La Véranda Ch. 03

BÊTA PUBLIQUE

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-- Déculotte-moi! Vite!

Glissant ses deux mains sur les hanches de la dame, Rupert lui fit glisser cet alibi sur les cuisses, franchissant sans encombre les jarretelles, et bientôt, d'un coup de talon mutin, le triangle de soie fut projeté au loin.

-- C'est bien mon amour! Tu as tout compris! Elle avait insisté sur le « tout ». Mais maintenant que j'ai la chagatte à l'air libre... vive le deuxième niveau! Allez les gars, au pieu, et que la fête commence!

Elle se jeta sur ces mots en arrière sur la couche, les jambes écartées et la cramouille à l'étalage! Nous nous retrouvâmes bientôt tous les trois sur le lit, les deux mâles un peu décontenancés, de part et d'autre de la belle, ne sachant pas quel rôle emprunter, compte tenu de la nouveauté de la situation! Ce fut Sido qui décida.

-- Bon, lapin, on avait dit que moi, ce serait avec le monsieur qu'on choisirait! Alors je vais m'occuper de Xavier! Mais nous sommes tous les trois! Et comme le monsieur n'a pas amené de dame, il ne faut pas qu'il y ait un de reste! Et avouez, mes chéris, que la situation est suffisamment exceptionnelle pour qu'on fasse des choses inusuelles! Alors, Xavier, comme tu vas me sauter, il faut que tu t'occupes de Rupert pendant que moi, je te suce!

Elle s'était définitivement rangée au tutoiement, et disait cela d'un air entendu, comme si cela allait de soi. C'était tout Sido! Quelle aurait été sa réaction si on lui avait demandé de sucer sa voisine? Je n'en sais rien. Mais là, cela ne la concernait pas! Elle décidait que personne ne serait spectateur inactif! Et c'était donc la solution! Nous étions trois, nous nous amuserions à trois! Solution strictement pratique.

-- Xavier, je te demande, comme tu vas me baiser, il faut que tu fasses jouir Rupert! Et toi, Rupert, il faut que tu fasses pas comme d'habitude! Donc, Xavier va te truquer - enfin, te sucer, quoi! Je me mets sur le dos, Xavier met ses couilles sur mon menton ; je suce Xavier, et toi tu te mets devant Xavier, et il te suce! Bon, bien sûr, si tu veux me fourrer avant pendant cinq minutes, tu pourras! Comme ça, Xavier, quand il te sucera, en plus du tien, il aura mon goût! Un vrai cocktail! Tu verras, Xavier, Rupert, lorsqu'il jouit dans la bouche, c'est salé mais c'est très bon!

Pour de l'imprévu, c'était de l'imprévu! Nous échangeâmes un regard, Rupert et moi, et nous comprenions bien qu'il fallait qu'on lui fasse plaisir, à Sido! Mais Rupert tenta de résister un instant.

-- Mais, Chérie, j'ai pas eu ma part! Moi aussi je veux boire à ta fontaine du bas!

-- Je te reconnais bien là, mon Chéri! C'est si gentiment demandé! Xavier, tu laisseras bien Rupert profiter un peu de l'occasion!

-- Mais Sido, c'est toi qui décides! C'est ton mari!

-- Voilà bien un gentleman! Allez, Lapin!

Et nous voilà dans la position imposée. Rupert s'était agenouillé devant le con de Sido, la bite tendue et sa moustache se confondant avec la toison de sa belle. Et le bougre s'était attelé derechef à son ouvrage! Pour ma part, Sido m'avait attrapé par les fesses, hasardé un doigt dans ma raie, et attiré vers elle. Elle s'était emparée de ma queue, et elle me suçait, la garce! Bien comme il faut, bien autour du gland, passant sa langue sur le frein, titillant le méat, puis, parcourant la hampe de ses lèvres et de sa langue, jusqu'aux couilles, qu'elle embouchait, qu'elle faisait rouler, puis qu'elle relâchait. Elle prit son temps!

Au début, je ne pensais à rien d'autre que cette caresse divine sur mon chibre! A chacun des coups de langue de Sido, à cette tiédeur humide et douce qui enveloppait ma bite, les yeux dans le vague, l'esprit en plein vol, je lâchais des soupirs contraints, précédés d'un petit son grave, comme une virgule de mes cordes vocales en connexion directe avec mes couilles!

