Le Pouvoir à la Belle Epoque Ch. 13

Informations sur Récit
Alsace salace.
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Partie 13 de la série de 14 pièces

Actualisé 05/17/2024
Créé 10/20/2023
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Chapitre 13 : Alsace salace

Le capitaine des Uhlans leva son sabre et glapit : « FEUER !»

Les soldats du peloton d'exécution commencèrent à tirer, assez curieusement par salves de deux :

« BANG-BANG ...... BANG-BANG .... BANG-BANG »

Les bras fixés le long du poteau, Gauthier s'écroula, seuls ses liens empêchaient son corps de rouler à terre.

Attachée à un second mat,Catherine hurla de désespoir, détournant l'attention du capitaine qui s'apprêtait à donner le coup de grâce.

« Ach Fraulein Obermeier . Ne pleurez pas. Che fais remplacer fotre espion ... »

Il s'approcha d'elle et lui empoigna les seins à travers sa robe et son corset.

« Fous afez de gros seins. Meine soldaten aiment les gros seins. Nous allons d'abord nous amuzer afec fous afant les douze balles dans la peau ! »

Il lui compressait douloureusement la poitrine mais Catherine, à sa grande horreur, sentit le lait perler sous son corset et son minou s'humidifier.

Elle hurla à nouveau tandis qu'il la secouait.

« Cathy, réveille-toi, tu as fait un cauchemar ! »

Elle ouvrit les yeux et vit le visage inquiet de son mari.

« Oh Gauthier, c'était affreux ; ils venaient de te fusiller et voulaient me violenter ! »

« Qu'ils me fusillent passe encore mais te violer, pas question ; cela m'est réservé ! »

« Ne plaisante pas, c'était vraiment horrible comme cauchemar. J'espère que ce n'est pas prémonitoire ... »

« Hum ... je pense que c'est surtout le bruit de l'aiguillage qui a fait dérailler ton rêve. Dans quelques kilomètres, ce sera la frontière et le contrôle douanier puis le prochain arrêt, c'est Sarrebruck et après direction Strasbourg ma chérie »

« Est-ce que tu pourrais fermer la porte et les rideaux du compartiment. Si tu ne me trais pas tout de suite, je vais tremper ma robe. »

« Heureusement qu'elle a été conçue pour l'allaitement ; nous n'avons plus beaucoup de temps »

En deux temps trois mouvements, il avait ouvert son corsage et tétait avidement ses mamelles gorgées de lait maternel. Avant de partir, Catherine lui avait avoué l'intense désir sexuel que lui causaient les tétées et il n'hésita pas à glisser sa main sous ses jupes pour lui caresser l'entrejambes.

« Oooh Gauthier ... ça fait ... aaah ... du bien ... suce-moi ... plus fort ... mords ... ooh ... mes tétons ... aaah ... je gicle ... et je ...aaah ...mouille ... oui .... Gau ... thier ... je ... aaah ... je viens ... JE JOUIS ! »

Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier plus fort tout en pressant le visage de son homme contre sa poitrine. Consciente de l'urgence, elle se reprit très vite et observa d'un air compatissant l'énorme bosse qui distendait le pantalon de son mari.

« On a encore le temps? »

« Oui parce que je ne durerai pas longtemps »

Elle déboutonna sa braguette et extirpa le phallus démesuré avant de le coincer entre ses seins qui perlaient encore.

« Prépare ton mouchoir sinon les douaniers vont se douter de quelque chose »

Elle pressait la verge entre ses deux seins, les faisant monter et descendre le long de la hampe maintenant huilée par le lait maternel. Fasciné par la vue des larges mamelons complètement couvert du liquide blanchâtre, il ne tarda pas gémir ; »

« Cathy, ... ça vient ... »

Aussitôt, elle ouvrit la bouche et se précipita sur le gland cramoisi, juste à temps pour recueillir une éjaculation aussi copieuse et urgente que sa propre lactation. Elle le garda en bouche et avala la semence de son mari jusqu'à ce qu'elle sente la verge faiblir. Elle remit l'engin toujours bandé mais plus souple dans le pantalon puis, à l'aide du mouchoir de Gauthier, épongea sa poitrine avant de rajuster son corsage.

Dix minutes plus tard, le train s'arrêtait pour laisser monter les douaniers impériaux.

