Le Plus Bel Ete 02

BÊTA PUBLIQUE

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Je reviens vers la bite bandée ; je parcours du bout de l'index la veine qui longe, devant. Je tente de remonter la peau sur le gland, ce que Xavier me dira s'appeler « le prépuce ».

Il est trop tendu, je ne peux pas aller plus loin. Je vois une goutte de liquide sourdre du petit trou, au bout. Je suis curieuse. Je passe le doigt pour la recueillir. Je la porte à mes lèvres. Le goût est sauvage, mais me plaît. Ça m'excite un max! Et si je le léchais, comme moi il m'a bue la fois précédente? J'avance la langue et la passe sur le gland. C'est tout doux. Je m'enhardis. Je lèche. Un peu. Je lève les yeux pour voir sa réaction. Son regard semble me dire : « C'est bon! Continue, s'il te plaît! ». Alors je lèche, soigneusement, tout du long... Un gémissement de Xavier. Visiblement, il apprécie. Puis j'arrive en haut de l'ogive. Un bisou appuyé. Le gland exsude de grosses gouttes de son nectar que je lèche avec délectation. La peau tendue et fine est d'une saveur délicate. Je ne résiste pas, et comme un gros sucre d'orge, j'embouche toute cette rondeur, épousant du plat de ma langue celui de l'organe, et de mes lèvres le bourrelet. Je suce. C'est sublime. Je goûte et bientôt la salive s'épanche de mes lèvres. Xavier soupire et souffle derrière moi de plus en plus fort. Il parvient à articuler doucement :

-- Arrête, sinon je vais jouir dans ta bouche...

J'ouvre la bouche et relâche ma friandise. Dommage! Mais ce n'est que partie remise! Jouir dans ma bouche? Je note dans ma tête. Alors, il me saisit par les hanches, écarte une de mes cuisses, la fait passer au dessus de son visage, et me voilà à califourchon au dessus de lui. Il presse sur mes fesses pour les abaisser, et pose ma fourche sur son visage. Je frémis. Je m'accroche à sa bite que j'ai là, devant mes yeux bigles, et je me mets à onduler des hanches en frottant mon entrejambes sur les amers de son visage. Je perçois son menton sous mon Mont de Vénus, son nez en plein cœur de mon corail, et la langue qui commence à me laper, à faire tanguer ma perle précieuse. La sensation est divine. Je ne pense plus trop à sa queue. Je me focalise sur la montée de la vague au centre de mon ventre, l'oppression délicieuse dans ma poitrine. Je frotte mes nichons contre son ventre. J'écarte mes cuisses. Je m'écartèle. Je veux faire fusionner son visage avec ma vulve... Il écarte mes fesses. Il passe le doigt dans ma raie. Pendant qu'il suce mes lèvres d'en bas, qu'il les martyrise divinement, qu'il se gave de ma liqueur sacrée, il caresse mon petit soleil noir, presse dessus ; je sens sa langue qui investit mon puits encore mi-clos d'un côté, et un doigt qui doucement écarte les replis de mon petit trou, s'immisce, tâte, assouplit. J'ai l'esprit qui progressivement s'échauffe, s'envole, mon ventre qui se transforme en fournaise délicieuse. Je tente de continuer à lui branler la bite, mais je ne peux plus, axée sur le plaisir qui m'envahit, la jouissance qui enfle... Ça gonfle, ma respiration hésite, ma poitrine se serre, ça me prend... jusqu'à ce tout à coup l'orgasme me fauche, me fasse exhaler un cri inarticulé, et que je m'affale définitivement en travers de son corps, la joue appuyée contre sa queue.

Instants d'extase que je veux poursuivre.

Je lance un bras vers mon jean en boule sur le sol. J'attrape un préservatif. Là aussi, j'ai répété dans ma chambre avant de venir. J'ai « emprunté » momentanément un manche de truelle dans l'appentis, et je m'en suis servie comme d'une simili-bite. Je découpe le sachet. J'en retire le petit cercle de latex. Allez! Une petite léchouille de soutien! Je revêts le membre de son manteau sacrificiel. Il est beau, mais un peu défiguré par la petite bulle d'air, à l'extrémité... Nouveau rétablissement. Je suis maintenant à califourchon sur mon homme, mais plus tête-bêche. Nous sommes à nouveau les yeux dans les yeux.

-- N'oublie pas, que je lui dis. N'oublie pas que je veux devenir ta femme maintenant! Mais surtout... Je le lui crie presque : Mais surtout que je veux que tu jouisses, maintenant. Je veux te faire jouir! Même si ça me fait un peu mal... Alors, je te dirai...

