La Pimbêche -- 01

BÊTA PUBLIQUE

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« Action ou vérité ? demanda Béatrice

— Vérité.

— D'accord, mais pour que ça reste drôle, je propose que l'on doive alterner vérité et action. Alors Aline, à quand remonte ton dépucelage ?

— Je... » Aline hésita, mais décida de jouer le jeu, elle n'aimait pas mentir déjà et pensait que la vérité était toujours préférable à la fausseté, et puis elle avait aussi des scrupules à ne pas respecter les règles du jeu.

« Je suis toujours vierge.

— Pardon ? Mais c'est pas possible...

— Si. » Aline rougit un peu, se sentant mal à l'aise au milieu de ces filles beaucoup plus expérimentées.

— Mais tu sors avec Maxime.

— Oui, mais... » Aline décida de tout expliquer. Après tout elle n'avait pas à en avoir honte de ne pas avoir cédé aux pressions des garçons. Belle comme elle est, avec ses grandes jambes, sa poitrine gonflée à bloc et ses fesses de qui aurait pu doubler celles de Gal Galdot, elle pouvait être fière d'avoir préservé son hymen. « Il faut que je sois sûre que celui à qui je donnerais ma vertu soit sérieux.

— Genre, pas de sexe avant le mariage ? demanda Nolwen, l'une des filles de sa classe.

— Peut-être pas jusque là... Mais il faut qu'il s'engage sur une relation longue en tout cas. 

— Eh ben, t'es une vraie pimbêche, toi. Bon je retire le dé... Six ! Encore. Décidément t'as choisi le mauvais chiffre.

— Vérité, répondit Aline.

— Impossible, on a dit qu'on alternait vérité et action.

— Mais...

— C'est les règles qu'on a décidées. »

Aline se fit la réflexion que c'était une règle que Béatrice avait élaborée toute seule, mais c'est vrai qu'elle n'avait pas protesté quand elle l'avait énoncée.

« Alors action, je suppose.

— Voyons, je sais pas.... Mélanie qu'est-ce que tu proposes ?

— Hum... Je propose qu'Aline prenne un joli selfie.

— D'accord.

— Et que tu le postes sur le profil de tous tes comptes internet. »

Aline s'attendait à une action plus gênante que ça et fut assez satisfaite d'échapper à un gage pénible. Mais à peine avait-elle sorti son téléphone, que Mélanie montra du doigt le buffet et précisa :

« Et le selfie, tu le prends avec ce chapeau. »

En effet, sur le buffet, entre les chips et les bouteilles de whisky, se trouvait un chapeau placé en plein milieu. Aline n'y avait pas porté attention jusqu'à maintenant, cela ressemblait à une simple décoration festive achetée pour trois sous chez Gifi. Mais en s'en approchant, elle comprit immédiatement que le gage n'était pas si innocent que ça : c'était un chapeau en forme de cône, typique des réveillons et des soirées cotillons avec des couleurs bariolées ou des messages inoffensifs rédigés dessus du genre : "Joyeux Anniversaire !". Mais quand elle le retourna, l'inscription qu'elle lut dessus était beaucoup plus piquante. On pouvait lire en grosses lettres : "Salope de la soirée."

« Je peux pas mettre ça.

— Bien sûr que si ! Allez, c'est pour rigoler.

— Non, mais c'est impossible. Je peux pas me prendre en photo avec. Si mes parents voient ça, je me fais tuer. »

Béatrice intervint :

« Allez, on va être sympa les filles. Elle n'a pas besoin de se prendre en selfie, mais en échange, elle devra porter le chapeau pour le reste de la soirée. C'est réglo, non ? »

Les autres filles acceptèrent à contrecœur. Et Aline se trouva fortement embarrassée. Jamais de la vie elle n'aurait voulu porter ce chapeau. Mais ses camarades donnaient l'impression de lui faire une faveur si généreuse qu'elle se sentit obligée de répondre :

« Bon, d'accord. »

Elle prit le chapeau des mains de Mélanie et le posa sur la tête. Elle avait la nausée d'être ansi rabaissée, mais estimant qu'elle aurait l'air encore plus stupide si elle faisait la tête, elle essaya de sourire. C'est le moment que choisit une des filles pour la prendre en photo sans qu'elle s'en rende compte.

« On continue le jeu ? » demanda Mélanie, et sans attendre de réponse, proposa : « Aline, je te laisse l'honneur. »

Cette fois, c'est elle qui tira le dé, cela sembla lui porter chance, car il tomba sur le deux. C'était le chiffre de Béatrice. Aline demanda :

« Action ou vérité ?

