Le Club - Partie 13

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

- C'est très bien pour un début, affirma Uron bien plus satisfait d'entendre leurs cris que leurs râles de plaisir. Passons à un voltage plus élevé.

Harmony qui avait connu la douleur électrique n'était pas en reste. Elle ne connaissait pas Jasper, le chef de projet d'Angel. Ce dernier avait sorti un martinet aux lanières de cuir et, après avoir attaché la pauvre fille sur une table, s'amusait à la fouetter de toutes ses forces toute en la traitant de tous les noms.

- Jasper, lui lança alors Angel qui tirait toujours Opale par le bras. Calme -- toi un peu. Uron serait bien déçu si tu lui cassais un de ses jolis petits jouets.

Jasper se retourna et hocha la tête mais il revint rapidement à son œuvre malsaine et les cris d'Harmony redoublèrent. Angel haussa les épaules. Il avait bien mieux à faire. Il attrapa Caroline par les cheveux. Il ne connaissait pas l'ingénieure personnellement mais il avait été attiré par ses fesses bien rebondies et comme Bella Cathy, la fille de ce salaud de général, était déjà accaparée par Diaz, il allait se contenter de celle -- là ; un lot de consolation bien suffisant en fait. Surtout si on considérait qu'il allait l'associer à la jeune Opale.

Il obligea la jeune soubrette à s'allonger sur le dos, jambes écartées. Après le traitement subi dans sa chambre, la jeune fille avait décidé de ne pas résister à la volonté du maître des lieux, du moins pour l'instant. Il traîna Caroline jusqu'à l'intimité d'Opale. L'ingénieure voulut résister, consciente de l'horrible œuvre à laquelle il voulait l'astreindre.

- Je te préviens, petite pute que si tu ne fais ce que je veux, la glissa -- il à l'oreille en indiquant Harmony qui continuait à se faire fouetter, tu te retrouveras à sa place. Je suis sûre qu'en ce moment, elle vendrait son âme pour avoir une occasion d'échanger sa place.

Caroline écarquilla les yeux, réfléchissant un instant si elle serait capable de résister à un tel traitement. Sur la table, la pauvre jeune femme n'avait pas sa fierté ; elle hurlait à pleine poumon alors que le cuir du martinet commençait à entailler sa peau de toutes parts. Elle conclut qu'il valait encore mieux devenir provisoirement lesbienne que d'offrir un tel spectacle au yeux de tous les convives de cette orgie. Elle se mit à quatre pattes et enfouit sa tête dans la forêt intime de la jeune Opale. Elle n'avait aucune expérience dans ces jeux lesbiens mais Angel se fit un devoir de la guider et elle dut se livrer à d'horribles caresses avec sa langue. Après un long moment, elle sentit qu'un gland se pressait contre l'entrée de son vagin. Excité par le spectacle, Angel se décidait à la prendre. Elle redressa la tête quand il la pénétra totalement puis commença à la pistonner avec la fougue à laquelle il était habitué. Angel posa une main sur sa nuque et l'obligea à retourner à son jeu de langue.

Plus loin des cris surpassèrent ceux d'Harmony. Il s'agissait de ceux d'Amandine. Elle avait perdu piteusement son combat contre Théodora et cette dernière lui tenait désormais les bras pendant que Kono s'escrimait désormais à la sodomiser avec sa détermination rituelle. Bien que son anus ne fut plus vierge depuis un certain temps, l'ancienne maîtresse de maison connaissait un nouvel enfer qui provoqua immédiatement la jouissance de Diaz dont la semence envahit le vagin de Bella qui se plia sous l'effet de la douleur. Bien qu'elle prenne la pilule, le fait de se faire ainsi inséminer par un inconnu la révulsait au plus haut point.

Diaz fut le premier homme à jouir mais pas le dernier, loin de là. Les coïts se multiplièrent durant des heures et les pauvres femmes forcées de participer à cette horrible partouze virent toutes leurs cavités et leurs corps maculés du sperme de multiples partenaires jusqu'à ce que tous les mâles présents fussent rassasiés, les laissant totalement épuisées. Cependant, si elles avaient cru que cela marquait la fin de leur calvaire, elles se trompaient fortement.

