Le Club - Partie 11

BÊTA PUBLIQUE

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Il fallut presque une demi -- heure à Angelica pour se remettre de son coït brutal avec Diaz. Ce dernier s'était écarté immédiatement d'elle après avoir joui pour aller s'assoir au bureau de la chambre. Il s'était mis à griffonner un mot. Quand à elle, elle était restée de longues minutes, allongée sur le lit, incapable du moindre geste. Finalement, elle trouva la force de se redresser et de rejoindre la salle de bain pour purifier son corps de toute trace de la semence de cette brute. Elle se glissa sous la douche et y resta un temps affreusement long, se frottant au point de s'irriter la peau. A un moment donné, elle fut prise de nausée et vomit tripes et boyaux.

Quand elle trouva la force de sortir de la salle de bain, elle retrouva Diaz assis sur le fauteuil de son bureau. Il l'avait tourné vers la porte de la salle de bain et semblait attendre son retour. Dès qu'elle apparut il lui tendit deux enveloppes. L'une d'entre elle était grande et fine. Elle comprit qu'elle contenait cette maudite évaluation qui désormais la dégoûtait. La seconde était une petite enveloppe beaucoup plus épaisse. Elle l'ouvrit et y trouva une dizaine de billets de 100. Elle voulut lui jeter cet argent à la figure mais son regard noir et le souvenir de son comportement brutal la fit se raviser.

- Eh bien, dit -- il visiblement surpris. On ne dit pas merci?

Elle le dévisagea alors terrassée par son culot et quitta la chambre en courant, mettant la distance la plus grande entre elle et cet être méprisable.

Après quelques minutes à courir, elle s'arrêta enfin et ouvrit la grande enveloppe qu'il lui avait donnée. L'évaluation était parfaite. Elle savait désormais qu'elle allait obtenir une note suffisante pour sauver son emploi et ainsi conserver à la fois son cadre de vie et surtout l'avenir de son enfant mais le prix qu'elle avait dû payer pour cela avait été considérable.

********************CHAPITRE 6********************

La journée n'avait commencé que depuis une heure quand Uron convoqua Harmony dans son bureau. Cette dernière ne savait pas quelle conclusion elle devait en tirer. Elle essayait de se rassurer en se disant que c'était bon signe mais elle avait compris depuis déjà longtemps que cet Uron était totalement imprévisible.

- Je vais être clair, dit -- il sitôt qu'elle fut assise, mademoiselle Vega. Vous avez perdu.

Elle resta bouche bée devant le manque de tact de cet homme qui venait de lui annoncer sans fioritures qu'il venait de la licencier.

- Mais..., commença -- t -- elle. J'ai fait du bon boulot durant des deux semaines.

- Je ne dirais pas ça comme ça, lui rétorqua -- t -- il d'un ton sec. Vos évaluations ont été de trois points inférieures à celle de votre collègue, il n'y a pas eu photo. Faire bander les hommes ne suffit pas dans un hôtel de luxe surtout à un poste aussi important que celui de superviseur.

De nouveau, il avait cherché les paroles les plus choquantes possibles.

- Mais je ne pourrais jamais retrouver un emploi équivalent, fit -- elle en faisant fi de son comportement de goujat.

- Je m'en doute mais ce n'est pas mon problème.

Elle se rendit compte que son charme qui avait tellement réussit avec Sabato Orso était totalement inopérant sur cet homme. Vaincue et un peu désemparée à l'idée de devoir se relancer à la recherche d'un emploi, elle se dirigea vers la porte. Au moment où elle l'ouvrit, Uron la rappela.

- Attendez mademoiselle!

Il vint à sa hauteur et lui tendit une carte.

- Vous n'avez pas les qualités pour travailler au sein de l'équipe de l'Excelsior, lui expliqua -- t --il, mais je viens de racheter un autre établissement où je pense que vous auriez bien plus votre place. Le salaire est très intéressant, vous verrez.

Elle s'empara de la carte et la lut.

- Le Chat Brûlant?!? faillit -- elle s'étouffer. C'est une blague?!?

