La Naufragée de L'espace (Partie 02)

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- Bien capitaine

Ses geôliers l'aidèrent à se relever et, encadrée par eux, elle franchit une porte ouverte dans le fond de la soute pour emprunter des coursives qui s'avérèrent interminables.

- Le fameux Ducky risque de ne pas aimer que je sois mis dans sa chambre, demanda la jeune femme.

- Il est mort la semaine dernière et le capitaine n'a pas encore désigné qui sera son futur second.

En fait, les cabines pour une seule personne étaient peu nombreuses dans le vaisseau. Ce dernier possédait pour les membres d'équipage des dortoirs dans lesquels se trouvaient une vingtaine de couchettes.

Il fallut bien une dizaine de minutes pour arriver devant la porte de la cabine qui lui était destinée. Les membres d'équipage qu'ils croisèrent avaient tous le même air surpris et à chaque fois ils devaient raconter que c'était une naufragée qu'ils avaient trouvée sur la planète.

Lorsqu'ils rajoutaient que le Nolan allait venir la tester, beaucoup paraissaient déçus.

Sa nudité les excitait et elle se serait sûrement fait violer avant d'arriver à destination si ses gardiens n'avaient pas cité le nom du capitaine.

La cabine n'avait pas été encore vidée des affaires de son ancien propriétaire. Des vêtements et quelques objets sûrement volés lors de leurs attaques, traînaient un peu partout.

Les deux hommes la firent s'allonger sur la couchette après l'avoir libérée de ses liens magnétiques. Ils l'auraient bien baisée de nouveau mais là c'était trop dangereux avec leur chef qui risquait d'arriver à tout moment.

Ils avaient reçu l'ordre de ne pas la quitter des yeux aussi restèrent-ils debout en attendant que Nolan arrive.

Miranda, allongée sur le dos ne bougeait pas. Elle n'en menait pas large et paradoxalement elle était excitée. Elle n'avait plus le contrôle des événements et sentait en elle une montée d'adrénaline qui ne lui déplaisait pas.

En se faisant passer pour une prostituée, elle n'avait pas d'autre choix que de laisser son corps à leurs dispositions mais cela ne la choquait pas spécialement. C'était pour elle la seule façon de ne pas être tuée et elle ferait tout ce qu'il faut pour pouvoir s'en tirer.

Lorsque le capitaine entra dans la cabine une demi-heure plus tard, il fit signe à ses hommes de sortir dans la coursive, ce qu'ils firent sans un mot. Cette pute lui plaisait beaucoup et s'il s'était écouté il l'aurait bien gardé pour lui.

Oui mais voilà, lorsque l'on est coincé au fin fond de l'espace avec un équipage en manque de sexe, s'il ne voulait pas avoir une mutinerie sur le dos il fallait savoir être magnanime.

Une fois qu'il en aurait fini avec elle, il l'offrirait à ses hommes pour calmer leurs ardeurs et pour mieux les contrôler ensuite.

En voyant le corps nu allongé devant lui, il sentit son sexe devenir de nouveau dur et il se dévêtit avec rapidité. Cette femme était vraiment très belle et cela aurait été dommage qu'elle reste sur sa colonie où son corps n'aurait profité qu'à peu de monde.

- Mets-toi a quatre pattes, j'aime prendre les putes par derrière.

Miranda savait, depuis qu'elle avait pris la gifle, qu'il ne fallait pas contredire cet homme et elle se positionna immédiatement comme il le lui avait ordonné. Elle se rendit alors compte qu'elle mouillait d'excitation et même si elle eut peur qu'il la sodomise, elle se positionna pour être prise en levrette.

L'homme se plaça derrière elle et positionna son gland contre la vulve humide. Elle poussa un petit cri lorsqu'il la pénétra d'un coup sec pour la prendre de façon brutale. Après lui avoir saisi les hanches de ses grosses mains puissantes, il se défoula en elle durant de longues minutes.

****

Maousse et Burd se regardaient, ne comprenant pas où elle était passée. Elle devait les attendre à la grotte et ils n'avaient trouvé personne.

- Tu crois qu'elle est retournée à l'étang pour se baigner, demanda le vieux.

