Le Club - Partie 35

BÊTA PUBLIQUE

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Elles remontèrent d'un étage pour se retrouver dans un nouveau couloir blanc. Elles croisèrent un infirmier qui s'arrêta net pour dévisager Laura qui ne put s'empêcher de rougir sous le poids de son regard concupiscent. Dans cette tenue et loin de la villa, elle se sentait encore plus vulnérable qu'auparavant, son maître et sa présence intimidante pour les autres hommes lui manquait horriblement.

Korla lui fit signe de s'arrêter avant d'entrer dans une pièce où elle resta de longues minutes. Elle ressortit en portant un tas de documents que Laura identifia comme étant les fichiers des malades de l'institut et elle comprit que le temps des visites était venu.

Elles entrèrent ensuite dans une grande chambre dont le luxe laissa Laura béate d'admiration. L'homme qui payait cet endroit était visiblement très riche.

- Monsieur Andretti, fit l'infirmière. Comment vous portez-vous?

- Bien mieux maintenant que je vois votre cul de grosse pute, répondit le vieillard allongé sur le lit placé au milieu de la pièce.

Korla déglutit difficilement mais ne fit aucune remarque. Elle savait que ce vieux débris de plus de 80 ans n'était personne d'autre que le père du maire actuel de Lilleland soit l'homme le plus puissant de la ville. Certes son fils n'était plus venu voir son père depuis des années mais il continuait à payer tous les caprices de ce vieux bouc rubis sur l'ongle ce qui faisait qu'aucun employé n'osait jamais s'opposer à lui de peur de perdre son emploi.

- Alors si vous veniez me sucer, Korla, lança ce vieux fou.

Korla se fixa et prit une grande respiration tout en savant qu'Andretti père se gavait de viagra depuis plusieurs mois et qu'elle n'échappait au viol que parce qu'il était cloué dans son lit à cause d'une paraplégie. Elle allait devoir cependant s'approcher de lui et affronter ses mains baladeuses en plus de ses remarques nauséabondes puis elle se souvint de la présence de la pute achetée par le directeur.

- Si vous voulez une pipe monsieur Andretti, vous allez l'avoir, lança-t-elle comme par défi.

Le vieillard se tut sous l'effet de la surprise puis se redressa dans son lit pour fixer l'infirmière, des questions dans le regard.

- Ce n'est pas mois qui vais vous l'assurer, reprit-elle contente de son effet. Je suis une femme bien tout de même. Désormais nous avons une préposée permanente au soulagement des patients dans nos murs.

Elle se poussa sur le côté pour laisser la place à Laura et elle eut l'impression que les yeux d'Andretti allaient sortir de leurs orbites. La jeune fille trembla devant la réaction du débris allongé dans ce lit. En face de cette épave, le juge de Saint Servier apparaissait comme un jeune homme et son esprit refusait l'idée de devoir coucher avec lui. Korla recula dans son dos et lui donna un grand coup de coude pour la pousser en direction du lit. Laura manqua tomber et dut se rattraper à la barre de sécurité qui empêchait qu'Andretti ne s'effondre durant son sommeil. Le vieillard ne se fit pas prier pour agripper la jeune fille et l'attirer à lui. S'il n'avait plus l'usage de ses jambes, ses mains conservaient une grande agilité et elles se baladaient déjà sur le haut du corps de cette enfant dont il pouvait facilement être le grand-père. Laura se sentait comme perdue et elle ne trouvait pas la force de résister à vieux lubrique qui s'enhardissait à chaque seconde. Il commença à dégrafer les boutons de sa blouse pour découvrir avec ravissement qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. Quand elle sentit le contact de ses doigts fins et ridés, Laura voulut s'échapper mais, d'un coup de pied aux fesses, Korla la força à retourner vers Andretti qui profita de cette poussée providentielle pour la faire grimper sur le lit. Elle se retrouva donc à califourchon sur le corps maigrelet du vieillard, ses cuisses quasiment au niveau de sa tête. Andretti enfonça son visage dans son entrecuisse et avant qu'elle n'ait pu resserrer les jambes, elle sentit le contact humide de sa langue qui cherchait à réveiller son clitoris endormi. Elle serra les dents devant cette caresse qui la dégoûtait et pensa alors à ses étreintes si puissantes avec Angel qui la ravissait. La langue d'Andretti se promenait dans son intimité, s'enfonçait sans vergogne entre les lèvres de son vagin et elle fit l'effort de simuler des gémissements de plaisir puis prit son pénis en bouche dans l'espoir de le satisfaire afin d'écourter cette séance aussi ridicule qu'accablante. Elle réprima un haut le cœur en avalant son sexe à cause du goût étrange de pisse mêlé de rance qu'il lui donna au fond de la gorge. Elle se retrouva donc à faire un 69 avec ce vieil homme cloué dans son lit qui dans le même temps n'arrêtait pas la peloter sans vergogne. Heureusement pour elle, il ne fallut que très peu de temps à cet homme excité et plus habitué à ce genre d'effort pour venir et elle eut le réflexe de déglutir son sexe évitant d'avoir à avaler sa semence (chose qu'elle avait fait tant et tant de fois avec son maître mais qu'elle voulait éviter au maximum avec de tels débris). Repu, Andretti s'affala dans son lit, un air extatique sur le visage. Laura sortit du lit et réajusta sa robe du mieux qu'elle put.

