Le Club - Partie 34

BÊTA PUBLIQUE

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- Excusez-moi mon cher Chiappe, fit-il en souriant, mais il est certaines choses qui ne peuvent attendre.

- Je comprends, compatit Augustin de plus en plus excité.

- Passons aux choses sérieuses. Nous...

Angel s'interrompit car il se rendit compte des regards qu'Augustin jetait à la dérobée en direction de Laura. Il remarqua aussi l'érection qui tenait son interlocuteur et un sourire sournois se dessina sur son visage.

- Mais je manque à tous mes devoirs d'hôte, estima-t-il. Laura! Ne reste pas ainsi posée sur ton gros cul! Rends-toi utile!

La jeune fille ne releva l'insulte bien entendu et se contenta de ramper en direction d'Augustin pour dégrafer la fermeture éclair de son pantalon pour emboucher son pénis sans rechigner.

- Voilà qui est mieux, affirma Angel. Maintenant nous pouvons discuter. Quand vous m'avez contacté, vous m'avez dit que vous étiez le directeur d'une maison de retraite de luxe.

- C'est exact, confirma Augusta en s'adossant sur son siège.

Il avait du mal à se concentrer tant Laura se montrait experte avec sa bouche mais Angel semblait décidé à l'obliger à mener leur négociation alors même que sa petite chienne le menait à l'orgasme.

- Je n'ai cependant pas très bien compris le but de votre demande, reconnut Angel.

- Notre clientèle est totalement constituée d'hommes, expliqua Augustin. La société de Lilleland est tellement rigide que nos maisons de retraite ne sont pas plus mixtes que nos écoles. Or il se trouve qu'en ces temps de viagras, nos seniors sont encore bien verts et bien décidés à continuer à leurs activités sexuelles. Cela a provoqués d'énormes problèmes notamment pour mon personnel féminin. Je ne compte plus les procès en harcèlement sexuels que j'ai dû éviter à coup de dédommagements conséquents qui m'ont coûté de petites fortunes.

- C'est très gênant, en effet.

- Pendant quelques temps, j'avais adopté une approche très... pragmatique : l'emploi de prostituées. Mais cette pratique connait ses limites. Je ne peux pas employer ces personnes à plein temps et elles coûtent affreusement cher pour un service finalement très réduit. C'est là que j'ai appris votre étrange proposition : vous vendez une jeune femme. J'avoue avoir été dubitatif au début mais maintenant je commence à y croire.

- En effet, mes petites soubrettes sont parfaitement dressées : obéissantes et expertes dans l'art de donner du plaisir avant de penser au leur.

- Je ne comprends pas pourquoi vous voulez vous débarrasser d'une de ces perles alors?

- Parce que je ne suis qu'un homme et que je ne peux satisfaire trop de chattes d'un coup tout simplement. Il se trouve que j'ai atteint le nombre maximum de soubrettes que je m'étais fixé et que le hasard a fait que je suis tombé sous le charme d'une authentique beauté dont je veux faire l'acquisition à tout prix alors j'ai décidé de faire de la place.

- Alors j'ai de la chance, plaisanta Augustin. Une telle situation serait parfaite. Est-ce que vos dires sont vrais.

- Tout à fait! Vous n'aurez pas à vous souciez des droits de cette jeune femme car elle n'en a plus aucun depuis très longtemps. Elle sera donc disponible 7 jours/7 et 24 heures/24 et acceptera tous les desideratas de vos clients mêmes les plus tordus.

Augustin ne put répondre car à ce moment, le travail fellateur de Laura porta ses fruits et il éjacula au fond de la gorge de la jeune fille qui avala sa semence sans qu'il n'ait rien à exiger. Le directeur ne put retenir un râle de plaisir et prit un long moment pour profiter de l'extase qu'il venait de ressentir.

- Combien? Demanda-t-il finalement enthousiaste.

- Précisons qu'il s'agit non pas d'une vente mais d'une location à long terme. Je tiens à rester le maître de la petite salope que je vais vous laisser en garde.

- Tout à fait. A quel prix s'élèvera cette location?

- Disons 15000 par mois plus les charges inhérentes à son entretien bien sûr.

- Marché conclu, s'enthousiasma Augustin qui avait l'impression de rêver tant le prix lui paraissait dérisoire. Quand rencontrerais-je ma future employée?

