La Naufragée de L'espace (Partie 02)

BÊTA PUBLIQUE

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Lorsque le soleil commença à pointer dans le ciel, il fit descendre le vieux qui, malgré son âge, avait pris Miranda dans ses bras.

- Je vais cacher la navette et je vous rejoins avec notre prisonnier.

- Ok, moi j'emmène la petite et je vais essayer de bien l'hydrater.

Maousse décolla et chercha durant un bon moment un endroit où placer l'engin. Il finit par découvrir un espace dans les bois où les arbres étaient suffisamment espacés pour pouvoir se poser. Il se fit un peu peur mais y parvint tout de même. À moins de passer à la verticale de la navette, elle était invisible de loin.

Le pirate commençait à se réveiller et c'est sans ménagement qu'il le sortit de l'appareil.

- On va marcher un peu mais si tu me retardes volontairement, je te tue.

L'homme avait déjà goûté à la force hors du commun du géant et il n'avait pas envie de jouer les héros. Il pouvait marcher avec les mains attachées dans le dos mais il savait qu'il serait rapidement rattrapé s'il tentait de se sauver et il préférait ne pas essayer.

Maousse chargea le cadavre sur son épaule et fit passer son prisonnier devant lui. Il se débarrasserait du mort une fois qu'ils se seraient un peu éloignés de la navette et laisserait la nature faire le reste. Juste avant de partir, il entoura autour de sa taille les cordes restantes afin de ligoter leur prisonnier un peu mieux lorsqu'ils seraient dans la grotte

*****

Burd avait présumé de ses forces aussi fut-il heureux en arrivant à leur caverne. Même si la jeune femme ne pesait pas très lourd, il avait cru à plusieurs reprises qu'il allait devoir la poser pour récupérer un peu.

Avec précaution il l'allongea sur le lit de feuillage et alla remplir sa gourde dans la rivière. Une fois de retour, il éplucha un fruit et essaya de lui donner à manger en coupant des bouts minuscules mais en vain.

Elle était inconsciente et il n'insista pas. Il se contenta juste de lui donner à boire en faisant couler un filet d'eau entre ses lèvres.

Il se mit à maudire ceux qui l'avaient transformée en légume et, se rappelant que les caresses lui avaient du bien lorsqu'elle s'était baignée dans l'étang, il fit courir sa main sur le corps endormi.

Elle était d'une douceur incroyable et il s'attarda un moment sur ses seins avant de caresser son ventre et ses cuisses. Comment avaient-ils pu faire du mal à une telle beauté qu'il n'avait vraiment découvert qu'en arrivant sur cette planète. Il avait passé un an à ses côtés à bord du Crotal sans se rendre compte qu'elle était magnifique.

Il sentit que son membre commençait à bander mais il résista un moment. C'est vrai que lorsqu'elle était sous l'emprise des enzymes, seul le sexe l'avait apaisée et il se dit qu'il ne risquait rien à tenter ce traitement.

Retirant son short, il s'allongea sur elle, faisant très attention de ne pas lui faire mal.

Lorsque son gland trouva le chemin de la vulve, il s'enfonça en elle très lentement, guettant sur son visage un signe de guérison.

Elle resta complètement impassible mais il pensa qu'il fallait insister et il se mit à la prendre avec une grande douceur.

Sa chatte était fantastique et il adora sentir son sexe emprisonné dans cet écrin de chair. Il embrassa ses lèvres qui ne réagirent pas mais l'homme pensa qu'il fallait insister.

Il était tellement excité qu'il se mit à accélérer la cadence pour la prendre de plus en plus fort, espérant l'entendre gémir.

Mais la belle restait sans aucune réaction, et même lorsqu'il se vida en elle, elle ne tressaillit même pas.

Il avait pris son pied mais fut envahi par une grande tristesse. Il était persuadé que le sexe allait la guérir et maintenant il ne savait plus du tout quoi faire.

En attendant son ami, il emmena Miranda à la rivière pour la laver, l'allongeant dans l'eau fraîche du ruisseau pour la frotter avec douceur. À part un léger tremblement lorsque le liquide froid entra en contact avec sa peau, elle n'eut pas d'autres réactions.

