Le Journal Intime: Chapitre 01

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Une sexologue qui pratique une thérapie mystérieuse.
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*Tous les protagonistes de cette histoire, sont majeurs.

Introduction

Un vendredi d'avril 2014, dans une ville de l'Ouest de la France, un homme moustachu, grand et costaud au crâne dégarni, qui doit faire l'âge de la quarantaine, entre dans une clinique avec un pas décidé.

Il file droit vers l'accueil où est assise une jeune secrétaire qui discute au téléphone avec un patient qui souhaite prendre un rendez-vous.

-- Bonjour madame, je voudrais voir immédiatement le docteur Sanchez, s'il vous plait?

-- Heu oui, excusez-moi monsieur, je vous demande juste de patienter un instant, je suis occupée je vous prie ! Lui répond clairement la jeune blonde qui prend très mal que cet individu qui arrive de nul part, s'interpose de cette manière alors qu'elle parle au téléphone.

Ne disant rien, l'homme s'écarte de l'accueil et entre dans un long couloir sans en demander l'autorisation. Le voyant faire, la secrétaire pose le téléphone en s'excusant auprès du futur patient et fait le tour du comptoir pour le rattraper.

-- Monsieur.... Monsieur, vous n'avez pas le droit de rentrer ici, c'est un endroit privé... Monsieur !!! Ordonne-t-elle en vain.

-- Je vous emmerde!!! Lui répond-il sèchement, en continuant à marcher droit devant lui.

Puis voyant une plaque où est écrit le nom de Sanchez sur la porte, l'homme robuste qui semble très énervé, ouvre la porte sans frapper tandis que la secrétaire continue à lui dire de rebrousser chemin.

Il tombe sur une femme en blouse blanche, assise à son bureau en train d'écrire à l'aide du clavier de son ordinateur.

Maria Sanchez est une magnifique femme au tin mat, dû à ses origines portugaises. Le sombre de sa peau fait ressortir le gris de ses yeux et sa coupe style afro aux cheveux bouclés et son maquillage clair, ajoutant un style très sexy à cette femme qui garde son calme malgré l'arrivée brusque de cet homme qui semble lui en vouloir personnellement.

-- Je suis désolée docteur, j'ai essayé de lui dire de ne pas entrer, mais il ne m'a pas écouté !!! Se justifie la jeune femme.

-- Ce n'est rien Manon... Monsieur que voulez-vous et pourquoi entrez-vous de cette manière dans mon cabinet? Demande calmement le docteur.

-- Un cabinet pff... Je suis Monsieur Modrut madame !

En entendant son nom de famille, le docteur semble comprendre sa venue ici, et se tourne vers sa secrétaire :

-- Manon... Laisse-nous je te prie, je dois m'entretenir en privé avec Monsieur.

--

Exécutant à son ordre, la secrétaire quitte la pièce en fermant la porte, laissant seule le docteur et cet homme moustachu qui semble ne plus pouvoir contenir sa colère contre elle.

-- Nous sommes maintenant seuls, asseyez-vous Monsieur Modrut et dites-moi ce qu'il vous tracasse !

-- Oh non, je ne vais certainement pas m'assoir Madame mais je voudrais avoir des explications?

-- Bien... Alors dites-moi quel est votre problème? Lui demande-t-elle sans être offusquée par le comportement brusque de cet homme.

-- Mon problème il est simple Madame le Docteur... J'aimerai savoir pourquoi en rentrant du boulot, je retrouve ma femme, habillée comme une pute, en train de tailler une pipe à notre propre fils dans notre propre chambre et qui selon ses dires, est un protocole tout droit venu de votre clinique?

-- Je vois... Je comprends mieux désormais. Calmez-vous Monsieur Modrut, je vais vous expliquer en quoi consiste ce protocole. Lui répond le Docteur en lui faisant signe des mains de se calmer pour discuter calmement, mais ce dernier ne veut rien savoir.

