Le Gynécologue

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Une femme et son gynécologue.
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Anne-Marie Lapiche prit rendez-vous pour le mercredi matin chez son nouveau gynécologue, le docteur Daniel Frot. Bien que quinquagénaire de fraîche date, elle ne travaillait plus. Cela datait de presque deux ans. Elle s'était arrêtée quand elle avait dû s'occuper de son mari, qui luttait contre un cancer. Depuis un an, elle était veuve et la pension de réversion lui suffisait pour vivre.

Sur les conseils de ses enfants, elle avait vendu la maison familiale pour acheter un petit appartement en centre ville. C'est pour cette raison qu'elle avait dû aussi changer de gynécologue.

C'était une visite de routine, avec les particularités de sa ménaupose qui commençait à lui donner des bouffées de chaleur.

Le mercredi, elle prit sa douche et choisit ses dessous. Un combiné slip soutien-gorge récent mais sans aucun artifice. Elle ne connaissait pas le médecin qui allait l'examiner. Elle plaça une protection au fond de sa culotte pour éviter de la tacher.

Elle se présenta au cabinet médical avec un bon quart d'heure d'avance. Une secrétaire la reçu et l'invita à patienter dans la salle d'attente. Elle y était seule.

Au bout d'une vingtaine de minutes, elle entendit la patiente qui la précédait sortir du bureau du docteur. Celui-ci s'adressait à sa secrétaire et lui disait :

" Martine, veuillez noter le prochain rendez-vous de madame S. pour mercredi prochain, à la même heure. Madame S., vous faites comme je vous ai dit, n'est-ce pas? Et on se voit mercredi."

Anne-Marie entendit la patiente répondre:

" Oui docteur, c'est entendu. À mercredi."

Puis il fit son entrée dans la salle d'attente. C'était un homme dans la soixantaine, pas très grand, pas très épais, dégarni, avec des lunettes. Il s'adressa à Anne-Marie :

" À nous madame Lapiche. Vous êtes nouvelle."

Elle se leva et acquiesca. Elle le suivit dans son bureau. Ils s'assirent et il la questionna d'emblée :

"Qu'est-ce qui vous amène madame Lapiche?"

Il avait le regard franc et direct. Anne-Marie, quant à elle, fixait tour à tour la table et la pièce. De temps à autre, leurs yeux se croisaient très brièvement. Elle expliqua :

" C'est une simple visite de contrôle comme j'en faisais régulièrement avec mon précédent gynécologue. Et puis j'ai de temps en temps des bouffées de chaleur."

Il prit des notes sur son ordinateur. Il se tourna vers elle et au moment où ils se firent face, il lui dit :

" Déshabillez-vous de la partie basse et installez vous dans le fauteuil."

Anne-Marie se leva et se dirigea dans la partie de la pièce réservée aux examens gynécologiques. Elle retira ses chaussures, son pantalon et sa culotte. Elle se jucha sur le fauteuil et s'y allongea. Après quelques instants, le gynécologue s'approcha et lui demanda:

" Est-ce qu'on vous a déjà examiné avec un spéculum?"

Anne-Marie répondit :

" Oui, mon ancien gynécologue me le faisait. Ça facilite les choses pour vous j'imagine, docteur?"

Il la regarda en souriant et dit :

" Disons que ça nous laisse les mains libres. C'est un peu comme quand on vous dit d'ouvrir la bouche pour voir au fond de la gorge. Sauf qu'il vous est difficile d'ouvrir votre vagin sur commande, n'est-ce pas?

Il eut un petit rire en disant cela. Il ajouta :

" Mettez vos jambes sur les supports, voulez-vous?"

Madame Lapiche leva ses jambes.

Pendant qu'ils parlaient, il préparait son spéculum en l'enduisant de lubrifiant. Il avait les mains gantées. Quand il fut prêt, il l'avertit :

" Le contact est un peu froid sur le coup, mais le métal va vite prendre la température de votre vagin. Attention, j'y vais. Vous me dites si je vous fais mal."

Il plaça l'embout en face des lèvres et les écarta de ses doigts pour procéder à l'intromission. Il enfonça l'outil de quelques centimètres et commença à en écarter les lames. Il lui conseilla :

" Surtout, restez le plus détendu possible. Cela facilite l'ouverture du vagin, ce qui me permet de mieux voir à l'intérieur."

