La Gagnante

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
dicordoba
dicordoba
55 Admirateurs

C'était la première fois depuis qu'il était sur l'île qu'il pouvait l'admirer d'aussi près et il n'était pas déçu. Elle était sublime et il se rendit compte qu'il avait un début d'érection juste en la regardant dans la pénombre.

Dans un silence de mort, il se saisit de son couteau pour découper quatre grands morceaux de cordes puis il sortit son pistolet de sa poche. Il allait lui mettre la main sur la bouche tout en la menaçant de son arme lorsqu'il crut remarquer dans la paume ouverte de la fille des baies rouges écrasées.

Allumant sa lampe tout en la tamisant avec sa main il eut la confirmation que la jeune femme avait pris le fruit anesthésiant.

Avant de venir sur l'île il avait été briffé des effets de ces baies et il fut heureux que le destin lui fût enfin favorable. Elle ne se réveillerait pas de sitôt et il pouvait œuvrer en toute sécurité.

***

Tina eut du mal à émerger malgré le jour qui éclairait la pièce, ayant peut-être un peu abusée des petits fruits. Elle ne savait pas trop ce qui se passait car elle se sentait étirée, comme écartelée.

Lorsqu'elle comprit que ce n'était pas qu'une impression, cela la réveilla d'un coup et une peur panique l'envahit.

Elle était toujours sur son lit mais ses chevilles et ses poignets étaient attachés aux quatre coins du lit et elle ne pouvait plus bouger. Affolée, elle tourna la tête dans tous les sens et le vit, assis tranquillement sur une chaise, en train de la regarder un sourire sadique sur les lèvres.

Ne comprenant pas du tout ce qui se passait, elle se mit à s'agiter pour se libérer mais l'homme connaissait bien son travail et elle ne pouvait à peine bouger.

Tina, se mit à hurler, lui demandant de la détacher, de la laisser tranquille, mais rien n'y faisait, l'homme restait toujours aussi placide.

Elle se contorsionna, essayant par tous les moyens de se libérer puis renonçant finalement, elle se mit à pleurer, ne bougeant plus, le corps toujours maintenu écartelé.

- Ça y est, tu as compris, tu ne peux rien faire, lui dit l'homme avec une voix douce

- Qui êtes-vous et que voulez-vous, demanda-t-elle entre deux sanglots.

L'homme ne répondit pas tout de suite et se leva pour se diriger vers la valise. En revenant avec, il lui annonça le contrat.

- Dans cette petite valise, se trouve un téléphone satellite directement en liaison avec un centre de secours. Si tu les appelles en leur demandant de venir te chercher, que tu es en train de craquer, je te libérerais et tu n'entendras plus jamais parler de moi.

- Et je perdrais mon ile.

- Exact Tina, mais tu pourras reprendre ta petite vie d'avant et redevenir la petite serveuse que tout le monde appréciait.

La jeune femme fut surprise en constatant qu'il la connaissait et étrangement, cela la boosta.

- Allez vous faire foutre, jamais je n'appellerai

- Mais si, tu vas appeler, j'ai tout mon temps. Tu sais, par cette chaleur un corps se déshydrate rapidement, ce serait dommage de sécher sur ce matelas.

Tout en disant ça, il se leva et alla s'asseoir sur le bord du lit. Tina, en le voyant venir juste à coté d'elle eut très peur. Cet homme ne ressemblait en rien à tous ceux qu'elle avait connus jusqu'à ce jour. Il se dégageait de lui quelque chose de cruel, comme une sorte d'aura maléfique.

Elle tressaillit lorsqu'il posa sa main sur un de ses seins.

- Ce serait dommage d'abîmer un aussi joli corps, lui dit-il toujours avec le même ton de voix. Tu as juste un coup de téléphone à passer.

- Qui me dit que vous me laisserez partir après

- Tu dois me faire confiance.

- Mais pourquoi vous voulez que je renonce à mon île?

- Pour faire plaisir à mon patron, répondit-il en riant

Tina poussa un petit cri car l'homme venait de pincer son téton entre ses doigts, le serrant très fort.

- Appelles et tu seras libre

- Je ne vous crois pas, si j'appelle, vous allez me tuer car j'ai vu votre visage.

- Tu vois trop de films, je ne suis pas un assassin

L'homme n'en pouvait plus d'admirer ce corps nu écartelé sur le lit.

Se redressant, il commença à se déshabiller, prenant son temps pour bien faire comprendre à la jeune femme ce qui allait lui arriver.