Le Chat Brulant était un bar à pute très réputé du quartier des docks, l'un des derniers quartiers mal famés de la ville. Ce fut l'insulte de trop. Elle ne put l'accepter et le gifla. Le bruit de la claque résonna dans le couloir attirant l'attention de tous les employés et clients qui se trouvaient dans les environs. Le plus incroyable fut que le sourire affiché par Uron après cette gifle.

- Ce n'est pas grave, affirma -- t -- il. N'hésitez pas à me rappeler si vous changer d'avis.

*********************CHAPITRE 7*******************

Angelica avait assisté incrédule à la réaction nerveuse d'Harmony.

- Elle l'a giflée parce qu'il vient de la virer, pensa -- t -- elle alors. Elle n'a pas idée des conséquences.

Harmony en tout cas, traversa le hall de l'Excelsior d'un pas énervé sans adresser la parole à quiconque et disparut dans la rue.

- Mademoiselle Rubicosa! l'interpela alors Uron.

Malgré elle, elle se crispa comme une enfant prise en faute. Si elle doutait encore, la réaction d'Harmony confirmait qu'elle avait gagné leur compétition funeste mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un affreux malaise quand elle pensait comment elle avait obtenu cette victoire.

Elle entra dans le bureau et Uron l'invita à s'assoir.

- Félicitations, mademoiselle. Vous êtes notre nouvel superviseur.

- J'en suis heureuse, sourit -- elle.

Si elle avait su le piège que s'apprêtait à lui tendre son patron, elle n'aurait certainement pas souri aussi largement.

********************CHAPITRE 8********************

Pendant la semaine qui suivit la signature de son nouveau contrat, Angelica ne chôma pas. Ses journées duraient prés de 10 heures et ce ne fut pas la nouvelle superviseuse, une polonaise qu'Uron avait débauchée dans un palace de Londres qui allégeait sa masse de travail puisque ce dernier l'avait chargé de fonctions totalement différentes. En ajoutant sa responsabilité de mère, elle se sentait affreusement épuisée surtout qu'elle dormait très mal, ses nuits restant hantées par le souvenir du traitement que lui avait fait subir ce client qui lui avait permis de conserver son emploi. Elle pensait qu'avec le temps et une fois son équipe rodée, elle réussirait à se ménager enfin du temps libre mais elle ne s'attendait à l'horrible surprise que lui préparait son employeur.

Elle fut convoquée dans son bureau. Stressée, elle s'attendait à être rappelée à l'ordre suite aux approximations de certains des employés placés sous sa responsabilité. Elle savait que la nouvelle superviseuse avait déjà être réprimandée à plusieurs reprises. Après l'avoir fait s'assoir, Uron se mit à donner des ordres au téléphone, donnant l'impression d'avoir oublié sa présence. Elle eut l'horrible sentiment qu'il voulait jouer avec ses nerfs.

Finalement, il raccrocha le combiné et reporta son attention sur elle. Son visage se fit plus grave.

- Je ne vais pas y aller par 4 chemins, lui annonça -- t -- il péremptoire, je vais devoir mettre fin à votre contrat.

Le cœur d'Angelica cessa de battre. Elle se reposa sur son siège sous le choc de cette décision qui la prenait totalement au dépourvu.

- Je ne comprends pas, réussit -- elle à articuler finalement. Je sais que nous avons commis des erreurs mais je ne pense pas mériter une telle sanction.

- Laissez votre travail en dehors de cela, il n'y est pour rien. Si j'ai décidé de me séparer de vous c'est pour une autre raison. Je ne peux tout simplement pas me permettre de conserver des putes dans mon staff.

Ce mot l'assomma presque aussi sûrement que s'il l'avait frappé d'un coup de poing. Elle ouvrit la bouche pour se défendre mais il la devança.

- J'ai reçu la visite d'un de nos clients, un certain Guillermo Diaz et il m'a fait un résumé très détaillé des services très spéciaux que vous lui avez prodigué. Comprenez que ces accusations sont très graves surtout dans un établissement du standing de l'Excelsior.

- Mais c'est faux! s'emporta -- t -- elle.