Elle essaya de se décontracter, relâchant ses muscles, reposant sa tête sur la têtière. Le gynécologue la pénétra plus profondément tout en continuant d'ouvrir la mâchoire. Il s'accroupit en face des jambes écartées pour vérifier que l'ouverture était suffisante. De nouveau, il l'informa :

" Je vais vous pénétrer avec mon doigt pour palper votre utérus."

Elle se crispa légèrement alors qu'il ne l'avait pas encore touchée. Il attendit qu'elle se relaxe. Puis il introduisit son index et son majeur dans le vagin.

Tout en contrôlant ce qu'il faisait, il lui appuya sur les parois pour déceler d'éventuelles grosseurs suspectes. Il insista particulièrement sur la vessie, jusqu'à l'urêtre qu'il ouvrit légèrement en pressant sur les chairs. Il remarqua que le réflexe de lubrification fonctionnait particulièrement bien chez sa patiente.

Pendant qu'il la palpait, il lui demanda :

" Vous avez fait un frottis récemment?"

Elle eut un temps de réflexion puis elle répondit :

" Il y a trois mois environ, docteur."

Sa voix était très légèrement différente, ce qui n'échappa pas au médecin. Elle semblait sensible aux attouchements vaginaux.

Il se releva, desserra le spéculum, le ressortit et enleva ses gants. En s'éloignant vers son bureau il lui dit :

" Vous pouvez vous rhabiller et ensuite revenez me voir."

Elle sortit ses jambes des supports, descendit du fauteuil, remit sa culotte et son pantalon, chaussa ses souliers et alla prendre place en face du praticien. Il lui fit un compte rendu de son examen :

" Rien de suspect a priori. En tous cas, vous ne souffrez pas de sécheresse vaginale vous au moins."

En disant cela il eut un petit sourire complice. Anne-Marie se sentit rougir. Il ajouta :

" Néanmoins, je voudrais vous revoir dans une semaine. C'est possible pour vous?"

" Oui, bien sûr. Je ne travaille pas alors je suis libre de mon emploi-du-temps."

" Bien, alors revenez mercredi prochain. Ma secrétaire vous fixera un rendez-vous. Je voudrais examiner votre vessie. Qu'est-ce que vous buvez quand vous avez soif? De l'eau? Du thé? Un jus de fruit?"

" Plutôt du thé, pourquoi?"

" Vous vous arrangerez pour boire environ un litre de thé avant de venir. Pour que ce ne soit pas trop pénible, prenez une ou deux heures pour le faire. Mais surtout, pas de pipi, n'est-ce pas?"

" Bien docteur. Il y a quelque chose?"

" Non, ne vous inquiétez pas. C'est un simple contrôle. Je vais vous prescrire un traitement pour vos bouffées de chaleur."

Il lui remplit une ordonnance puis la raccompagna jusqu'au secrétariat. Il s'adressa à sa secrétaire :

" Martine, veuillez noter le prochain rendez-vous de madame Lapiche pour mercredi prochain. Madame Lapiche, vous faites comme je vous ai dit, n'est-ce pas? Et on se voit mercredi."

Anne-Marie s'entendit répondre:

" Oui docteur, c'est entendu. À mercredi."

Le mercredi suivant, Anne-Marie commença à se préparer dès son petit déjeuner, bien que son rendez-vous soit pour midi. Elle but une grande tasse de thé. Puis, tout au long de la matinée, elle continua à s'abreuver petit à petit avec le même mug qu'elle remplissait regulièrement, se retenant d'aller aux toilettes.

Un peu après onze heures et demi, elle sortit pour se rendre chez son gynécologue. Comme la fois précédente, elle arriva en avance et dut patienter dans la salle d'attente.

Puis ce fut son tour. Le médecin l'accueillit chaleureusement. Tout de suite, il lui demanda :

" Vous avez bien fait ce que je vous avais demandé?"

" Oui docteur. Je bois du thé depuis mon petit déjeuner."

" Très bien. Allez vous installer dans le fauteuil. J'arrive tout de suite."

Elle retira sa jupe, son slip et ses chaussures. Elle s'assit, puis s'allongea et enfin leva ses jambes et les écarta pour les placer sur les supports. Le médecin la rejoignit. Il lui expliqua :

" Je vais vous examiner sans spéculum cette fois. C'est surtout une palpation. Je n'ai pas besoin de voir, plutôt de sentir avec mes doigts."