Heureusement, ils n'élevèrent aucune objection lorsqu'ils leur tendirent leurs documents de l'ambassade d'Allemagne de Bruxelles ainsi que le tout frais certificat de mariage anglais et tandis que Gauthier répondait en allemand aux questions de routine des agents, elle se mit à songer à sa prochaine rencontre avec Karl Obermeier.

Comme son petit fils, c'était un Doué ou du moins l'avait été car depuis quelques années, son Pouvoir s'était tellement atténué qu'il ne ressentait plus le moindre malaise au contact de son petit-fils et vice versa. Mais d'après Gauthier, il était physiquement encore en assez bonne forme et ne paraissait pas ses 88 ans. Il dirigeait encore la brasserie BrauMeister établie sur les hauteurs de Strasbourg mais se faisait maintenant aider par un directeur pour la gestion quotidienne, se concentrant sur les décisions stratégiques et les relations avec les autorités germaniques.

Après le contrôle, Gauthier la mit au courant des particularités de la vie alsacienne depuis l'annexion par le Reich :

« Il est interdit de parler français dans un lieu public, dans les écoles ou lors des contacts avec l'administration mais du coup, la plupart des familles strasbourgeoises parlent français au lieu du dialecte alsacien à la maison. Il vaut mieux que tu utilises l'anglais avec les officiels et, en privé, tu pourras parler français mais avec un accent 'bwitish'. Il faut à tout prix préserver notre couverture ... »

En arrivant à la gare de Strasbourg, ils furent accueilli par le directeur de Karl que Gauthier-Gunther le lui présenta en anglais comme 'Gustav Müller , Manager of the Brewery' mais une fois à l'abri de l'énorme diligence que Gustav appela 'gothard', ils repassèrent au français. « Les Allemands ont beaucoup de défauts mais ils savent y faire en matière hippomobile »

Les six chevaux les menèrent vers un quartier en haut d'une colline où trônait une brasserie au moins deux fois plus grande que celle d'Epinal, ce qui ne manqua pas d'impressionner la jeune femme. « Et vous n'y produisez que de la Pilsener? »

« Deux en fait, une légère pour les Allemands qui la boivent par litron et une plus forte pour les Alsaciens et l'exportation. Celle-là est identique à celle produite à Epinal.

Le cocher arrêta le gothard devant une imposante demeure juste en face de l'entrée principale de la brasserie. Une haute silhouette en sortit et les attendit sur le perron, droit comme un 'I' .Catherine n'eut pas besoin des présentations pour reconnaître le fameux Karl. On aurait dit Gau ... Gunther avec 40 ans de plus. Même haute taille, carrure impressionnante même si ses épaules tombaient plus bas que celles de son petit-fils et un visage avenant malgré les nombreuses rides.

Dès qu'elle fut à sa hauteur, il se pencha et lui fit un baise-main appuyé.

« Ma chère enfant, mon gredin de petit-fils m'a de nouveau menti. Vous êtes plus que jolie, vous êtes magnifique ! »

« Grand-père Karl, si tu continues à lorgner dans le corsage de Catherine, tu vas devenir bigleux et nous faire une crise cardiaque »

« Ne l'écoutez pas Catherine, pour une fois qu'il a bon goût, il essaye d'en priver les autres et, à propos, quand nous sommes en privé, appelez-moi 'Charles'. Je réserve Karl pour les visiteurs d'outre-Rhin ! »

« Merci Charles, pour les compliments et pour l'accueil. Quand je pense que cet ingrat vous traite de vieux bougon alors que vous êtes absolument charmant ! »

« Tout dépend de ma vis-à-vis mais quand elle allie intelligence et beauté, je ne résiste pas. C'est au moins quelque chose que mon chenapan a hérité de moi ! »

« Hé, vous m'avez oublié? Je suis à côté de vous ! Si vous voulez conter fleurette, je peux retourner à Bruxelles !» marmonna Gauthier visiblement dépité.