-- Il n'y a rien à expliquer du tout à ce genre de foutaise, ne vous foutez pas de ma gueule !!! Hurle-t-il en la pointant du doigt, puis reprend sur le même ton : « Quel protocole prescrit à une mère de famille de se pavaner en porte-jarretelles devant son fils durant toute la journée afin de l'exciter et ensuite de le sucer à quartes pattes devant lui pour le faire jouir? Vous êtes complètement tarés !!!

-- C'est une technique pédagogique Américaine qui consiste à renouer les liens entre une mère son fils, monsieur !!! Et je vous prie d'être poli avec moi, vous me demandez des explications, mais vous ne me laissez pas finir de vous...

-- ... Renouer mon cul oui !!!! Vous êtes une femme perverse qui profite de la naïveté des gens pour nourrir vos fantasmes dégueulasses, j'en suis sûr !!! Lui coupe t'elle encore la parole puis il ouvre la porte en ajoutant encore une fois : « Ne vous avisez plus de vous approcher de ma femme ou je vous jure que je vous fous un procès au cul et n'attendez surtout pas d'être payés !!! » Clôture le gaillard qui quitte le cabinet du docteur en faisant claquer la porte en traçant droit sa route pour sortir de la clinique, crachant continuellement des injures envers le Docteur Sachez.

Léandro, le fils du docteur qui vient de finir ses cours, allait entrer dans la clinique au moment où cet homme fou de rage, sort du bâtiment en pestant des obscénités.

Surpris, le jeune étudiant au tin mat comme sa mère, le regarde faire puis entre dans la clinique pour se rendre directement au cabinet de Maria.

Il retrouve sa mère, assise au bureau en train de se frotter le visage.

-- Maman... Il y a un type qui est sorti de la clinique en gueulant comme un enragé !

-- (soupir) Oui chéri, c'était pour moi !!! Lui avoue telle sans être fière.

-- Pourquoi... Il y a eu quoi?

-- Disons que des personnes ne comprennent pas certaines de mes pratiques qui ont eu pourtant de très bons résultats.

Maria se lève de son bureau avec un dossier et le classe ensuite dans le placard derrière elle. Son fils s'approche d'elle et entour ses bras autour de sa mère tout en frottant son bassin contre son cul bombé emprisonné dans une jupe serrée noire.

-- Ce protocole maman... N'est-ce pas celui que tu as aussi essayée sur nous deux? Questionne Léandro, le sourire aux lèvres.

-- Mmm oui, mon chéri, c'est tout à fait ça !!! Répond sa mère qui ondule du bassin afin de réveiller le membre de son fils qui commence à bander en se logeant entre ses fesses accueillantes.

-- Oh maman, ne te préoccupes pas de ce connard, ton protocole est intense et si excitant, d'ailleurs ça a marché pour d'autres mères de famille !!! Encourage Léandro qui attrape sa mère par les hanches tout en lui administrant de coup de bassin, faisant comprendre à sa mère qu'il est complètement dur et excité.

Fermant les yeux et s'appuyant contre le meuble, Maria apprécie les avances de son fils en mordant ses lèvres inferieurs.

-- Mmmmmm .... Oh mon cœur, tu sembles si dur, as-tu pensé à maman toute la journée pour être comme ça?

-- Oui maman, j'ai pensé à ton cul et ta chatte bien poilue, j'en suis sûr qu'aujourd'hui encore, tu as dû mettre un string qui doit te rentrer dans tes lèvres !!!!

Mais avant que Maria lui réponde, si il a tord ou raison, le téléphone se met à sonner. Étant obligée de répondre, elle appuie sur le bouton pour écouter sa secrétaire tout en repoussant de l'autre main son fils qui revient à la charge :

-- Oui Manon?

-- Monsieur Follin vient d'arriver Madame !

-- Très bien, dites-lui de patienter, j'arrive !!! Lui répond Maria.

Elle se tourne vers son fils pour le repousser encore une fois en lui faisant un Smack sur la bouche.

-- Aller, il faut que tu t'en ailles, j'ai un patient qui m'attend !

-- Encore un type qui vient se plaindre des protocoles exceptionnels du Docteur Sanchez? Demande-t-il en ironisant la dispute de tout à l'heure, mais en profitant tout de même de caresser le cul de sa mère.

