épaule :

-- C'est à ton tour, Maxime, il a dit que tu devais frapper et entrer.

Maxime n'en mène pas large, parce qu'avec son blâme, il se doute que ça ira plus loin que des corvées supplémentaires.

Je dois attendre un bon quart d'heure avant que Maxime ne ressorte. Il est pâle, la mâchoire crispée. Je l'interpelle :

-- Alors? Qu'est-ce qu'il a décidé pour toi?

-- Je suis viré, départ pour Gao ce midi pour que le colonel officialise mon renvoi.

Il me lance un regard noir rempli de colère.

-- Tout ça pour que tu tires ton coup.

-- Je... je suis désolée... dis-je d'une voix fébrile.

-- Salope!

Et il part sans se retourner.

Je prends ça comme un coup dans l'estomac. Cette dernière insulte me retourne totalement. C'est vrai que je suis allée le chercher pour assouvir mes envies sans me soucier de lui. Aurait-il raison? Suis-je une salope qui ne pense qu'à son cul?

Je secoue la tête.

Mais qu'est-ce que je raconte, lui aussi il était partant, il n'a pas dit non, c'est bien lui qui est venu me rejoindre, pas le contraire! Ce sont juste deux minables incapables d'assumer leurs actes!

-- Suivant!

Je suis interrompue dans mes ruminations par le capitaine qui crie à travers la porte. Je me dirige vers celle-ci et je frappe, un « entrez » me répond aussitôt. Je tente de réprimer mes tremblements et j'entre, j'avance vers le bureau, je me mets au garde à vous et je salue le plus impeccablement possible.

-- Bonjour mon capitaine, au rapport.

-- Repos.

Il est assis, les mains posées sur son bureau, il me regarde sans dire un mot, l'air fermé, ses yeux fixés sur moi. Je baisse les miens, pour ne pas donner l'impression de le défier. Et puis son regard est difficile à soutenir.

-- Vous êtes consciente que vous êtes un danger pour ce camp? Vous êtes une folle du cul incapable de se contrôler. Vous êtes une cause permanente de distraction pour toute l'unité, ce qui la met en danger! Je ne peux que faire un rapport sur vous, expliquant que votre comportement de dépravée vous rend inapte au service. Vous n'avez pas votre place dans l'armée!

-- Mais mon capitaine, ce n'était qu'un écart de conduite absolument exceptionnel. Je sais que c'était une faute de ma part et je suis déterminée à ce que ça ne se reproduise pas. Je peux me contrôler.

-- Pourquoi voudriez-vous que je vous croie? J'ai bel et bien été témoin du contraire, hier soir. Quand je dis que vous êtes une dépravée, je ne dis pas ça en l'air, je l'ai vu!

-- Mettez-moi à l'épreuve, mon capitaine. Je vous promets que je saurai me contrôler, il n'y aura plus aucun écart de mon fait. Mais s'il vous plaît, ne me renvoyez pas. J'ai trouvé ma place dans l'armée, j'y fais ce dont je rêvais depuis longtemps. Je ferai tout ce que vous voudrez pour rester dans l'unité.

Il se lève alors, et commence à arpenter le bureau de long en large, les mains derrière le dos, jetant à chaque passage un coup d'œil vers moi.

Le capitaine est un homme dans la quarantaine, dont bientôt vingt ans d'armée, d'après ce qu'il nous a dit quand il s'est présenté à notre arrivée. Sans être grand, il a une bonne carrure, pas de graisse, se tient très droit. Il est chauve, les traits assez marqués pour son âge. L'air fermé qu'il arbore quasiment en permanence ne le rend pas attirant, bien qu'il ne soit pas laid. Les très rares fois où il se laisse aller à sourire, il a l'air beaucoup plus sympathique et même assez charmeur. Mais de toute façon il fait forte impression, ses yeux verts perçant accentuent encore cette autorité qu'il dégage. Même dans une autre situation, je n'oserais sans doute pas soutenir son regard.

Finalement il cesse son manège et vient se planter à un mètre de moi.

-- Non, je ne peux pas me contenter de votre parole. Si vous voulez rester, il faut me fournir une preuve que vous êtes en mesure de vous tenir. Pour cela, j'ai pensé à un moyen d'avoir cette preuve maintenant, dans ce bureau.

--... Je vous écoute, mon capitaine.

-- Vous m'avez dit que vous feriez tout ce que je voudrais pour rester. Eh bien, pendant dix minutes, je vais vous donner une série d'ordres. Vous allez tous les exécuter sans discuter ni rechigner. C'est bien compris?

-- Oui mon capitaine.

-- Si, au bout de ces dix minutes, je décèle chez vous des traces d'excitation sexuelle, c'est que vous êtes incapable de vous tenir, contrairement à ce que vous promettez inconsidérément. Je ferai alors mon rapport, et vous, vous ferez votre paquetage.