Pourtant elle avait gémi dans le vaisseau et maintenant elle était complètement amorphe.

C'est une demi-heure après l'avoir remis sur la couche que Maousse et son prisonnier arrivèrent. Ils avaient posé la navette assez loin et avaient dû marcher longtemps. Le géant s'était débarrassé du mort à mi-distance et cela se voyait sur son visage qu'il était heureux d'arriver.

Il allongea le pirate sur le sol pour lui entraver les chevilles afin de ne pas prendre de risques puis il alla jusqu'à la jeune femme pour voir s'il y avait des progrès.

- Elle est toujours endormie, il faudrait savoir ce qu'ils lui ont donné pour trouver un remède, lui expliqua Burd

- Je m'en charge.

Le géant retourna jusqu'à son prisonnier et le prenant par la gorge il lui posa la question.

L'homme, paniqué, répondit immédiatement, ne cherchant même pas à tricher.

- Ce sont des gélules, elles sont faites avec les mangues bleues. Un chercheur a trouvé comment modifier les enzymes pour accélérer leurs effets. Ça bloque le cerveau pour ne laisser la place qu'aux pulsions sexuelles.

- Et elle n'a pris qu'une seule gélule?

- Heu...non... on lui en a donné jusqu'à trois par jour.

Maousse, en entendant ça, faillit lui fracasser le crâne et ce fut Burd qui intervint.

- Et comment on la guérit?

- Je ne sais pas, je... je suis désolé.

Le vieux réfléchit un instant avant de demander.

- Pourquoi faire le trafic de ces gélules si elles transforment les gens en légumes.

- Pas si la personne n'en prend qu'une. Les effets s'estompent au bout d'une dizaine d'heures ou en mangeant une mangue fraîche. Les enzymes naturelles éliminent celles qui sont artificielles mais là, elle a pris trop de gélules pour que ça marche.

Burd regardait la jeune femme et, réfléchissant à haute voix, il dit.

- Il faudrait qu'elle mange une grande quantité de fruits ce qui est impossible vu qu'elle est inconsciente.

- Où alors qu'elle aille se baigner dans l'étang, rajouta le géant.

Pour le vieux, ce fut le déclic et, regardant son ami, il lui dit

- Tu es un génie, c'est ce qu'on va faire. On va retourner au plan d'eau.

- Mais comment elle va se baigner, si l'un de nous deux la porte dans l'eau il va être contaminé.

- C'est pour ça que ce sera lui que le fera.

Le pirate, en voyant que le vieux le désignait, préféra ne rien dire. Il ne voulait pas qu'ils le tuent et préférait encore faire ce qu'ils voulaient.

Vu que la matinée était bien avancée, Ils décidèrent de manger quelques fruits avant d'aller à l'étang. Le pirate, qui était ligoté, n'eut pas le droit de se restaurer et resta attaché. Burd avait estimé qu'un jeûne ne pouvait pas lui faire de mal et que ça le rendrait moins dangereux.

Pour aller au plan d'eau, ils lui détachèrent les chevilles et le firent marcher devant alors que Maousse portait Miranda.

- Nolan va sûrement nous rechercher

- Non, ça m'étonnerait lui répondit leur prisonnier. Il a dû croire qu'on avait déserté en emmenant la pute.

Le géant n'aurait pas porté la jeune femme, il lui aurait sûrement mis une raclée pour parler comme ça de leur amie.

- Et pourquoi penserait-il une telle chose, lui demanda le vieux.

- Parce que c'est déjà arrivé. Il va être dans une colère noire durant quelques jours et ira attaquer un ou deux vaisseaux pour se calmer. De toute façon on devait partir aujourd'hui pour emmener les mangues à nos clients.

La nouvelle était plutôt bonne et la seule préoccupation qui leur restait maintenant était l'état de santé de Miranda.

Lorsqu'ils arrivèrent à l'étang, l'eau était toujours aussi foncée et on aurait dit qu'il y avait encore plus de mangues sur les berges. À un endroit, il semblait y avoir une pente pour descendre en toute sécurité et après avoir détaché leur prisonnier, le géant lui confia la jeune femme.

