La Princesse de la Fac

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La fille du doyen se croit au dessus du bizutage...
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Mon arrivée sur le campus de l'université d'Austin au Texas s'était merveilleusement bien déroulée. J'avais débarqué quelques jours plus tôt et j'avais eu le temps de prendre mes marques, faire connaissance avec quelques élèves, connaître la disposition des lieux, décider de préférer le restaurant « Carillon » plutôt que la cantine... J'étais suffisamment sûre de moi pour aller frapper à la porte de la sororité Kappa Kappa Sigma. Il s'agissait de la sororité numéro un du campus, celle dont avaient été membres presque toutes les étudiantes qui avaient eu une carrière remarquable. Le bâtiment en lui-même avait la taille d'un hôtel particulier et était en brique rouge. Un grand porche s'étendait à l'entrée, soutenu par des colonnes doriques. C'était d'un goût douteux, mais cela pouvait impressionner pas mal de filles qui sortaient d'un trou perdu du Texas. Ce qu'il y avait de vraiment bien, c'est que la bâtisse était située à deux pas des bâtiments de cours.

Une jeune femme finit par ouvrir. Elle portait une mini-jupe rose et un t-shirt blanc où était imprimé en gros et en noir les lettres grecques de la sororité : KK Σ .

Pour s'habiller ainsi, ce devait être une des bizutes.

« Oui ? demanda-t-elle.

— Je voudrais voir la présidente.

— Euh... »

Elle referma la porte, sans rien dire de plus. Typique d'une bizute, impolie de peur de mal se comporter. Elle revint trois minutes plus tard avec une brune courte sur patte et au visage carré. Sa tenue était bien plus casual que celle de la bizute : un jean, des baskets et un t-shirt avec écrit dessus : « Obey Me ». C'était Brenda, j'avais déjà vu une photo d'elle et c'était elle que je voulais rencontrer.

« Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle, assez mécontente qu'on vienne la déranger.

— Je veux intégrer Kappa Kappa Sigma.

— Eh bien, t'es en retard. La soirée des bizutes c'était hier. SI tu veux quand même intégrer notre chouette groupe, tu peux rester là, les mains sur la tête, sans bouger. »

Elle pointa du doigt un coin du perron où quatre jeunes filles se tenaient à genoux avec les mains posées sur la tête. Elles avaient vraiment l'air connes à attendre dans cette position de petite fille punie. D'ailleurs elles devaient en avoir conscience, car elles se mirent à rougir de honte quand je les regardai.

« Si je suis de bonne humeur et que j'en ai envie, on viendra te dire d'entrer... Cela dit, toi tu viens ici et tu me déranges pour des idioties ; alors je peux dire que tu es mal partie et que tu vas attendre longtemps... Je devrais peut-être même t'obliger à attendre en sous-vêtement pour rattraper ta bévue...

— Je suis Nancy.

— Enchanté, Nancy, mais j'en ai rien à foutre de ton nom. Par contre, tu vas retirer ton chemisier que je vois si t'as des gros seins pour compenser ta petite cervelle, ah ah ah...

— Nancy Steimer. »

Son rire s'arrêta net, son visage devint livide. Elle avala sa salive en cherchant quoi dire, puis elle balbutia :

« Oh... euh... tu veux peut-être entrer ? »

Je souris, je kiffais son changement de ton. Cette conne croyait me traiter comme une bizute, moi, la fille du doyen de l'école. J'allais lui faire payer son affront. Mais plus tard, quand j'aurais pris sa place. Parce que ma place était d'être au top de toutes les organisations auxquelles je participais ; que ce soit le club de badminton du quartier ou la plus prestigieuse sororité du campus.

J'entrai dans le bâtiment, une bizute se dépêcha de prendre ma veste. Elles avaient l'air bien formées : serviles, respectueuses et craintives. La présidente devait les mener à la baguette. Brenda me mena à travers le hall qui était orné des portraits des membres de la sororité ayant le mieux réussi, une avocate, une politicienne, une chef d'entreprise... Puis l'on arriva dans un salon cosy. Une bizute apparut dès notre entrée pour nous apporter ce qu'elle présenta comme des flûtes de champagne. Quand je m'assis dans un fauteuil, Brenda toussa un peu et expliqua :

« Nancy, je suis vraiment désolée, mais tu ne peux pas intégrer la sororité immédiatement. Ça fait partie de la charte de notre organisation... Mais dès la fin des épreuves des bizutes tu seras l'une des nôtres, ça te va ?