-- Ne dis pas n'importe quoi, vilain garçon, le travail d'un sexologue et plus diversifié que ce que tu crois... File maintenant !!! Lui ordonne-t-elle gentiment en réajustant sa jupe et sa blouse blanche froissées par les mains baladeuses de Léandro.

--

Une fois seule, elle quitte son cabinet pour rejoindre son prochain patient. En même temps, elle repense à cet homme, mais surtout à sa femme et son fils :

« (Soupir) Aaaah la barbe.... J'étais sur le point de réussir, pourquoi a-t-il fallu que cet abruti tombe sur eux, alors que je touchai au but !!!

Que cherche cette femme et qu'elle est la véritable nature de son protocole?

Chapitre 1 : Bloqué sexuellement

Quelques mois plus tard en fin de journée dans une ville voisinant celle où exerce le Docteur Sanchez, Betty et Paul deux étudiants à la même université tout juste âgé de 19 ans, se dirigent vers une vieille bâtisse à l'abandon, un peu à l'écart de la ville.

Il y a des tags partout sur les murs dont la tapisserie a été déchirée en de nombreux endroits et le sol est jonché de bouteilles de bière vides, le tout laissant présager que pas mal de gens ont séjourné ici la nuit.

Le jeune garçon, pas habitué à traîner dans ce genre d'endroit, suit la fille sans vraiment se sentir rassuré, sursautant au moindre craquement ou bruit provoqué par les nombreux rongeurs qui ont élu domicile dans cette ruine. Une fois arrivés dans une pièce isolée, à l'abri des regards indiscrets, la jolie jeune brune coiffée d'une queue-de-cheval se tourne brusquement vers lui et l'embrasse à pleine bouche.

-- Alors ça y est... Tu es enfin décidé !!!, Lui dit-elle, tout en l'embrassant dans le cou, tandis que Paul reste figé, ne sachant pas trop quoi faire.

-- Heu, écoute, va doucement, on a le temps, OK... Et puis, ça fou un peu les jetons ici, tu ne trouves pas? Temporise-t-il.

-- Le temps ??? Ah non, non, non, ton ex m'a dit que ton engin était énorme et je veux voir ça tout de suite, moi !!! Répond-elle d'une voix assurée et gourmande, tout en posant sa main sur l'entrejambe du jeune homme terrifié.

Mais à peine sa main touche-t-elle le membre de Paul à travers son jeans, qu'elle s'arrête net, regarde le garçon droit dans les yeux et lâche, surprise :

-- Oh putain, je n'y crois pas, c'est ta queue ça???

-- Heu, je... ben !!! Bégaie le jeune homme qui soudain ne sait plus où se mettre.

La fille pose à nouveau la main sur le pantalon de son compagnon pour voir si elle n'a pas rêvé :

-- Ce n'est pas possible... Putain, ce n'étaient pas des conneries !!!

Paul ne sait pas quoi dire, mais n'est pas étonné qu'elle soit surprise par la taille de son pénis qu'il le sait hors normes. Décidée à conserver l'initiative avec ce garçon qui lui semble bien timide, Betty se laisse tomber à genoux et ouvre la braguette du pantalon de Paul sans prendre la peine de lui en demander la permission.

Follement excitée, elle sort le pénis de son nouveau petit ami. Même s'il ne bande pas, sa taille doit friser les 18 centimètres de long, ce qui impressionne Betty malgré ses airs bravaches. Elle regarde Paul en souriant malicieusement :

-- Tu l'as déjà mesurée lorsque t'es dur ???

-- Heu non... Quelle question !!! Proteste Paul.

-- Tous les mecs de l'université ont déjà mesuré la taille de leur bite... Histoire de se rassurer d'être dans la moyenne ! Et toi qui en as une géante, tu ne le cries pas sur tous les toits ??? S'étonne sa petite amie.

-- Ben non, je ne vois pas ce que ça m'amènerait de faire ça !!! Répond Paul avec sincérité en même temps d'être gêné.

Betty rigole et, sans l'avertir, prend son pénis dans la main et commence à le masturber :

-- Voyons combien de temps tu vas prendre pour bander, toi ? Lui lance-t-elle sans aucune gêne tout en le branlant.