- Tu l'immerges en douceur et attention à toi. Si tu la lâches ou si tu essayes de te sauver, je détruirais tous tes os, les uns après les autres en te gardant vivant.

La menace avait l'air de faire son effet car l'homme était devenu tout blanc en imaginant la scène. Il prit dans ses bras la jeune malade et commença à descendre dans l'eau, aidé par Maousse qui le retenait pour éviter qu'il glisse.

Finalement ils avaient bien choisi l'endroit car l'homme avait pied même s'il ne voyait pas le fond ni les créatures qui devaient s'y cacher. Durant presque vingt minutes, ils restèrent dans l'eau jusqu'au cou, laissant le liquide œuvrer sur le corps de la jeune femme.

Lorsqu'elle s'était baignée la première fois, elle n'avait dû y rester pas plus de cinq minutes aussi, en quadruplant le temps, l'effet risquait d'être bien plus puissant.

Lorsque Burd estima qu'ils avaient passé suffisamment de temps dans le petit étang, il fit signe au pirate de sortir de l'eau. Ce dernier eut du mal à le faire et, sans l'aide du géant, il n'y serait sûrement jamais arrivé.

Maousse se saisit avec précaution de la jeune femme alors que le vieux ligotait de nouveau les bras du prisonnier.

Ce dernier n'avait pas l'air en grande forme et il tremblait alors qu'il faisait une chaleur incroyable. Il avait gardé ses vêtements qui étaient tout trempés mais ils ne lui laissèrent pas l'occasion de les enlever.

Le retour se fit dans le plus grand silence alors que leur prisonnier avait l'air de plus en plus malade. Lorsqu'ils arrivèrent à la grotte, ils attachèrent les chevilles du pirate après avoir déposé la jeune femme sur le lit.

Elle avait le front chaud et étrangement, cela rassura les deux hommes. Comme pour la première fois où elle s'était baignée, la température signifiait que les enzymes avaient envahi son corps. Maintenant, il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils viennent détruire les autres pour accélérer la guérison.

Ils la caressèrent longuement sachant que cela pouvait lui faire du bien. Pourtant, son état de santé ne paraissait pas s'améliorer et elle restait toujours plongée dans un coma profond.

- La première fois, on lui avait fait l'amour pour qu'elle aille mieux, je crois qu'on devrait le refaire constata Burd.

- Si tu crois que ça peut l'aider, dans ce cas...

A force de caresser Miranda, des envies s'étaient emparées des deux hommes qui trouvaient ce prétexte pour avoir bonne conscience même s'ils espéraient vraiment que cela la guérisse.

Ce fut Burd qui s'allongea en premier sur le corps de la jeune femme, la prenant longuement sans que cette dernière ne réagisse le moins du monde.

Allongé sur le sol, le pirate, un filet de bave coulant de la commissure de ses lèvres, regardait la jeune femme se faire prendre en grognant de frustration. Ses vêtements le brûlaient et son sexe ne débandait plus. L'étang avait fait renaître chez lui des instincts primaires et il arrivait même à sentir les phéromones de la jeune femme.

C'est une fois que le géant l'eut pris à son tour qu'ils remarquèrent que sa température avait baissé, prouvant que leur idée était peut-être la bonne.

Ils la caressèrent de nouveau, s'attardant sur toutes les parties sensibles de son anatomie et plus précisément sur ses seins ou son sexe. Lorsqu'elle se remit à chauffer, ils allèrent la baigner dans la petite rivière ce qui ne fut pas très flagrant.

Ils constatèrent en recouchant la jeune femme que leur prisonnier ne la quittait plus du regard, grognant tel un chien à qui on aurait retiré son os.

Ils la prirent de nouveau longuement mais à part lui faire baisser légèrement sa température, elle restait toujours inconsciente.

- Il faudrait peut-être lui faire plus l'amour, mais là je suis crevé

- Moi aussi et je n'ai plus d'idée, lui répondit le vieux

C'est en entendant les grognements de leur prisonnier, que Burd émit une hypothèse.

- Si on l'utilisait aussi, cela pourrait peut-être la guérir.

