La Pimbêche -- 01

BÊTA PUBLIQUE

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« Ben non, j'ai pas envie de te remercier... Je suis ptêt conne, mais je trouve qu'exclure des copines, c'est pas très sympa. Tu trouves pas?

— Euh...

— Quelle salope ouais! » intervint Coralie. « Elle dénonce ses amies et elle en est fière.

— Ouais, alors plutôt que de dire des conneries, tu vas aller voir Yasmina et t'excuser auprès d'elle.

— Bon d'accord...

— Et tu ne reviens pas tant qu'elle ne t'a pas pardonné. C'est clair?

— Oui. »

Aline se rapprocha du groupe de Yasmina. Elle se demanda si elle pouvait désobéir. Car même si Béatrice lui avait donné un ordre, elle n'y avait associé aucune menace. Cependant elle restait inquiète, elle savait que Béatrice pouvait être méchante et la prudence lui dictait de ne pas se rebeller tant qu'elle était sous son toit. Quand elle arriva devant Yasmina, celle-ci lui lança un regard interrogateur.

« Tiens, Aline. Qu'est-ce qu'tu veux?

— Euh... je voulais te parler de ton exclusion.

— Ah oui, tu viens t'en vanter? c'est ça?

— Euh... non. Tout le contraire, j'ai eu tort.

— Ouais? Et donc ? Parce que ça, je le savais déjà...

— Je m'excuse.

— Tu t'excuses? T'es responsable de deux semaines d'exclusion, et "tu t'excuses." C'est quoi la prochaine fois ? Tu tues ma mère et tu dis : "Désolée." Tu cherches à me foutre en rogne ou quoi?

— Pas du tout. Je... euh... Je n'aurais pas dû aller voir le CPE, je suis sincère.

— Pfff... T'as tout à apprendre pour les excuses. On voit qu't'as pas l'habitude. Toujours à te croire supérieure aux autres... Mais c'est normal de la part d'une conasse cafteuse... Alors je vais t'expliquer comment on demande pardon même quand on est une grosse pute comme toi... D'abord, tu vas me dire comment tu t'es comportée.

— Je... je n'ai pas été sympa avec toi.

— C'est clair, mais sois plus précise... Tu penserais quoi d'une personne qui a foutu ta vie en l'air et viendrait faire la fête chez toi comme si elle n'avait rien fait?

— Elle est euh... méchante? Hypocrite ?

— Si t'es en colère, tu traites quelqu'un de méchant toi?

— Euh non, je dirais que... c'est une... une salope.

— Tu commences à t'approcher, continue, et parles plus fort.

— C'est une... une vraie conasse!

— Maintenant, n'oublie pas que c'est de toi qu'il s'agit. »

Aline se racla la gorge, effrayée par ce qu'elle s'apprêtait à dire :

« Je suis une pétasse, une sale pute. Je n'aurais jamais dû te dénoncer. Je suis vraiment la pire des enfoirées, et je me suis comporté comme une pimbêche. Est-ce que tu m'excuses?

— Non.

— Mais j'ai dit ce que tu voulais !

— T'as fait le minimum. Si tu veux présenter de vraies excuses, il faut aussi que tu montres que tu es prête à faire amende honorable.

— Comment ça?

— Mets-toi à genoux. »

Aline hésita, mais finit par se plier à la demande. Elle posa genoux à terre, espérant que cela suffise à racheter sa « trahison ». Yasmina se baissa aussi, pas pour s'agenouiller, mais pour retirer sa chaussure, puis sa chaussette... Elle présenta son pied nu devant Aline et ordonna : « Maintenant, demande pardon et embrasse mon pied. »

Aline regarda autour d'elle. Toutes les filles avaient les yeux fixés sur elles. Jusqu'à présent tout au long de la soirée, malgré les humiliations, elle n'avait pas encore dû se soumettre à une autre fille. Montrer qu'elle se considérait comme inférieure. Et l'idée que la personne à laquelle elle devait faire preuve d'allégeance était Yasmina la révoltait. Cette fille était méchante, aigrie, et elle n'avait aucune envie d'embrasser ses pieds sales. Elle se releva. Et le regretta aussitôt. Elle reçut une paire de gifles. Aline regarda Yasmina, les yeux au bord des larmes. Celle-ci ne montra aucune pitié, au contraire elle haussa le ton :

« Remets-toi à genoux, pétasse ! Je veux sentir tes lèvres se poser sur mon pied, ta langue me lécher ! Si tu n'obéis pas, que tu n'es pas sincère dans tes excuses, je demanderai à Béatrice à ce qu'on te jette dehors comme une malpropre. »

Aline n'osa pas répliquer, elle n'avait pas l'habitude qu'on utilise un tel ton avec elle... ni de recevoir des gifles pour avoir été désobéissante. Elle obéit, posa ses lèvres sur le pied couleur caramel de Yasmina et commença à l'embrasser.