Collé contre le mur, Paul la regarde faire tout en respirant fortement. En fait, il cache le plus possible son stress dans cette situation : il y a six mois, son ex-petite amie qui fut sa première expérience sexuelle, a tenté de lui faire une fellation mais, malheureusement, il n'était pas parvenu à avoir une érection.

Après une dizaine de tentatives, elle l'avait largué en concluant que si elle ne lui faisait aucun effet, c'était qu'il n'était pas attiré par elle. Tellement déçu par cette première expérience qui s'était soldée par un échec, Paul avait décidé de laisser les filles de côté pour ne plus risquer de revivre un tel moment.

Mais son corps de jeune adulte en pleine évolution et ses hormones ne lui laissèrent pas le loisir de tenir cette promesse et c'est donc sans réel enthousiasme que Paul s'est résolu à refaire une nouvelle tentative avec Betty.

Cette dernière est connue dans toute l'université pour tailler des pipes d'enfer et pour aimer ça. Elle jouissait d'une telle réputation d'excellence dans cet exercice que même des profs n'avaient pu résister à ses assauts.

Quand l'ex de Paul parla à Betty des problèmes sexuels du jeune homme et surtout de la taille hors normes de son membre, Betty voulut tout de suite voir si c'était vrai et elle le harcela pour qu'il sorte avec elle tout en lui promettant qu'elle allait le faire jouir. Et c'est cette promesse que Betty se prépare à tenir, bien décidée à se régaler du gourdin annoncé, mais également soucieuse d'être à la hauteur de sa réputation.

Après cinq minutes passées à branler Paul avec sa main droite et ne constatant toujours aucun signe d'érection, Betty arrête ses va-et-vient et décide de passer à la vitesse supérieure :

-- Bon, vu que tu n'arrives toujours pas à bander... Je vais te sucer, je suis sûre que ça va t'exciter !!!

Paul la regarde mettre dans la bouche son énorme gourdin resté mou. Même s'il ne bande pas, les lèvres de la jeune fille sont grandes ouvertes pour permettre à son gland de se glisser entre elles. Betty s'applique à lécher toute la longueur du pénis de Paul en le branlant continuellement. S'employant à sa tâche, elle regarde son visage avec ses yeux en forme d'amande sous un air de salope :

-- Mmmm, c'est bon, hein ? Tu aimes quand je te suce, Mmmm?

-- Ah heu, oui... Ouais !!! » Bégaye Paul qui, les joues rouges sent son pénis se raidir d'un coup.

Si c'est génial pour lui, ce n'est pas le même cas pour Betty qui regarde le pieu prendre une taille monumentale à lui en faire sauter la mâchoire. Terrorisée, elle louche en même temps que de regarder la dague de chair qui n'arrête pas de grossir.

Des « Mmmmmmmm » de détresses sortent de sa bouche remplis au maximum.Pris de panique, Paul se retire d'un coup de sa bouche baveuse, laissant Betty reprendre son souffle.

Paul ne sait ne sait pas comment réagir sur le moment et surtout quoi dire.

-- Pas croyable, ta queue est devenue énorme, on dirait une trompe d'éléphant, c'est dingue !!! S'exclame-t-elle en regardant la verge de son petit-ami.

Tout honteux, Paul se rajuste rapidement sans la regarder.

-- Et quand tu te branles, tu le fais avec tes deux mains ou non  ? L'interroge Betty qui cherche absolument à comprendre comment peut-on pendre en main cette masse vivante.

Paul la regarde et ne sait pas trop quoi répondre et bafouille à nouveau en cherchant ses mots :

-- Ben oui, enfin non... Si, mais... Enfin, après ça dépend !!!

-- Ça dépend de quoi ? Demande sa petite amie qui ne comprend pas où Paul veut en venir.

-- Heu... du hum... du scénario, car souvent, je n'arrive pas à me faire heu.... Venir !!!

-- Un scénario... et quel est ton scénario ? Tu as un fantasme qui t'excite plus particulièrement, c'est ça ? Demande Betty qui réfléchit en se frottant le menton afin de trouver à la manière où elle pourrait l'exciter davantage et laver l'affront à sa réputation qu'elle vient de connaître.