- Hors de question

- Mais je suis sûr que c'est une solution

Le géant n'était pas du tout d'accord avec son ami mais il savait que ce dernier avait souvent raison

- Mais il pourrait lui faire mal

- Tu serais là, et tu interviendrais

- Regarde le, on dirait une bête

- Je sais, mais je n'ai pas d'autres idées

Maousse alla chercher la jeune femme sur le lit et l'allongea à même le sol, à moins de deux mètres du pirate. Ce dernier, en voyant le corps nu près de lui, s'agita dans tous les sens malgré ses liens. Il grognait, bavait et tel un animal en rut, son regard fou fixait la femelle qui lui était promise.

Pour préparer la jeune femme au coït, Maousse lui écarta en grand ses cuisses pour bien offrir sa chatte à l'homme devenu hystérique.

Pourtant, à chaque fois qu'il bougeait, il était très facile de voir que ses vêtements le faisaient horriblement souffrir et qu'ils étaient devenus insupportables.

Pour libérer leur prisonnier, le géant le maintint fermement pour laisser Burd lui détacher ses chevilles et ses poignets. Il avait dû rester trop longtemps dans l'eau de l'étang et les enzymes lui avaient enlevé temporairement toute son humanité.

Maintenant, il ne s'agissait plus d'un homme mais d'une bête voulant uniquement forniquer.

Lorsqu'ils le lâchèrent, la première chose que fit le pirate fut d'arracher ses vêtements qu'il ne supportait plus. Lorsque son sexe apparut, les deux amis furent impressionnés tant ce dernier était tendu tel un gourdin de chair. Il devait lui faire mal surtout en constatant comment le gland était gonflé de sang.

Malgré la peur qu'il lui fasse mal, ils laissèrent le pirate s'approcher du jeune corps et se mettre à quatre pattes pour bien la renifler. Le spectacle était incroyable car l'homme se comportait vraiment comme un animal.

Il était tellement excité qu'en reniflant la vulve offerte, il décida de passer à l'acte. Il s'allongea sur le jeune corps et lui lécha longuement le visage.

Son sexe énorme ne mit pas bien longtemps pour trouver le chemin de la chatte qui fut forcée d'un coup. C'était devenu une bête et il la prit en tant que telle, donnant des grands coups de reins pour essayer de se soulager.

Burd et Maousse regardaient la scène avec effarement, se demandant comment un homme pouvait changer autant juste en se baignant. Ils furent impressionnés de voir que les minutes passaient et que l'homme ne faiblissait pas, piochant dans le jeune corps toujours avec la même intensité. Les enzymes avaient eu sur lui un effet vraiment inexplicable et ils se demandèrent s'il ne fallait pas l'interrompre pour ne pas aggraver l'état de leur amie.

C'est alors qu'ils leur semblèrent entendre un gémissement sortir de la bouche de Miranda et, abandonnant leur place, ils se rapprochèrent pour voir s'ils n'avaient pas rêvé.

Elle avait la bouche grande ouverte pour mieux respirer et son visage avait changé. Jusqu'à présent ses traits ne trahissaient aucun sentiment alors que là, on pouvait y lire du plaisir.

- Putain, ça a l'air de marcher, elle réagit enfin.

Il fallut encore attendre un certain temps avant que le pirate ne râle en se vidant dans le jeune corps.

Vu le temps qu'il mit à éjaculer il dût lui remplir la vulve d'une quantité impressionnante de semence bien épaisse et quand il retira sa queue, il se mit à la lécher longuement.

- On le laisse continuer, demanda Maousse

- Je ne sais pas...

Le visage de la jeune femme avait l'air reposé et presque heureux même si ses yeux étaient toujours fermés. La langue de l'homme la parcourait avec gourmandise comme si elle était recouverte de sucre. Lorsqu'il enfouit sa tête entre ses cuisses pour lui lécher sa chatte, Miranda poussa un autre gémissement pour le plus grand bonheur de ses deux amis.

- Elle va guérir, elle va mieux, j'en suis sûr.

Le pirate ne mit pas longtemps pour bander de nouveau et n'ayant plus aucune entrave pour l'empêcher de se soulager, il s'allongea de nouveau sur elle pour la prendre comme une bête.

Cette fois, cela dura une demi-heure et les gémissements de Miranda étaient maintenant très audibles. Finalement ils avaient eu une bonne idée en offrant son corps au pirate même si cela était à la limite de la moralité.