***************CHAPITRE 11****************

Totalement comblé par plusieurs relations avec plusieurs esclaves différentes, Angel tapa alors dans les mains pour attirer l'attention de tous les hommes présents et marquer la fin provisoires des festivités.

- Mes chers, annonça -- t -- il. Je pense qu'il est temps de passer à la dernière étape de notre soirée.

Tous opinèrent du chef. Les victimes encore suffisamment conscientes pour réfléchir se regardèrent, l'air affolé, en se demandant quelle nouvelle invention perverse allait sortir de l'esprit de cet homme.

- Avant tout, prenons place!

Chacun des quatre membres du club s'installèrent dans un canapé faisant face à la cheminée. Les deux gardes conduisirent à chacun leurs esclaves respectives. Des entraves avaient été installées et elles furent tous enchaînées par le sol. Les chaînes étaient tellement courtes qu'elles n'avaient pas d'autre choix que de rester à quatre pattes au pied de leur maître.

- Ainsi, vous resterez bien sages, expliqua Angel. Ce qui va se passer maintenant pourrait en rendre certaines un peu... nerveuses.

Jasper se tenait prés de la cheminée. Il avait enfilé une cagoule affreuse qui faisait penser à celle d'un bourreau qui renforça encore l'appréhension des femmes. Quand Angel hocha la tête, il retira le drap qui recouvrait le meuble inconnu posé à un mètre de lui. Des hoquets d'horreur échappèrent à certaines esclaves. Il s'agissait d'une table de torture horriblement haute. Sa partie arrière était plus élevée que la partie avant qui était bien plus allongée. De nombreuses sangles étaient placées en divers endroits afin visiblement de faire en sorte que la personne emprisonnée sur cette table ne puisse plus du tout bouger. Jasper se tourna alors vers la cheminée et sortit du feu ce qui de prime abord semblait être un tisonnier. La réalité était bien plus affreuse. Il s'agissait d'un fer de marquage comme ceux qu'on utilisait sur le bétail. Sortant du feu, il était rouge et prêt à servir.

- Tout est prêt, confirma Angel. Alors dans quel ordre allons -- nous procéder?

- Suivons l'ordre chronologique tout simplement, proposa le juge. Commençons par la première à nous avoir rejoins.

- Bonne idée, accepta Angel. Dans ce cas, il s'agit de Laura puisque je l'ai baisée un peu avant sa mère.

Il se tourna alors vers ses deux gardes dont la présence prenait soudainement toute sa signification. Ils empoignèrent et libérèrent la jeune femme qui se débattit à peine. Réalisait -- elle le sort qui l'attendait? Ils la conduisirent vers la table de torture où elle fut placée, ventre contre le bois. Avec la forme particulière de la table, ses fesses se retrouvèrent rehaussées par rapport au reste de son corps. Ils lui étirent les bras jusqu'au bout de la table et lui entravèrent les mains, le cou, les hanches et les jambes. Elle n'était plus capable du moindre mouvement, sa forte poitrine étant comprimée par le poids de son propre corps. Un silence pesant s'installa alors que Jasper retirait le fer du feu pour l'approcher de la fesse droite de la jeune femme. Quand il l'appliqua, une odeur de chair brûlée envahit la pièce. Laura sortit enfin de son apparente catatonie et se mit à hurler comme elle ne s'en serait jamais crue capable et voulut se libérer de ses entraves mais le piège était trop bien tendu. Jasper ne se souciait pas de ses cris et maintint le fer sur sa peau aussi longtemps qu'il le jugea nécessaire. Laura pleura et finit même par uriner tant la douleur fut insupportable mais visiblement cette éventualité avec été envisagée car l'urine ne se déversa pas n'importe où mais au contraire s'écoula dans un conduit en plastique vers un récipient qui se trouvait en dessous de la table. Les esclaves qui assistaient au marquage se mirent à hurler, certaines se débattirent, tentant de se libérer des chaînes qui les rattachaient au sol mais elles étaient encore plus solides que celles de la table. Celle qui se montra la plus véhémente fut Bella et Uron, excédé par ses hurlements, se tourna vers elle et la gifla à plusieurs reprises jusqu'à ce que, le visage couvert de bleus et de larmes, elle s'effondra sur le sol en pleurnichant.