- Je ne sais pas si ça en vaut la peine, lui lança Korla toujours aussi méprisante. Nous avons encore 27 patients à voir.

Laura avala sa salive, consciente de devoir revivre de nombreux moments pénibles comme celui-là.

CHAPITRE 5

- Angel se prend pour Ryan, expliqua Thierry à l'intention de Pantkin.

- Comment est-ce possible? S'étonna le psychiatre. Pourquoi?

- Pourquoi? Ce sont les détails qu'il vient de citer, comme le nom de la rue où il affirme avoir grandi. C'est la rue de naissance de Ryan. comment? Et bien, Angel est une veuve noire tout simplement. Ryan lui a lavé le cerveau comme il l'a fait avec ses autres victimes.

- Mais je croyais que ce traitement ne fonctionnait qu'avec les femmes.

- Jamais de la vie. Au début les travaux du docteur Shu portaient sur les deux sexes. C'est Paul dans sa misogynie qui a contraint le savant fou de se concentrer uniquement sur les femmes. Ryan a conservé Angel comme un atout dans sa manche et pour mieux le manipuler il lui a lavé le cerveau et s'est servi de ses propres expériences afin de faire naître en lui une haine inextricable des notables de Lilleland.

Pantkin réfléchit une seconde puis revint vers Thierry.

- Mais c'est absurde, affirma-t-il. Angel est une personnalité déviante, égocentrique et dominatrice. Un tel lavage de cerveau ne peut pas fonctionner sur ce genre de profil ; il doit forcément contenir des failles.

- Oui et c'est l'une des raisons qui avaient fait que Paul avait ordonné l'exécution de tous les patients du docteur Shu : il les pensait tous incontrôlables et dangereux à long terme. Thomas le sais très bien lui aussi et maintenant nous allons voir qui est le plus fort : Ryan ou Angel.

CHAPITRE 6

- C'est une belle histoire, reconnut Thomas. Dommage que tout ça ne soit que de belles fadaises.

Angel manqua s'étouffer devant l'audace de Thomas mais ce dernier ne comptait pas en rester là.

- Dis-moi, quelle est ta date de naissance?

Silence.

- Eh bien? Je ne pose pas une question bien difficile. Tous le monde connais le jour de sa naissance surtout quand on est aussi nostalgique de son passé comme ça semble ton cas. Alors, quel âge as-tu?

- Je n'ai pas à te répondre, grogna Angel qui paraissait cependant affreusement troublé.

- Tu me déçois. Ta une pirouette est bien maladroite. La vérité est que tu ne connais ni ta date de naissance ni ton âge par qu'ils révèleraient un paradoxe difficile à expliquer pour ton cerveau chamboulé. Tu ne peux pas cacher la vérité de ton corps et paraître plus vieux que tu n'es mais le fait est que tu penses réellement avoir vécu les événements de la guerre des deux frères. Non, « David », tu n'es pas Ryan Iortan, ton vrai nom est Damian Forlan et tu n'as pas 42 ans mais 29 ans. Tu n'étais qu'un adolescent lors de la chute de la « cour des miracles ».