En le voyant retirer ses vêtements, Tina fut prise de panique

- Non, vous ne pouvez pas faire ça, vous n'avez pas le droit

- Tant que tu n'auras pas appelé, j'aurais tous les droits.

La jeune femme sut à ce moment que quoiqu'elle fasse, elle ne pourrait pas échapper au viol. Cela aurait dû la rendre encore plus hystérique, la faire hurler mais contrairement à ce qu'espérait l'homme, cela eut un effet inverse.

Devant l'inévitable, la jeune femme par se résigner et décida de ne pas rentrer dans son jeu..

Elle cessa de bouger et attendit, se rendant compte que la peur qui s'était emparée d'elle avait presque disparu.

Jamais elle ne lui donnerait son île et elle avait l'intime conviction que tant qu'elle ne passerait pas le coup de téléphone, elle resterait en vie.

L'homme s'assit de nouveau sur le bord du lit et lui caressa le ventre avant de faire glisser sa main entre ses cuisses maintenues écartées par les cordes.

- Si tu savais le nombre de fois j'ai rêvé de caresser ton corps depuis que je t'observe, tu serais surprise.

Voyant qu'elle ne répondait pas, il fit glisser ses doigts entre les lèvres du sexe, la caressant doucement.

Tina ferma les yeux en sentant sa chatte doigtée. Elle ne s'attendait pas à ce que l'homme soit doux et cela la déstabilisait. Elle savait qu'elle ne devait pas réagir et rester forte mais cette main de plus en plus insistante la mettait dans un drôle d'état et sans qu'elle le veuille, elle se mit à mouiller.

- Mais j'ai affaire à une petite coquine dit l'homme en rigolant.

Du coup, son index vint caresser le clitoris de la pauvre Tina qui ne put s'empêcher de pousser un petit gémissement.

- Je crois que l'on va vraiment bien s'amuser tous les deux.

Tout en disant cela, il quitta le bord du lit pour venir s'allonger sur le corps sans défense de la jeune femme.

Tina, ne pouvant pas bouger, ferma les yeux lorsqu'il se coucha sur elle. Se faire violer de la sorte était horrible et pourtant elle n'avait plus peur. Elle savait que cela était inévitable et ne pensait plus qu'à une chose, être suffisamment forte pour impressionner son agresseur.

Elle poussa pourtant un gémissement lorsque le sexe en érection commença à glisser dans sa vulve, la pénétrant lentement. Elle s'était attendue à être possédée en force et cette pénétration la dérouta, lui faisant même pousser un second gémissement.

La jeune femme ne voulait surtout pas éprouver du plaisir mais sa position attachée et cet homme sur elle qui s'enfoncer dans son sexe de façon inattendue eut raison de sa volonté et elle en éprouva une certaine jouissance. Elle se mit à gémir alors que le membre commençait ses lents vas et vient, bien serré dans son écrin d'amour. L'homme en avait tellement rêvé qu'il savourait chaque seconde, ne voulant surtout pas brusquer son plaisir.

Tina n'osait pas ouvrir les yeux de peur de voir le visage de ce monstre collé au sien. Son cerveau hurlait au viol alors que son corps répondait plus positivement. Elle ne voulait surtout pas jouir mais n'arrivait pas à chasser le plaisir qui montait en elle.

Lorsqu'il se mit à accélérer la cadence, la jeune femme avait craqué et elle gémissait à chaque coup de rein. Elle n'arrivait plus à se contrôler et ne pouvait plus faire autrement que de jouir.

Elle poussa un long gémissement et eut un orgasme assez fort en même temps que l'homme qui déversa sa semence durant de longues secondes bien au chaud dans sa vulve.

Reprenant un peu ses esprits, elle eut honte d'elle, honte d'avoir éprouvé du plaisir alors qu'elle détestait cet homme qui voulait la déposséder de son île.

Ce dernier ne se retira pas immédiatement, restant en elle pour apprécier plus longtemps ce moment. Il ne regrettait pas d'avoir attendu deux semaines car ce corps en valait la peine. Maintenant il allait falloir qu'il la fasse craquer car il s'était bien rendu compte qu'elle avait aimé se faire prendre.

Lorsqu'en enfin il quitta le lit, il la regarda un instant, admirant de nouveau sa plastique avant de sortir de la cabane. Attachée comme elle l'était elle ne risquait pas de s'évader. Avec la chaleur qu'il allait faire, elle aurait bientôt très soif et il espérait que sa volonté soit affaiblie.