Rupert, profitant du libre accès à la conque de Sido, avait gentiment glissé du berceau en fourrure vers le bas, écartant les replis écarlates et gonflés des nymphes, et agaçait l'entrée de son con de sa langue, commençant sérieusement à réjouir les sens éveillés de Sido. Si bien qu'au bout de quelques minutes, Sido, toute à ses nouvelles sensations, m'avait abandonné à une triste bandaison sans espoir immédiat de solution...

Sido recommençait à geindre et à pousser de petits soupirs contraints, à se remuer de plus en plus sur sa couche, reprenant l'expression de jouissance que je lui avais vue un moment auparavant, les lèvres pincées, les yeux fermés, projetant son pubis vers les lèvres de Rupert. Ce dernier, qui avait visiblement retenu l'idée, travaillait ardemment la rondelle de son hétaïre, et lorsqu'il réussit à faire accepter un doigt dans l'anus de Sido, cette dernière poussa un grand cri de saisissement, et poursuivit son ascension vers le sommet de son plaisir.

Le rythme s'accélérait, et Sido, prenant appui de ses pieds, arquait tout son corps en le tendant vers l'orgasme. Ses seins avaient surgi des balconnets de son soutien gorge, et accompagnaient le sabbat en ondulant de leurs masses de part et d'autre de son torse. J'y trouvai le moyen de participer à son extase. Je me saisis de chacun d'entre eux, pinçai d'abord les bouts fermement avant de me glisser pour les téter l'un après l'autre. Sido beuglait encore plus fort, et ses feulements tiraient vers l'aigu au fil de la montée de son plaisir. Lorsque Rupert comprit qu'elle parvenait à l'orgasme, il remplaça sa langue par son gland, se glissa voluptueusement dans le fourreau en poussant un « han » d'extase en bout de course, ressortit le bâton luisant de mouille, dans une sorte de glorieux scintillement de lumière, et bourra le con juteux de sa bite bandée. Sido hurla, se tendit, se tut. Et retomba, comme anéantie. Je levai les yeux vers Rupert qui, tel un ermite fou achevant un cent mètres, ahanait comme asphyxié pour terminer dans un hoquet, la bite et les couilles agitées de tremblements convulsifs sous la houppe qui s'épanouissait sur le pubis de Sido. Lui aussi s'affala. Jusque là, bien que cette pluralité eût été considérée par beaucoup comme moralement scabreuse, nous demeurions cependant dans l'orthodoxie! Mais lorsque Sido reprit ses esprits, elle en revint à sa lubie.

-- Alors maintenant Xavier, tu vas lui faire plaisir, à mon Rupert! Tu vas le sucer! Sinon je m'arrête, et... pour le reste, ceinture!

Il fallait donc que je m'exécute! Plus d'échappatoire! Je me penchai. Je me saisis du membre gluant et débandé sous le regard étonné puis intéressé de Rupert. Puis le menton sur le pubis de Sido, j'ouvris la bouche, et, délicatement, quoiqu'avec un peu de recul, je me saisis entre les lèvres du gland de celui qui devenait ainsi, pour la première fois, mon amant. Je le goûtai, puis l'humectant de ma salive, je commençai à tourner la langue autour, passant en dessous, à la lisière de la hampe, et petit à petit, je sentis la verge grossir à nouveau, enfler, me remplir toujours plus la bouche, l'odeur du sexe et de sperme m'envahir les poumons ; je m'enhardissais à aller plus loin, à sentir le gland contre mon palais, à transformer ma bouche en con, le plus doux que je pouvais imaginer! Je gouttai pour la première fois la douceur et la finesse d'épiderme d'une verge, et malgré toutes mes préventions à l'encontre des pédés, je dois admettre que je trouvais du plaisir à contrôler ainsi celui d'un de mes semblables, sachant bien quelle caresse pouvait accentuer la bandaison et rameuter les couilles!