Pris de panique, Paul attrape son sac de cours et quitte la pièce rapidement. Surprise, Betty part à sa poursuite dans les pièces délabrées la maison abandonnée, pas décidée à perdre la bataille.

-- Mais, tu vas où, là, je n'ai pas fini de te sucer?... Et puis réponds au moins à ma question, c'est quoi qui t'excite tant ?

-- Je... C'est personnel, je ne peux pas te le dire, Betty !!!

-- Attends, tu peux le dire, je te jure que ça restera entre nous, Paul !! Insiste-telle tandis que Paul se met à courir afin de se libérer d'elle.

-- Je ne peux pas Betty... Euh, merci pour, Euuuuh... Merci pour ce petit moment !!! On se voit demain au bahut !!! Répond Paul en sortant de la maison en ruine sans se retourner.

-- Paul, mais... Attends... Ce n'est pas grave si tu as une énorme bite, sois en fier  !!! Hurle Betty au beau milieu de la rue, faisant se retourner un passant sur son vélo qui a entendu les mots explicites de la jeune femme.

Mort de honte, Paul accélère sa course et disparaît derrière un mur afin d'être enfin seul et de pouvoir respirer un peu.

Une demi-heure plus tard, tandis que le soleil est presque couché, Paul arrive dans le lotissement où il habite, un quartier calme où les voisins se connaissent tous et où les maisons ne sont pas entassées les unes sur les autres comme dans les grands lotissements proches du centre-ville.

Tout en marchant la tête basse, la mine triste et l'air abattu, il trimbale au sol une vieille canette de coca vide qu'il fait avancer devant lui à grands coups de pieds.

-- Putain de bite de merde... À quoi ça sert d'en avoir une aussi si grosse, comme elles le disent, si je n'arrive pas à m'en servir ? Putain de fantasme à la con, aussi... Pourquoi je jouis seulement si je pense à ma mère ??? Peste Paul à voix haute avant de se ressaisir en regardant rapidement autour de lui pour constater avec soulagement qu'il est bien seul dans la rue en cette fin d'après-midi. « Putain, je suis trop con... Quelqu'un aurait pu m'entendre !!! »

-- Maman, c'est moi, je suis rentré !!! Annonce Paul en franchissant enfin le seuil de la porte d'entrée de la maison.

Paul vit seul avec sa mère depuis que ses parents ont divorcé voilà 10 ans. Paul et son père, pilote de ligne, résidant aux États-Unis, ne se voient et ne se parlent quasiment jamais, hormis un rapide coup de téléphone de temps en temps. Nicole, sa mère, est chef comptable dans une grosse boîte d'agroalimentaire et ses revenus sont largement suffisants pour eux deux.

Nicole est une mère très maniaque, la maison est toujours propre et Paul est condamné à adopter la même rigueur de propreté qu'elle. Toujours habillée d'une jupe tailleur et de talons, Nicole prend soin de son image de femme impeccable. Elle ne conçoit pas être autrement que toujours bien coiffée et maquillée, les ongles impeccablement vernis de rouge et ses bijoux sur elle, même à la maison.

Cette rigueur avait tendance à taper sur les nerfs de son ex-mari, ce qui créait sans arrêt des conflits entre eux. Aimant faire la fête et boire de l'alcool dans les bars le week-end, Gérald ne s'occupait de rien à la maison. Le comportement immature de son mari ne lui convenait plus, et elle divorça, tout en gardant la maison, car le terrain était une donation de son papa.

Ce côté autoritaire et maniaque de sa mère aurait pu étouffer son fils, mais ce fut tout le contraire. Sa façon de s'habiller, de se maquiller et se coiffer, ses pieds toujours chaussés d'escarpins à talons noirs à brides et ses jambes toujours habillées de collants chair (sa couleur de collant préféré), son corps de femme mature à la croupe large et prononcée et sa poitrine provocante, attisaient, petit à petit, l'intérêt de son fils. Au fil du temps, Paul se créa, à travers l'image de sa mère, la femme de tous ses fantasmes.

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