— Je suppose que je peux patienter...

— De toute façon, ce n'est qu'administratif, tu es la bienvenue pour venir ici chaque fois que tu en auras envie. On va même te préparer une chambre.

— Bien. Toi, tu es dans quelle chambre ?

— La deuxième à gauche à l'étage. Si tu veux me voir, tu peux y venir quand tu veux et...

— Ce sera ma chambre maintenant. Je te laisse un quart d'heure pour faire des valises, le temps que j'aille fumer une clope dehors. Ce sera tout pour l'instant, tu peux partir. »

Si un regard pouvait tuer, je serais morte à cet instant. Brenda dut prendre deux bonnes inspirations avant de pouvoir répondre :

« Bien sûr, ce sera fait immédiatement... Je pars m'en occuper. »

— Ne perds pas de temps... »

Je me tournais ensuite vers la fille qui m'avait apporté un verre.

« Et toi la bizute... Comment tu t'appelles ?

— Julia, Madame.

— Et qu'est-ce que c'est que ce champagne ?

— Euh... du Frank Family...

— Petite sotte, ce n'est pas du Champagne, mais du vin pétillant. »

Je renversai mon verre sur sa tête et me levai pour partir. J'étais assez satisfaite que cette Brenda se soit quasiment mise à plat ventre devant moi. Même si j'avais déjà un grand logement à proximité du campus, ce serait sympa d'avoir une chambre ici. Cependant vivre dans une sororité avait des inconvénients, j'avais un petit copain, et je n'allais certainement pas baiser avec lui dans une des chambres de la sororité... Tout le monde m'entendrait quand qu'il me ferait jouir.

Mais vu que j'étais la fille du doyen, c'était normal que je sois à la tête de la sororité la plus prestigieuse. Et je pourrais toujours me servir de la chambre pour ranger des affaires.

Pendant les semaines qui suivirent, j'entrais parfois dans le bâtiment et m'amusais à me tenir au courant de ce que les bizutes subissaient. Certaines se faisaient corriger avec une énorme palette à fessée. Il s'agissait d'une planche avec un manche, le tout était en bois de chêne et gravé des lettres grecques de la sororité : KK Σ . La planche en elle-même mesurait trente centimètres, et provoquait une atroce douleur quand on frappait avec. Si je le savais, ce n'était pas parce qu'on m'avait fessée avec, mais parce que les étudiantes criaient comme des âmes damnées quand elles recevaient des coups.

On m'autorisa à corriger certaines bizutes. Car même si j'étais "techniquement" moi-même une bizute, j'étais, dans les faits, déjà une sœur... Et punir ces étudiantes idiotes se révéla agréablement jouissif. Même si elles tentaient de garder leur dignité au début, très vite, à mesure que les coups se succédaient, les filles criaient et pleuraient comme de vraies petites pucelles. Comme c'était une punition, elles devaient crier « Un » après le premier coup, puis « deux » au deuxième... Quand c'était moi qui tenais la planche, elles ne savaient jamais à combien elles allaient devoir monter... L'une d'elles dû compter jusqu'à cinquante... Tout ça parce qu'elle avait oublié de mettre son t-shirt KK Σ pour aller en cours... Pendant une semaine, elle ne put plus s'asseoir ou se rendre à l'université tellement elle avait mal au cul ! Je lui avais donné une leçon qu'elle n'oublierait pas de sitôt.

Pendant les fêtes entre sororité et fraternité, là aussi, j'étais déjà traitée comme membre. Je voyais certaines bizutes se faire alpaguer par des mecs et les suivre comme de petits toutous... Si elles voulaient avoir une chance de devenir sœurs, refuser les avances d'un membre d'une fraternité amie était mal vu. Je rigolais à chaque fois, à voir ces jeunes filles de bonne famille se comporter comme des putes pour espérer intégrer notre sororité... Jamais je n'aurais fait ça moi. J'avais de l'éducation et de la fierté, pas comme ces traînées... Et de toute façon, même si j'avais été dans leur situation, on ne m'aurait jamais attrapé par le bras pour tirer un coup rapide. J'inspirais trop le respect. Ils auraient dû faire des courbettes devant moi et tout ce qu'ils auraient gagné ç'aurait été un crachat bien placé entre les deux yeux. C'est moi qui choisissais avec qui je baisais, jamais l'inverse.