Rupert recommençait à soupirer, à geindre, puis, avec la bandaison commença le mouvement! Le salaud me pistonnait la bouche! Et je serrais sa hampe avec mes lèvres! Et je le retroussais, je l'humectais de ma salive, et il grossissait! Bientôt, je sentis un goût saumâtre m'emplir la bouche : il commençait à huiler doucement la machine! Soudain, il m'attrapa la tête, et d'un coup de bassin, poussa sa bite devenue énorme au fond de ma gorge! Je faillis m'étouffer, et en même temps, moi aussi j'avais commencé à gémir autour du mandrin, sous les caresses de la goulue que j'avais entre les jambes! Alors, je sortis le membre colossal de ma bouche, le pris à deux mains, le retroussai comme un fou, le masturbai, pendant que Rupert ahanait. Après un instant, je me mis de côté, et leur faisant face à tous deux je leur dis :

-- Sido, moi je vais te baiser!

-- Ah oui! je veux!

-- Mais lui?

-- Tu le suces!

-- Pas en te baisant!

-- Alors?

-- Puisque je l'ai sucé, maintenant, pendant que je t'enfile, pour l'égalité, je vois qu'une seule solution : il faut qu'il me baise aussi!

-- Bonne idée! s'exclama-t-elle.

-- Mais comment? cria-t-il.

-- Encule-moi! Je vais bien te sucer, tu seras bien humide, et Sido va me sucer le cul! Tu devrais bien entrer!

-- Bingo Rupert! Il me baise, tu l'encules! Mon lapin, en voilà une soirée! Toi qui as toujours rêvé de me percer par-là! En route, et tous les trois ensemble! Mais d'abord, je veux voir ça! La grosse pine de mon Rupert qui rentre dans le fion de Xavier! Une grosse pine dans un petit trou au dessus des grosses couilles de mon futur amant! Allez, Xavier! Penche-toi en avant, que je t'ouvre le cul!

Et de nouveau, nous étions tête bêche avec Sido, mais au lieu qu'elle me suçât le vit, elle me socratisait la rondelle, en y appliquant force salive! Bientôt, et alors que de son autre main, elle branlait le vit de Rupert, elle hasarda un doigt dans mon cul!

-- Ah! Quelle jouissance! Caressez bien! Oui! Deux, maintenant! Ah! Oui! Oui!

Mon vit tenait tout seul en l'air! Appuyé sur mes deux bras, je sentais qu'elle s'occupait de mon fion, et quelquefois, elle donnait un coup de langue sur le chibre pour accentuer le plaisir! Et soudain! Elle enleva les doigts de mon anus, et la sensation changea : un organe rond et épais s'était posé là, au centre de la cible!

-- Allez, Rupert! Doucement! C'est mouillé, maintenant, mon lapin!

Comment décrire d'abord le frôlement du bout rond du gland qui cherche sa voie dans la corolle qui entoure mon anneau? Caresse d'un doigt mouillé de salive... Qui s'insère entre les replis de mon anus, comme de minuscules nymphes gonflées... Le doigt fait un aller et retour rapide, et revient encore plus gluant... Le gland vient en appui... Le doigt le mouille... Respiration hachée dans mon dos... Sublime sensation, de ce membre qui m'écartelait et massait en même temps ma rondelle! Qui passait! Qui hésitait! Sido intervint :

-- Attendez-moi! Je me mets à genoux, et Xavier me prendra en levrette!

Ce qu'elle fit! Elle se glissa, se retourna et hissa son cul luisant vers le ciel, la tête au fond de l'oreiller ; comme sur un prie-dieu, je m'étais agenouillé et approché de la sainte table. Je m'appuyais désormais sur le cul large et ouvert, la queue bandée coincée dans la raie moite, la chaleur molle de l'imposant fessier irradiant tout mon ventre. Ah! Ces fesses! Leur rotondité qui s'encastrait dans mon ventre! Ah! L'émotion sublime de ressentir, dans les mouvements erratiques que nous faisions pour ajuster bite et con, le tremblotement de la chair molle qui se communiquait à ma tripe! Et dans l'écart, la sensation du frottement de mon chibre dans l'évanouissement du pelage qui se prolongeait autour de sa rondelle! Celle également de mes couilles qui se pressent contre les replis suintants de la vulve qui s'entre ouvre...

Alors que je me penchais sur son dos en agrippant ses hanches avec la ferme intention de l'enfiler, elle cria :

-- Rupert! Encule!