Yasmina regardait de haut la pimbêche à genoux. Elle se régalait de l'humiliation qu'elle lui faisait subir. Elle bougea son pied jusqu'à introduire ses orteils dans la bouche de la lycéenne pour qu'elle les lèche. Elle vit le regard outré, mais aussi angoissé d'Aline. Le visage sévère de Yasmina eut un effet immédiat et elle sentit la langue de la jeune fille blanche passer autour de ses doigts de pied et lui nettoyer jusque dans les creux.

Cela dura une minute avant que Yasmina ne retire son pied. Elle attendit ensuite qu'Aline, comme une servante ou une esclave, lui repasse la chaussette au pied puis lace sa chaussure. La corvée finit, Aline se releva, essayant de garder un minimum de dignité. Elle chercha une remarque rebelle à balancer, mais ce fut Yasmina qui parla la première :

« C'est bon, petite lécheuse de pied, tu peux dire à Béatrice que je te pardonne. »

Aline se retourna, et repartit vers le groupe de Béatrice presque en courant, cherchant à laisser derrière elle cette humiliation grotesque. Derrière elle, elle entendit Yasmina dire aux autres filles avec satisfaction :

« Vous savez, j'étais sûre qu'elle rêvait d'être sous les pieds d'une arabe. C'est que je sais les soumettre, moi, les petites oies blanches. »

Aline revint honteuse devant Béatrice :

« Yasmina m'a pardonnée.

— Oui, on a vu ça... Je t'ai jamais demandé d'aller aussi loin... Mais c'est pas plus mal, et puis il faudra que tu me rappelles que je suis en droit de recevoir le même traitement pour que tu obtiennes mon pardon. Y a des jours où je travaille d'arrache-pied... et j'aurais bien besoin qu'on en prenne soin. »

Alors que Béatrice la taquinait, Aline rougissait. Elle savait qu'elle avait perdu toute sa crédibilité, que son standing était maintenant au même niveau qu'un sac d'ordure. Et c'était un choc pour elle, car elle s'était toujours considérée comme une sorte de princesse du lycée. Après tout, elle était la fille de l'adjointe du directeur, elle avait les meilleurs résultats, elle était la chouchoute des profs, ses copines elles étaient aussi parmi les plus brillantes du bahut. Et se retrouver littéralement sous les pieds de filles comme Yasmina et Béatrice, cela lui donnait l'envie de se pendre. Elle était perdue dans ses pensées quand elle vit Béatrice saisir le dé et le lancer :

« Encore un six! Comme tu as choisi vérité au dernier lancé, ce sera forcément action cette fois.

— Mais... Je veux pas...

— Sois pas mauvaise perdante, si c'était tombé sur un autre chiffre t'aurais rien dit. Comme action, je propose voyons... quelque chose de marrant. On va échanger nos téléphones, et tu vas écrire le SMS le plus salace dont tu es capable. Et nous aussi de notre côté, si notre texto est plus lubrique que le tient, alors tu devras envoyer ce message. Si par contre le tien est plus vicieux, alors tu as gagné et tu n'envoies rien.

— Je sais pas...

— Allez, c'est obligé que tu réussisses, c'est juste pour se marrer, ce n'est même pas un gage en fait.... Mais sinon, on peut trouver autre chose... Genre tu te rases les cheveux ou...

— Non, c'est bon, j'accepte, » répondit Aline, encore traumatisée d'avoir perdu son duvet intime.

« Alors, allons-y, et disons qu'on a deux minutes pour écrire et pas le droit à plus de 250 caractères. »

Aline se pencha sur son téléphone, elle manquait d'idées. Bien qu'elle soit très douée pour la rédaction, le genre érotique n'était pas de son domaine de compétence... Mais elle se savait plus intelligente que les cinq autres filles, elle n'avait pas de doute qu'elle gagnerait le duel.