- Mais vous l'avez déjà rencontrée puisqu'il s'agit de la petite pute que vous avez entre les jambes.

A ce moment, Laura montra son premier signe de rébellion depuis de longs mois.

CHAPITRE 6

Marie-Pierre posa son bagage dans l'immense hall de l'aéroport d'Heathrow et décrocha son téléphone.

- Oui, fit-elle. Nous sommes en route. Nous sommes sur le point de nous faire enregistrer et nous embarquerons dans quelques heures. Nous serons à Lilleland dans un jour ou deux à cause des correspondances.

Elle écouta les consignes de son interlocuteur et raccrocha pour se tourner vers la jeune femme qui se trouvait assise sur le fauteuil roulant juste derrière elle. Droguée depuis qu'elle avait été piégée dans la forteresse sud-américaine de Thomas Serfati, elle allait passer la douane en tant que malade escortée de son assistance médicale. Un malaise envahit Marie-Pierre en considérant cette pauvre jeune femme rousse et en considérant le sort qui l'attendait mais elle chassa rapidement cette pensée : l'essentiel était d'en finir au plus vite. Une seule chose comptait pour elle maintenant : retourner à Lilleland pour retrouver l'homme qui occupait chacune de ses pensées.

CHAPITRE 7

Giroud revint à l'appartement du juge en milieu d'après-midi. Le commissaire semblait satisfait de lui.

- Nous avons étudié l'arme en urgence, expliqua-t-il, et les premières informations sont concordantes. L'arme n'est pas répertoriée mais elle était couverte d'empreintes. Visiblement votre assassin ne portait pas de gants et un nom est ressorti et il ne s'agissait pas d'un second couteau. Il s'appelle Damiano Filippi.

- Le porte flingue numéro un du gros Tony, se souvint le juge, outré.

- Visiblement, confirma Giroud. Il faudra attendre les analyses ADN mais déjà nous savons qu'il s'agit bien de son groupe sanguin, AB+, qui est très rare.

Le juge serra les poings en grognant.

- Le gros Tony n'est le parrain de Lilleland qu'en apparence, rappela-t-il. En réalité, il ne bouge pas une oreille sans l'autorisation de Marius. Il ne peut pas avoir pris une telle décision sans l'aval de son maître.

- Mais pourquoi Marius aurait pris une telle décision? Osa Morgan qui sentait le juge de plus en plus réceptif.

- Parce qu'il veut le pouvoir et qu'il sait que je suis le seul obstacle à ses ambitions. Il doit penser posséder suffisamment de cartes dans son jeu pour à nouveau tenter un coup de poker. Il n'a pas idée de l'étendue de son erreur.

- Justement il n'est pas idiot et depuis ces derniers mois, le Club n'a cessé de se renforcer. Il ne peut pas se sentir plus en position de force maintenant que l'année dernière surtout en s'attaquant aussi directement à vous.

Le juge dévisagea Morgan et ce dernier comprit qu'il avait atteint son but.

- Vous ne pensez tout de même pas que les autres...? Mais pourquoi?

- Vous l'avez dit vous-même c'est une question de pouvoir. Vous êtes l'homme le plus puissant de la région et donc le plus influent du Club. Dans moins d'un mois, les élections municipales feront de vous les maîtres absolus de Lilleland et le temps du partage arrivera.

- Certains craignent que je ne veuille une part plus importante, termina le juge. Absurde il y aura bien d'autres gâteaux.

- Ils semblent penser le contraire. Pensez-vous vraiment qu'en l'état actuel de sa situation, Marius se serait montré aussi audacieux s'il ne s'était pas su protégé par ailleurs de toutes représailles?

- Angel ne peut laisser faire une telle chose! Il a toujours su nous tenir soudés.

- Mais pourtant, il n'a toujours pas répondu à vos appels.

Certainement parce qu'un petit génie avait saboté toutes ses lignes de téléphone mais cela, bien entendu, le juge l'ignorait et le silence du vrai leader du « club » représentait un autre levier sur lequel Morgan comptait jouer.

- Me trahir? Moi? Souffla le juge. Ils sont fous!