Rupert s'affairait de son côté. De ma main libre, je m'étais saisi de son vit, et me l'appliquai consciencieusement contre ma rosace. Je le branlais pour qu'il soit bien dur, et je me courbais au-dessus des fesses de Sido pour faciliter son accès. Ma queue se gonfle encore plus et glisse sur le pas de porte du con de Sido... Bref déhanchement de la belle qui pousse son cul plus fort contre ma bandaison dans un premier couinement de plaisir... Introduction aux marches du Palais... Mon gland écarte ses nymphes... Son gland écartèle ma rondelle... Je lui branle le sacristain pendant que je la possède à fond.

J'avais le spectacle de sa fente retournée, aux lèvres violacées, au centre de son écrin pileux, dans lesquelles s'enfournait mon mandrin, entouré de l'anneau distendu de son vagin. Bientôt, son gros gland peina à franchir le premier obstacle, un temps d'arrêt marqué par le glapissement de l'enculeur! Glissement doux et forcé. Rondeur du bout contre rondeur de l'anneau. Douleur. Le bourrelet passe. Bref resserrement. Bref soulagement. Il pousse. Je pousse. Ma mèche se mouille dans le puit où elle pénètre. Ahanement dans mes oreilles. Nouveau couinement de plaisir sous moi.

Et maintenant je le sens... Le mandrin de chair qui me vrille le fondement... Doux et dur. Elastique. Tiède. Je peux le serrer avec mon cul. Dès que je le tâte de cette façon, un cri bref et surpris claironne. Sa peau du dehors se glisse contre ma peau du dedans. Je sens sa vibration. Je m'accroche aux hanches de Sido pour ne pas défaillir, car il vient de porter l'estoc! Douceur indicible! Au fond de moi, la caresse la plus délicieuse! Il me flatte le fond du rectum, et ses couilles battent contre les miennes! Je défaille! Je me laisse tomber sur le dos de Sido, et Rupert qui me transperce me pousse au fond du con de Sido...

Au fond de Sido! Prisonnier de ce sandwich, j'étais incapable de remuer dans le con de la belle, mais, terrassé par derrière, la poussée de Rupert me maintenait retroussé, gros, enflé, bandé, et je percevais le renflement du col de Sido sur le plat de mon gland! Dès que j'éjaculerais, mon foutre rentrerait au fond de son ventre! Sans fuite! J'avais des sensations des deux côtés, et Sido se mettait maintenant à chanter gloria et confiteor du fond de l'oreiller! De fait, l'impossibilité dans laquelle je me trouvais d'aller et venir entre les reins de la belle n'avait que peu d'importance, car Rupert, qui prenait goût à mon cul, avait aménagé un passage commode, et c'est lui qui se mit à ahaner, à me pistonner consciencieusement, de toute la longueur, conséquente, de son chibre!

Ah! Cette sensation de toute cette longueur dans mon cul! A chaque retour, l'embrasement de tout mon fondement! Le gonflement, l'accroissement de la pression dans mon boyau! L'appui au centre de mon plaisir... répété... encore répété... et encore! Ah! Oui! Encore! Indiciblement! J'ose... Encule-moi, Rupert! Plus aucune douleur... Douceur et puissance du glissement, puissance et douceur de la prise, douceur de la chair tendre et tendue dans mon cul! Tendresse pour le bougre...

Ce mouvement m'envoyait par réaction appuyer davantage dans les entrailles de la belle, me retrousser encore plus dans son vagin, et cette pression la faisait exsuder sa cyprine, et cela produisait un clapotis grotesque qui s'accroissait de seconde en seconde, pendant que la belle chantait de plus en plus, en poussant des grands : - Oui! Oh! Oui! Oui! Ouuuuiiiiiiiiiiii! Plus! Encore! Ah!! Aha Aha Aha! Aaaaaahhhh!