« C'est ennuyeux ces interruptions ... puis-je prendre votre bras, Charles et est-ce que vous pourriez nous montrer où nous installer? Le voyage a été long et je souhaite me rafraîchir »

« Vous êtes plus fraîche que la rosée du matin mais je vais vous conduire à mon nouveau jouet qui va nous mener tout droit au premier étage, cela s'appelle un 'ascenseur'. C'est fort utile quand la hanche ou le genou sont douloureux ! »

« Vous êtes souffrant? »

« Par temps humide, j'ai des crises de rhumatisme. Une des tristes rançons de mon grand âge »

« Vous ne paraissez certainement pas votre âge ! »

« Merci ma chère. Vous mentez presqu'aussi bien que mon petit-fils ... entrez dans la cabine . Gauthier, tu prendras les escaliers »

Il appuya sur le bouton '1' et l'engin se mit en marche avec lenteur mais en vibrant bruyamemnt . Un peu inquiète, Catherine s'accrocha à l'auguste vieillard, se collant contre lui pour éviter de toucher les parois qui défilaient. A sa grande confusion, elle sentit une bosse se développer au niveau du pubis du vieil homme. Il la regarda d'un air consterné :

« Je suis confus Catherine ; c'est la première fois que cela m'arrive en dix ans et c'est sur vous que cela doit tomber »

« Ne vous en faites pas Charles, entre mes études d'infirmière et la compagnie de Gauthier, j'en ai vu d'autres ... quoique je sois très flattée par votre intérêt ! »

« Ahem ... ah, nous voici au premier. Votre chambre est juste à côté de la mienne »

Elle fut frappée par la chambre - non, l'appartement - qu'il leur avait attribué. On aurait dit la copie conforme de ce que Gauthier avait fait réaliser à Dogneville.

« Oui, c'est bien l'original ... j'avoue l'avoir copié sans vergogne quand j'ai voulu te réserver un espace vital? C'était l'appartement de ma grand-mère puis, après son décès, celui de mes parents. Karl-Charles a sa propre chambre derrière cette porte communicante. La seule différence, c'est que je pense que le miroir face au lit est sans tain. Je n'ai jamais eu accès à sa chambre pour le vérifier ceci dit. »

« Tu veux dire qu'il peut nous observer? »

« Oh, en ce qui me concerne, je ne crois pas que je l'intéresse mais, si j'ai raison, il va certainement se délecter de tes formes ma mie ! Ceci dit, je crois que son intérêt est plus emprunt de nostalgie que de désir»

« Cela ne me dérange pas plus que lorsque Fernand ou mon père jouent aux voyeurs. Au contraire, cela aurait même tendance à m'exciter. La seule chose qui m'ennuie, c'est que je n'ai pas encore éliminé mes kilos de grossesse »

« Ces kilos te vont très bien ma douce. Je bande rien qu'à y penser ... »

« Voyons un peu » dit-elle en commençant à se déshabiller face au miroir. « ma poitrine est beaucoup plus volumineuse mais cela passera après l'allaitement. Mais regarde ce ventre ! Malgré mes exercices, j'ai toujours un bourrelet ... »

« Bourre les? »

« Silence obsédé. Et je ne veux même pas regarder mon postérieur qui a doublé de volume ! »

« Moi je le vois bien et je t'assure qu'il est tout-à-fait à mon goût » dit-il en se collant à son dos pour venir soupeser sa poitrine et mieux la présenter au miroir.

« Alors, sois gentil avec Charles et prends-moi en levrette sur le lit »

« Tes désirs sont me ordres ma très perverse épouse ! Ou est-ce que ce sont les ordres de grand-père? »

« Tais-toi et ... aaaah ... oui ... comme ça ... vas-y ... à fond ... aaah ... il voit ... ta grosse ... oooh ... bite... me défoncer ... dis ... il doit bander ... comme un aaah ... âne »

»Suis pas ... arhg ... certain ... qu'il a ... humpf.. encore des ... humpf... érections.. ! »

« Je parie ...aaah .. qu'il a la ... aaah ...trique ... et Il ... va .. aaah ... m'entendre ... oooh ... jouir ... Charles ... Je vais ... aaah ... pour vous ... ooh .. Oui ... Gauthier ... plus fort ... ooh ... vite ... Charles ! ... AAAAH ... CHAAARLES !!! »

« Perverse ...humpf ... déver... humpf ... gondée ... aargh ... Prends ... ça ... AAARGH ! »

Ils s'écroulèrent sur le lit dans une grand mélanges de bras et de jambes, luttant pour reprendre leur souffle. Quand elle eut reprit ses esprits, Catherine se dressa sur un coude.

