La guerre des deux frères - Partie 08

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Thomas hésita une seconde. Stéphane était tombé amoureux de la jeune femme le premier jour où elle avait fait irruption dans leur bureau avec sa jeunesse naïve et une certaine arrogance que ne pouvaient avoir que celles qui pensaient que leur avenir était tracé. Thomas se demandait comment son ami allait réagir maintenant que sa relation avec la jeune femme était officielle.

- Il n'y a aucun problème, affirma Stéphane qui avait parfaitement apprécié son silence gêné. Je ne vais pas dire que la situation m'enchante mais je fais contre fortune bon cœur. Elle avait le choix et j'ai perdu... mais je te préviens que si tu lui fais le moindre mal, je t'arrache les yeux.

- C'est sérieux, précisa Thomas. Vraiment sérieux.

Il ne rajouta rien et Stéphane n'insista pas. Ils avaient tous leurs blessures héritées d'une jeunesse passée dans un enfer sur terre qui les transformaient en écorchés vifs difficiles à amadouer. Pour la première fois depuis qu'il le connaissait, Thomas semblait vouloir construire une histoire avec une femme et il s'en réjouissait. Que la femme en question le faisait rêver depuis des mois n'était finalement que bien accessoire.

- Attention de ne pas trop hâter les choses, conseilla-t-il.

- Je sais, ricana Thomas. Je suis une tête brulée.

Stéphane sourit mais son regard bleu restait planté dans celui de son ami.

- Rassure-toi, reprit ce dernier. Nous n'allons pas brûler les étapes et de toute manière, Alice part rejoindre sa famille dans quelques jours. Pendant trois semaines, je ne pourrais que lui parler par téléphone.

- C'est pas plus mal. L'éloignement rapproche les cœurs qui s'aiment.

- Merci pour cet instant philosophique, monsieur Molière.

Les deux jeunes hommes éclatèrent de rire.

CHAPITRE 7

Aurélie continuait de serrer les dents tout en ondulant du bassin afin de répondre au mieux aux désirs de celui qui la violait. Planté fermement en elle, Gustav Uron continuait de la besogner fermement tout en poussant des grognements dignes du porc qu'il était. Soudain, elle sentit le pénis qui allait et venait en elle se figer et elle sut qu'il s'apprêtait à jouir. Elle se fixa également avant de sentir l'écoulement chaud envahir son ventre. Depuis qu'elle prenait la pilule, Uron ne se privait pas d'éjaculer en elle augmentant ainsi le sentiment de souillure qu'elle ressentait à chaque coït. Quelques secondes après, elle le sentit peser tout son poids sur son dos de telle façon qu'elle fut incapable de rester droite. Les deux corps s'affalèrent sur le sol et elle sentit sa lente respiration contre son cou qui indiquait qu'il ne comptait pas la lâcher tout de suite.

Elle resta ainsi allongée sur le sol avec cet homme plaqué contre dos, son sexe flasque toujours planté en elle et la chaleur de son sperme qui envahissait son intimité la plus profonde. A cet instant, l'humiliation qu'elle ressentait se transforma en rage froide et elle avait envie de faire mal à tous ces monstres qui laissaient leur chef la maltraiter de la sorte. Dans son jeune esprit naquit alors l'idée sournoise de se venger en profitant de ce qu'elle avait découvert peu de temps auparavant.

Patiente, elle attendit qu'Uron sorte de sa léthargie et la délivre enfin pour le frapper de son fiel.

- J'ignorais que Guillaume avait un enfant, lâcha-t-elle en replaçant la jupe de sa robe correctement.

- Guillaume? S'étonna Gustav. G uillaume est bien incapable de cela.

- Pourtant, reprit-elle persuadée de pouvoir frapper en plein cœur. Nous avons rencontré une jeune femme cet après-midi. Il ne faisait aucun doute sur le lien qui l'unissait à Guillaume ni sur le fait que l'enfant qu'elle tenait à son bras appartenait à votre famille.

Le visage de Gustav Uron changea alors de couleur et Aurélie jubila intérieurement. Elle connaissait l'obsession du patriarche sur le contrôle de sa descendance et elle se doutait que cette révélation allait créer des troubles dignes de la personnalité excessive de ce porc. Que la victime principale puisse en être la seule personne de cette famille à ne lui avoir jamais manqué de respect ne la touchait que très légèrement. Elle avait besoin de se soulager, de faire mal et peu en importaient les conséquences.

- Où l'as-tu rencontrée? Tonna alors Uron.

- Pardon? demanda-t-elle bêtement.

Gustav Uron se retourna, la figure empourprée de rage et l'œil noir. Il saisit de nouveaux le paddle et s'approcha d'elle.

- Où as-tu rencontré cette catin? Hurla-t-il.

Et à ce moment, Aurélie comprit qu'elle avait mal jugé de la situation et qu'elle allait être la première à payer pour son inconséquence.