De l'excitation sexuelle? Qu'est-ce qu'il va me faire faire? Je crains le pire, mais tout compte fait, je préfère une humiliation passagère à un renvoi définitif.

--... À... À vos ordres mon capitaine.

Il a un sourire et un regard qui ne me disent rien qui vaille.

-- Bien. Déshabillez-vous!

-- Mais je ne...

-- Vous renoncez déjà?

-- Non! Je... Je vais le faire.

Honteuse, je défais lentement les attaches de mes rangers et les ôte, puis j'enlève mon treillis, haut et bas. Je suis en sous-vêtements.

-- J'ai dit : déshabillez-vous. Complètement.

Cette fois-ci je ne discute pas, mais ma honte augmente encore alors que j'enlève ma brassière, puis ma culotte. Mais étrangement, je ressens aussi une légère sensation dans mon bas-ventre. Non Julia! tu dois rester froide, insensible.

-- Vous essayez de jouer la montre. Je rajoute une minute au compteur, à cause de votre lenteur.

Je finis d'enlever ma culotte, je me redresse, les bras le long du corps. J'essaie de rester impassible, mais la violente honte que j'éprouve, mystérieusement, provoque également des picotements d'excitation.

Je décide alors de fermer mon esprit. Après tout, on nous a appris à obéir sans discuter, c'est ce que je vais faire durant ces dix minutes : exécuter les ordres sans réfléchir, sinon je risque de craquer.

-- Tournez sur vous-même.

Je m'exécute, tandis qu'il me regarde avec intensité et, à ce qu'il me semble, une lueur d'intérêt.

-- Levez les bras, mettez les mains derrière la tête.

Ne pense pas, Julia, obéis. Je fais comme ordonné.

-- Vous avez une sacrée paire de loches! Je comprends mieux avec quels arguments vous avez convaincu vos partenaires en coucheries. Sautillez sur place, maintenant.

Je sautille, mes seins montent et descendent au rythme de mes mouvements.

-- Ils se tiennent bien en plus, vous avez des nibards de première qualité. Une poitrine de belle salope! Continuez, j'apprécie.

Je continue à sautiller pendant près d'une minute, alors que ses yeux ne quittent pas mes seins qui ballottent, et qu'un sourire s'élargit peu à peu sur son visage.

-- C'est bon, arrêtez-vous et regardez vos seins. Vous voyez comme les pointes sont tendues? Ça vous excite de vous montrer, ne me racontez pas d'histoires.

Inutile que je les regarde pour le savoir, j'ai bien senti mes tétons durcir. Mon corps me trahit. Pas que mon corps d'ailleurs : malgré ma décision d'obéir sans réfléchir, de m'interdire de penser à ce que je suis en train de faire, j'ai éprouvé des bouffées d'une excitation malsaine, comme si celle-ci venait de l'humiliation elle-même...

-- Asseyez-vous sur mon bureau, les mains sous les cuisses pour remonter vos jambes. Et écartez-vous largement.

Je fais comme ordonné, il s'approche alors de moi, les yeux braqués sur ma vulve que j'expose à son regard. Je ferme les yeux pour ne pas le voir me mater, mais rien n'y fait : ma honte est extrême, mais en même temps, savoir que je m'exhibe à lui de façon particulièrement indécente me... eh bien me trouble.

-- Vous n'êtes pas rasée, mais épilée, comme une vraie pute de luxe! Ça va devenir dur de me faire croire que vous êtes autre chose qu'une chienne en chaleur! D'ailleurs tiens, à propos de chienne... Descendez de là, mettez-vous à quatre pattes et faites le tour du bureau. Vous ne vous arrêterez que quand je vous l'ordonnerai..

Encore une fois j'obéis. Il s'est assis et a reculé sa chaise contre le mur pour me laisser le passage entre le bureau et lui. Mais quand je passe, il me donne une grande claque sur les fesses. Je ne peux pas retenir un cri de surprise et de honte mêlées.

Il recommence à chaque tour que je fais, et voilà que la chaleur qui irradie mes fesses m'envoie des ondes de plaisir... J'ai honte de moi.

Au bout d'une douzaine de tours qui me paraissent interminables, il se lève et m'ordonne de monter à nouveau sur le bureau, mais cette fois-ci à quatre pattes.

Pendant que je prends position, il farfouille dans une armoire d'où il sort une matraque, un modèle de la gendarmerie. Il la tient verticalement juste devant mon visage, et ordonne :

-- Allez, faites-moi une démonstration de ce que vous avez fait à vos deux comparses en débauche. Je parie que vous êtes experte en suçage de bites!