On arriva au week-end célébrant la fin des épreuves, où seules les bizutes les plus vaillantes seraient choisies pour intégrer la sororité. Brenda, assez gênée, se présenta à moi alors que je patientais dans son ancienne chambre.

« Nancy, il y a un petit problème... Pour devenir membre de notre sororité, il faut finir son initiation, et... eh bien, tu n'as pas fait une seule épreuve. Sans ça, tu ne peux pas devenir notre sœur.

— Brenda... tu as compris que si je n'intègre pas Kappa Kappa Sigma, je demanderais à mon père de fermer la sororité. »

Je vis Brenda pâlir devant cette menace explicite. Je respirai la peur qu'elle suait et m'en régalai.

« Je sais... mais ça n'empêche, ce sera une seule épreuve, une très facile, une simple formalité... Tu n'auras presque rien à faire, et comme ça toutes les sœurs te respecteront. Qu'est-ce que tu en dis ?

— Hum... Bof.

— Et en fait... à dire vrai, cette épreuve, c'est plus un cadeau de bienvenue pour toi... Je te jure que tu ne le regretteras pas. »

Et puis après tout, pourquoi pas ? Ça pouvait être amusant. Mais je vérifiais un point avant ça :

« S'il s'agit de recevoir des coups de la planche parce que tu penses que je suis une masochiste, tu oublies. En fait, je te préviens que si je n'aime pas ce qui m'arrive, ce sera à toi d'en assumer la responsabilité.

— Bien sûr ! T'inquiètes pas, je suis sûre de moi. »

Je l'accompagnai et descendis les marches, elle rejoignit les seniors de la sororité, tandis que je rejoignis les bizutes. Celles-ci étaient habillées en robe du soir et talons aiguilles tandis que moi je portais une simple jupe et un chemisier. C'était le dernier jour de l'initiation, je sentais toutes ces petites bizutes fébriles, impatientes de devenir membre à part entière de Kappa Kappa Sigma. Cependant, ce n'était pas encore fait et elles restaient tendues, se demandant ce que Brenda pouvait leur réserver. La lumière était tamisée et la présidente ainsi que les autres sœurs portaient une robe en lin noire, comme dans un culte secret.

Brenda prit la parole, sa voix résonnant dans le hall :

« Toutes les dix, vous avez subi des outrages, des brimades... et pourtant vous avez tenu bon ! Vous êtes toujours là à vouloir devenir nos sœurs. Félicitations ! Cependant, une dernière épreuve parfaitement adaptée à vos capacités va vous être assignée. Cette épreuve jouera sur vos peurs les plus profondes, si vous parvenez à vaincre cette peur, alors vous deviendrez de vraies Kappa Kappa Sigma !

« Numéro une, Kelly, viens ici... »

Kelly, une jolie blackette s'approcha en se demandant ce qu'on lui avait réservé. Elle se présenta devant Lisa qui était en charge des bizutes. Celle-ci lui tendit un récipient, une coupe où était écrit « À la meilleure suceuse. » Brenda reprit la parole :

« Tu te doutes bien que tu ne mérites pas ce trophée... sais-tu le nombre de garçons de fraternité qui se sont plaints que tu recrachais leur sperme? Comment peux-tu refuser d'avaler quelques centilitres de foutre ? Tu te rends compte qu'avec ce genre de comportement stupide, tu fais honte à toute notre sororité ?

— Désolée, Maîtresse. Mais... je ne supporte pas le goût...

— Il faudra pourtant bien que tu le supportes, ce soir, au cours de la fête de fin de bizutage, tu vas remplir ce trophée de sperme, tu as jusqu'à minuit. Quand elle sera pleine, tu la boiras en entier... Si tu n'avales pas tout, ou que tu n'as pas réussi à remplir la coupe, tu auras raté ton initiation et tu seras rejetée. »

Kelly regarda le trophée avec terreur, il avait la contenance d'un gros bol à café. Malgré tout, elle ne protesta pas, elle s'inclina devant Brenda et répondit : « Merci, Maîtresse. »

Elle repartit rejoindre nos rangs, je pouvais voir de grosses larmes couler sur ses joues... Elle ne devait vraiment pas aimer le goût du foutre ; j'étais impatiente de voir si elle serait capable d'avaler le demi-litre sans rien recracher...