- Assez! la coupa -- t -- il sec. Croyez -- vous que j'ai pris cette décision à la légère. Je n'ai pas que les allégations de ce client. Il se trouve que cette personne a des goûts sexuels très particuliers et il semble aimer notamment filmer ses ébats sexuels. Il m'a fourni une vidéo très explicite à la fin de laquelle il vous remet une enveloppe dont on distingue parfaitement le contenu.

Elle écarquilla les yeux. L'argent que Diaz lui avait donné et qu'elle n'avait pas osé refuser se retournait maintenant contre elle. Et dire que, comble de l'ironie, elle avait été totalement incapable de garder cette argent, symbole de l'humiliation qu'elle avait subie. Elle voulut le lui dire mais elle sentait que ce serait inutile, il s'était forgé sa conviction et n'en démordrait pas. Elle allait tout perdre après avoir tant sacrifié.

- Je vous en prie, sanglota -- t -- elle. J'ai absolument besoin de cet emploi et j'ai travaillé très dur ces dernières semaines pour faire de cet hôtel le palace que vous voulez qu'il devienne.

- Oui et votre vénalité risque de tout faire détruire, répliqua -- t -- il sans pitié. Je ne peux l'accepter.

- Je vous en supplie, explosa -- t -- elle abandonnant toute fierté. Je ferais tout ce que vous voulez pour faire oublier cette erreur.

Un sourire mauvais se dessina alors sur le visage d'Uron. Il se leva et se dirigea vers la porte du bureau qu'il ferma à clé.

- C'est exactement ce que je voulais entendre. Tu peux peut -- être encore sauver ta tête.

Elle le dévisagea alors qu'il s'approchait d'elle avec cette expression malsaine qui lui rappela celle qu'elle avait lue sur le visage de Diaz.

- Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que Diaz qui profite de tes qualités cachées. Après tout, je suis le patron ici, je suis prioritaire. Fous -- toi à poil!

Elle resta interdite devant cet ordre totalement incroyable et elle voulut crier mais avant qu'elle ne put prononcer le moindre son, elle fut cueillie par un direct du droit à la mâchoire. Une horrible douleur emplit toute la moitié de son visage.

- Je déteste attendre et encore plus me répéter. A poils!

Encore groggy sous l'effet de son coup, elle resta sans réaction et il serra de nouveau le poing. La simple vue de cette main serrée la tira de sa léthargie. Elle se redressa en cherchant du regard une échappatoire mais elle réalisa rapidement qu'elle était de nouveau prise au piège et cette fois pour de bon. Le cœur pris dans un étau, elle fut donc obligée de céder et se livrer à un odieux strip-tease pour terminer finalement totalement nue sous le regard satisfait d'Uron. Ce dernier s'approcha alors d'elle et l'obligea à placer ses bras bien parallèle au corps. Ses mains se baladèrent alors sur son corps, sans aucune douceur. Il lui tripota la poitrine puis son intimité sans jamais chercher à lui procurer la moindre sensation de plaisir. Durant tout le temps que durèrent ces palpations, son regard ne quitta pas le sien comme s'il cherchait à profiter au maximum du tourment qu'il provoquait chez elle. Quand il fut lassé de ce petit jeu de mains, il la repoussa violemment contre le bureau et elle se retrouva allongée sur le dos, les jambes écartées dans un réflexe malheureux. Uron n'en demandait pas tant. Il s'insinua dans son entrejambe et elle sentit de nouveau le contact de sa main invasive dans son vagin toujours aussi sec. De ses doigts il commença à la pistonner, elle releva vers lui un regard implorant, espérant peut -- être infléchir son dessein.

Mais rien ne pouvait plus arrêter le viol qui se préparait, le second qu'elle allait devoir subir en moins d'une semaine. Comble de l'horreur, Uron sortit un gode de plus de 10 cm de diamètre et l'inséra dans son vagin sans aucune préparation. Prise par surprise, elle fut totalement déchirée par ce membre de plastique qui la pénétra dans toute sa longueur, son vagin s'élargissant d'un coup sous cette pression si violente. Etant totalement sèche, la douleur qu'elle ressentit fut horrible et elle ne put s'empêcher de hurler. Le sourire d'Uron s'élargit alors.

- Crie ma belle, lui lança -- t -- il alors qu'il accélérait le rythme des va et vient avec son gode. Ne te gêne pas, la pièce est totalement insonorisée, personne ne peut t'entendre.