— Action, j'ai pas peur.

— Euh... j'ai pas trop d'idée.

— Moi j'en ai une, proposa Coralie.

— Balance.

— Je propose que Béa embrasse... » son doigt voleta en l'air avant de le faire retomber sur... « Aline !

— Je n'ai pas le choix on dirait... » annonça Béatrice. « Mais je dois dire que quand je parlais de réconciliation, je ne pensais pas que ça irait aussi loin... »

Les filles se mirent à rire de la blague, tandis qu'Aline devenait cramoisie. Embrasser une fille ? C'était impossible ! Elles ne pouvaient pas être sérieuses. Pourtant elle vit Béatrice s'approcher lentement d'elle... C'était vraiment injuste ! Pour une fois que le dé désignait quelqu'un d'autre, elle devait quand même souffrir d'un gage, quand sa camarade fut devant elle, Aline lança :

« On ne met pas la langue! »

Mais Béatrice l'ignora superbement ; elle profita de ce qu'Aline ait la bouche ouverte pour coller sa bouche dessus et faire pénétrer sa langue. Ses mains se collèrent à son dos puis descendirent rapidement jusque sur ses fesses. Apparemment, réalisa Aline avec dégoût, Béatrice comptait honorer son gage de manière approfondie. Aline n'était pas du tout lesbienne, rien que d'avoir une autre femme trop proche d'elle la mettait parfois mal à l'aise, alors avoir la langue de Béatrice dans sa bouche lui paraissait ignoble. Et sa camarade profitait pleinement de son gage, cherchant le contact, mélangeant sa salive à la sienne... C'était une épreuve à laquelle Aline n'aurait jamais pensé devoir se soumettre. Heureusement qu'elle avait fumé un joint pour se détendre, sinon elle aurait vomi de dégoût.

Le temps semblait s'allonger indéfiniment pour la pauvre lycéenne. En réalité le galochage ne dura qu'une minute, mais elle dut se forcer pour ne pas prendre Béatrice par les épaules et la jeter à terre. quand son embrasseuse quitta sa bouche, Béatrice eut une moue dubitative et précisa :

« Je sais si c'est comme ça que tu embrasses Maxime, mais c'est mou. J'ose pas croire que c'est parce que je te déplais quand même... ?

— Euh...

— Allez, on tire au dé, pas de repos pour les braves, intervint Coralie.

— Six !

— Bon... ben vérité, décida la malheureuse victime.

— Alors Aline, » commença à demander une des filles. « Tu as dit que t'étais encore pucelle... c'est peut-être qu'en réalité, tu aimes les femmes ?

— Quoi ? non !

— Tu dis ça, mais t'as jamais eu de bite en toi... comment tu peux savoir si tu ne préfères pas te frotter à un minou ?

— C'est dégueulasse ! Je veux dire... J'ai rien contre les lesbiennes... mais c'est répugnant, une autre femme avec moi... C'est pas possible, qu'elle me touche... ça me répugne rien que d'y penser. »

D'ailleurs toutes purent la voir frémir et grimacer.

« Alors quand t'as embrassé Béatrice, t'as pas aimé ça ?

— Non !

— C'est vexant pour Béatrice, non ? Moi, si j'embrasse quelqu'un, je n'aimerais pas qu'on me dise que je la dégoûte, déclara Coralie.

— Je suis désolée, c'est pas contre elle que je dis ça...

— Moi je crois quand même que Béatrice devrait avoir droit à une compensation pour ce que t'as dit.

— Quel genre de compensation ? demanda Aline, inquiète.

— N'aie pas peur ! Vu le ton que t'utilises, on dirait qu'on te veut du mal.... Allez, t'as qu'à poster un tweet pour dire que tu t'amuses comme une déglingo à sa fête et que tu la trouves géniale.

— Bon d'accord. »

Aline posta un message enthousiaste sur ses réseaux sociaux, avec une photo de Béatrice qui lui faisait la bise.

« Six ! »

Juste au moment où Aline cliquait sur "Tweet", le dé venait de retomber. Elle leva les yeux au ciel, se demandant pourquoi Dieu lui en voulait à ce point là aujourd'hui.

« Comme t'as pas de chance, je te laisse le choix : action ou vérité ?

— Vérité... » Aline respira un peu, c'était toujours préférable à action.

— Qu'allons-nous demander à notre chère amie Aline ? Pourquoi pas... de quelle couleur est sa culotte ?