Elle commença à écrire :

" Salut, j'ai un gros béguin pour toi ; j'ai trop envie d'être ta... " elle s'arrêta, se demandant s'il était vraiment nécessaire d'être aussi vulgaire ? Comme elle ne voulait pas prendre le risque de perdre, elle ajouta à regret " salope, que tu remplisses ma chatte avec ton gros membre vigoureux. Je me régale à la perspective de sucer ta queue bien bandée. Alors à bientôt ! Signé : Aline la coquine... "

Elle était sûre que les filles n'avaient rien pu écrire de pire et elle leur montra ce message indécent très fière d'elle. En lisant sa rédaction, Coralie et Nolwenn se marrèrent et Béatrice la complimenta par ses mots : « On voit bien qu'il y a en toi de la graine de salope. »

Aline poussa un soupir de soulagement, elle n'aurait pas à s'humilier en envoyant un SMS salace. Sauf que Béatrice ajouta :

« Mais t'as pas encore le niveau d'une vraie poufiasse, lis donc ça, » elle présenta le téléphone où était écrit :

"Salut, c'est Aline la truie. Je mouille quand je pense à toi, et en ce moment je me branle en fantasmant sur ta grosse queue. Alors lundi, tu m'enculeras dans les w.c., tu me fourreras la tête dans les chiottes et tu videras tes grosses couilles pleines, je serais ta chienne."

« Je crois moi et les copines on gagne haut la main, » déclara Béatrice. « Alors comme on a gagné, j'ai le droit de l'envoyer... mais à qui? À ton papa? »

Aline eut une sueur froide à cette idée, comment expliquerait-elle cette vulgarité à ses parents?

« Non, c'est pas drôle. Faut que ça reste entre nous... »

La lycéenne respira à nouveau.

« Enfin quand je dis entre nous, je veux dire dans le lycée... » Elle appuya sur un bouton et le cœur d'Aline s'arrêta.

« À qui tu l'as envoyé?

— Je sais pas, mais j'ai trouvé son nom amusant... » Béatrice montra alors l'écran du smartphone, le nom du destinataire s'affichait dessus : "Gros cul"

Aline avait l'habitude de désigner par des surnoms les élèves dans son répertoire. Ainsi Béatrice était inscrite sous la dénomination "morue" et Yasmina, "couscous". Pour "Gros Cul", il s'agissait de Luc. Et il avait effectivement un gros cul, ainsi qu'un énorme ventre, de l'acné purulente au visage, des lunettes de bigleux et des cheveux toujours gras. Aline avait déjà failli vomir en le voyant souffler comme un porc après le sport.

L'idée que ce sac de graisse venait de recevoir un SMS aussi cochon de sa part lui donnait des sueurs froides, elle tendit la main pour récupérer son téléphone. Mais Béatrice était joueuse :

« Tût tût! Si je te le redonne tu vas envoyer un SMS pour dire que tu t'es trompé de destinataire. Pour quelques heures, laisse-le croire que la bonasse du lycée le kif... »

Aline paniquait de plus en plus. Les choses échappaient complètement à son contrôle. Mais soudainement elle sentit l'espoir renaitre en elle ; Maxime agitait le bras pour lui indiquer de venir le rejoindre. Elle était sûre de pouvoir compter sur son soutien...

Chapitre 4) Aline chez les garçons

Aline vit Maxime agiter les bras pour lui indiquer de venir le rejoindre. Aline en fut si soulagée, qu'elle se mit presque à courir pour échapper au groupe de filles et à leurs jeux. Elle se fendit tout de même d'un petit détour pour retirer son chapeau "salope de la soirée", qu'elle jeta dans une corbeille.

En s'approchant, elle trouva Maxime avec une dizaine des joueurs de l'équipe de foot. C'était des mecs musclés, grands, et qui fournissaient bien des fantasmes aux filles du lycée. Des bières à la main, ils avaient l'air relaxés, certains étaient assis dans des canapés, comme le capitaine, et d'autres debout. Ils avaient interrompu leur conversation quand elle s'était approchée. Maxime s'adressa aussitôt à elle :

« Ah, te voilà... j'espère que tu t'amuses bien, il m'a semblé que t'étais au centre des conversations, non ?

— Euh oui... en quelque sorte.

— Et donc voilà ma copine... » il la poussa pour qu'elle se trouve bien visible de tous les garçons qui l'entouraient. Elle eut l'impression de se trouver exposée comme un morceau de barbaque. Elle garda cependant le sourire pour faire plaisir à Maxime. « C'est Aline, » continua Maxime, « elle joue de plusieurs instruments.

