Le Pouvoir à la Belle Epoque Ch. 12

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Stéphanie pensait célébrer la fête nationale belge seule avec ses enfants et Claudine la nounou mais un télégramme du professeur Terrillon leur annonça son arrivée pour le 20 et, par chance, Albert, le mari de Stéphanie put prendre ses dispositions pour arriver par le même train.

Stéphanie se confia à Catherine : « Je me demande s'il va remarquer que j'ai perdu du poids et du gras grâce à mon régime et mes exercices. Depuis le temps qu'il ne m'a plus vue nue ... Et est-ce que moi je vais sentir quelque chose. A force d'être pilonnée par le gros machin de Gauthier, je ne suis pas certaine qu'un appendice normal peut me combler... »

« C'est peut-être le moment de lui apprendre qu'il peut te donner du plaisir autrement qu'avec son pénis? »

« Hi hi ... c'est vrai, un avocat devrait être plutôt doué avec sa langue ... »

Le terme approchant, Gauthier devenait de plus en plus nerveux. Il bandait quasiment en permanence et Catherine essayait de le soulager autant que faire se peut mais avait dû se résoudre à lui accorder sa bénédiction 'Influencée' plusieurs fois par jour pour le garder sur les rails. A défaut de la contenter entièrement, cet arrangement amena au moins une bonne humeur généralisée parmi le personnel féminin du manoir - et probablement aussi rue Thiers où Gauthier se rendait fréquemment avec Gérard.

« C'est infernal » avoua t'il à sa femme « c'est à croire que le fait que tu sois enceinte accroît encore mes besoins génésiques ! »

« Ne t'en fais pas trop mon Doué, ce n'est plus qu'une question de jours ... »

Catherine ne croyait pas si bien dire car le 22 juillet, à 6 heures du matin, en se rendant aux toilettes, elle perdit les eaux. Ce fut immédiatement le branle-bas de combat. Le professeur Terrillon, en chemise de nuit, vint trouver sa patiente pour une première auscultation puis, rassuré sur la non-urgence de son intervention, prit le temps de s'habiller en praticien avant de désinfecter sa panoplie et de retourner auprès de Catherine.

Gauthier tournait dans le chambre comme un ours en cage et dut être évacué manu militari par Stéphanie appelée en renfort. Il continua son manège dans le couloir tandis que les contractions se rapprochaient. Contrairement ce que disaient ses lectures - et Stéphanie - , Catherine ne souffrit pas trop lorsque surgit le premier bébé. « Un garçon et un braillard !» commenta le professeur en tendant le bébé à Stéphanie qui le lava à l'eau tiède avant de le peser et le mesurer « Deux kilos neuf cents trente grammes pour 42 cm ». annonça t'elle par-dessus les pleurs du nouveau-né.

Catherine n'eut pas le temps de souffler que déjà le second bébé se décidait lui aussi. Malgré son épuisement, la seconde naissance fut aussi facile que la première. « Une fille et celle-là est calme ! » « Deux kilos huit cents cinquante grammes pour 40 cm tout juste ». Stéphanie déposa la petite fille à côté de son frère et un miracle se produisit. La minuscule main du garçon chercha sa sœur à tâtons et dès qu'il la toucha, ses cris s'arrêtèrent immédiatement.

« Intéressant » dit le professeur Terrillon « On dirait qu'ils ont créé une sorte de relation symbiotique pré-natale. Je pense que vous aurez du mal à les séparer ces deux-là ... »

« Où est Gauthier? » demanda Catherine soudainement consciente de l'absence de son compagnon.

« Il est dans le couloir, je vais le chercher » dit Stéphanie qui revint immédiatement « Il a disparu. Je vais demander aux filles d'aller le chercher »

Catherine se demanda si son mari n'était pas en compagnie de ses Influencées et elle tenta de mettre sa colère en sourdine mais Mariette revint assez vite avec un Gauthier pâle comme un linge en remorque.

« Nous allons vous laisser. N'hésitez pas à m'appeler en cas de besoin ! »

Gauthier s'assit sans un mot sur le lit et prit la main de sa femme.

« Comment vas-tu ma chérie? »

« Je suis aussi fatiguée que si j'avais moissonné un champ à moi seule mais je suis follement heureuse mais toi, que t'est-il arrivé? Tu es pâle comme la mort. »

« Il y a un peu de cela ... Je peux t'annoncer que notre fils est un Doué ! Il n'était pas encore sorti de ton ventre que je me sentais déjà nauséeux et c'est devenu insupportable quand il a commencé à crier ; j'ai dû m'enfuir dans le parc. Cela s'est arrêté tout d'un coup mais il m'a fallu quelques minutes pour récupérer .. Je suppose qu'il est passé plus vite qu'un autre en phase latente de son Pouvoir»

« Hum ... c'est possible mais le professeur dit qu'il a une relation symbiotique avec sa jumelle. Il s'est arrêté de crier dès qu'elle a été couchée à ses côtés »

« Ma mère va en frétiller ... Un petit-fils Doué et une petite-fille Héraïde »

« Ne tirons pas nos conclusions trop vite... La première chose à faire maintenant, c'est de leur trouver des prénoms ! Enfin, leurs autres prénoms. J'ai déjà choisi les principaux : Stéphane et Angélique»

« Angélique comme ta mère et Stéphane ... pour Stéphanie? »

« Oui, elle a accepté de devenir sa marraine »

« Un bon choix. Je prends Conrad, Charles et Gérard pour Stéphane, Céline, Virginie et Suzanne pour Angélique ! »

Trois semaines plus tard, Lucie accoucha de Sarah Catherine , dix jours avant que Mariette n'accueille Justine Catherine.