« Numéro deux, Julia, viens ici. »

Julia, une brune au visage doux et rond se présenta devant Lisa.

« À de nombreuses reprises, tu as montré que tu avais peur de te faire enculer. Tu penses que ton trou de balle est précieux ou quoi?

— Non, Maîtresse!

— Alors pour le reste de la journée, jusqu'à minuit, tu vas avoir ce plug anal enfoncé dans le cul. Approche-toi et retourne-toi... »

Julia hésita en regardant l'énorme plug que Lisa brandissait... Elle tourna la tête vers nous, espérant peut-être que l'une des bizutes prendraient sa défense... Espoir débile évidemment, j'étais impatiente de voir sa tête quand le plug serait introduit dans son trou du cul. Résignée, Julia s'avança, le teint pâle, et quand elle se retourna à côté de sœur Lisa celle-ci dit :

« Penche-toi. »

La bizute obéit, je pus voir son visage se mettre à se crisper quand l'index de Lisa posa une noisette de vaseline sur son petit trou, puis alors que la sœur commençait à introduire le plug métallique, Julia abandonna tout espoir de garder sa dignité et se mit à crier et à pleurer comme une idiote à mesure que le bouchon anal s'enfonçait en lui écartant l'anus. Quand le plug fut complètement enfoncé, elle revint vers nous les joues toutes rouges et en marchant comme un canard.

« Numéro trois, Nancy, viens ici... »

Je m'approchais, et pour la première fois j'étais un peu inquiète, mais pas paniquée. Je savais que si ça me déplaisait je pouvais tout arrêter, et ce serait sur Brenda que retomberaient les ennuis.

« Nancy, nous allons te mettre un bandeau sur les yeux... Cela montrera que tu es prête à nous faire confiance. Une fois ce bandeau sur les yeux, on te présentera un mec qui te baisera.

— Quoi! C'est hors de ques...

— Chut ! »

Lisa se pencha à mon oreille : « l'homme en question c'est Jerry, ton copain, ne t'en fait pas, c'est juste pour faire croire aux autres que tu passes une épreuve toi aussi. »

J'étais rassurée, Jerry était un type bien, qui ne ferait rien qui puisse me déplaire. Je les laissais me mettre un bandeau noir en coton épais sur les yeux. Je ne pouvais rien voir à travers et on me fit quitter le bâtiment. Encore une fois, je marchais avec assurance, sans crainte. Si on me jouait un sale tour, je ferais renvoyer Brenda de l'université, elle le savait.

On me prit par la main et on me mena jusqu'à une voiture. On me conduisit en auto cinq minutes avant de me faire descendre. Je marchai, entrai dans un bâtiment, j'entendis quelques bribes de conversation, puis je montai un escalier, une porte s'ouvrit, j'entrai dans la nouvelle pièce puis une des sœurs annonça :

« Tu peux t'asseoir. »

Je m'accroupis avec précaution et mes fesses se posèrent sur un lit moelleux. On se déplaça à côté de moi et j'entendis la voix de Brenda contre mon oreille :

« Quand ton copain arrivera, fait comme si tu ne savais pas que c'était lui. Il nous a raconté qu'un de ses fantasmes, c'était de baiser une inconnue... On lui a dit que s'il mettait un bandeau sur les yeux, on lui ferait baiser une de nos plus belles bizutes... »

Ça ne me surprenait pas, il avait parfois des idées bizarres. Pourquoi vouloir baiser une inconnue, alors qu'il couchait avec moi ? Sans me vanter, j'étais quasiment un top-model, si je n'avais pas été si intelligente, j'aurais pu faire fortune en devenant l'égérie d'un grand couturier. Je pensais peut-être me présenter au concours de Miss America, mais j'avais peur d'être un petit peu trop petite, les blondes gagnaient plus souvent que les brunes et mes seins étaient un peu trop gros... Au final, il n'était pas sûr que je gagne.

Brenda continua :

« D'ailleurs, c'est pas tout à fait faux, tu es la plus belle de nous toutes... »

J'adorais quand s'aplatissait devant moi comme une carpette. Quand je serais une sœur, je la forcerai à me sucer les pieds, une lécheuse comme elle, elle devait faire ça bien.

