Laura Parle Trop

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Ses collègues vont lui apprendre à se taire...
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Préambule: ce texte joue avec les limites du consentement. Si vous êtes sensibles à ce sujet, je vous recommande de ne pas le lire.

Chapitre 1

"Franchement je préfère encore me faire baiser par Thomas sur cette table devant tout le bureau que de passer une heure de plus dans cette réunion... J'aurais peut être le cul plein de miette mais au moins je préserve ma santé mentale"

Eclat de rire de Françoise accompagné de gloussements ici et là.

C'était la troisième réunion de "restructuration stratégique" depuis la mise en place de la nouvelle organisation, et à chaque fois la même chose, on reprend tous les services, on les dissouts, on les reformes selon un nouveau modèle toujours plus absurde et déconnecté des besoins réels de la structure, et on vous demande de changer toute votre organisation de travail et vos habitudes pour faire plaisir à des responsables, donner à leur poste une raison d'exister et pouvoir leurs donner quelques lignes à présenter lors de la prochaine réunion de pilotage...

Laura avait assistée à chacune d'entres elles, contrainte et forcée, et devoir écouter des heures de monologue managériale ponctués de slides trop petit pour être lisibles dans une salle surchauffée aux effluves de sueurs était devenue sa définition de l'enfer. Le café tiède et les madeleines du super U du coin négligemment posées sur la table de la cafét' pour la pause de 11h ne suffiraient pas à lui faire oublier qu'il restait encore une heure trente avant la pause repas, et que les deux premières heures de l'après-midi serait le même calvaire.

Pas particulièrement fière du mauvais gout de sa blague, Laura appréciait néanmoins l'attention qu'elle lui avait procurée. En petit groupe les gens commentaient et la regardaient alors qu'elle discutait de son coté, elle avait su se mettre tout le monde dans la poche avec son petit trait d'esprit. C'est quand Simon veint lui glisser à l'oreille que lui aussi aurait préféré assisté à ca plutôt que de retourner dans la salle de réunion, qu'elle compris que toute attention n'était pas bonne à prendre. Elle lui lança un regard de jugement sans répondre, elle ne pouvait l'attaquer alors que c'est elle qui avait provoqué, peu importe à quel point elle trouvait ca déplacé...De plus, elle ne voulais surtout pas laisser transparaitre le petit effet que cette remarque avait sur elle.

Comme prévu, l'heure suivante n'était pas plus intéréssante. La salle plongée dans l'obscurité, on pouvait voir les visages s'assoupir, la voix monotone du manager en bout de table, pointant fièrement du doigt son diagramme de gantt sur les étapes à venir, accompagné dans son concert d'ennui par le ronronnement du rétroprojecteur en fin de vie qui trônait au dessus de leurs têtes, il n'en fallait pas plus à certains pour que les têtes penche dangereusement en avant vers une petite sieste improvisées, avant de se relever dans un réflexe de panique. Quelques solos de ventres ici et là grondant l'approche de la pause repas déclenchés des sourires croisés.

C'est uniquement quand la porte s'ouvrit que tout le monde fut sauf, les mentons se relevèrent et les corps affalés se redressèrent dans leurs chaises. Le filet de lumière venant du couloir, symbole d'espoir, d'une fin possible à cette torture.

"Laura, pouvez-vous venir dans mon bureau s'il vous plait. Maintenant."

Le ton de Marc était ferme, ne laissant place à aucune discussion possible, il reparti dans le couloir sans même l'attendre ou fermer la porte, il savait que Laura s'en chargerait dans une seconde. Dans la salle, les regards se croisaient, tout le monde était présent lors de son commentaire dans la cafét', mais personne ne s'attendait à ce qu'il remonte aussi haut, aussi vite...

"Il a été porté à mon attention la subtilité et la finesse de votre esprit ma chère Laura"

Refermant la porte derrière elle, Marc lui désigna la chaise ou s'asseoir avant de rejoindre la sienne.

"Puis-je savoir à quel moment, ce genre de commentaire vous a semblé approprié sur un lieu de travail?"

