Le fera-t-elle ou pas?

(J'ai d'abord publié cette histoire en anglais, mais je me suis dit que les francophones sont un peu négligés sur ce site... alors voilà. Pas vraiment de sexe dans cette histoire, ça se passe dans la tête.)

C'était vers le milieu des années 2000. J'avais dû assister à une énième foire commerciale de logiciels, cette fois-ci à la Nouvelle-Orléans, une ville que ni elle ni moi n'avions jamais visité. Je lui avais demandé de prendre un vol pour venir me rejoindre ici pour le weekend, avant de rentrer ensemble chez nous à Montréal.

Temps chaud et humide, mais agréable. Nous avions déambulé dans les rues, vu les attractions, pris un bon repas bien arrosé de vin. Je sentais qu'elle était d'humeur relaxe et heureuse, tenant ma main en traversant à pied le vieux quartier français en chemin vers le Hilton. Ce n'était pas la saison du mardi gras, mais l'atmosphère sur la rue Bourbon était animée et grivoise, plusieurs femmes dévoilant leur seins à la foule en échange de colliers de pacotille. Ça l'amusait de voir tout cela, elle riait un peu nerveusement en me serrant le bras. Moi ça me faisait penser à des aventures sexy qu'elle m'avait racontées de l'époque de ses années folles, avant notre vie ensemble.

"Veux-tu qu'on entre dans un de ces trucs pour un dernier verre?" lui demandais-je alors que nous passions devant un bar bruyant, sous un balcon à l'étage où d'autres lancers de colliers en échange de seins se produisaient. "On ne peut pas quitter la ville sans boire au moins un de ces Hurricanes."

Pas de réponse, mais un sourire, sa main qui se resserre sur la mienne en franchissant l'entrée.

On ne se sentait pas trop à notre place dans cet endroit bruyant, tous deux dans la mi-trentaine parmi cette foule de jeunes étudiants surexcités. Debout vers l'arrière de la pièce, dans un coin plus sombre avec des petites tables et des tabourets, sirotant nos drinks trop sucrés dans des grands verres de plastique. Je me tenais derrière elle, l'enlaçant par la taille pendant que ses fesses se frottaient sur le devant de mes jeans alors qu'elle se balançait doucement au rythme de la musique, observant les jeunes. Son regard était aussi pétillant qu'à l'habitude, mais il y avait autre chose. Un mélange du bonheur de profiter du moment, avec un zeste de taquinerie. J'adorais ça. Je l'adorais.

Un gros type portant un t-shirt orange avec le logo du bar s'est avancé sur l'espèce de scène à l'avant de la salle, tenant un micro. Il annonçait le début de leur célèbre concours de t-shirts mouillés, et invitait les participantes à monter sur scène et venir le rejoindre. Explosion de cris, sifflements et applaudissements dans la salle. Un autre type commençait à aligner des pichets d'eau glacée sur une table sur la scène, alors qu'une douzaine de filles éméchées et bruyamment excitées se dirigeaient vers les marches pour y monter.

Elle semblait encore plus amusée et excitée par tout ça, je la sentais trembler légèrement en la tenant dans mes bras. J'embrassai le duvet à la base de son cou en lui disant dans l'oreille : « Tu devrais y aller. Tous ces jeunes gars adoreraient voir une belle femme comme toi dépasser leurs petites connes énervées .»

Elle ne répondit pas mais rougit, son sourire s'élargissant alors que je venais d'empaumer un de ses seins magnifiques, de la taille d'un gros pamplemousse par-dessus son t-shirt. Je la sentais allumée. C'était comme dans une de ces histoires qu'elle m'avait racontée de sa jeunesse. Possiblement que certaines de ces histoires, elle les avait inventées, sachant l'effet qu'elles avaient sur notre excitation mutuelle. Vraies ou pas, peu importe -- ça marchait.

« Vas-y, » lui dis-je, « Je sais que tu en as envie. » Elle hésitait toujours, tournant la tête pour me regarder dans les yeux. Déposant mon verre de plastique sur la table derrière nous, je dégageais mon autre bras de sa taille pour caresser le bas de son dos sous son t-shirt. Je la sentit frissonner.

J'ai glissé mes deux mains en haut vers ses omoplates, et détaché l'agrafe de son soutien-gorge, puis J'ai ramené mes deux mains lentement vers sa taille. Elle se retourna vers moi, son regard empreint d'excitation honteuse et d'amour. Déposant son verre près du mien, elle fit ce truc de magie féminine en glissant les bretelles à travers ses manches, puis retirant son soutien-gorge noir par le cou du t-shirt. Elle le mit dans son sac qui était sur la table, me tira à elle en empoignant ma ceinture et m'embrassa profondément, nos langues entremêlées. Elle se retourna et fit quelques pas vers le devant de la salle, pour s'arrêter. Je la regardais. Elle me faisait toujours dos vers la salle, hésitante mais ne reculant pas encore. Est-ce que c'était trop pour elle?

Après quelques secondes, elle se retourna et revint vers notre table. Elle prit son verre, et le vida complètement en quelques gorgées. Le reposa sur la table. Repartit de nouveau vers la salle, s'arrêta encore une fois. Se retourna vers moi. Tous les regards dans la salle étaient dirigés vers la scène éclairée et animée. Même dans ce bar plein de monde nous étions seuls dans notre petit coin à nous.

Avec un regard d'excitation, de crainte et de plaisir, elle porta ses mains à la lisière de la petite jupe noire qu'elle portait et que j'aimais tant. Je ne l'avais pas vu la porter depuis longtemps, mais elle était certainement appropriée pour la température et les circonstances.

Relevant les bords de sa jupe, ses yeux dans les miens, elle baissa lentement sa culotte le long de ses jambes, puis fis un pas pour s'en dégager. Elle replaça sa jupe. Puis avec un sourire gêné, elle me lança sa culotte, se retourna et repris son chemin à travers la foule qui encourageait bruyamment les filles sur la scène.

C'était sa jolie culotte en coton à rayures horizontales blanches et bleues. Je la gardai dans ma main pendant qu'elle montait la courte volée de marches assez abrupte qui menait à la scène. Le gros type avec le micro lui tendit la main pour l'aider alors que la fureur des encouragements augmentait d'un cran. J'avais presque mal de bander dans mes jeans en voyant la naissance de ses fesses apparaître à peine sous le bord de sa jupe avec chaque pas qu'elle faisait en gravissant les marches. Dans la réflexion de la lumière des projecteurs, je vis une goutte de mouille commencer à couler lentement le long de sa cuisse.