Jasper retira finalement le fer de la fesse de Laura et les cris de cette dernière se calmèrent un peu. Ils purent alors admirer le motif désormais inscrit à jamais dans les chairs de la jeune femme. Il s'agissait d'un loup surmonté d'une lune. Diaz se pencha en avant l'air surpris et dévisagea alors Angel mais il ne dit rien.

- Voilà le sigle du club, expliqua Angel. Vous êtes toutes la propriété du club et cela doit se savoir. C'est pour cela que vous allez toutes être marquées afin que vous n'oubliiez jamais votre statut d'esclaves.

Laura fut libérée de ses entraves et reconduites à son ancien emplacement. Totalement éreintée, elle s'effondra sur le sol, soufflant fortement. Angel se tourna vers Amandine qui commençait déjà à se débattre en voyant les gardes s'approcher d'elle.

- Si tu résistes, lui dit -- il, je les renvoie vers Laura et nous marquerons sa seconde fesse.

Amandine dévisagea Angel consciente qu'il ne bluffait pas. Elle se leva toute seule quand les gardes la libérèrent et se laissa conduire sans résistance vers la table. Elle fut placée dans la même position que sa fille quelques instants auparavant. Jasper avait replacé le fer dans le feu et attendit quelques instants pour laisser le temps au métal de bien rougir. L'horreur de l'attente pouvait se lire sur les traits du visage d'Amandine mais ceux -- ci se déformèrent encore plus quand elle sentit la peau de ses fesses devenir une fournaise et elle hurla à son tour. Elle ne vit pas Laura qui levait vers elle son regard épuisé et plein de larmes.

Christine ne montra pas la même docilité que les femmes Blenon. Dès qu'elle vit qu'on reposait Amandine aux pieds d'Angel, elle sut qu'elle allait être la suivante et commença à se débattre comme une démente en répétant « pas ça, il va le voir, mon mari va le voir ». Malheureusement pour elle, les deux gardes étaient deux vraies forces de la nature qui l'arrachèrent littéralement du sol pour la traîner vers la table. En dépit de sa rage, elle ne réussit pas à les empêcher de l'attacher comme les deux esclaves précédentes. Elle continuait à se tortiller dans l'espoir de se libérer mais désormais ses fesses étaient totalement exposées et elle ne pouvait plus échapper au marquage. Jasper appliqua le fer sur sa fesse avec la même dureté que les fois précédentes et elle hurla avec la même intensité. Détruite, elle fut ramenée vers Angel qui sortit alors un étrange cercle couleur chair de sa poche.

- Tiens, lui fit -- il. Tu n'auras qu'à poser ça sur le sigle quand tu te feras baiser par ton cocu de mari. Il donnera l'impression que ta peau est toujours intacte mais tu devras juste faire en sorte que ses mains ne s'aventurent pas trop dans cette zone. Bien sûr, tu ne dois plus beaucoup coucher avec lui maintenant que nous t'avons montré en quoi le vrai plaisir consistait.

Bien entendu, elle ne releva pas la dernière remarque d'Angel mais elle s'empara du cercle de chair et le serra contre sa poitrine nue en pleurant comme si sa vie en dépendait. Angel se mit à rire devant ce spectacle bientôt imité par tous les hommes présents.

La scène du marquage se répéta ainsi 9 fois encore. Certaines esclaves comme Bella se débattirent horriblement pendant que d'autres comme Sarah ou Madeleine se montrèrent d'une servilité totale, conscientes de l'inéluctabilité de l'issue. Dans tous les cas, elles finirent par hurler comme des perdues. Toutes, y compris Caroline, qui cette fois fut totalement incapable de retenir ses cris devant la douleur mais aussi l'horreur de la situation. Ce marquage signifiait qu'elle se retrouvait définitivement réduite à l'état d'objet. Diaz explosa en constatant qu'il avait enfin brisé l'une des dernières résistances de son excitante esclave et cela lui redonna immédiatement une vigueur toute neuve. Il obligea Delphine, toute juste marquée, à pivoter sur elle -- même, et commença à la prendre. Cette soirée était décidément un vrai ravissement pour les membres du club...jusqu'à ce que le tour d'Opale arrivât.