Le coeur de Laura se mit à battre trés fort dans sa poitrine. Elle sentait sa gorge se serrer et ses mains devenir moites. Marc n'était pas réputé pour son humour ni pour sa compréhension, il était le seul directeur de l'agence à avoir tenu aussi longtemps à ce poste et ce n'était pas par hasard. Sa machoire carré et ses petites lévres toujours fermées lui donnaient un air sévère bien que ces yeux claires pétillants et ses cheveux grisonnant lui attiraient une certaine sympathie. Probablement dans la petite cinquantaine, voir fin de quarantaine, il était assez difficile à jauger. Ses chemises moulants les pectoraux ainsi que ces biceps et son pas toujours déterminé renvoyaient de lui une image trés militaire, très en forme, une espèce de gentleman tout juste sorti de la salle de sport.

A bien y penser, c'est d'un James Bond qu'il semblait tout droit sorti, on ne saurait dire s'il était l'agent 007 ou le méchant russe, mais c'est cette image old-school un peu patinée qu'il renvoyait.

Les mains de Laura commençaient à trembler, elle savait qu'être interrompu au milieu d'une réunion pour aller dans son bureau n'annonçait rien de bon et les premiers mots de Marc ne laissaient aucun doute sur le motif de la convocation.

"Je...."

"Laissez moi vous expliquer, vous ne l'avez peut-être pas compris, mais nous sommes dans un cadre professionel ici et ce cadre professionel signifie qu'il est attendu que chacun des employés se comporte en tant que tel"

"Je...vraiment Je..."

"Si vous n'êtes pas capable d'être professionel, alors vous n'aviez rien à faire ici"

"J'en suis capable monsieur".

Les derniers mots du directeur avait clairement sous-entendu la possibilité de licenciement. C'est tout ce qu'il fallu à Laura pour trouver le courage nécéssaire à formuler sa première phrase et arréter de balbutier.

"Je suis vraiment désolé monsieur, je suis tout à fait capable d'être professionel. J'ai juste voulu faire de l'humour à la pause mais je comprend que c'était innaproprié et de mauvais gout, vous pouvez être sur que ca ne se reproduira plus".

Marc eu un sourire automatique, un petit rictus du coin de lèvre que Laura ne pouvait s'expliquer.

"Ce n'est déjà pas la première fois que ça se produit mademoiselle, vos questionnement sur le calcul des augmentations et leurs corrélations avec les talents oraux de certaines collaboratrices il y a quelques mois ont déjà été portés à mes oreilles, et ce n'était déjà pas les premiers..."

Laura se sentie fondre dans sa chaise, jamais elle n'aurait imaginé que parmi ses collègues avec qui elle passait tant de temps, certains pouvaient n'avoir rien de mieux à faire que de balancer leurs ragots à la direction, quelle honte! Elle avait toujours été loyale envers eux et jamais n'avait été du genre à chercher les problèmes. Comment l'un d'eux avait-il pu lui faire ça...

"Monsieur, je suis sincèrement désolé. C'était toujours des paroles frivoles, juste des plaisanteries, je n'ai jamais voulu porter préjudice à qui que ce soit, je cherchais juste à amuser mes collègues"

Marc ne semblait pas le moins du monde réceptif à ses excuses et il semblait que chaque mot qu'elle prononçait l'irritait un peu plus.

"Vous finissez ce jour, nous vous enverrons votre solde de tout compte"

Elle senti son monde s'effondrait, la punition était sévère mais elle savait que c'était attendu... ce qu'elle ne comprenait pas en revanche c'est pourquoi ce salaud n'arrêtait il pas de sourire a chaque fois qu'il lui annonçait de tels decisions? Prenait-il du plaisir a la situation? Comme si mourrir de honte et perdre son job n'était pas suffisant, il fallu en plus qu'elle tombe sur un tordu qui aime faire le sale boulot...

D'un coup de sang elle lança:

"C'est quoi votre délire? Ca vous amuse de ruiner ma vie? Vous prenez bien votre pied avec la souffrance des autres? Putain j'y crois pas..."

Alors qu'elle se jetait dans le fond de sa chaise sur ces derniers mots, Laura ne pouvait pas croire ce qui venait de sortir de sa bouche. Ce n'était pas elle qui parlait mais le désespoir... comment allait elle pouvoir vivre sans travail? Annoncer a son mari le motif de son licenciement?