Il mit des gants, enduisit celui de droite de gel et s'avança entre les cuisses de sa patiente. Il plaça son majeur, son index et son pouce sur la vulve en se frayant un passage entre les lèvres, chercha l'entrée et la pénétra. Il s'enfonça de la longueur de deux phalanges. De l'autre main, il s'appuyait sur le genou d'Anne-Marie. Il la regardait. De son côté, elle avait les yeux orientés vers le pafond.

" Je vais palper votre vessie depuis l'intérieur de votre vagin. Quelles que soient vos sensations, laissez moi faire jusqu'à la fin de l'examen. On est d'accord?"

Elle répondit d'une voix soumise à l'autorité :

" Oui docteur."

Il se mit à aller et venir, frottant allègrement la paroi vaginale. Régulièrement, il exerçait une pression sur la vessie. Avec le pouce, il massait l'urêtre.

Il sentait que madame Lapiche mouillait. Anne-Marie s'en rendait compte elle aussi. Elle en était gênée. Elle continuait à fixer le plafond mais son coeur s'accélérait et elle avait chaud.

Daniel vit qu'elle crispait ses mains sur les accoudoirs du fauteuil. Mais imperturbablement, il continua son examen. Il frottait, il pressait, il massait.

Il sentit que madame Lapiche bougeait son bassin. Elle voulait refermer ses cuisses mais il l'en empêcha en exerçant une légère pression sur le genou. Il la rassura :

" Conservez la même position. Détendez-vous."

Au lieu de se relâcher, elle se tendait de plus en plus. Elle finit par lui dire :

" Docteur, je ne vais pas pouvoir me retenir. Pardon!"

Elle leva ses fesses comme pour se désolidariser du fauteuil. Il sentit une chaleur sur ses doigts. Il les retira brusquement et Anne-Marie se mit à pisser. C'était une giclée impétueuse, une magnifique parabole. Le blouse du docteur fut partiellement arrosée. Presque immédiatement, Anne-Marie réussit à stopper son urine. Elle regarda le médecin, les yeux implorants et dit d'une voix de petite fille :

" J'ai fait pipi! Je suis désolée."

Le docteur ne répondit pas. Il la pénétra à nouveau et reprit son frottement et sa pression jusqu'à ce qu'il sente une nouvelle giclée arriver. Il libéra la sortie et apprécia la hauteur du nouveau jet. Il ne s'était pas reculé bien que cette seconde gerbe ait été encore plus puissante que la première.

Il lui remit ses doigts dans le vagin. Elle protesta :

" Non, s'il-vous-plaît docteur, je vais faire pipi!"

Ils étaient les yeux dans les yeux. Il lui dit :

" Laissez vous aller madame Lapiche. Ce n'est pas grave."

Il reprit son frottement, appuyant encore sur la vessie. Il touchait la sortie de l'urêtre pour détecter le moment où elle allait envoyer sa troisième projection.

Pendant qu'il la stimulait, elle le regardait, semblant le supplier de ne pas continuer. Il la fixait aussi, inflexible. Elle ferma les yeux au moment où elle sentit qu'elle n'allait plus pouvoir se contrôler.

Il enleva ses doigts et vint peser sur le bas du ventre, comme s'il voulait vider un ballon plein d'eau. Anne-Marie pissa sans plus s'arrêter, inondant le sol. Une fois que la vessie fut tarie, Anne-Marie reposa ses fesses sur le siège. Elle semblait accablée. La blouse et le pantalon du gynécologue étaient trempés. Pourtant, il ne semblait pas incommodé le moins du monde. D'un air détaché, il s'adressa à sa patiente :

" Il y a un petit cabinet de toilette où vous pouvez aller vous laver."

Il lui tendit la main pour l'aider à se relever tellement elle avait les jambes flageolantes. Elle se dirigea vers la porte qu'il lui désignait et disparut dans la petite salle d'eau. Pour sa part, il alla ouvrir un robinet mural auquel un petit tuyau était raccordé. Il aspergea le sol, évacuant l'urine par une bonde incrustée spécialement dans le sol. Ensuite, il sortit une raclette d'un placard et poussa l'eau résiduelle jusqu'à ce que le sol devienne presque sec. Enfin, il se rapprocha d'une commode de laquelle il sortit une blouse, un pantalon, un slip et des chaussettes de rechange. Il se dévétit et se changea des pieds à la taille.