Je glisse mon ventre sur le sien. Je lui caresse le ventre avec ma fourrure. Je lui caresse la poitrine avec mes nichons. J'écrase mes seins sur sa poitrine. Je baise sa bouche adorée. Je me soulève légèrement des reins. Je me cale sur sa bite. Je me relève pour bien le chevaucher. Avec les doigts, j'écarte mes lèvres, pour que sa queue se coince entre elles. Je ne suis plus qu'une inondation. Je glisse d'avant en arrière, puis d'arrière vers l'avant sur sa queue. Doucement. Fermement. Lorsque je me glisse vers l'arrière, je veille à bien sentir le passage du renflement de son gland sur ma petite perle sacrée. J'appuie. Je vibre. Je veux que mon excitation submerge la douleur que j'attends. Je reprends mon mouvement. Je vibre de tout mon corps. Ma respiration se tend de plus en plus. Je gémis au passage. Lorsqu'il me semble que c'est le moment, je me penche vers lui, je lui présente mes seins à sucer. Il s'en empare voracement. Nouveaux éclairs dans ma tête. Il mordille et tord mes tétons. Je vais prendre mon pied une nouvelle fois. Alors, je soulève mes reins. Je glisse une main pour attraper sa bite. Je la guide au centre de la cible. Mais il commence à pousser de ses reins...

-- Calme-toi! que je lui souffle. C'est moi qui décide!...

Je sens son ogive au cœur de mon plus intime. Je pousse doucement, comme pour éprouver la flexibilité de mon berlingot. J'arrête. Je reprends. Je progresse. La pression s'accentue. Jusque là, ça baigne! C'est le cas de le dire... Encore un pouce. Aie!! Putain! Ça brûle! Je ne peux pas rester en suspend. Je sens que le plus gros de lui-même est passé. Je continue de pousser et de m'asseoir sur son ventre. Jusqu'au fond. Je suis remplie de Xavier. Je me sens distendue. La douleur s'estompe. Je me couche sur lui. A lui, maintenant...

-- Vas-y! Baise-moi!... Pas trop fort!... Jouis!... Je t'aime!

Je le sens remuer son bassin, se propulser à la suite de sa queue. Tenter d'aller encore plus au fond. Mais c'est pas possible! Puis il se retire doucement, puis revient. C'est un piston. Je sens qu'il se tend de plus en plus. Il a fermé les yeux. Il les rouvre. Il se mord la lèvre. Son regard chavire. Oh, oui! Continue. Jouis! Je t'en prie! Vide-toi dans mon ventre! Prends ton pied! Il accélère. Ma brûlure se réveille. Maintenant c'est tout pour lui. Il est un coureur de fond. Il rentre et il sort. Il halète. Il gémit. Ça me cuit. Je sens qu'il grossit, à l'intérieur. Il pousse de plus en plus fort. Tout d'un coup, je le sens qui se bloque au fond. Je perçois des secousses qui animent sa bite. Il vide brusquement ses poumons dans un grand « ah! ». Et d'un coup, tous ses muscles se détendent. Il s'anéantit, comme je m'étais anéantie il y a deux jours. Son visage se détend. Il a un grand sourire. Je m'abats sur lui, j'entoure son cou de mes bras. Je me fonds dans son regard. Je l'embrasse tout partout. Nous nous immobilisons tous les deux. En bas de moi, je sens que sa bite se dégonfle. Qu'elle sort de moi. Qu'elle se rétrécit. Alors il me pousse doucement de côté, met la main sur son sexe. Posément, il retire la capote, et fait un nœud. Je vois le petit ballon plein d'une liqueur blanche. Nous nous allongeons calmement l'un à côté de l'autre, et je le regarde amoureusement. Il est beau. Je craque totalement. J'oublie le reste. Je me love dans ses bras. Je suis son hétaïre!

-- Tu vois, maintenant je suis ta petite femme! que je lui souffle à l'oreille. Il n'y en aura jamais qu'un qui m'aura fait ça... et c'est toi.