- Je ne crois pas, c'est trop dangereux. Elle ne doit pas être loin. De toute façon on est revenu de notre expédition un peu plus tôt que prévu et on n'a qu'à l'attendre.

Le géant avait raison, ils avaient tort de s'inquiéter. Miranda était grande et elle n'aurait pas pris de risques inutiles. De plus, ils n'avaient détecté aucun danger dans la forêt aussi leurs craintes n'étaient sûrement pas fondées.

C'est lorsque la nuit commença à tomber qu'ils surent qu'il lui était arrivé quelque chose. Partir à sa recherche dans l'obscurité était bien trop dangereux aussi décidèrent-ils d'attendre le lendemain pour y aller.

Les deux hommes eurent du mal à dormir, pensant à leur amie qui avait peut-être eu un accident. Ce fut Burd qui fut le premier debout, prêt à partir dès l'aube pour secourir la jeune femme. Il dût attendre le réveil du géant pour se décider d'une direction à prendre.

- Elle ne connaît que trois endroits, l'étang, la grotte et le désert où sa capsule s'est posée et je ne la vois pas aller vers un lieu inconnu, récapitula Maousse.

- Vu qu'elle n'est pas à la grotte, tu n'as qu'à aller à l'étang et moi je vais vers sa capsule.

- Ok

Les deux hommes emportèrent leurs gourdes et partirent chacun de leur côté.

Burd avait le pressentiment qu'elle était passée par là, se demandant pourquoi. Lorsqu'il arriva à la lisière de la forêt, le soleil était déjà très chaud malgré l'heure matinale. De là où il se trouvait, la capsule n'était pas visible pourtant son cœur s'emballa lorsqu'il vit un filet de fumée s'échapper de l'endroit où le caisson de survie était censé se trouver.

Ce n'était pas normal et il eut vraiment très peur pour son amie. Malgré son âge et la chaleur, il se mit à courir en direction de la capsule, priant pour ne pas y trouver de corps.

C'est en nage et complètement essoufflé qu'il y parvint après de gros efforts. Jamais il n'aurait pu imaginer qu'à presque soixante-dix ans, il soit capable de galoper encore autant.

Là où devait se trouver la capsule, il n'y avait plus qu'un tas de ferraille qui fumait encore. En voyant le cratère qui s'était formé tout autour, le vieux comprit tout de suite que c'était un missile qui avait fait cela.

Il ratissa les environs et fut soulagé de ne pas trouver le corps de la jeune femme.

Mais que s'était-il passé ici et où était-elle?.

Il était presque sûr qu'elle était détenue par ceux ayant fait exploser l'engin et il avait du mal à comprendre pour quelles raisons ils avaient cela.

Il décida de retourner dans la forêt pour rechercher Maousse. À eux deux ils auraient plus de chance pour trouver une solution et aider leur amie

****

À bord du Mélorus régnait une certaine effervescence auprès de l'équipage. Le capitaine Nolan leur avait annoncé que la pute retrouvait sur la planète allait leur être donnée.

Cela faisait plusieurs mois qu'ils n'avaient pas été sur une planète habitée pour se vider les couilles et leur comportement commençait à s'en ressentir. Des bagarres éclataient de plus en plus souvent et parfois pour des raisons futiles. C'est vrai que les pirates ne prenaient pas de traitement pour brider leur libido contrairement aux Terriens et cela avait parfois des conséquences néfastes.

Une fois qu'il se fut longuement défoulé avec le corps de la jeune femme, le capitaine s'était entretenu avec les deux hommes ayant capturé la fille.

- Je ne veux pas que ce soit le bordel, vous ferez des tours pour qu'il n'y ait pas de bagarre.

- Pour tous les membres d'équipage?

- Oui, c'est aussi le moment de faire essayer nos nouvelles gélules bleues à notre jolie petite pute. Même s'il faut plus de mangues pour en fabriquer, elles sont plus puissantes et l'effet dure plus longtemps.

- Putain... ça va envoyer du lourd et elle va morfler...

Depuis leur entretien, les deux pirates avaient bien œuvré et une file d'attente commençait à se former dans la coursive.

Ils avaient prévu de faire passer les soixante-quinze hommes d'équipage en trente heures pour la laisser se reposer toutes les cinq heures et, étrangement, les hommes étaient tellement contents de pouvoir baiser qu'aucun n'avait râlé, même ceux devant passer en dernier.