Il alla ensuite récupérer la jupe, la culotte et les chaussures de madame Lapiche et les lui apporta dans la petite pièce. Il entra sans frapper. Elle était nue, en train de s'essuyer après avoir pris une douche. Il expliqua :

" Vos vêtements madame Lapiche. Prenez votre temps. Il n'y a pas de rendez-vous après vous."

Il ne ressortit pas comme il aurait dû le faire et il la regarda ostensiblement se rhabiller. Elle le fit machinalement, sans même se rendre compte qu'il l'observait. Elle était encore honteuse de n'avoir pas pu se dominer.

Quand elle fut prête, il se retourna et se dirigea vers le bureau en lui disant :

" Venez madame Lapiche!"

Elle le suivit. Ils s'assirent tous les deux. Le médecin saisit quelques mots sur son clavier. Puis il se tourna vers elle et, les yeux dans les yeux, lui expliqua :

" Ne soyez pas embarrassée. Ce n'est rien. C'est même naturel étant donné l'examen que j'ai pratiqué. Cela nous a au moins montré que votre vessie marche bien."

Il se mit à rire, essayant de la faire rire à son tour pour désamorcer sa gêne. Elle se contenta d'un petit sourire. Il ajouta :

" Quant aux dégâts domestiques, le sol de cette pièce en a l'habitude. Vous n'êtes pas la première à qui ça arrive et pas la dernière non plus. Tout est déjà rentré dans l'ordre comme vous pouvez le constater, n'est-ce pas?"

Il reprit la saisie de son compte-rendu. Pendant qu'il tapait, il lui dit :

" Vous direz à Martine de vous fixer un rendez-vous mercredi prochin à la même heure. Vous êtes libre mercredi prochain?"

Elle n'eut pas la présence d'esprit de lui demander pourquoi il souhaitait la revoir, s'il avait découvert quelque chose pendant cet étrange examen. Elle répondit par réflexe :

" Oui, je suis disponible."

Il termina sa rédaction, lui fit payer la consultation et l'invita à sortir. Chemin faisant, il ajouta :

" Vous vous préparerez comme pour aujourd'hui. Je vais continuer à examiner votre vessie. C'est clair?"

Ce qu'elle devait faire était clair. Les raisons l'étaient moins. Mais elle n'avait pas l'esprit aux interrogations, plutôt à l'obéissance à la science. Elle répondit :

" Oui docteur. Bien docteur."

Elle ajouta même :

" À mercredi midi docteur."

Il acquiesca :

" C'est ça, à mercredi madame Lapiche."

Puis, il s'adressa à sa secrétaire en lui faisant un clin d'oeil :

" Nous avons eu le petit accident habituel."

Anne-Marie se sentit affreusement rougir. Elle quitta précipitemment le cabinet.

Le mercredi suivant, Anne-Marie se prêta au rituel du thé mais elle le fit en se posant des questions. Que cherchait le gynécologue concernant sa vessie? Allait-elle cette fois pouvoir se retenir?

Sans s'en rendre compte, elle but encore plus que la fois précédente. Au petit déjeuner, elle ingurgita la théière entière, remplissant deux tasses successivement. Ensuite, elle but encore, tasse après tasse. Elle avait chaud et ça lui donnait soif. Au total, elle absorba largement plus d'un litre, peut-être même près de deux litres, sans se forcer.

Comme la fois précédente, elle s'habilla avec un tailleur qu'elle considérait comme plus commode pour un examen gynécologique qu'un pantalon.

La secrétaire la reçu sans allusion à l'accident de la semaine passée. Elle patienta une dizaine de minutes. Le gynécologue la fit entrer dans son bureau. D'emblée, il lui demanda :

" Vous êtes prète pour ce second examen madame Lapiche?"

Elle s'assit et répondit, soucieuse de montrer qu'elle suivait les prescriptions à la lettre :

" Oui, j'ai bu beaucoup de thé ce matin. Je crois que j'avais une bouffée de chaleur et j'avais soif."

" Bien, bien. Pour notre petit incident de la dernière fois, je vous le répète ne vous en faîtes pas. Retenez-vous tant que vous pouvez, mais si vous ne pouvez plus, ce n'est pas important. Nous sommes d'accord madame Lapiche?"

" Bien docteur. Mais j'espère que ça ne se reproduira pas cette fois. Excusez-moi pour la dernière fois."

" N'en parlons plus. Allez vous installer, je vous suis."