- Certainement pas et vous savez ce que ça signifie désormais. Ils ont conscience que vous allez rapidement comprendre leur implication et ils ne resteront pas sans réaction. Vous devez les devancer.

- Et je vais le faire! Je possède des dizaines de dossiers sur chacun d'entre eux! Je peux tous les détruire, même Angel le fantôme qui désormais est bien mouillé dans nos magouilles. Je vais tout jeter sur la place publique et laisser la vague de la justice les emporter.

- J'ai bien peur que cela ne suffise pas. Vous oubliez que vous avez vous-même cadenassé la justice et que Marius a complété la manœuvre avec Serena Southerlyn. La presse est aussi entre leurs mains. Vous pouvez leur faire beaucoup de mal, mais les détruire, je ne pense pas.

Le juge devint livide et se mit à jeter des regards éperdus dans la pièce visiblement à la recherche de la présence rassurante de son garde du corps chauffeur. Il ne saura certainement jamais qu'il n'avait jamais été la cible de l'attentat dont le but depuis le début avait toujours été d'éliminer Kono afin d'accentuer au maximum le sentiment de détresse du vieillard et le conduire à des extrémités qu'il n'aurait jamais envisagés autrement.

- Il y aurait bien une possibilité, reprit Morgan en soupesant chaque mot.

- Laquelle, s'emballa le juge qui se raccrocha à cette annonce comme si sa vie en dépendait.

- Il reste une autorité qui n'est pas encore tombée entre les mains du Club : l'office interrégional. Si vous réussissiez à transmettre les dossiers à un juge interlocal alors vos nouveaux ennemis se retrouveraient vulnérables.

- Dans ces conditions les unités de l'office se retrouveraient autorisées à venir enquêter sur le territoire de Lilleland en toute liberté et c'est ce que nous voulions éviter à tout prix.

- A vous de voir si vous voulez continuer à risquer votre vie. La prochaine fois, je ne serais peut-être pas aussi vif pour vous protéger et Kono n'est plus là pour mourir à votre place.

Le juge se pétrifia devant cette menace à peine voilée et Morgan sut que l'instant était décisif soit le vieillard cédait soit il se refermait comme une huître.

- Il est certain que les crimes interlocaux sont multiples, reconnut le juge. Kidnapping et meurtres d'agents de police, corruption de responsables régionaux et locaux, coercitions et j'en passe. Par extension, ce sont tous les actes du Club qui tomberaient sous la juridiction interlocale.

- Et ainsi nos amis auraient bien d'autres chats à fouetter qu'à tenter de vous tuer.

- Et ainsi, ils disparaîtraient du tableau. De toute manière, il devait en être ainsi depuis le début de toute manière.

Le juge se mit à sourire, persuadé d'échafauder le plus machiavélique des plans sans réaliser qu'il était en train de tomber dans un piège tout aussi vicieux que ceux qu'il avait l'habitude de tendre.

CHAPITRE 8

Laura se retourna en direction de celui qui dirigeait son destin depuis bientôt plus d'un an et qui n'avait eu de cesse de lui faire vivre des supplices toujours plus horribles. Pourtant, son esprit refusait l'idée même d'être séparée de lui.

- Maître, supplia-t-elle. Par pitié! Pas ça! J'ai toujours été votre chienne la plus fidèle. J'ai sucée toutes les queues que vous m'avez indiqué, écartés les cuisses à chaque fois que vous me l'avez ordonné. Ne m'abandonnez pas!

Implacable, Angel se leva et s'approcha d'elle pour lui expédier un coup de poing qui pleine mâchoire qui la fit s'aplatir sur le sol. Il la força à se redresser en la tirant par les oreilles.

- Depuis quand une sous-merde de ton espèce se permet de parler sans y être autorisée? Tonna-t-il sans se soucier une seconde de ses larmes. Tu n'es rien! Moins que rien! De la viande que je vends au plus offrant suivant mes intérêts. Estime-toi heureuse que je fasse cela et que je t'épargne encore quelques temps. Tu vas partir dès aujourd'hui avec monsieur Chiappe et tu lui obéiras de la même façon qu'avec moi car s'il n'est pas satisfait et qu'il te renvoie ici, c'est au fond d'un trou que tu finiras.