Angel éclata de rire pour marquer ce qu'il pensait des affirmations de Thomas mais ce dernier ne se démonta pas.

- Damian, répéta-t-il. Ton père se nommait Pablo Andres et ta mère Anna-Maria. Ils sont morts alors que tu avais seulement 5 ans et tu as été élevé par un oncle. Un gars pas très sympa, Orlando Ramires.

- Tais-toi! Ordonna Angel.

- Tu es resté avec lui quelques années jusqu'à ce qu'il disparaisse sans laisser de traces. Ta première victime? Ton professeur? Les deux?

- Tais-toi!

- Damian Forlan, 29 ans. Tu es arrêté à l'âge de 15 ans pour le viol de ta mère adoptive qui avait alors 35 ans. Elle ne s'est jamais remise des trois mois d'enfer que lui a fait vivre et elle n'a pas pu venir témoigner à ton procès, c'est pour ça que tu as échappé à la prison et que tu as finis en hôpital psychiatrique.

- TAIS-TOI!!!!!!

Angel voulut bondir sur Thomas mais ce dernier le repoussa sans problème et il fallut que Sanders s'interpose.

- TUES-LE!!!!!! Hurla alors Angel

Sanders se tourna en direction de Thomas et les deux hommes échangèrent un regard de défi. Le chef de la sécurité examina rapidement la situation et réalisa que des dizaines de témoins le dévisageaient déjà. Il recula rapidement et entraîna son employeur vers le parking et Thomas souffla, conscient que cette rencontre s'était révélée décisive.

CHAPITRE 7

Elodie Leandro entra dans le bureau de Guillaume Uron en tremblant. Elle était consciente de jouer une partie de son destin. Cela faisait deux jours qu'elle s'était rendu compte d'une erreur dans les comptes qu'elle avait rédigée personnellement. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu commettre une telle bévue mais l'entreprise du client de Uron un certain Diaz avait perdu prés d'un million dans l'histoire et elle allait devoir s'en justifier auprès de son employeur.

Elle tapa et entra dès qu'il le lui permit. Uron était assis à son bureau et lui fit signe de s'assoir. Elle se posa mais il ne lui accorda pas tout de suite son attention préférant terminer la rédaction du document qu'il avait entre les mains. Elodie retourna donc à ses doutes. Elle avait conscience de la chance qui lui avait été donnée de pouvoir travailler dans une telle entreprise et plus encore qu'on lui confie si tôt autant de responsabilités. En quelques mois, elle était passée de la vie au foyer social à cette fonction de comptable responsable d'une unité entière en relation avec plus d'une dizaine d'associés du holding de monsieur Uron et elle n'arrivait toujours pas à croire que tout pouvait être gâché par cette erreur. Sauf que plus elle y pensait moins cette faute d'écriture ressemblait à une erreur ; elle avait été dissimulée au milieu de dizaines d'autres opérations anodines et bien moins importantes mais parfaitement à même de la cacher si bien qu'elle pouvait tout à fait passer pour une malversation. Le cœur d'Elodie s'arrêta. Avec son passé, elle était le bouc-émissaire idéal pour un escroc qui voulait voler l'entreprise Uron sans se faire prendre. Elle repensa alors à l'expert comptable envoyé par l'AngDiaz voici un mois et qui avait justement exigé de consulter les documents concernés. Elle comprit alors qu'elle avait été victime d'une machination et que devant la justice, elle aurait toutes les peines du monde à prouver que Guillermo Diaz s'était volé lui-même tant cela paraissait absurde.

- Monsieur Uron, osa-t-elle enfin. Je vous en prie! Ecoutez-moi, je ne suis pas responsable de cette escroquerie.

- L'escroquerie? S'étonna Uron. Aucun intérêt! Signez-ça!

Il lui tendit le document qu'il tenait entre les mains et elle le lit. Il lui fallut presque une minute pour en comprendre la teneur tant il était irréaliste. Elle revint alors vers lui.

- Vous êtes fou?

- Pas du tout. Signez!

- Mais ce document stipule que vous me léguez la moitié de votre fortune.