« Dis-moi mon Doué, je ne t'en ai jamais voulu pour tes Influencées? Au contraire, je participe ... »

« Non et oui, dans l'ordre .. mais pourquoi? »

« Parce que j'ai envie de faire un cadeau à Charles pour célébrer mon entrée dans sa famille»

« Ne me dis pas que ... «

« C'est toi qui décides mais je voudrais l'inviter de ce côté du miroir et, si il est en état, je voudrais lui offrir ma bouche ou mon minou si tu es d'accord ... »

« Je t'ai toujours dit 'pas d'autre homme' ... »

« C'est quand même lui qui t'a envoyé ta mère et ta sœur pour ta Transition et ce n'était pas pour jouer aux dominos ! Sans parler des Influencées à son service»

« Ce n'est pas la même chose ... »

« Ecoute, nous ne sommes pas surs qu'il est encore capable de bander mais si cela arrive, vous pourriez alors me prendre à deux. Depuis le temps que je fantasme sur la double pénétration que tu me refuses. La famille, ce n'est pas un 'autre' homme ... c'est ton propre sang. Et tu pourrais me sodomiser ...»

« Je devrais te fesser pour avoir ce genre de suggestion et pourtant j'ai les parties plus enflées qu'après une semaine d'abstinence »

« Je pourrais aussi accepter la fessée en prime mais uniquement si Charles participe .. .»

« .................. Je veux bien essayer mais je me réserve le droit de dire 'stop' »

« Tope-là ! Je vais le chercher ; toi fouille la malle rouge, dans la trousse à pharmacie tu trouveras l'onguent spécial sodomie. »

« Donc tu avais de toute façon l'intention de m'offrir ton splendide cul? »

« Uniquement si tu es un brave mari ... »

Elle se leva et se dirigea vers la porte communicante pendant que Gauthier, flamberge au vent fouillait frénétiquement la malle rouge. La porte s'ouvrit dès la première poussée et Catherine surprit le vieil homme entièrement nu,assis dans un fauteuil face au miroir, contemplant avec un air décontenancé sa verge qui se dressait comme un obélisque entre ses cuisses. A priori, elle n'était pas ou plus aussi imposante que celle de son mari mais elle semblait néanmoins d'un calibre largement supérieur à la moyenne.

Elle s'avança vers lui et lui prit la main. « Venez Charles, nous avons des affaires de famille à régler ».

« Catherine ... cela fait des années que ... »

« Vous me l'avez déjà dit et cela m'est égal ! Vous me semblez parfaitement capable d'apporter votre contribution .. . »

Il la suivit docilement et elle le fit asseoir sur le lit tandis que Gauthier se passait une épaisse couche d'onguent sur la verge.

Elle se pencha, cul en l'air et suça le vénérable membre le temps que Gauthier vienne derrière elle et introduise deux doigts couverts de lubrifiant dans son anus. Elle le laissa percer son sphincter, remuant même ses fesses pour augmenter l'ouverture de l'oeillet.

Quand elle fut satisfaite de ses propres sensations et de la dureté du phallus du patriarche , elle repoussa ce dernier en arrière sur le lit et vint se positionner au- dessus de lui. Elle s'empala lentement sur lui non sans que ses seins ne recommencent à laisser échapper un peu de lait maternel. Elle recueillit le liquide et le déposa sur les lèvres du vieil homme.

« Vous aimez mon lait Charles? Votre petit-fils n'y résiste jamais ... aaah ... vous êtes bien dur vous aussi ... je vous sens bien au fond ... argh ... écartez-moi les fesses maintenant, mon seigneur et maître va me sodomiser .. il veut prendre mon petit cul Charles ... Oooh ... Le voilà ... Il est énorme ... AAAÏÏÏÏE ...il me déchire Charles ... Baisez-moi pour faire passer ... aaah ... Je suis pleine ... Les deux ... aaah ... plus grosses bites ... oooh d'Europe ... aaah ... me remplissent ... »

Malgré son âge, Charles faisait encore preuve d'une belle endurance et pistonnait son vagin de toute sa longueur avec une vigueur peu commune pendant que Gauthier finissait d'enfoncer lentement son membre hypertrophié dans le rectum de sa femme. Il ne pouvait pas suivre le rythme de son grand-père vu l'étroitesse du fourreau anal mais il sentait l'autre verge se mouvoir dans la paroi vaginale et cette seule pensée l'excitait au-delà de tout ce qu'il avait pu imaginer.