— De la flute ? interrompit un des garçons avec un grand sourire hilare.

— Sans doute... mais aussi du violon et de la guitare.

— Oh, une experte pour caresser les manches. »

Aline s'aperçut que non seulement ils la dévoraient des yeux, mais qu'ils parlaient d'elle comme si elle n'était pas là, ou qu'elle était trop bête pour parler par elle-même.

« Et elle aime le foot ? demanda Julien, le capitaine.

— Bien sûr ! »

Ce fut Aline qui répondit... par un mensonge... brisant sa règle de toujours dire la vérité. Mais elle aimait tellement Maxime qu'elle ne répugnât pas à ce petit sacrifice.

« Et les footballeurs, tu les aimes aussi alors ?

— Euh oui, répondit Aline un peu moins sûre d'elle.

— Super, on va être ravie de faire ta connaissance.

— Alors je vous laisse avec elle. » Maxime se rapprocha d'elle et lui chuchota à l'oreille. « Soit très agréables avec eux, c'est mon avenir qui est entre tes mains. »

Et juste après ça, il partit. La gorge d'Aline se noua, elle était seule et entourée de dix grands joueurs de foot. Elle regrettait amèrement que son copain l'abandonne aussi vite. Le capitaine de l'équipe, un blond baraqué comme une armoire à glace et qui pouvait toucher le plafond en levant le bras s'adressa à elle :

« Alors Aline, ça va ?

— Oui... euh...

— Tu sais pourquoi t'es là?

— Pour discuter de euh... foot et... »

Une main lui toucha le cul alors qu'elle cherchait une bonne réponse.

« Hé là ! » elle se retourna. C'était un grand noir habillé en t-shit et jogging qui continuait à lui peloter les fesses comme si son exclamation n'était pas assez claire sur son souhait d'éviter que des mains baladeuses ne se posent sur son postérieur. Espérant un soutien, elle chercha à se tourner vers Maxime avant de se rappeler qu'il déjà était parti vaquer à d'autres occupations. Le capitaine continua à lui parler sans tenir compte de son cri :

« Non, on n'a pas besoin de toi pour parler foot... Mais vu que t'apprécies les footballeurs, on peut sans doute te donner ce que t'aimes... »

De son bras elle chassait la main qui lui touchait le cul, mais comme une vache chassant les mouches, cela s'avérait inutile. Aussitôt après son geste, une autre paluche se posait sur son derrière ferme et rebondi. Elle n'arrivait pas à bien suivre la conversation. Elle tenta tout de même de bavarder avec le capitaine d'équipe qui restait sagement assis.

« Euh oui... les footballeurs que j'aime, il y a euh... Zidane, Mbappé....

— Viens donc t'assoir. »

Elle se précipita sur le canapé, posant ses fesses sur les coussins moelleux, pensant échapper aux mains lui tripotant les fesses. Mais à peine assise, quelqu'un entreprit de lui masser les épaules.

« T'aimes ça les massages ?

— Oui... enfin, pas comme ça.

— Ouais, j'étais sûr que tu préférerais qu'on te masse plus bas... »

Les mains qui lui massaient les épaules descendaient de plus en plus bas, sur ses seins tout en continuant à "masser".

« Arrêtez ça ! je suis la copine à Maxime !

— On sait bien, et il s'est trouvé une belle petite copine. Il nous a même dit que t'étais vierge et très farouche...

— Il a dit ça ? »

Aline ne savait pas quoi en penser... Elle était courroucée qu'il ait pu divulguer des choses aussi intimes... mais peut-être n'avait-il pas eu d'autre choix s'il souhaitait intégrer l'équipe ; ces mecs se comportaient comme des porcs et le savoir-vivre devait être pour eux comme une langue étrangère ; de vrais sportifs bas du front. Et puis, elle était mal placée pour critiquer son petit copain, elle-même avait avoué aux filles des éléments beaucoup trop intimes à son goût.

« Oui il a dit ça, et on a été très intéressée, » la main du capitaine lui caressa la joue, « et il nous a aussi dit que tu le soutenais à fond pour qu'il rejoigne l'équipe... C'est vrai ?

— Oui bien sûr ! il est doué, c'est un footballeur extraordinaire, c'est un ajout indispensable pour votre équipe.

— Mouais... peut-être... que dirais-tu d'être pompom girl pour le soutenir.

— Je... sais pas...