Laura dévisagea celui qu'elle appelait son maître, horrifiée par le fait qu'il ne bluffait pas. Elle devait accepter d'être vendue comme du vulgaire bétail pour assurer son simple survie.

CHAPITRE 9

- Parfait, murmura Pantkin en coupant son micro.

Grâce à un système de communication que Morgan portait dissimulé sous ses vêtements, le numéro 2 de l'unité TCD avait pu diriger son subalterne durant sa conversation avec le juge et ainsi conduire ce dernier à prendre la décision qu'ils attendaient tous.

Pantkin se tourna vers ses équipiers qui comme lui n'avaient rien raté de la superbe manipulation de leur agent infiltré.

- Désormais le juge va travailler pour nous, affirma Fossett. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que l'office ne reçoive les mandats. Je vais contacter les responsables afin qu'ils se tiennent prêts. Les jours du « club » sont désormais comptés.

- Ne soyons pas trop optimistes, tempéra Pantkin. Notre plan comporte encore bien des failles. La première est que le juge n'est pas fou et ne va certainement pas s'impliquer lui-même. Nous resterons avec cette épine dans notre pied. Il reste aussi que Marius ne se laissera certainement pas faire et qu'il est à la tête d'une petite armée de policiers. Le passé de Lilleland nous a montré que la police de cette ville est capable de tout quand son chef le lui ordonne.

Il fixa Thomas qui écoutait cette discussion avec beaucoup d'attention. Ce dernier hocha la tête : il voulait à tout prix éviter un massacre comme celui qu'il avait provoqué 10 ans auparavant pour mettre fin au règne de Ryan sur la « cour des miracles ».

- Nous agirons en conséquence, assura Fossett.

- N'y pensez même pas, le coupa Thomas. Je ne vous suivrais pas dans cette voie.

Fossett dévisagea alors Thomas sans comprendre où ce dernier voulait en venir.

- Ne jouez pas aux innocents, reprit-il. Je connais très bien ce regard. Votre obsession de faire tomber Marius va trop loin. Vous avez déjà sacrifié trois membres de votre unité et vous vous voudriez replonger toute cette ville dans le chaos. Je ne peux le permettre.

- Nous n'avons pas le choix, affirma le chef de l'unité TCD.

- C'est faux! Je connais cet état d'esprit pour l'avoir subi durant des années. Vous considérez que Marius est pire que le Diable et par la même, tous les moyens sont bons pour le faire chuter. C'est une erreur car ensuite vous devrez continuer à vivre avec les conséquences de vos actes.

- Pourtant c'est vous qui affirmiez que nous ne pouvions pas abattre le « club » sans sortir des limites.

- Oui mais il ne faut pas non plus y perdre son âme.

Les deux hommes se fixèrent alors pendant de longues minutes et il fallut l'intervention de Pantkin pour mettre fin à ce duel silencieux.

- J'ai peut-être une solution, proposa-t-il.

CHAPITRE 10

Amandine déboula dans la chambre d'Angel telle une furie laissant ce dernier totalement désabusée devant une telle action.

- SALAUD!!! Hurla l'ancienne maîtresse de maison. CONNARD!!!

Elle se jeta sur lui en tentant de le frapper et le griffer mais il accueillit cette attaque avec son cynisme habituel. La différence de force entre eux était telle qu'en dépit de toute sa rage, Amandine ne réussit même pas à égratigner le salaud qui la tourmentait depuis plus d'un an. Après l'avoir laissée s'épuiser dans sa rage vaine, Angel la projeta sur plus d'un mètre avant de la plaquer contre le sol. En dépit de sa situation, elle continuait à éructer à l'encontre de son agresseur.

- SALAUD!!! TU AS OSE LA VENDRE!!!

Angel sourit ; il savait depuis le début que la rage de la plus ancienne de ses soubrettes était due au fait qu'il s'était débarrassé de Laura. L'instinct de mère de cette pauvre folle l'avait conduit à le défier. Contrairement à sa fille, Amandine continuait à lui offrir de savoureux actes de résistance et c'était la raison pour laquelle il l'avait gardée auprès de lui.

- Bien sûr que j'ai osé, répondit-il toujours aussi cynique. Vous m'appartenez et je fais de vous ce que je veux. Je me suis lassé de ta fille et je m'en suis débarrassé tout simplement.