Dans la liberté réduite qui m'était consentie, mon ventre et ma poitrine collés au dos de Sido, baignant dans la chaleur moite de son corps liquéfié par le plaisir, j'avais attrapé ses seins, que je malaxais, dont je pinçais les bouts, en les tirant, les étirant, et je jouissais moi aussi. Lorsque le gland de Rupert sortait de mon cul, puis rentrait à nouveau, j'en avais le souffle coupé, je me sentais exploser, hurler! A la baiser profond comme je la tenais, à lui martyriser sa petite perle fine toute gonflée de mon doigt têtu, Sido vibrait, se tétanisait sous notre poids, poussait son cul vers mes couilles pour se pénétrer encore mieux, se remplir, s'écarter, offrir tout son cul, toute sa raie! Ses fesses luxurieuses se collaient à mes cuisses, il y avait des claquements de peau, des bruits secs, des bruits mouillés! Entre deux exhalaisons profondes, Sido vocalisait dans les aigus! Lorsque sous ces coups violents, Sido parvenait l'espace d'un instant à décoller son cul, j'apercevais brièvement le soleil noir de sa rosette, qui gonflée par la tension, se muait en un petit bourrelet circulaire!

Mais l'enculeur accentuait son rythme, ne me laissant plus le répit d'admirer les secrets de sa tendre et chère! Ses couilles chaudes venaient taper sur les miennes, et je sentais que ses coups de lime redoublés me conduisaient à l'orgasme, le premier que m'ait jamais donné un homme! Ah! Le frottement de la peau de sa bite contre la peau de mon cul! Je vibrais ; de tout mon sphincter, je lui serrais sa queue! J'en dégustais le moindre centimètre! Je le retenais par le bourrelet de son gland! Ah! Ce pied que je prenais! Et soudain, il se mit à beugler!

-- Ah ce cul! Putain, ces fesses! Paradis et enfer! Ah! Aha! Je viens! Je t'encule! Je vais t'inonder le cul!

Je crois que nous avons crié tous les trois ensemble! J'ai senti, après une intense vibration, sa raideur se figer dans mon anus! Au même moment, ma bite entrée en catharsis, ma sève a rempli le ventre de Sido, en longs jets puissants! Et elle, elle avait posé ses mains sur mes mains, en coupole sur ses seins, au moment d'une longue contraction de son vagin qui avait serré fortement mon chibre! Nous restâmes tous trois emmanchés quelques minutes, reprenant notre souffle, avant la débandade, jusqu'à ce que, épuisés, nous nous dégagions pour nous affaler, Sido installée repue entre ses mâles.

Et nous nous sommes endormis. Ce n'est que plus tard, dans la soirée, que nous émergeâmes, et que nous décidâmes de prendre ensemble une douche réparatrice, et qui nous laverait de toutes nos humeurs odoriférantes. Chacun aida l'autre à se frotter, à se savonner, et nous prîmes tous un sacré plaisir à nous astiquer mutuellement seins, con, bites, anus jusqu'à satiété, avant de nous installer, encore nus, mais délassés, devant une collation bien appréciée. La soirée étant avancée, Sido et Rupert me proposèrent de passer la nuit chez eux, et, qui savait si, au cours de la nuit...

Le sommeil était profond. Au bout d'un grand moment, j'émergeai difficilement et goûtai ce temps silencieux et serein où l'esprit se reconstruit doucement, cet instant où les bruits se réinstallent progressivement, où la lumière s'instaure à nouveau, où les pensées se précisent alors que le corps reprend sa réalité. J'ouvris un œil. Je tournai la tête. Vers le réveil qui annonçait les six heures. La pièce reprenait son volume, et se recollait au souvenir que j'avais de ma chambre. Ma chambre? Je tendis le bras pour chercher le corps de mes amis. Je ne trouvais que le vide! Alors, d'un coup, je me dressai sur ma couche. J'étais seul! Chez moi! Rien d'autre. Je me frappai le front du plat de la main. Me recueillis un instant.

Putain! Tout cela n'avait donc été qu'un rêve!

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Anonymous
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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a environ 8 ans
Un régal de fraîcheur bourgeoise !

Très drôle, Mme Del Toboso, j'ai ri, mais ri! J'ai même pu reconnaitre des personnages réels. Si c'est de la fiction, elle est très imprégnée de la réalité.

Bravo surtout pour “ le plus bel été“ sensible, érotique et passionné... mêlé de nostagie et de drame, comme l'amour, et pas comme le sexe triste des nouvelles soit-disant érotiques.

Vous savez écrire avec les sentiments et émotions d'une femme! J'espère qu'il s'en rend compte (votre amoureux)

Bonne route!

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