« En tout cas, cela va simplifier la Transition de Stéphane » commenta Stéphane d'un ton envieux «Entre sa mère, ses tantes, sa sœur et ses camarades de jeux, il va avoir le choix de ses aides et de ses premières Influencées. »

« Et si tu lui laissais le temps d'être un enfant avant de déjà le précipiter dans les affres de sa condition de Doué? » répliqua sa femme.

Le professeur Terrillon, une fois assuré de la bonne santé des quatre nourrissons et des trois jeunes mamans, décida de rentrer sur Bruxelles en compagnie d'Albert, le mari de Stéphanie qui semblait avoir plus besoin de repos que lors de son arrivée.

« Il a bien fallu que la quantité compense la qualité » confia Stéphanie à Catherine. « Mais au moins nous avons fait le Grand Tour. Il était plus que surpris de mon 'imagination' ... Je ne lui ai pas dit que j'avais tout expérimenté avec Gauthier, toi et les filles ! Et sa taille normale convenait parfaitement à mon postérieur ...»

Vint le moment du retour vers Bruxelles - ou plutôt de l'épopée - avec les 6 enfants, 4 mères de famille, trois nounous (Gauthier avait recruté du renfort) et deux porteurs de malles. Son ami Georges avait pu lui prêter à nouveau une voiture mais sans locomotive vu la saison. Les changements de traction s'avérèrent plus ardus que prévu mais au moins la tribu ne dut pas changer de gare à Paris et les tétées purent se dérouler au grand jour sans choquer d'autres voyageurs.

Les tétées commençaient d'ailleurs à poser un problème à Catherine. Elle avait plus qu'assez de lait maternel pour les jumeaux et à chaque fois qu'une des petites bouches gourmandes s'emparait d'un de ses tétons, elle en ressentait un plaisir presque sexuel au fur et à mesure que sa mamelle se vidait. Elle n'osa pas s'en ouvrir à Gauthier vu la promiscuité de leur équipage mais profita de quelques passages aux toilettes pour se masturber frénétiquement après une tétée.

C'est avec un soulagement indicible qu'elle franchit le seuil de la Maison Meulemans et le soir même se jeta sur son mari pourtant bien décidé à respecter les 40 jours de relevailles.

« Je suis parfaitement 'relevée' » lui jeta t'elle en lui arrachant sa chemise. Mais il est plus que temps que mon Doué de mari m'honore de son vit ou je me sers moi-même ! »

C'est d'ailleurs ce qu'elle fit en le chevauchant une bonne partie de la nuit tout en l'encourageant à sucer ses seins gonflés par l'absence de ses bébés qui avaient été pris en charge par Lucie et Mariette.

La vue du lait qui perlait de ses mamelons excita encore plus Gauthier qui se rendit compte qu'il était en manque lui aussi et se vida en elle avec la régularité d'un coucou suisse.

Lorsqu'elle finit par s'abattre sur le torse de son homme, ses besoins génésiques un peu calmés, il en profita pour en revenir aux choses plus prosaïques.

« Ma chérie, si je ne me trompe pas, la rentrée académique a lieu le lundi 3 octobre. Est-ce que tu pourrais envisager de laisser Stéphane et Angélique à Lucie et Mariette pendant la semaine précédente pour m'accompagner en Alsace? Karl veut absolument te rencontrer ... et j'ai quelques observations qui m'attendent au profit de mes amis de Paris... »

« Je serai ravie d'enfin rencontrer le patriarche des Lemestre ! »

« Obermeier »

« Oui ... cela revient au même »

« Non, pas du tout, dans l'empire allemand, nous nous appelons Obermeier. Nous devrons passer à l'ambassade de Prusse demain ou après-demain pour faire entériner notre mariage à Londres... »

« Attends, je suis perdue. Quel mariage à Londres? »

« Pour les allemands, ton nom de jeune fille est Kathleen Montague, citoyenne britannique et moi, Gunther Obermeier, loyal sujet de l'empire, je t'ai épousée à Londres. Mes amis de Paris ont convaincu le prêtre de ta prétendue paroisse à West Ham de rédiger les documents antidatés adéquats. Avec un peu de chance, l'encre sera sèche demain ... »

« Bref, je ne suis plus Française mais une Teutonne originaire de la perfide Albion !?»

« Ma chérie, tu restes Catherine de Montigny en France et en Belgique mais il va falloir que tu apprennes à garder ton sérieux une fois passée la frontière luxembourgeoise. Ce n'est pas un jeu innocent ; les Prussiens ne plaisantent pas avec les espions ! »

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