CHAPITRE 8

Le réveil sonna doucement, tirant Alice de son sommeil. La jeune policière fixa l'horloge qui indiquait 5h du matin. Son avion décollait à 6h30 et elle n'avait qu'une heure pour se rendre à l'aéroport. A ses côtés, Thomas bougea doucement et elle se pencha vers lui pour lui glisser un baiser dans le cou. Elle avait décliné sa proposition de l'accompagner. Il sortait d'une journée de surveillance qui s'était éternisée jusqu'à 2h et il lui restait encore deux à dormir avant de devoir se rendre au commissariat. Elle refusait qu'il s'épuise encore un peu plus alors qu'il lui suffisait de prendre un taxi pour arriver à bon port sans problème. Il ouvrit les yeux et elle l'embrassa avant qu'il ait eu la moindre occasion de prononcer la moindre parole. Après quelques instants et vaincu par la fatigue, il se rendormit. Elle quitta le lit pour se diriger vers la douche.

Une demi-heure plus tard, son téléphone sonna. Son taxi venait d'arriver et elle lui ouvrit l'accès à son parking sous-terrain. Finissant de s'habiller en vitesse, elle sortit de son appartement, prit l'ascenseur qui devait l'amener vers le 1e sous-sol l'esprit chagrin. Ses parents vivaient dans la région Ouest et elle n'avait que peu l'occasion de passer du temps avec eux mais le seul fait de se priver de la présence de Thomas lui brisait le cœur. Elle tenta de se consoler en imaginant leurs retrouvailles et les espérait aussi brulantes que l'avaient été ces derniers jours. L'ascenseur s'arrêta au second étage et un homme entra. Il lui adressa un signe de tête poli puis se cala dans un coin pour reprendre la lecture du roman qu'il tenait à la main. Alice, habitué au comportement distant de certains de ses voisins, ne releva pas. L'ascenseur reprit sa descente et la jeune fille lutta contre le sommeil en se remémorant comme elle comptait meubler ses prochaines semaines de vacances. Une petite sonnerie indiqua l'arrêt de l'ascenseur à sa destination et la porte s'ouvrit... sur le visage de Paul Romero. Surprise, Alice hoqueta avant de porter sa main vers sa ceinture à la recherche d'une arme qu'elle avait laissée dans le tiroir de son bureau. A ce moment, l'homme situé dans son dos bondit sur elle pour lui coller une bande de coton sous le nez. Son odorat fut envahi par l'odeur désagréable du chloroforme et l'expression sadique de Paul Romero fut la dernière chose qu'elle vit avant de sombrer dans l'inconscience.

POST NOTE :

Je poste une suite à ma série après une longue absence due autant à mon emploi du temps surchargé qu'à un certain manque de motivation. Je ne sais pas si certains attendaient la suite, si c'est le cas, je m'en excuse.

Par ailleurs, n'hésitez pas à me laisser des commentaires (bons ou mauvais) afin que je sache si cela vaut la peine que je continue car, si j'ai deux épisodes d'avance à chaque fois que je poste ma série promet d'être au moins aussi longue que ma précédente et j'aimerais être sûr qu'elle intéresse un nombre suffisamment important de personnes. Merci d'avance.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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7 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a plus d’un an

Quelle frustration !!! Je partage tous les commentaires ci-dessous après plus 9 ans !!! Scénario bien ficelé, personnages consistants et attachants, environnement très réaliste, scènes de sexe... je n'en parle même pas, le tout bien écrit... trop dur de ne pas aller au bout

AnonymousAnonymeil y a environ 11 ans
UN VRAI PLAISIR

C'est un vrai plaisir de lire vos récits et l'histoire de vos personnages (plaisir pervers, je l'avoue) que je suis depuis « LE CLUB » en Aout 2008. J'attends avec une grande impatience la suite de leurs aventures et je suis à chaque fois frustré entre chaque parties,

AnonymousAnonymeil y a environ 11 ans
tres bonne histoire

j’attends impatiemment la suite de ce tres bon récit, je me demande comment tous ces personnages vont se retrouver .... quel récit mélangeant policier/érotisme .... en un mot génial.

poursuivez ainsi

misterbonemisterboneil y a environ 11 ans
Ne cédez pas au découragement

Ce 8e chapitre est probablement un de vos meilleurs. L'histoire et les personnages sont bien définis et votre style s'améliore à chaque publication. Dites vous biens que les gens qui aiment lire des histoires aussi ambitieuses ne sont pas légions, mais ils vous sont fidèle.

J'avais cru à votre abandon, je suis content de voir que vous écrivez encore. Vivement la suite.

Si je peu me permettre, il est parfois salutaire de s'éloigner de son travail un temps. Vous êtes peu être du pour écrire quelques petites histoires coup de poing question de ne pas perdre le gout de l'écriture.

A bientôt

AnonymousAnonymeil y a environ 11 ans
anonymous 12

C'est très agéable à lire. Il vaut mieux parfois patienter et lire un texte qui se tient plutôt que de lire un écrit produit sans aucune motivation.

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