Son ventre n'était plus que douleur et elle en vint à espérer qu'Uron la pénétrât pour mettre fin à cette souffrance mais visiblement le propriétaire ne semblait pas décidé d'arrêter ainsi ce petit jeu sadique. Au contraire, il faisait tourner le gode à l'intérieur d'elle augmentant encore la pression sur les parois de son vagin. Elle ne saurait dire combien de temps ce calvaire dura car elle finit par perdre la notion du temps mais finalement, il sortit le membre de plastique de son intimité. Il le renifla alors.

- Mais ma parole, il est tout chaud et humide, déclara -- t -- il, tu as aimé ça.

Elle aurait voulu hurler des dénégations mais elle n'en avait plus la force et elle se contenta de rester allongée sur le dos en tentant de reprendre son souffle à attendre qu'il la viole. Cependant, il la saisit par le bras et l'obligea à se retourner et à se cambrer. Comme une poupée, elle se pliait à sa volonté jusqu'à ce qu'elle comprenne où il voulait en venir. De ses deux mains il lui écarta les fesses et cracha sur sa cavité anale pour lui donner un simulacre de lubrification. Le contact chaud de la salive lui fit comprendre qu'il se préparait à la sodomiser et cela lui redonna de l'énergie mais il était trop tard. Il la tenait fermement et déjà il faisait peser le gland du gode sur son œillet anal. La douleur qui lui stria les reins fut la plus terrible de son existence. Elle hurla de plus belle pendant que l'objet la détruisait littéralement. Sans faillir le monstre qui s'était fait passé pour son employeur continua à la martyriser jusqu'à ce qu'elle s'effondre, éreintée. Il retira alors le gode, souillé de son sang et La força à se redresser. Elle poussa un râle désespéré. Il lui inséra le gode dans la bouche et elle dut lécher un mélange immonde de cyprine, de déjections et de sang tous issus de son corps maltraité. Quand elle eut finit, il parut enfin satisfait et il la lâcha enfin pour aller s'assoir à son fauteuil. Elle comprit que son calvaire était fini ; à aucun moment il ne l'avait pénétrée.

*******************CHAPITRE 9*********************

Angelica était toujours allongée sur le bureau d'Uron. Il l'avait réduite en miettes et elle n'arrivait plus à retrouver la force de se relever. Le propriétaire de l'Excelsior restait quant à lui immobile et silencieux à l'observer dans cette pathétique position, il semblait goûter à cette situation.

Il se décida finalement à parler et quand il le fit ce fut pour utiliser un ton calme et posé. Rien chez lui n'indiquait la brute qu'il était en réalité.

- Tu conserveras ton emploi aussi longtemps que tu resteras aussi docile, assura -- t -- il. Mieux, dès demain je paierais les frais d'inscription de fils à la prestigieuse école de « San Mattéo », je sais que tu rêves de l'y inscrire depuis qu'il est en âge. J'ai déjà fait faire un double des clés de ton appartement afin de pouvoir passer te voir quand je le désirais. De plus, tu trouveras un téléphone dans ton casier. Je suis le seul à avoir ce numéro et cela doit rester ainsi. Quand je t'appellerais, tu devras tout abandonner pour exécuter mes ordres. Si jamais un jour je ne suis pas satisfait de ton obéissance, ce sera la soupe populaire pour toi et les foyers sociaux pour ton fils. Allez maintenant rhabille -- toi et retourne travailler, tu as un hôtel à faire tourner. Frankzika ne va pas tout faire toute seule.

Sous le choc, Angelica se redressa sans un mot. Elle fixa Uron un instant mais ne trouva que dureté dans le regard qu'il lui rendit. Prise de terreur, elle empoigna ses vêtements et disparut aussi vite qu'elle le put. Uron sourit.

- Et d'une, dit -- il. A l'autre maintenant.