Marc ne s'était pas énervé, il n'avait pas non plus sourit cette fois. Prenant une respiration avant de s'avancer sur sa chaise et de poser ses coudes sur son bureau, ses mains proche d'elle, il pris un ton bien plus ferme.

"Il semblerait bien que la seule putain dans cette pièce, ce soit toi ma belle. Non seulement j'ai bien mieux à faire de mes journées que de me préoccuper de ta petite vie, mais surtout ce n'est pas moi qui ruine ta vie, c'est le trou mal baisé que tu as entre les jambes et qui a apparement pris le contrôle de ta bouche petite salope".

Il semblait si calme et confiant qu'elle ne pouvait le croire. Venait-il vraiment de lui dire ce qu'elle venait d'entendre? Avait-il vraiment prononcé ces mots?

"Je.."

"Il va être temps que tu apprennes à te taire maintenant, je t'ai assez entendu, tu vas rentrer chez toi et je ne veux plus te voir"

Laura tremblait de tout ses membres, encore sous le choc du déroulement de la conversation, elle ne pouvait croire que c'était vraiment fini, qu'elle allait de nouveau se retrouver au chomage, qu'elle repartait dans la boucle infernale de la recherche de job, quelle devrait refaire ses preuves dans un nouveau contexte, repasser par une période d'essais... Elle avait tellement lutter pour obtenir ce poste.

"Monsieur, je..."

"Tu es donc incapable de la fermer, c'est ca ton problème? Tu n'as aucun contrôle sur ta bouche?"

"Monsieur je vous en supplie..."

"Tu me supplie là? Tu ne supplies rien du tout, tu es juste en train de mendier pour ton poste"

"Je vous en supplie, s'il vous plait..."

"Tu veux me supplier vraiment? C'est à genoux qu'on supplie"

Ecarquillant les yeux elle ne pouvait le croire, allait-il vraiment l'humilier à ce point? Lui rendrait-il son job si elle le faisait? Les questions fusaient dans la tête de Laura sans y trouver de réponse. Elle ne parvenait à se calmer et sentait son coeur la dévaster entre ses côtes, ses épaules douloureuses de tension. Elle voulait pleurer mais n'y parvenait pas.

Que lui restait-il à perdre? Sa dignité? Elle venait déjà de se faire traiter de putain et de se faire licencié pour des propos graveleux... C'était trop tard pour ça.

Ses jambes faibles ne voulaient la sortir de son siège, agrippant ses mains aux accoudoirs pour s'aider, elle souleva péniblement son corps jusqu'à poser ses genoux au sol... La tête baissée, mortifiée par la honte, elle répéta sa supplication.

"Viens ici!"

Avançant sur les genoux, les yeux toujours rivés sur le sol, elle se déplaça difficilement jusqu'à lui, contournant le bureau, avant de s'arrêter à quelques centimètres. Marc tendis la main pour agripper ses cheveux ondulés et la forcer à avancer encore un peu, son visage faisant maintenant face aux genoux de celui qui déciderait de son futur. Il les lui tira en arrière afin de la forcer à relever la tête.

"Alors?"

"Je vous en supplie monsieur"

Sa voix tremblait, presque en sanglot, Laura ne s'était jamais sentie aussi humiliée.

"Voila, tu vois que tu sais te tenir quand tu veux! Maintenant ne reste plus qu'à dresser un peu cette bouche qui ne sait se comporter."

Il déboutonna son jean et glissant sa main dans son caleçon, en tira une petite queue bien dure dont la base était couverte de poils. Tenant Laura par les cheveux, il lui enfonça le visage dessus mais n'ayant pas ouverte la bouche, elle sentit le petit membre juteux s'écraser contre ses lèvres avant de glisser sur son visage.

"Si tu prouves que tu sais utiliser ta bouche à bon escient, peut être as-tu encore une chance de garder ton job, putain"

Ce n'était pas possible, c'était un cauchemar, comment avait-elle pu se retrouver dans cette situation, ses genoux au sol et le membre de son directeur effleurant sa peau. Alors qu'il parlait, il se jouait de la situation frottant son sexe contre le visage dégouté de Laura. Ne sachant plus que faire, elle se décida à aller jusqu'au bout et ouvrir ses lèvres.