— C'est une bonne idée ça... alors Aline ?

— Euh... et bien... elle est blanche.

— Voilà qui ne m'étonne pas de la part d'une pucelle.

— C'est ce qu'elle dit, moi je veux voir sa culotte de vierge ou je la crois pas, intervint Nolwen.

— Je vais quand même pas retirer ma culotte !

— Mmm, » réfléchit Béatrice. « Voilà ce qu'on va faire. Si t'as menti, tu auras un gage. Mais si tu as dit la vérité alors c'est Nolwen qui aura un gage.

— Bon, très bien... »

Aline commença à s'en aller quand Nolwen la retint par l'épaule.

« Où tu crois aller comme ça ?

— Ben aux toilettes, pour la retirer et vous la montrer.

— Et qu'est-ce qui me prouve que tu ne vas pas en chiper une dans un tiroir ou le panier à linge sale ?

Aline regarda attentivement cette fille à la chevelure rousse et au nez un peu trop pointu, se demandant si elle mettait véritablement sa parole en doute, ou si c'était une simple blague. À voir son visage ferme et sans trace d'humour, elle ne plaisantait pas.

« Y a un gage en jeu, alors tu retires ta culotte, ici, devant tout le monde.

— Mais c'est... compliqué... je peux pas, ma jupe est trop étroite et...

— Pas de problème, je vais le faire. »

Joignant l'acte à la parole Béatrice se mit à genoux devant Aline, et passa la tête sous la jupe. Aline eut un frisson glacé alors que des doigts fébriles saisirent sa culotte et s'empressaient de la descendre. Béatrice ressortit la tête de la jupe, la culotte d'Aline à la main : une culotte blanche.

« On dirait que tu as perdu Nolwen... Et c'était évident, Aline n'est pas du genre à mentir. J'ai déjà en tête le gage à accomplir pour avoir douté de sa parole, ce qui n'était vraiment pas sympa... Tu vas retirer ta culotte et passer la sienne à la place. Ça te fera une bonne leçon. »

Nolwen maugréa, mais Béatrice alla sous sa jupe, on put voir le tissu s'agiter quelques secondes, ce qui fit glousser Nolwen. Elle lui passa la culotte blanche entre les jambes, puis elle réapparut en tenant entre ses mains un string rouge.

« Et ça,» dit-elle en montrant la ficelle de Nolwen, «je le garde pour moi, hé hé.»

Aline sourit d'abord, heureuse de ne pas être celle qui recevait un gage pour une fois. Mais son sourire disparu vite quand elle remarqua que suite au pari stupide de Nolwen elle ne portait plus rien sous sa jupe. Elle regarda les autres filles pour voir si elles avaient conscience de cet embarrassant détail, mais aucune ne parut lui prêter spécialement attention. Elle hésita à demander à Béatrice si elle avait une culotte de rechange pour elle ou si elle ne pouvait pas lui prêter donner le string de Nolwen, ce qui était toujours mieux que rien. Mais elle choisit de ne pas attirer l'attention sur le manque de protection de son petit minou. Elle ne voulait pas risquer de se retrouver une nouvelle fois la risée des filles.

«On tire au dé ? » Béatrice le lança : « Six ! Après deux vérités, ce sera forcément une action pour Aline... Mais j'y pense, tu n'as plus de culotte ?

— Euh, en effet...

— Et je vois que ça n'a pas l'air de te déranger... pour une vierge tu n'as pas froid aux yeux. Et j'ai remarqué que tu n'as pas froid là-dessous non plus... En retirant ta culotte, j'ai vu la chatte la plus touffue de ma vie ! Je crois qu'il est temps de défricher un peu tout ça... va falloir raser ta chatte !

— Quoi ? Non !

— C'est "action" alors t'as pas le choix, désolé... Mais dis-toi que c'est un mal pour un bien, c'est affreux ce qu'il y a là-dessous. Si Maxime voit ça, tu resteras pucelle jusqu'à la fin de tes jours. Va dans la salle de bain, il y a tout ce qu'il faut pour que tu puisses faire un joli minois à ton minou.

— Mais...

— On va continuer à jouer pendant ce temps. Estime-toi heureuse, tu éviteras toute nouvelle vérité et action pendant ce temps.

— Je... bon d'accord.

— Et ne sois pas trop lente... j'ai une clef pour ouvrir la salle de bain de l'extérieur. Si tu n'as pas fini d'ici un quart d'heure, je la donne à un garçon pour qu'il aille t'aider à raser tout ça...