Si les deux hommes restaient plutôt silencieux, sans doute un peu gênés par leur proximité, Catherine continuait son délire verbal :

« Allez-y ... aaah ... bourrez-moi ... oooh ... c'est trop ... oooh .. fort ... je vais ... argh ... éclater ... Baisée ... aaah ... par ... aaah ... ma .. aaah ... famille . Donnez-moi ... aah . ;; votre ..ooh ... semence ... je dois ... je vais ... AARGHH ... OUIIII ! »

Emportée par un orgasme démentiel, elle devina plus qu'elle ne sentit que les deux hommes se vidaient longuement, très longuement en elle. Elle dut probablement tourner de l'oeil ou plus simplement dormir quelques minutes lorsqu'elle reprit connaissance, Charles avait disparu et Gauthier lui essuyait les seins avec une serviette de bain.

« Ma mie, dire que je suis étonné par ton esprit aventureux serait un euphémisme mais en tout cas, j'ai rarement joui aussi fort et avec mon palmarès, ce n'est pas peu dire ! »

« Bou hou ... c'est dommage que tu ne puisses pas lire dans ma tête comme tu lis tes Influencées car cela a été ma plus grosse explosion jusqu'à présent ... Tu crois que Charles acceptera de recommencer avant notre départ? »

« Il m'a laissé entendre que, s'il parvenait à récupérer d'ici là, il en serait ravi ... en changeant de place avec moi ... »

« Est-ce que vous ne seriez pas un peu obsédés du cul chez les Obermeier-Lemestre? »

« Pour ne rien te cacher, ... OUI... et d'ailleurs, si tu te sens d'attaque, je prendrais bien un peu de dessert ... »

« Tu m'as déjà tellement défoncée que cela ne posera pas de problème mais ne t'occupe pas de moi, je ne crois pas que je pourrai encore avoir un orgasme ce soir ... »

Comme quoi, il lui arrivait d'être pessimiste

Le lendemain matin, Charles ne parut pas au petit-déjeuner. Son majordome les informa qu'il dormait encore et que le repas lui serait servi en chambre.

« Profitons-en pour te montrer Strasbourg » proposa Gauthier à sa femme. « Je vais commander un fiacre »

« Ah non, allons-y à pied. J'ai vu les résultats des exercices de Stéphanie et je veux suivre le même entraînement. J'ai du gras à faire fondre ! »

« Pas partout j'espère .. »

« Je te vois venir mais ce matin, je ne suis pas certaine de supporter les cahots dans un fiacre. Une partie de mon anatomie est encore trop sensible. Nous partons à pied ! »

Après une balade de près de trois heures, ils finirent par trouver une terrasse accueillante à proximité de la cathédrale. Près de la moitié des chaises étaient occupées par des Uhlans et Gauthier choisit une table à proximité d'un groupe d'officiers tout en s'armant d'un journal qu'il feignit de lire tout en écoutant la conversation des Allemands. C'est à peine s'il prit le temps de leur commander un coq au vin et une bouteille de Riesling.

Livrée à elle-même, Catherine préféra observer les badauds, remarquant surtout le nombre important de soldats à pied ou à cheval qui déambulaient dans le centre-ville. Au moment où leur coq au vin arriva, les officiers levèrent le camp et Gauthier put à nouveau se consacrer à son épouse.

« Est-ce que tu as la moindre idée de l'endroit où se trouve 'Fachoda'? » lui demanda t'il en anglais en entamant son plat

« Jamais entendu parler. Ce doit-être en Afrique mais c'est si grand ... Pourquoi? » lui répondit-elle dans la même langue

« Les Allemands pariaient sur une guerre entre la France et l'Angleterre à cause de cet endroit. Comme si nous n'avions pas assez de soucis avec le Reich. »

« En tout cas, eux semblent s'être acoquinés avec d'autres armées. J'ai vu passer des hussards hongrois et j'ai entendu des soldats parler italien. »

« Les officiers parlaient d'un Kriegspiel - un wargame- à l'est et ils ont fait allusion à des troupes alliées mais je pensais plutôt aux Bavarois. Tu es sure que c'étaient des Hongrois et des Italiens? »

« Je reconnais l'italien grâce aux opéras de Giuseppe Verdi et j'ai été invitée à danser par un hussard hongrois en uniforme au bal de l'ambassade mais comme je faisais deux têtes de plus que lui, il a renoncé. Souvenir inoubliable ! »

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