Il était à peine 10h00 du matin et il était déjà en sueur. Pour la première fois depuis qu'il était sur l'île, il décida de faire comme la fille en restant nu. Il avait bien l'intention de profiter à nouveau de son corps et ne voyait pas l'intérêt de se rhabiller.

Vers 11h00, il alla vérifier si la fille était toujours aussi bien attachée mais il ne put s'empêcher de la prendre à nouveau. Il la besogna durant de longues minutes, prenant un pied incroyable alors que Tina réussissait à rester impassible ce qui ne dérangea pas son tortionnaire.

Une fois que ses pulsions sexuelles furent rassasiées, il enfila short et ti-short pour retourner à son campement. Il avait faim et voulait aller chercher les quelques vivres qui lui restaient. De jour, en se dépêchant, il pourrait être revenu pour 12h30 grand maximum.

La jeune femme commençait à souffrir de la soif et ses membres étirés et attachés lui faisaient mal. Elle ne voulait pas passer cet appel téléphonique mais ne savait pas comment se tirer de ce pétrin.

Lorsque l'homme était parti à son campement, elle avait essayé de se libérer par tous les moyens mais en vain. La corde était rentrée un peu plus dans ses chairs, la blessant aux poignets et aux chevilles.

Elle était à la merci de ce tueur mais ne voulait pas capituler. À un moment donné, elle trouverait bien un moyen de s'échapper à la condition qu'elle résiste le plus longtemps possible.

Mais le manque d'eau commençait à l'affaiblir un peu car sous cette chaleur elle sentait que son corps se déshydratait rapidement. Elle avait les lèvres et la langue sèches et avait du mal à déglutir.

Si seulement elle pouvait manger une petite baie pour que son esprit s'évade et rêve à nouveau.

Lorsque l'homme revint un peu avant 13h00, il vint s'installer juste à coté d'elle pour manger, s'accaparant sa petite table. Il lui avait pris sa gourde qu'il avait remplie et buvait lentement en la regardant.

- Dommage que tu ne veuilles rien boire, elle est délicieuse.

Tina préféra ne pas répondre et ne pas rentrer dans son jeu. Elle savait qu'il essayait de la faire craquer mais il n'y parviendrait pas. Elle s'étonna elle-même de sa force de caractère, ne pensant pas être aussi courageuse. Comme quoi parfois, devant des situations difficiles on peut se découvrir.

L'homme finit tranquillement de manger, du moins en apparence. Son cerveau était en effervescence pour essayer de trouver une solution plus rapide.

Le repas terminé, il décida de tenter autre chose et se déshabilla à nouveau. Tina crut qu'il allait s'allonger sur elle mais elle se trompait. Une fois, nu, il alla chercher son arme qu'il avait posée sur l'étagère et revint vers le lit.

La jeune femme sentit la peur l'envahir à nouveau. Elle avait toujours eu la frousse des armes à feu surtout lorsqu'elles étaient entre les mains d'hommes comme lui.

- Tu t'es assez reposée, lui dit-il. Je vais te détacher mais au moindre geste suspect, je tire. Tu as compris?

La jeune fille fit oui de la tête, préférant ne pas parler de peur que sa voix tremble. Pour gagner du temps, il s'empara du couteau pour lui couper les cordes, tenant son pistolet dans l'autre main.

- Je te laisse passer devant.

Tina eut du mal en se redressant, se massant un peu les poignets pour que la circulation sanguine revienne. Il la laissa reprendre un peu ses esprits avant de lui montrer la porte avec le canon de son pistolet.

Hésitante, elle sortit de la cabane, ne sachant pas ce qu'il allait lui faire.

Lorsqu'ils furent à coté du puits, il lui demanda de s'arrêter et de lui faire face.

- Maintenant mets-toi à genoux

- Là?

- Oui

Elle se mit à trembler, il n'allait tout de même pas l'abattre alors qu'elle n'avait pas passé le coup de téléphone. Malgré la panique, elle obéit, se mettant à genoux devant lui.

- je ne suis pas un sauvage, je vais te donner à boire. Tu vas me sucer mais attention, je tire au moindre écart.

Tout en disant ça, il lui plaqua l'arme contre la tempe. La jeune femme mit un certain temps pour se calmer. Elle avait cru sa dernière heure venue et se rendait compte qu'elle avait un délai supplémentaire. Si l'homme n'avait pas été armé, elle aurait sûrement essayé de lui sectionner le bout avec les dents mais là elle savait que si elle tentait la moindre chose, il n'hésiterait pas à tirer.