Ce fut comme une chape de plomb qui s'abattit sur la pauvre Amandine qui éclata en sanglots.

- Pourquoi pas moi? Pleurnicha-t-elle.

- Parce que tu continues à m'amuser.

- Je n'obéirais plus!

Angel éclata de rire avant d'arracher Amandine du sol par les cheveux. Il traina la jeune femme dans toute la maison puis sortit dans le jardin. Les gravillons du patio entaillèrent ses fesses nues et elle tenta de se remettre sur ses jambes mais il frappa son genou droit pour l'en empêcher : il tenait à rendre cette expérience aussi douloureuse et humiliante que possible. Ainsi Amandine fut trainée sur plus de 500 mètres sur le bitume de la route qui menait à l'entrée de la résidence. A ce moment, elle se persuada qu'il allait tout simplement la mettre dehors et l'abandonner à son sort sans un sou dans sa tenue d'esclave sexuelle. Pour son horreur, cette idée la terrorisa encore plus que celle de rester dans ce lieu de perdition car elle savait qu'elle ne trouverait aucun soutien à l'extérieur. Ce fut donc avec horreur qu'elle se vit résister au fur et à mesure que la porte s'approchait. Angel comprit que sa victoire était totale et s'arrêta à seulement un mètre de cette fatidique porte blindée qui le protégeait lui aussi du monde extérieur. Il bifurqua alors sur la droite et Amandine sut qu'il la conduisait vers les appartements des gardes. Il pénétra sans crier gare dans la salle commune où ses hommes avaient pour habitude de se réunir quand ils n'étaient de fonction. Sanders, le chef de la sécurité s'y trouvait attablé avec deux autres hommes. Ils se levèrent comme un seul homme en voyant entrer leur employeur. Ce dernier jeta la pauvre Amandine à leurs pieds.

- Sanders! Tonna Angel. Je veux que tu fasses venir tous les hommes disponibles et que vous baisiez cette salope jusqu'à qu'elle demande grâce! Tu m'as bien compris?

Sanders avait l'habitude des désirs extravagants de l'homme qui le payait et des réactions violentes dont il était capable quand on ne les comblait pas. Il attrapa la soubrette par le col et la souleva du sol pour la plier en deux sur la table en la forçant à écarter les jambes. Il se tourna vers l'homme qui se trouvait sur sa droite et vit dans ses yeux qu'il bouillait d'impatience. Sanders hocha la tête et son subalterne se jeta sur la pauvre Amadine en défaisant son pantalon à toute hâte. Il ne lui fallut qu'une seconde pour l'empaler totalement. Amadine hurla alors que le garde commençait à la pistonner de toutes ses forces. Angel s'assit alors sur une chaise pour assister au spectacle.

CHAPITRE 11

Pantkin accéléra le pas pour rattraper Thomas qui se pressait dans les couloirs étroits. Il posa la main sur l'épaule du jeune homme afin de l'inciter à se retourner.

- Vous le pensiez vraiment? Demanda-t-il alors sans ambages.

- Pardon? S'étonna Thomas.

- Ne faîtes pas l'innocent. Vous saviez pertinemment que je noterais l'accusation implicite contenue dans vos propos. Vous avez parlé de trois officiers sacrifiés incluant donc Amanda-Jean dans le lot au même titre que Morgan et Emily. C'est absurde!

- Si ça l'était tellement à vos yeux, vous ne prendriez même pas la peine de me poser la question. Vous ne trouvez pas que le hasard a été plus que cynique pour faire à ce que les routes de Fossett et Marius se croisent à nouveau et je vous l'ai déjà dit, j'ai fait mienne la maxime de Corentin qui dit qu'il n'y a jamais de hasard.

- Mais comment William...

- Parce qu'il est le chef de cette unité tout simplement et qu'il s'est renseigné sur chacun de ses membres avant de les prendre sous ses ordres. Parce qu'il connaît tous leurs secrets et qu'il les a engagé parce qu'il savait qu'ils accepteraient de le suivre même s'il devait partir en enfer. Je le sais parce que c'est exactement de cette façon que j'ai choisi les membres de ma cellule voici quinze ans. Vous l'avez dit : Fossett et moi nous ressemblons bien plus que nous ne le voudrions.