Une fois en bouche, le sexe ne paraissait pas si petit que ça. Certes, elle pouvait l'avaler en entier, mais sentait tout de même qu'il n'en aurait pas fallu plus. Elle fit quelques va et vient, combattant le dégout, sur cette bite qui ressemblait d'avantage à un gros pouce qu'à un sexe en érection, mais Marc n'ayant pas de temps à perdre lui agrippa la tête et commença à lui baiser la bouche avec force. Il avait plaqué ses mains sur les tempes de Laura et secouait sa tête sur son sexe tout en donnant des coups de rein. Laura, les yeux fermés, ne pouvait qu'espérer que le moment se finisse enfin, que tout cela s'arrête.

Il ne lui fallu pas longtemps heureusement, une minute ou deux au plus, elle entendit Marc pousser des râles gutturaux, tel un ours, avant de sentir les jets de sperme lui remplir la bouche. Ils étaient épais et salés, lui donnant envie de vomir. Elle voulut se retirer et chercher ou cracher mais il la maintenait toujours fermement, sa queue enfoncée en elle, les jets continuant à se répandre en elle, à tel point qu'elle n'eu d'autre option que d'avaler. Comment une si petite queue pouvait cracher autant?

Il la relâcha finalement, après quelques secondes, s'affaissant dans sa chaise poussa un grand soupire de satisfaction. Elle le détestait, elle voulait le détruire, le voir souffrir, mais rien ne pouvait être fait contre ce salaud. Maintenue par la haine, elle n'eut aucune peine à se relever, le regarder sur sa chaise, ses yeux fermés et sa bite dégoulinante des dernières gouttes de plaisir..

"Tu vas prendre Thomas à part et t'excuser auprès de lui, ensuite tu rentreras chez toi et prendra l'après-midi pour réfléchir. Si suite à çà tu veux toujours ton job, tu reviendras à partir de demain".

"Merci monsieur"

Elle prit sont sac et se dirigea vers la porte, Marc était déjà en train de se rhabiller. Venait-elle de remercier cet enfoiré qui venait de l'humilier? de profiter d'elle? Avait-elle vraiment osée? Quelle conne, elle se détestait elle aussi maintenant.

Traversant le couloir, honteuse, tremblante, l'adrénaline à son maximum et partagé entre ce dégout ignoble et d'autres sentiments qu'elle n'aurait su expliquer, elle tapa à la porte de Thomas.

"Viens dans la cafét' s'il te plait."

Elle referma la porte et s'y rendit elle même, s'asseyant à la première table venue et prenant sa tête entre ses mains, pènant encore à réaliser ce qui venait de se produire.

Thomas était un jeune boutonneux remplissant tout les clichés de l'administrateur informatique d'une petite organisation de province. Embauché à la sortie de ces études, il était le bon petit toutou du directeur et remplissait aveuglément toutes les tâches que ce dernier lui demandait. Que ce soit d'installer sur les ordinateurs de la boite un traceur afin de connaitre les temps de connexions, ou de bloquer l'accés aux réseaux sociaux depuis les locaux de la boite, Thomas sans protester avait tout fait. Evidemment tout le monde avait râlé sur le moment, mais au final en voulait à Marc qui était à l'initiative.

Cependant Laura en avait particulièrement après Thomas. Depuis plusieurs mois, lorsque son pc avait complètement planté, il n'avait rien fait pour l'aider. Non seulement il lui avait juste proposé de le remplacer, mais même lorsqu'elle lui avait expliqué l'importance des données qu'elle avait sur le pc, aussi bien pro que perso, il ne s'était pas contenté d'ignorer le problème mais s'était également permis de lui faire remarquer que les données perso n'avaient rien à faire là et de la culpabiliser pour n'avoir pas fait de sauvegarde.

Depuis il étaient devenue en quelque sorte son nemesys dans l'entreprise, tout du moins jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à ce qu'elle trouve qui est la balance qui l'avait dénoncée à Marc, alors elle saurait qui est son vrai ennemi. En attendant, elle avait depuis des mois fait grande publicité de ses états d'âme le concernant et n'avait pas hésité à s'assurer que tout le bureau soit au courant de ce qu'il avait fait.