***************CHAPITRE 12****************

Opale étant la dernière victime du club, elle fut donc la dernière à subir le rite du marquage. La jeune femme, encore sous le choc des multiples viols qu'elle avait subi (les quatre membres du club l'avaient baisée au cours de la soirée), offrit une résistance toute symbolique. Jasper approcha donc le fer de sa fesse droite avec la même assurance que précédemment sauf que cette fois, tout dérapa. La douleur la réveilla et elle se mit à se débattre comme une folle. Les liens qui lui retenaient les mains, certainement mal fixés, lâchèrent et elle montra une vélocité incroyable pour défaire les autres alors que les deux gardes montraient un manque de réactivité flagrant. Elle se mit à courir dans le salon en hurlant, slalomant entre les canapés et échappant aux hommes qui tentaient de la saisir. Lee réussit finalement à lui couper la route mais de nouveau elle eut une réaction imprévue. Elle le percuta de plein fouet. Comme elle était bien plus petite que lui, son épaule droite enfonça le plexus du garde lui coupant le souffle et tous les deux basculèrent vers la baie vitrée. Si elle avait été seule, elle se serait assommée contre le double vitrage mais avec l'impulsion de sa course et surtout la masse imposante du garde, ils la pulvérisèrent pour se retrouver dans la cour de la villa. Lee était entaillé de partout par les éclats de verre alors qu'Opale, presque pas blessée grâce au corps protecteur de l'asiatique, se releva et partit en courant en direction des arbres qui bordaient la propriété.

***************CHAPITRE 13****************

- IMBECILE! grondait Angel en giflant Jasper. INCAPABLE!!!

Il était littéralement hors de lui. Cette petite pute avait réussi à fuir de manière impensable alors qu'elle était entravée sous leurs yeux. Jasper baissait les yeux, conscient qu'il avait certainement fait preuve de suffisance et se demandait s'il aurait encore un emploi demain. Quand il eut enfin le courage de croiser le regard de son employeur, il en vint même à craindre pour sa vie.

Cependant Angel ne s'intéressait pas à lui pour l'instant, il se concentrait sur la fuyarde. Elle en savait trop et ne devait pas atteindre Lilleland. Par talkie, Il dirigeait ses hommes qui la traquaient dans les bois. Ils étaient des hommes entrainés à la poursuite d'une femme seule et nue, il était inconcevable qu'elle leur échappe. A ce moment pourtant, Angel se dit qu'il était plus que temps qu'il règle le cas de ses voisins et commence enfin à construire ce mur qui l'isolerait totalement et le protègerait autant d'éventuels agresseurs que d'autres tentatives d'évasion de ce genre.

- Où en êtes -- vous Gonzalo, demanda -- t -- il à son chef de la sécurité.

- Elle a pris à l'Ouest, répondit Gonzalo dans le combiné, ce qui n'est pas bon. Elle fonce tout droit vers la route.

Pas bon! La soirée tournait au vinaigre.

***************CHAPITRE 14****************

Opale courrait sans se soucier de rien. Ni du froid qui la transperçait, ni des cailloux qui lui arrachaient la plante des pieds ou des branches qui lui vrillaient parfois le visage. Tout ce qui importait était de s'éloigner le plus loin possible de cette maison maudite où on avait fait d'elle pire qu'une pute. Elle n'était pas une pute, pas elle non. Elle s'était juré de mourir plutôt que de le devenir et ne les laisserait pas la ramener.

Elle courait tout droit sans but sans avoir conscience que dans son malheur, le hasard lui souriait et qu'elle se dirigeait directement vers la route. Son seul espoir.

En se retournant parfois, elle voyait les lumières dans le noir. Elle savait qu'il s'agissait des hommes de ce salopard qui la chassait et cela lui donnait la force de ne pas ralentir. Elle courait encore quand elle déboucha enfin sur la route et ce fut à ce moment que sa chance l'abandonna.