— C'est pas compliqué, suffit de porter une tenue et d'agiter des pompons. Mais tu ne veux peut-être pas que Maxime soit dans l'équipe ? Tu préfères le garder pour toi, c'est ça ?

— Non, non ! Je veux bien devenir pompom girl, si c'est nécessaire.

— Très bien. J'aime ton esprit volontaire. Mais suffit pas de le vouloir, faut aussi que t'en sois capable... sais-tu comment on flaire si une fille fera une bonne pompom girl ?

— Euh... non... sa chorégraphie ?

— Non, il faut qu'elle soit souple, tu es souple ?

— Oui assez... j'ai de bonnes notes en gymnastique.

— On va voir ça. Commence par faire le grand écart.

— Comment ça ? Ici ?

— Évidemment, je veux donner une réponse à Maxime avant la fin de la soirée, pas toi ?

— Si, si... »

Aline se leva assez inquiète, si elle était capable d'effectuer des saltos et des acrobaties sur poutre, elle n'avait jamais réussi à faire l'écart complet... Et puis elle n'était pas en tenue. Effectuer ce genre d'exercice en jupe rajoutait une difficulté, mais elle pouvait bien essayer... pour Maxime.

Elle fit quelques mouvements d'exercices, levant les jambes... elle vit qu'on la regardait avec beaucoup d'attention. Des regards bien plus intenses que sa gymnastique ne le requérait. Elle se concentra, prit une grande inspiration, et écarta les jambes.

Son corps se baissa... Ses jambes étaient grandes ouvertes, les muscles de ses mollets tiraient, tiraient... C'était douloureux, elle entendit un petit crac... C'était sa jupe-tailleur qui venait de se déchirer... "mince... ça risque d'être gênant," pensa-t-elle. Mais c'était un petit prix à payer, elle força encore, se retrouvant à quelques centimètres du sol... et d'un coup, un déclic se produisit au niveau de ses cuisses, ses deux jambes étaient parfaitement alignées : elle avait accompli le grand écart ! La première chose qu'elle remarqua était que le sol était froid... son petit minou était en contact direct avec le lino, aucun sous-vêtement ne la protégeait. Elle avait oublié qu'elle avait "prêté" sa culotte aux filles. Elle rougit, mais heureusement pour elle cela fut mis sur le compte de sa performance acrobatique.

« Voyons combien de temps tu peux tenir, dit le capitaine. »

Les hommes tournaient autour d'elle. Elle remarqua que sa tête était juste au niveau de leur entrejambe, et qu'ils prenaient un malin plaisir à se mettre juste en face d'elle comme si elle était en train de leur tailler une pipe. Elle se releva immédiatement pour ne pas leur donner des idées.

« C'est bien, mais pas encore suffisant... maintenant on aimerait que tu fasses le pont. »

Aline soupira d'aise, comparé au grand écart, c'était une figure qu'elle n'avait aucun mal à accomplir. Elle s'échauffa avec quelques mouvements d'exercice, vérifia qu'elle avait bien la place pour exécuter sa figure, elle projeta ses épaules en arrière, gonfla le torse, prit une grande inspiration et... se lança. Ses mains touchèrent le sol, ses pieds passèrent au-dessus de sa tête, son dos était bombé. Elle avait réussi le pont à la perfection. Mais avec sa tête à l'envers, elle avait mal au cœur, sans doute à cause du joint qu'elle avait fumé et qui n'était pas conseillé pour des exercices aussi physiques.

« J'en étais sûre, c'est une salope ! »

L'exclamation venait d'un des mecs devant elle, trois des footballeurs étaient agenouillés et regardaient sous sa jupe.

« Elle ne porte pas de culotte ! »

Un autre footballeur voulant s'assurer de la véracité du propos souleva la jupe, laissant voir son petit minou rasé devant tout le monde. Même les groupes de l'autre côté de la pièce la regardèrent. Ses mains lâchèrent et elle tomba par terre. La jupe toujours relevée. Elle se dépêcha de la rabattre sur ses genoux, même si elle savait qu'elle réagissait trop tard. Des gouttes d'eau chutaient sur ses mains. Elle leva les yeux vers le plafond, avant de se rendre compte que c'était de ses yeux que la pluie tombait. Elle regarda autour d'elle espérant trouver Maxime pour qu'il puisse la prendre dans ses bras, mais de toutes les personnes présentes à la soirée c'était le seul qu'elle ne parvenait pas à repérer. Tout le monde riait, se moquait d'elle. Elle ne savait plus où se mettre.