— Mais...

— Tic-toc, tic-toc... Le temps court... Mais si tu as peur de te blesser en rasant tout ça, tu préférerais peut-être que je m'en charge ?

Aline regarda Béatrice avec effroi... Elle n'y avait jamais pensé, mais elle avait de plus en plus l'impression que cette dernière était une lesbienne.... une lesbienne qui avait été déjà bien trop de fois près de son con.

« Non ! je m'en occupe toute seule ! »

Elle s'engouffra dans l'escalier menant à la salle de bain.

Chapitre 3) Nouvelles humiliations

Quand Aline ouvrit la porte et qu'elle alluma, elle se retrouva dans une salle austère au dallage blanc et propre. Après les événements intenses de la dernière demi-heure, ce calme reposant lui remit les pieds sur terre. Mais elle n'avait pas le temps de souffler, elle regarda sa montre : les aiguilles indiquaient dix-neuf heures. Elle n'avait tout au plus que dix minutes avant qu'un mec n'entre pour « l'aider » à raser la foufoune. Elle retira vite sa jupe. Elle hésita, puis dénicha un ciseau et s'ingénia à couper une grosse part de la touffe qui formait une véritable forêt. Après avoir bien débroussaillé son buisson chéri, elle chercha un rasoir. Elle commença à passer la lame, mais sa peau s'irrita instantanément. Ayant peur de se blesser sur cette zone sensible, elle fouilla les étagères de la salle de bain et tomba sur la mousse à raser du papa de Béatrice. Elle s'en empara et aspergea sa petite chatte d'une masse abondante de produit blanc et mou. Elle reprit le rasoir et commença à tailler au plus ras les poils qui couvraient sa fente intime. Cela passa beaucoup mieux, là où la lame passait, la mousse se retirait pour laisser apparaitre sa belle peau de nacre toute glabre. Habituée à garder son minou au chaud, elle avait l'impression de se débarrasser d'une protection, de devenir plus vulnérable. Plus gênant, elle ne parvenait pas à chasser de sa tête l'image d'actrices jouant dans des films pornographiques qui étaient toutes dépourvues de poils de chatte. Aline rougit de se retrouver dans le même état, et elle n'osa se l'avouer, mais cela l'excita un peu...

Elle parvint à accomplir rapidement sa tâche au moment où quelqu'un fourrageait une clef dans la serrure de la salle de bain. La porte s'ouvrit sur un garçon de grande taille, sans doute un des footballeurs. Celui-ci la regarda et demanda :

« Alors, besoin d'aide pour te raser ta chatte?

— Non, je me suis débrouillée toute seule. »

Un instant fière de n'avoir eu besoin d'aucune aide, Aline se sentit rapidement troublée qu'un garçon sache à quoi elle employait son temps dans la salle de bain. Et encore plus embarrassé qu'il sache que sa petite foufoune était maintenant toute lisse. Elle passa devant lui en baissant le regard et descendit l'escalier. À mesure qu'elle se rapprochait du salon, elle expérimentait une sensation nouvelle, celle de sentir l'air frais s'engouffrer sous sa jupe et caresser sa chatte sans culotte ni duvet protecteur. C'est perturbée par ce délicat frisson qu'elle se retrouva devant Béatrice et les autres filles.

« Tu t'es rasée ? demanda brutalement Béatrice.

— Oui.

— Et tu as rapporté les poils comme preuve ?

— Quoi, non !

— T'es gonflée, on a bien voulu t'en laisser t'en occuper seule, mais si ça se trouve t'es resté un quart d'heure dans la salle de bain les bras ballants.

— Je jure que non!

— Moi je te crois... Mais Nolwen probablement pas. Je te propose un choix. Je passe sous ta jupe et j'inspecte ça...

— Hors de question!

— La seconde option, c'est qu'on en prenne une photo. »

Aline n'avait aucune envie qu'une lesbienne comme Béatrice "inspecte" sa chatte, le choix lui parut évident.

« Allons-y pour une photo. » De toute façon, même si la photo circulait, personne ne pourrait deviner qu'il s'agissait de son minou.

Béatrice prit son téléphone, elle pianota dessus, puis le dirigea vers Aline, et demanda :

« Aline, si tu veux qu'on puisse voir ta chatte rasée, tu veux bien écarter les jambes ?