********************CHAPITRE 10*******************

Alors qu'Angelica connaissait le début de son asservissement, le quotidien d'Harmony n'était guère plus reluisant. La première semaine après son renvoi, elle vit ses premiers CV lui revenir avec toujours les mêmes réponses négatives. Pire, la situation se perpétua dans le temps alors qu'elle avait cru que son expérience à l'Excelsior serait suffisante pour lui ouvrir de nombreuses portes. Ses indemnités chômage ayant déjà été consommées durant la période de rénovation de l'hôtel, elle se retrouvait sans revenus. Elle se retrouva donc incapable de payer le loyer hebdomadaire son bel appartement des quartiers rénovés et ses amis, tous des fils de riches snobs, devinrent soudainement injoignables. Elle savait qu'elle devait trouver un emploi au plus vite et un emploi de la qualité de celui qu'elle occupait juste avant mais l'un des rares recruteurs à accepter de la recevoir lui enleva ses dernières illusions.

- Le poste de superviseur demande de grandes qualités, lui avait -- il expliqué sous entendant qu'elle ne possédait pas. De plus, il est délicat d'embaucher une personne reconnue pour avoir un caractère difficile.

- Un caractère difficile? S'était -- elle étonnée.

- Nous sommes tous au courant que vous avez agressé votre ancien employeur alors qu'il venait de vous renvoyer en dépit du fait qu'il tentait de vous proposer une solution de reclassement.

Elle manqua s'étouffer devant cette affirmation. Ce salaud d'Uron avait détourné la vérité pour faire d'elle une harpie et compromettre son avenir professionnel.

Une semaine passa encore. De plus en plus isolée dans sa vie personnelle, elle passait ses journées à aller d'hôtel en hôtel faisant descendre de plus en plus ses exigences mais elle se heurtait toujours au même mur de refus. Elle finit par se dire qu'elle allait devoir se résoudre à retourner à son ancienne profession de serveuse quand le ciel lui tomba sur la tête.

Elle rentrait chez elle après une longue journée de démarchages infructueux, elle n'avait plus qu'une idée en tête : se reposer. Cependant, elle eut l'horrible de constater que sa clé ne réussissait plus à ouvrir la serrure de sa porte. Elle resta figée un instant puis descendit en courant vers la loge du concierge pour qu'il lui explique cette situation. L'homme sortit et ne parut pas une seconde surpris de la voir.

- Ma clé ne fonctionne plus, lui dit -- t -- elle espérant encore qu'il lui trouve une explication à cette situation.

- Je sais, répondit -- il aussi froid que la mort. J'ai changé les serrures sur ordre du propriétaire. Cela fait trois semaines que vous ne payez plus le loyer.

- Mais... Il fallait me prévenir.

- Je l'ai fait et vous avez même reçu une lettre recommandée la semaine dernière. Les appartements de cette qualité sont trop demandés pour que nous nous permettions d'attendre trop longtemps.

- Mais mes affaires?

- Elles sont saisies. Payez ce que vous nous devez et nous vous les rendrons!

Il lui claqua alors la porte au nez sans lui laisser le temps de lui répondre quoi que ce soit.

*******************CHAPITRE 11********************

Harmony se retrouva donc à la rue alors que la nuit était sur le point de tomber sans aucune affaire pour se changer et, le porte--feuille vide, elle n'avait pas les moyens de se payer l'hôtel. Elle tenta bien de contacter ses amis mais elle ne trouva aucune oreille compatissante. Tous ceux qui répondaient présents pour leurs soirées de fête quand tout allaient bien ne voulaient désormais plus avoir affaire à elle. Elle avait voulu frayer avec des gens d'un milieu social bien différent du sien et ça lui coutait cher. Elle commença alors à errer dans la ville. Nous étions au début de l'hiver et le froid l'attaqua sans pitié. Les circonstances faisaient qu'elle n'était pas vêtue pour supporter de telles conditions. Elle passa quelques heures dans un bar de nuit devant un café où elle fut accostée par plusieurs hommes. Même dans son état lamentable, elle restait une belle femme mais tous ces hommes étaient tout aussi pathétiques qu'elle et elle n'était pas tombée assez bas pour se laisser embarquer avec des épaves de ce genre. Finalement, ce fut le serveur qui lui offrit une solution de dernière chance. Il lui donna l'adresse du foyer social pour adultes qui, même en pleine nuit, pouvait lui l'accueillir.