Il s'est tourné vers moi, et pour la première fois, il m'a couverte. Il était sur moi, et je sentais son poids sur ma poitrine. Ses jambes s'étaient insérées entre les miennes. Alors je m'étais ouverte. Sa bite flaccide reposait dans ma fourche et cette sensation de faiblesse après la force me gonflait le cœur. Il était appuyé sur ses coudes de part et d'autre de mon torse et nos bouches se sont accrochées. Pour la première fois également, je l'ai serré nu dans mes bras nus sur ma poitrine nue. Sa chaleur m'emplissait. Lentement, j'ai fait glisser mes mains dans son dos, jusqu'à ce qu'elles prennent possession de ses fesses. Rondes. Dures. Musclées. D'adorables fesses! Cet après-midi là, je suis devenue une fan de ses fesses! Et c'est toujours une partie du physique de mes amants qui me fait chavirer! Je les caressai pour la première fois avec passion jusqu'à m'aventurer dans sa raie, à explorer ce réduit inconnu, à percevoir du bout de mes doigts ces textures nouvelles, ces poils qui tapissaient sa raie et m'étaient étrangers, ce fripement de peau autour de son soleil noir. Percevoir également son plaisir lorsque je l'ai caressé, là... Comprendre combien cette partie de lui était sensible, combien elle participait de son plaisir, lorsqu'il me regardait de ses yeux en naufrage. Combien nous étions devenus intimes, combien nous avions franchi un à un tous les obstacles de la pudeur...

Voir mon chéri défaillir, se pâmer de cette façon parce que je lui avais simplement caressé la rondelle de son trou du cul m'a donné de l'audace. J'ai insisté. Pendant que de la main gauche j'écartais sa fesse, j'ai pressé des doigts de ma main droite sur son anneau... Et je sentais que plus j'appuyais, plus mes doigts trouvaient le passage... Et je voyais que plus je le pressais en son fondement, plus mon chéri devenait vulnérable, plus il se perdait dans mes yeux en gémissant, plus il me rejoignait dans ce qui devenait notre égalité dans l'abandon charnel. Je ne sais si je m'élevais vers lui où s'il venait à moi, mais le sentiment de ce déséquilibre, de cette relation initiale de maître à élève s'estompait, et c'est moi qui prenait l'ascendant, qui le faisait vibrer, qui lui donnait un plaisir inavouable, un plaisir honteux, un plaisir indicible, sans peur de jugement, qui affirmait notre complicité lubrique dans la recherche de notre plaisir quel qu'en fût le coût...

Je voulais parvenir à mes fins, et je n'y arrivais pas! La muqueuse était trop sèche. Mon amour gémissait de plaisir, et je voulais qu'il gémisse encore davantage, mais je ne pouvais aller au-delà du point où j'étais parvenue. Une idée m'a traversé la tête. J'ai abandonné son cul un instant, j'ai recueilli les restes de ma jouissance à l'orée de mon con détrempé, dont j'ai enduit copieusement mes phalanges, en en profitant au passage pour flatter la queue pendante de mon amoureux. Puis je suis revenue au cœur de ses fesses ; j'ai recommencé l'onction, et là, après quelques instants d'hésitation, j'ai vivement enfoncé index et majeur au cœur de son anus. Xavier a eu comme un hoquet. J'ai fourgonné dans le conduit, caressant la muqueuse comme une furie, guettant chaque signe de l'extase naissante sur le visage de mon homme. Je le possédais. Je le tenais accroché au bout de mon bras. Je voyais que chaque pression de la pulpe de mes doigts sur le plus intime de son intérieur le faisait ahaner, soupirer, clore les yeux, sursauter... Soudain, nouvelle perception... Sa trique a commencé à croître sur mon pubis... J'ai senti la bite se dilater... Se loger au cœur de mon corail... Appuyer sur ma perle sensible. Je me suis dit que nous allions jouir une nouvelle fois ensemble et j'ai propulsé mon pubis vers sa grosseur. Cette pensée m'a déchaînée. J'ai enfoncé mes deux doigts jusqu'à la jointure, jusqu'à ce que je sente la rondelle s'enfoncer tout autour. Je lui branlais le cul comme une malade! Sa bite s'est encore tendue, et il se frottait contre mon plus intime, la grosseur de son gland soulevant ma perle à chaque mouvement, me procurant un nouvel éblouissement à chaque élan. Maintenant il ahanait de plus en plus... Il gémissait, tendait le col. Comme je regardais mon ventre, je voyais à coups redoublés son gland se profiler entre nous deux dans ma fourrure puis se reculer, au moment où je ressentais un grand éclair au bas de mon ventre! Je l'avais fermement agrippé par le cul! L'impression de noyade que je connaissais bien maintenant se reproduisait, ma respiration se hachait, se suspendait au rythme du bouillonnement du chaudron infernal que j'avais au bas du ventre! J'allais à nouveau exploser, expulser cette barre qui me prenait la poitrine! La pression du poids de mon amant en plus... L'impression d'être prisonnière de la montée de ma jouissance. Sa respiration s'est accélérée, ses gémissements se sont accrus... Il s'est mis à émettre une série de sons inarticulés en secouant la tête comme un cheval qui renâcle. Les doigts que j'avais perdus dans son fondement étaient enserrés dans l'étau musculeux de sa rondelle, m'interdisant désormais tout mouvement... Son pubis s'est appuyé contre le mien avec une pression infernale, j'ai senti sa poussée et sa bite se nicher dans ma forêt... Comme une palpitation propre à sa queue se produire... Un grand cri bestial! Un grand flash dans la tête! J'ai hurlé à l'unisson! Et une humidité tiède s'est brusquement imposée sur tout mon ventre, pendant qu'il s'affalait comme s'il avait d'un coup perdu connaissance.