De toute façon, lorsque le dernier se sera vidé dans la pute il avait été décidé que les premiers recommenceraient pour un nouveau cycle de trente heures.

Lorsque l'homme alla voir Miranda, elle était toujours allongée sur le dos et paraissait très calme.

Quand Nolan lui avait annoncé qu'il n'allait pas la tuer pour l'instant mais l'offrir à tout son équipage, elle avait été partagée entre plusieurs sentiments. Elle avait été à la fois soulagée d'avoir plu et étrangement avait été excitée tout en étant apeurée par ce qui l'attendait.

Maintenant, elle s'y était préparée psychologiquement et fut étonnée en voyant que l'homme qui venait de pénétrer dans la cabine tenait une petite coupelle remplie de grosses gélules bleues.

- Tiens, tu vas en prendre une et je vais te chercher un verre d'eau

- C'est quoi?

- Quelque chose qui va te permettre de te donner à fond.

La jeune femme n'avait aucune raison de faire confiance aux pirates et elle savait pertinemment que cela devait être une drogue. Elle ignorait comment ils allaient réagir si elle refusait de l'avaler puis se dit que vu sa position, elle ne risquait plus rien.

Elle s'empara de la gélule et la plaça dans sa bouche, attendant le verre pour déglutir. Elle ignorait si elle allait revoir ses deux amis et espérait qu'ils restent cachés pour ne pas se faire prendre.

Elle savait que pour elle, elle ne faisait que repousser l'inévitable en offrant son corps mais que lorsqu'ils se seraient lassés d'elle ou qu'elle ne serait plus en état de les satisfaire, il y ait de grandes chances pour qu'ils la tuent. Elle imagina son corps nu jeté dans le désert pour y nourrir les bêtes et cela ne l'effraya plus.

Lorsqu'elle eut avalé la drogue, il ne fallut pas bien longtemps pour qu'elle se sente mieux. Du moins au tout début car quelques minutes plus tard, elle commença à avoir des bouffées de chaleur tout en sentant son corps changer. Ses tétons se mirent à pointer tout en devenant dur alors que son bas-ventre devenait brûlant de désir.

Elle ressentait les mêmes symptômes que lorsqu'elle s'était baignée mais ils étaient amplifiés par dix.

Tout son corps se mit à trembler et sa vue se brouilla, ne désirant plus qu'une chose, du sexe.

Les lèvres de sa chatte gonflèrent également et elle sentit couler de sa chatte entrouverte le liquide du désir.

- Elle est prête, on peut envoyer le premier, dit une voix qu'elle ne reconnut pas.

- Ok.

Lorsqu'un corps s'allongea sur elle, elle poussa un gémissement de bonheur car elle savait qu'elle allait être prise. Dès que le membre glissa entre ses chairs et qu'une bouche vint embrasser la sienne, elle fut plongée dans un plaisir sans nom. La drogue avait annihilé toutes ses dernières défenses et elle s'offrait à eux sans aucune retenue.

Son premier orgasme arriva rapidement alors que le pirate n'en était qu'au début. Ses sens décuplés par la petite gélule lui faisaient oublier dans quelle horreur elle se trouvait. Lorsque l'homme éjacula en elle, il ne partit pas tout de suite pour aider le suivant à la mettre sur le ventre.

Lorsqu'un gland turgescent vint se plaquer contre sa petite rondelle, elle resta complètement amorphe. On allait la sodomiser pour la première fois de sa vie et elle se laissa faire.

Pour elle qui était sous l'emprise de la drogue, ils avaient carte blanche.

Elle gémit tout de même de douleur lorsque la grosse queue força son petit trou, pénétrant lentement. L'homme qui pensait avoir affaire à une prostituée fut agréablement surpris en constatant de la résistance, et eut un cri de victoire lorsque le cul céda.

C'était de loin le plus beau des cadeaux que leur capitaine avait daigné leur faire. Cette pute était à eux et ils allaient en profiter même si pour ça il fallait attendre des heures avant de pouvoir passer.