- Oui. Je vous confie la partie de mon argent que je n'ai pas gagné de manière...douteuse et que la justice ne pourra jamais vous contester. J'en réserve la seconde partie pour une autre personne.

- Mais..., balbutia-t-elle en ayant l'impression d'être comme Alice au pays des merveilles. Pourquoi?

- Parce que vous êtes Elodie Leandro, la fille de Tara Polanta et que si j'avais été un homme vous auriez été ma fille au lieu d'être ma sœur.

CHAPITRE 8

- La machine est lancée maintenant, estima Thomas. Plus rien ne l'arrêtera.

- Que va faire Angel? Se demanda Thierry.

- Qui sait? Je pense qu'il a reprit conscience de sa véritable identité mais il peut très bien encore décider de suivre sa programmation. Quoi qu'il en soit nous avons grippé la belle mécanique de Ryan.

- Peut-être mais il est allé sacrément loin en tout cas.

Pour illustrer son propos, il lui indiqua la « une » du Lilleland News annonçant le retrait d'Andretti de la vie politique suite aux révélations de ce même journal sur sa vie sexuelle déviante. Le parti de droite se retrouvait exsangue à seulement deux semaines des élections et si le parti de gauche tenait désormais la corde, l'absence de plus en plus visible de son leader, Constanta Molanta, faisait que la « troisième voie » le parti du « club » devenait un outsider plus que crédible. Par ailleurs, les pages économiques relataient la ruine d'une bonne demi-douzaine de fortunes parmi les plus reconnues de la ville. Le « club » avait réussi à écraser les notables et leurs alliés : l'élite de Lilleland n'était plus qu'un champ de ruine.

On tapa à la porte et Thomas se retourna pour voir Lamartine entrer.

- Thomas, fit-il. Il faudrait que vous veniez voir. Il y a quelqu'un qui voudrait vous parler.

Thomas se crispa en se demandant qui pouvait bien être au courant de sa présence en ce lieu. Il se leva et suivit le truand qui s'était révélé si utile depuis le début de leur machination dans le but de faire chuter le « club ».

- Qui est-ce? Demanda-t-il.

- Il s'agit d'une personnalité importante dans notre communauté ou plus exactement de la veuve d'un homme important. Tu connaissais le député Ramos? La femme qui veut te parler est sa veuve.

Thomas hocha la tête. Il n'avait jamais rencontré ce jeune hispanique qui s'était fait un nom après son époque au sein de la communauté hondurienne mais il savait qu'il était le député des quartiers périphériques.

- Comment savait-elle que je me trouvais ici?

- Elle ne le savait pas. Cela fait plusieurs jours qu'elle te cherche dans toute la ville et compte tenu de la valeur de son mari, j'ai voulu l'écouter et je pense que tu devrais en faire autant.

CHAPITRE 9

La voiture d'Angel roulait dans les rues de Lilleland. A l'arrière, le millionnaire semblait comme possédé, il hurlait en se débattant. Sanders et le chauffeur ne cessaient d'échanger des regards inquiets en se demandant si leur employeur n'était pas devenu fou mais aucun des deux n'osa prononcer la moindre parole : même dans cet état, Angel restait une terreur pour eux.

-Damian! Répétait sans cesse Angel en se souvenant du nom que Thomas lui avait donné.

Dans sa tête, les souvenirs se mélangeaient et il n'arrivait plus à faire le tri. Il lui semblait avoir vécu deux vies sans réussir à savoir laquelle était vraiment la sienne. Il voyait des visages qu'il ne connaissait pas, ressentait des douleurs qu'il avait oubliées et sans cesse ce nom revenait à son esprit jusqu'à le rendre dingue. Il cherchait une certitude à se raccrocher pour ne pas sombrer et dans ce marasme et un visage s'imposa à lui soudainement : celui de la dernière de ses proies, celle qu'il voulait acquérir pour être comblé. Il décida alors que l'obtenir tout de suite calmerait ses démons intérieurs.

- Barnes! Fit-il à l'intention de son chauffeur. Direction l'académie Oscar Bono!

Barnes se tourna en direction de Sanders qui hocha la tête, soulagé que son patron retrouve son autorité. La voiture prit donc la direction de l'école la plus élitiste de la ville. Le garde de l'entrée ne fit aucune difficulté : depuis quelques mois, les membres du Club se servaient de l'académie comme lupanar personnel et Angel n'était pas en reste.