L'anneau de son cul s'est relâché ; j'ai sorti mes doigts que j'ai essuyés sur le drap. Son buste a peu à peu glissé à côté du mien. Sa jambe droite restait en travers de mes hanches, sa queue amollie reposait au creux de mon aine ; il avait fermé les yeux, sa respiration s'était apaisée, et la transpiration s'évaporait progressivement de nos corps incandescents. Un fluide plus épais étalé par le frottement de nos épidermes luisait dans la pénombre et commençait à tirer sur la peau de mon ventre au fur et à mesure qu'il s'asséchait. Le creux de mon nombril avait recueilli un dé d'une liqueur blanche que j'ai eu la curiosité de goûter du bout du doigt. Le goût était différent de celui que j'avais perçu en lui suçant la bite plus tôt dans l'après-midi, une texture un peu grumeleuse, une sorte d'amertume, accompagnée d'une odeur unique, mâle, forte : le goût de la semence de mon amant!

Il a rouvert les yeux où brillait une tendresse indicible, et dans un léger sourire il m'a soufflé à l'oreille :

-- Ça fait longtemps - très très longtemps - que je n'avais pas rebandé après avoir joui!

J'étais toute remuée de ce qu'il me murmurait à l'oreille...

-- Petite dévergondée, a-t-il poursuivi avec son sourire, c'est aussi la première fois que je vois une jeune femme à peine déflorée enculer son amant!

-- Enculer?

-- Enculer, sodomiser... C'est le terme, ma chérie... Je t'adore... Il faudra que tu recommences... après quelques précautions d'usage...

-- Précautions?

-- Tu verras, il nous reste encore plein de choses à explorer ensemble...

-- Si c'est comme aujourd'hui, je suis impatiente!

-- En attendant, si tu veux revenir à peu près correcte chez toi, sans te faire sortir des remarques désagréables, il faut qu'on se douche. Viens avec moi!

J'avais, il faut le dire, une dégaine pas possible. D'abord, je puais littéralement. Entre l'odeur du sperme de Xavier, celle imprécise mais certaine qui se dégageait de ma fourche, et celle des doigts que j'avais enfoncés dans le cul de mon amant, je ne pouvais laisser aucun doute sur mes activités récentes à quiconque m'aurait croisée dans cet état sur le chemin. Et je ne parle pas de ma mère... Ensuite, les traces de la jouissance de mon amant sur mon ventre, et celles qui restaient sur mes doigts fureteurs, sans même insister sur le sang qui se coagulait sur le haut de mes cuisses...

Xavier m'a rejointe sous la douche. Avec des attentions de nourrice, il m'a doucement savonné l'entrejambe, le ventre et ma fourrure. En veillant à ne pas irriter ce qui était encore ultra sensible. A un moment, nous étions tous les deux l'un contre l'autre, entièrement enduits de savon, à nous frotter amoureusement, moi ma forêt tropicale contre sa bite définitivement épuisée, et lui me passant ses mains glissantes sur le dos et les fesses.

-- Tiens! Je vais te montrer quelque chose...

J'ai senti sa main partir dans ma raie, et un doigt se présenter à l'orée de mon cul.

-- Tu vas voir, me dit-il, lorsque c'est bien glissant, ça rentre sans te faire mal...

Et doucement le doigt s'est immiscé dans mon étoile. Et j'ai ressenti ce que moi-même lui avais fait subir, mais sans que cela déclenchât dans mon tréfonds la tempête sensuelle que j'avais provoquée chez lui.

Un moment plus tard, j'étais à nouveau propre comme un sou neuf, débarrassée de toute trace de cet après-midi de folie. La seule chose qui avait changé, c'est que j'étais femme, et j'en avais le cœur tout gonflé lorsque je me suis retrouvée le soir dans ma petite chambre.

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