Lorsqu'elle reçut en elle la semence du pirate, elle adora cela même si elle ressentait la douleur à travers le brouillard qui l'avait enveloppé. Elle prit un grand plaisir lorsque l'homme qui suivit l'encula lui aussi.

Après tout, elle leur appartenait et tous ses trous étaient à leurs dispositions. Les deux hommes chargeaient de surveiller à ce que tout se passe bien, décidèrent même, pour faire plaisir à leurs copains, de laisser entrer dans la cabine plusieurs hommes en même temps.

Pour la jeune femme, elle perdit toute notion avec la réalité, plongeant dans un abîme de plaisir et de débauche surtout lorsqu'elle subit des doubles voire même des triples pénétrations.

Miranda, malgré la drogue, perdit connaissance à de nombreuses reprises ce qui ne gêna aucunement les membres d'équipage trop heureux de se défouler avec ce joli corps.

*****

Ils avaient dû marcher durant trois jours en longeant l'orée de la forêt avant de tomber sur le Mélorus, posé tel un monstre sur le sable. Sans un bruit ils s'étaient rapprochés le plus près possible et avaient trouvé ce fourré pas trop loin des trois navettes parquées près des arbres.

Cela faisait maintenant 12 heures qu'ils observaient et leurs gourdes étaient presque vides. Ils étaient inquiets car le vaisseau et surtout son capitaine étaient connus par tous les navigants. Rare étaient encore de ce monde ceux qui avaient croisé le chemin de Nolan aussi, Maousse et Burd étaient de plus en plus soucieux pour leur amie.

Ils avaient peur que les pirates repartent bientôt car le chargement des mangues paraissait arriver à sa fin. S'ils décollaient avec Miranda à bord ils étaient sûrs de ne jamais la revoir.

Burd avait dû calmer le géant qui voulait s'introduire dans le Mélorus, lui expliquant que le vaisseau était trop grand pour qu'il retrouve facilement la jeune femme. Il rajouta que même si, avec de la chance, ils arrivaient à la repérer, c'était sans compter avec l'équipage qui était très nombreux et qui n'aurait fait qu'une bouchée d'eux.

Il fallait qu'ils trouvent rapidement une idée et elle avait beaucoup de mal à venir.

- On n'est même pas sûr qu'elle soit à bord ; lui expliqua le vieux.

- Elle y est, je le sens, et il va falloir faire vite si on veut la sauver.

- Faire vite ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi. On a encore un peu de temps.

Même s'il n'était pas vraiment d'accord avec son ami, Maousse préféra ne rien dire. Durant tout le reste de la journée ils observèrent les pirates et se rendirent compte que les allers-retours avec les chargements de mangue avaient presque cessé.

On avait même l'impression qu'ils rangeaient les abords de la forêt pour effacer leurs traces.

L'empreinte qu'avait laissé le Mélorus dans le désert disparaîtrait dans quelques jours avec les vents qui, sans être violent, pouvaient être efficaces.

Le géant fulminait de ne pas pouvoir agir et Burd se rendait compte lui aussi qu'il fallait rapidement trouver un plan.

C'est lorsque la nuit commença à tomber et que les pirates étaient presque tous rentrés que cela se décanta. Par la porte ouverte de la soute, ils virent surgir deux hommes transportant un corps nu qu'ils tenaient par les poignets et les chevilles tel un sac.

Ils étaient trop loin pour deviner l'identité du corps mais les deux amis eurent d'un coup une montée de stress. La finesse du cadavre ne pouvait pas laisser de doute car il ne pouvait s'agir que d'une femme.

Dès que les pirates furent plus près, ils reconnurent le corps de Miranda et ils se dirigeaient droit sur les navettes qui n'étaient pas loin d'eux. Ils allaient sûrement l'emmener dans le désert pour s'en débarrasser car les pirates n'étaient pas réputés pour faire des sépultures.

Burd dût retenir le géant qui était sur le point de bondir hors de leur cachette.

- Non, ils sont trop loin, attends qu'ils soient dans une navette.

- Mais... les salauds...

- On va leur faire payer.

En voyant les bandits porter leur amie comme un vulgaire paquet, la colère fit place à la haine chez les deux hommes. Cela ne fit qu'empirer lorsque les pirates, en arrivant devant le sas d'une des navettes, jetèrent le corps à même le sol pour reposer leurs bras.