Juste au moment où elle posait les pieds sur le goudron de la chaussée, les phares d'une voiture l'aveuglèrent et ni elle ni le chauffeur ne furent en mesure d'éviter le choc, frontal.

***************CHAPITRE 15****************

Frank Posto sortit de sa voiture, l'air halluciné et le portable déjà à l'oreille pour appeler les secours. Il semblait vivre un véritable cauchemar. Il rentrait chez lui tranquillement quand une femme, nue qui plus était, avait déboulé sous ses roues.

- Je l'ai tuée, se dit -- il. Mon Dieu, j'ai tué une femme.

Une seconde, il envisagea la possibilité de raccrocher son téléphone et de disparaître dans la nuit mais il se ravisa et, sans le savoir, cette décision honnête lui sauva la vie.

Car dans les bois à quelques mètres de lui, les hommes d'Angel avaient assisté à l'accident. Ils étaient arrivés une minute trop tard et si cette voiture n'avait surgi à ce moment précis, ils auraient remis le grappin sur la fuyarde. Maintenant, le chauffeur était en communication avec la police et ils ne pourraient jamais l'éliminer lui et toutes les traces de l'accident avant l'arrivée des flics.

- On se replie, ordonna Gonzalo. On ne peut plus rien faire.

Et déjà il appréhendait la réaction du patron. Il savait que des têtes allaient tomber et pas qu'au figuré.

***************CHAPITRE 16****************

Angel avait été averti du désastre. Morte ou vivante, Opale allait désormais conduire la police vers eux, c'était inéluctable. Les membres du club qui s'étaient à nouveau réuni dans le bureau de Jérôme Blenon en avaient tous conscience.

- Rien n'est perdu, affirma le juge, laissez -- moi faire.

Il décrocha son téléphone et appela la dernière personne qui pouvait encore les sauver.

***************CHAPITRE 17****************

Daniel Salin était encore mal réveillé mais il ne regrettait pas d'avoir quitté la douceur de son bureau où il assurait la permanence de nuit. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait une jeune fille d'une vingtaine d'année entièrement nue se faire renverser par une voiture, même à Lilleland qui en avait déjà vu des belles. Il était persuadé d'être sur une belle affaire.

- Inspecteur, dit l'un des bleus qui sécurisaient le périmètre, quelqu'un veut vous parler.

- Un témoin, avança -- t -- il. Non, pas du tout.

- Commissaire principal Giroud, se présenta alors un type d'une cinquantaine d'année moustachu et dégarni. Merci de votre travail, inspecteur mais je reprends l'affaire.

Salin connaissait le gaillard et savait parfaitement que normalement il ne frayait pas avec les enquêtes de terrain. Il était depuis des années l'enquêteur privilégié de plusieurs juges influents. Il se demanda alors ce qu'un type comme ça pouvait bien faire dans un tel lieu à une telle heure. Le problème était que Giroud était son supérieur de 4 grades et qu'il ne pouvait pas s'opposer à ce qu'il reprenne l'affaire. Il se dit cependant que ce devait être bien sensible pour déranger un tel ponte en pleine nuit.

***************CHAPITRE 18****************

- Voilà c'est réglé, affirma le juge. Giroud a repris l'affaire au nez et à la barbe des équipes de nuit. Ce sera difficile à expliquer mais dès demain nous aurons pondu un scénario de l'accident d'une pute de tapin victime d'un accident affreusement bête et les questions s'éteindront d'elles -- mêmes.

- Qui se soucie du sort d'une pute? philosopha Uron.

- Nous avons eu chaud, reconnut Diaz. Je propose de mettre fin à notre soirée qui dans l'ensemble aura été fructueuse quand même.

Ils opinèrent tous du chef. Angel ne dit rien, il ne supportait pas d'avoir affiché ainsi l'incompétence de ses hommes à la vue de ses alliés. Dès demain, il ferait le tri dans ses effectifs et plusieurs personnes paieraient le prix de leur incurie.

De plus, il songea au fait qu'il venait de perdre une esclave prometteuse mais il se rassura en pensant à la pile de dossiers ramenés par Christine. Un nom s'imposait déjà à lui pour remplacer Opale, Anne -- Marie Leo, assistante sociale.