Elle se leva et se rapprocha du fauteuil. Le médecin était juste derrière elle, si bien qu'elle se déshabilla sous ses yeux. Il la contemplait sans vergogne. Il l'observa avec attention tandis qu'elle se juchait sur le fauteuil, quelle écartait ses jambes et les dressaient pour placer ses pieds.

Il vint se placer face au sexe, entre les cuisses. Il prépara sa main droite avec du gel. Cette fois, il ne mit pas de gant.

Il écarta les lèvres et constata que la vulve était humide. Il s'enfonça sans peine. Il se mit à frotter le vagin d'une façon qui s'apparentait plus à une masturbation qu'à un geste médical. Il ne cherchait plus à examiner la vessie mais il stimulait le point G.

Anne-Marie ne s'était pas rendu compte que le docteur l'avait pénétrée à main nue. Elle était concentrée sur sa lutte contre le relâchement. Elle serrait les fesses, autant au propre qu'au figuré.

Le gynécologue branlait méthodiquement sa patiente. Il imprimait un mouvement de piston régulier à ses doigts. Le vagin s'ouvrait de plus en plus. Les lèvres gonflaient et prenaient une couleur cramoisie. Il ajouta un troisième doigt, massant le canal urinaire avec sa main en spatule, juste en dessous de l'urètre. Il savait exactement où la caresser pour la mener à l'orgasme. En même temps qu'il excitait son orifice, il effleurait le tour de son clitoris avec son pouce. Il voyait que madame Lapiche se tendait de plus en plus.

Comme la fois précédente, elle se cramponnait aux accoudoirs avec ses deux mains. Les muscles des avant-bras étaient contractés. Elle avait les yeux fermés et la bouche ouverte. Sa respiration s'accélérait. Son visage se crispait. Elle levait ses fesses, décollant son bassin du siège, forçant sur ses abdominaux.

Le médecin lui dit :

" Je vois que vous avez de plus en plus de mal à vous retenir, n'est-ce pas?"

Elle acquiesca en hochant la tête. Il poursuivit :

" Vous allez laisser partir une giclée. Je sortirai ma main pour vous laisser faire plus librement. Mais juste une giclée. Ensuite, vous bloquez tout à nouveau. Compris?"

De nouveau, elle approuva du menton, yeux hermétiques, mâchoire serrée. Elle se concentra. Ce n'était pas facile de franchir le pas, de pisser sous soi en quelque sorte. Mais l'envie était trop forte. Le docteur sentit le jet inonder le vagin. Il le libéra pour laisser le flot jaillir. Cela ne dura qu'une seconde, avec un jet d'une belle amplitude. Aussitôt, Anne-Marie avait resserré son muscle pour stopper le débordement.

Daniel reprit sa masturbation. Le vagin restait ouvert. Il rentra ses quatre doigts, le pouce reprenant ses circonvolutions autour du petit bouton. Il donna ses directives :

" Laissez votre désir monter. Il va avec votre envie de faire pipi. Il faut que vous vous reteniez jusqu'à ce que ça ne soit plus possible. À ce moment, vous lâchez tout sans pudeur et aussitôt vous bloquez la sortie. Plus vous allez faire durer le plaisir, plus vos orgasmes seront forts."

Il ne pouvait pas être plus clair sur ses intentions. Anne-Marie le regarda dans les yeux pour lui confirmer qu'elle avait compris. Elle lui dit :

" Oui docteur."

Par cette approbation, elle acceptait cette thérapie toute particulière que Daniel lui proposait.

Pendant qu'il la branlait de la main droite, il se mit à lui caresser le ventre de la main gauche. Il fourrait la chatte de plus en plus vigoureusement, et dans le même temps, il pelotait le pubis. Il appuyait sur le clitoris, l'écrasant avec son pouce, grattant le bouton avec son ongle.

Anne-Marie avait refermé ses yeux et elle se remit à grimacer. Elle tendit ses jambes et ses cuisses se raidirent. Son bassin se souleva à nouveau, allant à la rencontre des doigts qui la fouillaient. Daniel comprit qu'elle allait bientôt envoyer une nouvelle salve. Il retira sa main du vagin et fit pression sur le mont de Vénus au moment où Anne-Marie expulsait son urine. Elle eut un cri de jouissance. Elle vidait ses poumons en même temps qu'elle vidait sa vessie. Très vite, elle reprit le contrôle, bloquant sa miction, reposant ses fesses.

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