Après qu'il eut de nouveau éjaculé en elle, ils décidèrent de l'attacher, estimant que la jeune femme avait suffisamment enduré ses assauts.

Il fallut toute la force du géant pour l'immobiliser alors que Burd lui attachait ses membres.

Lorsque le pirate fut dans l'incapacité de bouger, ils emmenèrent la jeune femme dans la rivière pour bien la nettoyer. Son corps n'était plus chaud et elle avait maintenant un air très reposé.

Ils étaient persuadés qu'elle allait s'en remettre et lorsqu'ils la remirent dans le lit, elle marmonna des mots qu'ils ne comprirent pas.

- On fait quoi de lui. Je n'aimerais pas qu'elle le voie ici lorsqu'elle se réveillera, demanda Burd

- Je lui fracasse le crâne et je le jette loin d'ici.

- Non, tu ne tues personne. Il nous a aidés alors tu l'emmènes loin d'ici avec la navette et tu le libères.

Ça ne plaisait pas trop au géant de le laisser partir mais il finit par acquiescer. Le pirate étant dans l'incapacité de marcher, il le chargea sur son épaule pour l'emmener à la navette.

*****

C'est le lendemain qu'elle ouvrit les yeux, paraissant au début complètement perdue. En voyant ses amis, elle eut l'air de les reconnaître et finit par sourire.

Il lui fallut tout de même plusieurs jours pour qu'elle retrouve ses forces laissant les deux hommes être aux petits soins pour elle.

Pour son bien, ils lui firent régulièrement l'amour et jamais elle ne les repoussa, trouvant cela normal.

Maintenant qu'elle était complètement guérie, ils se demandaient si rester sur cette planète n'était pas dangereux. Les pirates allaient forcément revenir pour charger une nouvelle cargaison et ils risquaient d'être découverts s'ils ne partaient pas d'ici.

Burd avait examiné la navette qui était équipée de moteurs ioniques capables de les emmener très loin. Comme c'était un engin également de sauvetage, il y avait un mois de vivres et ils pouvaient rajouter des fruits.

C'était en étudiant l'ordinateur de la navette qu'ils découvrirent qu'une colonie ne se trouvait qu'à 70 jours de vols. Les colons s'étaient installés sur une planète n'ayant aucune ressource pouvant intéresser la terre ce qui faisait qu'ils avaient été complètement abandonnés. Ils vivaient en complète autarcie mais leurs moyens étaient très limités et personne ne venait les voir.

- Si on va là-bas, il va falloir enlever la marque du Mélorus sur la navette

- Je m'en charge, je ne voudrais pas faire peur aux colons, avait répondu Maousse.

Finalement, tout le monde était d'accord pour partir là-bas même si le voyage risquait de paraître long. Contrairement aux capsules de survie du Crotal, il n'y avait pas de systèmes d'hibernation et ils allaient devoir rester éveillés dans un endroit très confiné.

Durant les jours qui suivirent, ils firent un stock de nourriture qu'ils chargèrent dans la navette. Ils avaient toujours été étonnés de voir que les fruits qui poussaient sur cette planète ne s'abîmaient jamais, restant frais durant des mois.

Du coup cela faisait leurs affaires pour ce voyage qui s'annonçait interminable.

En quittant définitivement la grotte, ils eurent tout de même un petit serrement au cœur car c'était là qu'ils avaient découvert les plaisirs du sexe.

Mais bon, ils avaient encore toute la vie devant eux pour se faire plein de nouveaux souvenirs.

Épilogue.

Cela faisait maintenant un an qu'ils s'étaient installés sur la colonie et ils avaient été accueillis comme des sauveurs.

Grâce à leurs navettes, ils avaient changé la vie des habitants qui étaient parfois dans l'incapacité de bouger par manque de moyens. Maintenant, les trois amis faisaient aussi bien taxi que transporteur de fret et les demandes s'accumulaient.

Ils avaient trouvé une petite résidence un peu à l'écart de la seule ville de la colonie. Il y avait surtout beaucoup de fermes isolées ou des exploitations minières éparpillées sur la planète.