J'ai une seconde d'hésitation, à cause de cette nouvelle humiliation, et aussi parce que le diamètre de l'engin est impressionnant. Puis, une fois de plus, j'obéis, j'ouvre grand la mâchoire afin d'arriver à sucer l'extrémité de l'instrument. Mais encore une fois, ma honte à me livrer à ce simulacre éveille des ondes d'excitation. Je me prends à me livrer à une vraie fellation sur ce bâton.

-- Regardez-moi ça... vous sucez avec un tel enthousiasme qu'on pourrait croire que vous allez recevoir une bonne giclée de sperme en récompense! Comme je dis depuis le début, vous êtes une vraie folle du cul!

Il jette un coup d'œil à sa montre.

-- Les dix minutes sont écoulées, c'est le moment du contrôle. Restez en position, mais posez votre tête sur le bureau, et écartez vos fesses avec vos mains.

Le temps est écoulé, mais son dernier ordre est le plus humiliant de tous, l'exhibition la plus indécente à laquelle je me sois jamais livrée. Je m'y plie, éprouvant plus que jamais cette montée de honteuse excitation que je suis incapable de réprimer.

Sans prévenir, il introduit son index dans ma chatte, la facilité avec laquelle il entre me confirme ce que je sentais déjà depuis un moment : je suis trempée.

-- Mais qu'est-ce que je vois? Vous êtes dégoulinante, sans que je vous aie touchée! Pas la moindre caresse, et vous mouillez comme une fontaine. Vous êtes bel et bien ce que je dis depuis le début : une vraie chienne en chaleur!

Il ôte son doigt et vient me le présenter sous le nez.

-- Inutile de nier, vous avez sous votre nez la preuve de votre dépravation! Bien entendu, vos promesses selon lesquelles vous sauriez vous tenir n'ont plus aucune valeur. Je vais faire mon rapport, vous n'avez rien à faire dans l'armée. Et comme il est prévu dans la procédure, je devrais expliquer pourquoi, de manière détaillée.

Je me redresse, je proteste :

-- Non! S'il vous plaît, pas ça!

Il frappe un grand coup sur le bureau et crie :

-- Gardez la position! Je ne vous ai pas autorisée à bouger!

Je m'empresse de reprendre cette attitude terriblement humiliante, mais j'essaie d'argumenter malgré tout.

-- S'il vous plaît, je ferais tout ce que vous voudrez, mais ne me renvoyez pas, encore moins avec un tel motif. J'aurais trop honte.

-- Tout ce que je voudrais, vraiment?

-- Oui mon capitaine. Tout.

Il attrape sa chaise et s'assied derrière moi. Il a ma chatte sous les yeux, ouverte et trempée, il a pleine vue sur mes orifices alors que je tiens toujours mes fesses écartées. Il tapote de ses doigts la surface du bureau, comme quelqu'un qui réfléchit, pesant le pour et le contre.

Je sens la brûlure de son regard, et dans un réflexe que je ne maîtrise pas, je me cambre un peu plus, j'écarte davantage mes fesses, des frissons d'excitation parcourent mon bas-ventre. Mais que m'arrive-t-il? Qu'est-ce que je suis devenue?

-- Nous sommes tout de même dans une situation particulière, et nos effectifs sont très insuffisants. J'ai quelques idées à propos de tâches que je pourrais vous confier et pour lesquelles vous seriez utile. Mais cela va m'obliger à faire à mon tour quelques entorses au règlement. Alors, sachez-le : je vais tout de même rédiger mon rapport, mais je le garde dans mon tiroir. À la moindre désobéissance, à la moindre réticence de votre part, je le ressors et je l'envoie, c'est bien compris?

-- Oui mon capitaine! Merci de me garder dans l'unité mon capitaine!

-- Voici ce que j'ai décidé pour vous. Premièrement, vos nouvelles tâches s'exécuteront toutes au camp. Plus de patrouilles pour vous, en chaleur comme vous êtes, vous seriez capable de coucher avec l'ennemi. Plus de gardes à l'entrée du camp non plus, vous vous sentiriez autorisée à faire du racolage.

Deuxièmement, chaque matin, vous viendrez dans mon bureau prendre vos ordres pour la journée. Et vous obéirez sans discuter à tous ces ordres, même s'ils vous paraissent violer le règlement. Après tout, vous garder ici est déjà une violation du règlement en votre faveur... C'est bien compris?

-- Bien compris mon capitaine. Encore merci mon capitaine.

-- Vous pouvez vous relever. Pour aujourd'hui vous êtes consignée dans votre chambre jusqu'au soir. Bien entendu, aucune visite n'est autorisée, aujourd'hui comme la nuit prochaine. Compte tenu de votre comportement de dévergondée, je suis obligée de le préciser. Et demain matin vous viendrez prendre vos ordres ici-même aussitôt après le petit déjeuner. Et maintenant, dehors!