Lorsqu'il entra, Laura le somma de fermer la porte derrière lui, et bon petit larbin obéissant qu'il était, il ne posa pas de question et s'exécuta. Elle ne savait pas trop comment aborder le sujet, ni si il était déjà au courant de son commentaire. Après lui avoir proposé un café, elle fit face au distributeur et pris la parole pendant qu'elle lui tournait le dos, évitant ainsi de devoir faire face à son regard d'imbécile.

Sa main tremblait tellement qu'elle du s'y reprendre à plusieurs fois afin de pouvoir enfoncer les pièces dans la fente de la machine. Elle tenta une première phrase mais s'interrompit au milieu, tentant une nouvelle approche un peu plus délicate, avant de s'arrêter à nouveau. Elle ne savait pas par quel bout commencer et ses pensées étaient encore dans le bureau de Marc, à genoux, la bouche pleine de ce petit morceau de chair qui crachait à n'en plus finir.

"Je voulais juste m'excuser auprès de toi, j'ai fait une blague de mauvais gouts te concernant et je ne sais pas si on t'en a parlé, mais c'était déplacé de ma part et je n'aurais pas du, j'espère que tu ne m'en voudras pas"

Frontale mais évasif, le morceau était craché, ne restait plus qu'à éviter les questions et finaliser cette conversation...

"Tu sais, Laura..." Thomas fit une pause, attendant que le café ne finisse de couler pour qu'elle n'est d'autre option que de lui faire face. "Tu sais, Laura, je sais que tu n'as pas une grande image de moi, mais le petit geek puceau qui vit chez sa mère et se touche tous les soirs devant son ordinateur, comme tu aimes à me décrire aux autres, n'est pas aussi con que tu le crois, ni aussi mal éduqué que toi...Je suis un gentleman..." Il marqua une pause et esquissa un sourire, apparement fière de ce qu'il avait en tête

"...J'aurais nettoyé la table et enlever les miettes avant nos ébats!"

Mais quel connard, elle n'arrivait pas à en croire ses oreilles, aprés l'autre tordu de directeur au look d'agent secret et à la bite de pré-pubère, c'était maintenant un pré-pubère tout entier qui en pleine crise d'acnée se permettait ce genre de réfléxion... C'était beaucoup plus qu'elle n'en pouvait supporter. Jetant son gobelet encore plein dans la corbeille, elle lança un "Bref, si Marc te demande, je me suis excusée" et sortie en trombe de la pièce en direction de son bureau, attrapa son sac à la volée et repartie directement dans l'autre sens pour quitter ce lieu de malheur.

Simon et Loic l'avaient vu sortir de la cafét', suivi quelques instant plus tard par Thomas, et il était bien trop tentant de l'interpeller alors qu'elle retraversait le couloir dans l'autre sens, son sac à la main, en furie vers la porte de sortie. Ils avaient du se taper la dernière heure de meeting dans son entièreté eux, et ne pouvaient que la jalouser d'avoir réussi à s'en esquiver.

"Dis donc, je pensais que tu blaguais quand tu parlais de te le taper pour échapper au meeting, t'aurais pu nous appeler on aurait aimé regardé"

Loic était hilare, il se faisait rire tout seul.

"Très drôle, je suis juste allé m'excuser pour ce que j'avais dit"

"Tu feras attention, t'as encore un peu de son pardon sur ton chemisier"

Eclats de rire des deux compères qui décidément étaient en forme. Forçant le passage, Laura leur lança un dernier jet d'insultes et avant qu'ils ne répondent s'enfuit sur le parking, presque en courant jusqu'à sa voiture ou toute la rage de cette matinée explosa contre son volant jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus de taper, encore et encore.

Prenant le temps de se ressaisir, Laura exécuta les exercices de respiration qu'elle n'avait pas pratiqué depuis des années, s'apaisant lentement. Elle attrapa une pastille aux fruits qu'elle gardait dans sa boite à gant, sa bouche encore pleine du gout de Marc, et réajusta son rétroviseur afin de pouvoir se remettre les cheveux un peu en ordre et être présentable...

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