- Monsieur Angel, fit Laroquette toujours aussi obséquieux. Que puis-je pour vous? Laquelle de nos pensionnaire pourrais vous convenir?

- Je ne viens pas pour une passe ce soir, assura Angel. Je viens pour prendre livraison de ma propriété.

- Votre propriété? S'étonna Laroquette. Je sais que l'opération de ruine des notables est une réussite puisque la totalité des parents de nos pensionnaires n'ont pas honoré la mensualité de ce mois, mais le partage des jeunes filles n'a pas encore été fait à ce que je sais. Je suis très gêné, ce n'est pas ce qui a été prévu.

- Je n'en ai rien à faire! Je la veux!

Laroquette recula devant la colère d'Angel. Il n'était pas dupe et savait que ce dernier était la personnalité la plus charismatique du Club et qu'il ne fallait surtout pas s'opposer à lui.

- Ecoutez! Je pense que nous pouvons organiser le partage à votre convenance au plus vite. Ce que je vous propose est de profiter de la jeune fille que vous désirez tant ici. Pendant ce temps, je contacte les autres membres pour obtenir leur autorisation et quand vous aurez fini, vous partirez avec elle.

Angel hocha la tête et Laroquette souffla en se disant que dans le pire des cas, la séance de jambe en l'air calmera ses ardeurs et qu'il sera plus enclin à discuter si jamais un des membres du Club refusait ce coup de force.

- Parfait, reprit-il. Alors qui est la malheureuse élue. Barbara? Marina? Marlène?

- Non! Je veux Anita!

Laroquette fronça les sourcils, surpris qu'un membre du Club puisse désirer la plus âgée de ses esclaves.

CHAPITRE 10

Guillaume Uron entra dans la tour « aux plaisirs » de Diaz alors que ce dernier se trouvait installé à une table avec la pauvre Muriel attachée et pliée en deux, jambes bien écartées. Le géant hispanique tenait un fouet entre les mains et les marques sanglantes qui cinglaient le dos de la jeune fille montraient qu'il s'en était servi.

- Mon cher Uron, fit Diaz. Quel plaisir de vous voir! Vous venez vous mêler à notre petite fête?

Uron leva les yeux au ciel en signe de dédain et se tourna vers la droite en entendant les cris d'une jeune femme. Il vit alors Marine qui se tenait prés d'une jeune femme blonde nue et attachée elle aussi sur une table de torture. La victime était elle aussi pliée en deux sur le ventre de telle façon qu'on ne voyait que sa croupe mais Uron la reconnut immédiatement. Il s'approcha pour s'assurer de son identité et faillit s'étouffer.

- Savannah! Cracha-t-il en voyant le visage rougi par la douleur du médecin qu'il avait asservi.

- Ah oui, fit Diaz faussement désolé. J'avais besoin de nouveauté alors je me suis servi dans votre cheptel.

Uron ne fut même pas surpris d'un tel comportement. Depuis qu'il connaissait Diaz ce dernier se comportait avec lui comme un suzerain qui imposait sa volonté à un vassal. Uron l'avait laissé faire car ce comportement servait ses plans.

- Laissez --moi vous montrer un petit gadget, reprit Diaz comme si de rien n'était.

Il saisit alors une sorte de poire en acier inox de 20 centimètre de long dont la partie arrondie était équipée d'une multitude de petites pointes piquantes.

- Vous connaissez? On appelle cela une « poire d'angoisse ». C'était très utilisé du temps de l'inquisition.

Comme pour illustrer son propos, il tourna la partie allongée et la partie arrondie tripla alors de volume.

- Amusant, Non?

Comme Uron restait silencieux, Diaz s'approcha de Marine et lui tendit la poire en prenant bien soi de la rétracter. Il tourna alors le regard vers Savannah.

- On va voir ce qu'on peut lui faire avouer. Enfonce-le dans son cul!

Marine hésita. Savannah était son amie depuis des années et elle l'avait conduite à cet enfer en trahissant son nom sous l'effet de la torture mais là, elle allait devoir la faire souffrir elle-même.