« Quand il se rendra compte que c'est toi la bizute, il aura une dette envers toi, car il avait l'intention de te tromper. Tu pourras faire de lui ce que tu veux... Mais pour conserver le secret, il est important que tu ne parles pas.»

C'était assez vrai, je pourrais lui faire payer sa tentative de me tromper. Finalement Brenda n'était pas si cloche que ça, elle avait quelques bonnes idées de temps en temps. Alors que j'étais assise sur le lit, une des bizutes demanda : « Est-ce que tu veux qu'on te déshabille ? »

J'hésitais puis répondit : « Brenda peut le faire. »

Je voulais que cette petite prétentieuse se mette à genoux pour retirer ma culotte, qu'elle frôle mes magnifiques seins de ses doigts et se rende compte que ce n'était pas seulement intellectuellement qu'elle était inférieure à moi, mais physiquement aussi.

« Pas de problème, » répondit-elle.

Elle se mit à me déchausser, puis je me levai pour qu'elle détache ma jupe. Elle dut même se courber pour descendre ma petite culotte... J'étais déjà excitée qu'elle s'humilie ainsi. Quand je serais sœur de plein droit et que j'aurais pris sa place, je lui donnerai le rôle de servante. Chaque soir quand j'irai dormir, je la ferai sonner pour qu'elle me déshabille et chaque matin elle viendra dans ma chambre pour m'habiller comme si j'étais une princesse et elle mon esclave.

Elle retira finalement mon soutien-gorge, je l'entendis échouer à retenir son souffle alors que mes deux majestueuses montgolfières sortaient de leur soutien. Cette idiote avait dû penser que je portais des Wonderbras, quelle petite sotte. Tout était naturel chez moi.

Je m'étendis sur le lit... Une des sœurs mit de la musique jazzy très fort et quelques minutes plus tard la porte s'ouvrit à nouveau. Brenda déclara : « Le voilà, on vous laisse tous les deux... »

Je les entendis partir en faisant beaucoup de bruit, j'étais seule avec Jerry. J'hésitai à retirer mon bandeau, mais finalement je trouvais le principe amusant. Après tout, moi aussi j'avais envie d'imaginer que c'était un inconnu qui me baisait. Je me souvenais même avoir dit à Brenda :

« Regarde Gwen, avec son carton sur la tête... elle ne saura jamais quels sont les mecs qui l'on fourré... Ça me plairait presque, c'est excitant non? Enfin, si j'étais une salope, et pas une princesse, moi j'ai seulement un petit copain, mon prince charmant... »

Brenda avait dû y réfléchir, et c'était sa manière de faire un cadeau.

Je sentis la main de mon copain se poser sur ma tête. Je compris son intention. Je me penchai et mis sa queue dans ma bouche... il devait être intimidé par tout ce cérémonial, car il bandait moins dur que d'habitude. Je m'appliquai encore plus que d'ordinaire pour le faire se dresser pleinement. Il se taisait, seule la musique et les bruits de succion se propageaient dans la pièce. Jerry ne disait rien, sans doute lui avait-on recommandé de ne rien dire, pour que la bizute ne sache jamais qui l'avait baisé.

Ma langue passait et repassait sur son membre, pomper les yeux fermés changeait beaucoup de choses. On se rendait moins bien compte de la taille, on cherchait moins à faire une gorge profonde et plus à être aux petits soins, à lécher le gland avec attention, à saliver, à passer la langue aux endroits sensibles, qui le faisaient frémir...

Finalement, il émit un borborygme. Il devait en avoir assez de se faire sucer et voulait passer aux choses sérieuses. Il recula ma tête de sa main et je m'allongeai sur le lit. J'entendis le sommier craquer quand il monta dessus. Il n'était pas gros, mais grand et musclé, cela faisait du poids. Il saisit mes deux jambes qu'il écarta, toute cette situation m'émoustillait et j'étais déjà mouillée, j'avais un peu l'impression d'être une salope. Une femme ne sachant pas qui la baisait... Bien sûr, cela restait un fantasme, j'aurais détesté faire ça pour de vrai, mais juste prétendre que ce n'était pas mon copain... ça me plaisait. Sa queue s'enfonça dans ma fente, glissant en moi avec habileté, je me mordis les lèvres de plaisir.