— Euh oui, bien sûr. »

Ceci fait, Béatrice descendit l'iPhone sous la jupe. Quand elle ressortit l'appareil, les filles s'agglutinèrent autour ; comme si voir le minou de leur camarade était un spectacle extraordinaire. Aline se rendit compte qu'une bonne partie des filles de sa classe allaient pouvoir se gausser de son intimité. Mais le pire arriva quand Béatrice appuya sur un bouton et que l'écran n'afficha point une photo, mais une vidéo.

Dessus on pouvait voir le visage d'Aline, coiffé du chapeau « Salope de la soirée », et une voix lui demander :

« Aline, si tu veux qu'on puisse voir ta chatte rasée, tu veux bien écarter les jambes ? »

Ce qu'elle acceptait sans protester. Puis la caméra descendait et on voyait ses jambes s'écarter. La caméra remontait en mode nocturne et on constatait que sa chatte de pucelle n'avait effectivement plus un poil.

Aline mortifiée devant ce spectacle protesta :

« T'avais dit que tu prenais une photo!

— C'est ce que j'ai fait pourquoi ?

— C'est une vidéo!

— S'il n'y a que ça qui te gêne, pas de problème. »

Elle appuya sur quelques boutons, et Aline reçut une notification, quand elle ouvrit son téléphone, elle vit que Béatrice lui avait envoyé une photo extraite de la vidéo : sa chatte nouvellement rasée.

« Alors, t'as ta photo, t'es contente? On voit que tu t'es bien rasé en tout cas, bravo. »

Aline était consternée, s'il n'y avait que cette photo elle serait restée anonyme. Mais sachant que Béatrice détenait une vidéo où l'on pouvait voir son visage, entendre sa voix cela la mit en sueur. D'autant que quelqu'un qui ignorerait les raisons qui l'avaient poussée à accepter cette vidéo pourrait penser que c'est elle qui désirait montrer son minou à ses amies filles... Qu'elle avait agi comme une vraie salope, alors qu'elle avait simplement fait preuve d'intégrité en respectant sa part du gage !

« On continue à jouer?

— Non. »

Aline en avait marre et sa réponse fut sèche. Elle avait l'impression que la situation devenait de plus en plus inextricable et d'autres jeux d'action ou vérité allaient probablement l'enfoncer encore plus.

« Allez, soit pas ronchonne! Tiens la prochaine fois que le dé tombera sur mon chiffre, tu pourras me demander comme "action" de supprimer la vidéo. C'est fair-play non ?

— Euh... oui, je suppose.

— Alors, tirons le dé.

— Six !

— C'est pas étonnant, commenta Coralie. Ça fait une bonne dizaine de fois qu'on n'était pas tombé dessus. Pas de chance, c'est justement quand t'étais pas là.

— Vérité, » soupira Aline qui ne suspecta pas une seconde un mensonge de Coralie et pensa innocemment qu'elle manquait de veine et non que le dé était truqué.

— Alors Aline, puisque tu as choisi de dire la vérité. Je propose que tu nous dises ce que tu penses d'avoir provoqué notre exclusion, à moi et Yasmina. »

Aline parla sans réfléchir. Pour une fois, elle n'avait pas besoin de se creuser la tête pour répondre. Elle ne songea même pas à mentir, pour elle, dire la vérité était un réflexe surtout quand elle estimait avoir raison :

« D'accord, quand j'ai averti le CPE, j'ai bien agi. Vous aviez tort de fumer au lycée. Ça nuit à vos notes et ça donne un mauvais exemple aux autres élèves, et c'est dommageable pour l'image du lycée, » dit-elle toujours en portant le chapeau "Je suis la salope de la soirée." « Donc ton exclusion et celle de Yasmina étaient amplement méritées et j'espère que ça vous a servi de bonne leçon.

— Alors on doit te remercier, c'est ça ? demanda Béatrice.

— Si tu veux, » répondit Aline prenant sa remarque au premier degré.

Béatrice bouillonnait de rage. Après avoir humilié Aline de bien des manières, ayant même une vidéo dégradante de sa chatte, Béatrice aurait pensé que cette petite pimbêche se serait écrasée, qu'elle aurait cherché à obtenir son pardon. Au lieu de ça, elle se montrait aussi arrogante qu'à l'accoutumée. Elle éprouva un instant de l'admiration pour cette fille capable d'autant d'autosatisfaction injustifiée. Mais cet instant fut vite balayé par la colère. Elle voulait l'humilier, la dompter, la rabaisser jusqu'à ce qu'elle crie grâce à ses pieds... Mais elle se réfréna, elle ne devait pas aller trop vite...