Je descends du bureau et j'attrape mes vêtements, soulagée de pouvoir enfin me rhabiller.

-- J'ai dit dehors! Immédiatement! Vous vous rhabillerez dans le couloir.

Je n'ose discuter, je ramasse prestement mes affaires et je sors, claquant presque la porte derrière moi. Heureusement pour moi le couloir est désert, j'enfile mon treillis à toute vitesse, empochant les sous-vêtements, et je cours vers ma chambre. Par chance, je ne croise personne.

Arrivée dans ma chambre, je m'écroule sur mon lit. Toute la tension accumulée ces dernières heures se libère, j'éclate en sanglots. Comment les choses ont-elles pu basculer ainsi en si peu de temps? Comment ai-je pu faire ce que j'ai fait devant le capitaine? Quelle fille suis-je donc? Toutes ces pensées tourbillonnent dans ma tête sans que je puisse m'attarder sur aucune.

Mais très vite la fatigue prend le dessus, je sombre dans un lourd sommeil, que les divers bruits du camp n'arrivent pas à interrompre.

Lorsque je me réveille, c'est déjà l'après-midi. Je me sens vidée, sans énergie. Je m'assieds au bord du lit, j'ai un peu mal au crâne et surtout très envie d'une bonne douche. Mais je suis consignée, alors je peux l'oublier, quand on est consigné, on a juste droit aux toilettes du couloir.

J'y fais un tour et me passe de l'eau sur le visage. Une fois revenue dans ma chambre, je me regarde dans mon petit miroir : j'ai une sale tête. Avec un coin de serviette et l'eau d'une bouteille, je me débarbouille à nouveau, puis je brosse mes cheveux. C'est déjà mieux.

J'ai chaud, comme toujours dans ce pays, je me débarrasse de mon treillis. Me voilà nue, puisque mes sous-vêtements sont encore dans ma poche. Je marche un peu, histoire d'avoir un peu d'air, et je commence à repenser sérieusement à cette entrevue surréaliste avec le capitaine.

J'étais tellement paniquée à l'idée d'être renvoyée de l'armée que je me suis prêtée à des humiliations que je n'aurais jamais acceptées de sang-froid. Et pour être humiliée, je l'ai été! Alors, passe encore que l'espèce de chantage du capitaine m'ait amené à faire ce que j'ai fait. Je n'en suis certes pas fière, mais je me l'explique.

Mais comment se fait-il que j'en ai été aussi excitée?

Il est vrai que, de toute ma vie, je n'avais jamais été humiliée de la sorte, c'est pour moi un territoire inexploré. Mais je ne m'étais non plus jamais sentie attirée par ce genre de situation. Même si j'aime bien quand mon partenaire prend l'initiative et que je le laisse faire, là ce n'est plus du tout la même chose...

Je repense à ces ordres qu'il m'a donnés. Je recommence à sautiller sur place, pour voir. Je n'éprouve pas d'excitation particulière. Puis, je repense à son regard sur ma poitrine, et là, soudain, je sens mes tétons durcir, et j'éprouve des picotements dans mon bas-ventre.

Je m'arrête, un peu sidérée d'avoir revécu cette excitation. Il semble bien que ce soit la honte même d'être vue dans cette situation humiliante, qui provoque le désir en moi.

Je m'assieds au bord du lit et caresse mes seins, ce début d'excitation me donne envie de continuer. Je repense au moment où le capitaine m'a fait écarter les jambes pour lui exhiber ma chatte. Presque instinctivement, j'ouvre largement les cuisses, alors que j'ai l'impression de sentir à nouveau son regard braqué sur ma vulve, de voir son petit sourire goguenard. Je revis tout aussi intensément la honte que j'éprouvais à ce moment-là, et aussi le même plaisir trouble d'être contrainte à me montrer. Je frissonne et commence à mouiller...

Serais-je sous le charme du capitaine? Il est vrai qu'il m'impressionne et que je ne suis pas insensible à l'attraction qu'exerce une figure d'autorité. Mais je n'avais jamais ressenti une véritable attirance pour lui.

J'essaie alors d'imaginer que ce n'est plus le capitaine qui me regarde, mais le major. Celui-ci est un peu plus vieux, son physique est franchement quelconque, il a des petits yeux enfoncés que j'ai toujours trouvés vicieux. Son penchant pour la bière fait aussi que c'est le seul homme de l'unité à avoir un peu de bide. Bref, pas le type le plus séduisant du camp, loin de là.

Malgré ce changement de spectateur, mon excitation ne se dément pas. Une excitation indissolublement mêlée de honte.

À présent, ce n'est plus tellement la curiosité qui m'entraîne à poursuivre, mais une sorte de pulsion. Je n'ai plus guère de doutes, j'éprouve un plaisir certain, même s'il est très perturbant, à me sentir humiliée.

Sarahxs3
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