- C'est presque dommage que Nolan veuille que l'on se débarrasse de cette pute, dit l'un d'eux. Je l'aurais bien empaillée pour la baiser de temps en temps.

- Tu es complètement cinglé, lui répondit son pote.

Un des hommes sortit alors un boîtier de sa poche et ouvrit la porte du petit vaisseau. Ils avaient une tâche à effectuer et pour ne pas s'attirer les foudres de leur capitaine, ils allaient la faire sérieusement.

Un des pirates, saisissant une des chevilles de la jeune femme, la tira tel un sac à l'intérieur de l'engin, ne prenant aucune précaution avec elle.

- Ne lui fait pas mal lui dit en rigolant son copain,

- je doute qu'elle ressente quelque chose mais je sais une chose c'est qu'avec un tel corps, les bêtes dans le désert vont se régaler.

Burd allait demander à son ami s'il avait une idée sur la façon d'agir lorsque ce dernier, fou de rage et sans attendre davantage, bondit hors du fourré. Le vieux comprit trop tard que le géant passait à l'action et avant même qu'il ne sorte lui aussi de la cachette, Maousse était déjà rentré dans la navette.

Avec son âge, il n'était plus aussi rapide qu'avant, aussi, lorsqu'il franchit le sas du petit vaisseau, il découvrit au sol un des pirates évanoui, le nez cassé alors que le géant était en train de fracasser la tête de l'autre.

Le corps Miranda gisait dans le couloir mais il voulut aider en premier son ami.

En fait, cela ne servait plus à rien car le géant avait tapé un peu trop fort et avait tué son adversaire en lui ouvrant le crâne. Voyant qu'il arrivait trop tard, il chercha des liens pour ligoter celui qui était vivant.

Trouvant des cordes dans un coffre, il attacha consciencieusement l'homme tandis que le géant était venu ramasser le corps de la jeune femme pour le déposer sur la couchette.

En voyant son amie devant lui, le grand homme sentit des larmes monter au niveau de ses yeux. Il aimait la jeune femme et avait envie de tuer tous ceux responsables de sa mort.

Il se retourna pour voir si son pote avait besoin d'aide lorsqu'il lui sembla entendre gémir. Il avait dû rêver mais par sécurité il se pencha sur elle et posa sa main au niveau de son cœur.

Une vague de joie l'envahit en sentant des battements sous sa paume. Même si elle était inconsciente, l'espoir revint chez l'homme et, ne sachant plus quoi faire, il appela le vieux à l'aide.

- Vite, viens m'aider, elle vit encore.

- T'es sûr?

- Oui

Burd, une fois le prisonnier dans l'incapacité de bouger, se précipita à l'arrière de la navette et, poussant le géant, il s'agenouilla près du jeune corps.

- Tu as raison, elle est faible mais elle vit encore. Vite, passes-moi ta gourde. Elle est restée entre leurs mains durant cinq jours et Dieu sait ce qu'ils ont pu lui faire.

Avec le peu d'eau qui restait, il lui humecta les lèvres ce qui la fit légèrement réagir.

- Il faut la ramener à la grotte et ensuite on cachera la navette. On jette le corps du mort dans la forêt pour que personne ne le trouve.

- Et pour l'autre, demanda le géant.

- Je ne suis pas un assassin, on l'emmène avec nous.

Burd resta à côté de la jeune femme, laissant son ami aux commandes de la navette. À bord du Crotal, comme l'équipage n'était pas très nombreux, ils avaient tous des notions de pilotage.

Même si le décollage ne fut pas des plus réussis, ils partirent sans attirer l'attention.

Les pirates, sûrs de leur force, n'avaient pas trouvé nécessaire de poster des gardes aux abords du Mélorus ce qui fit les affaires des fuyards. Le géant, sans réfléchir, avait pris la direction de la grotte pensant que c'était le meilleur endroit pour guérir leur amie.

Les arbres empêchant la navette de se poser à côté de leur campement, il atterrit au plus près dans le désert et ils décidèrent d'attendre l'aube pour ne pas prendre de risque avec la nuit qui était complètement tombée. Ils dormirent très mal, prenant des gardes à tour de rôle pour surveiller le prisonnier et les abords.