Elle n'avait pas le choix, aussi, regardant le sexe à moitié en érection, elle ouvrit la bouche Écœurée par ce qu'elle faisait, elle vint emprisonner le gland entre sa langue et son palais.

Elle sentit le canon de l'arme appuyer plus fort sur sa tempe, lui rappelant qu'elle ne devait rien faire de stupide.

Tina ne voulait pas mourir et c'est avec application qu'elle commença lentement à le masser avec sa langue.

Le membre se mit à grossir rapidement, faisant monter le plaisir chez l'homme

- Tu vois que tu peux être docile quand tu veux.

Lorsque la jeune femme commença à bouger la tête, faisant glisser entre ses lèvres le pénis en érection, elle ne pensait qu'à cette arme collée à sa tempe essayant d'y mettre tout son cœur pour ne pas lui déplaire.

Avec la soif, la fellation lui fit assez mal car elle avait le gosier et la langue secs mais cela n'avait pas l'air de déranger son kidnappeur qui s'était mis à respirer fortement alors qu'elle lui sucer le membre.

Malgré la peur, elle s'appliqua consciencieusement pour effectuer le meilleur cunnilingus de sa vie, sachant que sa vie justement en dépendait.

Lorsque l'homme lui saisit les cheveux, elle sut qu'elle avait réussi. Il éjacula en râlant et de longs jets chauds et salés inondèrent sa bouche qu'elle avala avec difficulté tant sa gorge était sèche. C'était épais et vraiment pas bon mais elle n'hésita pas à l'ingurgiter en espérant recouvrir quelques forces.

- Maintenant relève-toi lui dit-il. Il faut mériter mon sperme. Tu vas prendre le seau là-bas et le remplir d'eau.

Tinia ne répondit pas et alla vers le seau qu'elle ramena sous le robinet de la pompe. Saisissant le bras en fonte, elle commença à l'actionner lentement, sous le regard moqueur de l'homme.

Ce dernier alla s'asseoir sur une chaise qui se trouvait à l'ombre d'un arbre et admira le corps nu de la jeune femme en pleine action.

Elle était fatiguée mais essaya de ne pas le montrer. Avec difficulté elle remplit le récipient, heureuse lorsque ce dernier fut enfin rempli.

- Va le vider là-bas et revient le remplir ensuite.

Il venait de lui montrer un endroit à quatre mètres du puits et elle se retint pour ne pas hurler. Il voulait qu'elle craque mais elle ne le fera pas.

Après avoir vidé son seau, elle revint le positionner sous le robinet et recommença à pomper. Son corps était luisant de sueur et la soif la rendait de plus en plus faible. Comme la fois précédente, il lui demanda d'aller le vider au même endroit une fois plein, ce qu'elle fit sans rien dire.

En fait, elle dut faire cela pendant plus d'une heure, en plein soleil, sous le regard cruel de l'homme qui ne s'attendait pas à ce qu'elle soit aussi résistante.

Tina était à bout, elle ne sentait plus ses membres alors qu'elle continuait inlassablement à remplir et vider son récipient. D'un coup, sans prévenir, un voile noir vint masquer sa vue et elle se sentit tomber.

Elle venait de dépasser les limites supportables par son corps et sans pouvoir rien faire, elle s'écroula inconsciente à coté de son seau.

L'homme sourit en la voyant s'écrouler, il voulait la briser et était en bonne voie. Il savait que dans peu de temps, elle passerait ce fameux coup de téléphone et enfin, il pourrait retourner chez lui.

Lorsque Tina reprit connaissance en fin de soirée, elle était de nouveau écartelée sur le matelas et attachée comme en début de journée. Elle était très faible et savait qu'elle ne résisterait pas à une nouvelle journée comme celle-là.

Pourtant, elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle avait toujours l'espoir de s'en tirer comme si une bonne fée veillait sur elle.

L'homme soupa pendant qu'il y avait encore un peu de luminosité et après avoir installé son sac de couchage à coté du lit, il profita ensuite un peu du corps de la jeune femme. Elle était tellement faible qu'elle ne réagit à peine lorsqu'il la prit longuement, se faisant vraiment plaisir.

Lorsqu'il l'abandonna pour aller dormir, Tina ne mit pas longtemps pour sombrer dans un somme sans rêve.

Son corps mit à mal toute la journée avait besoin de récupérer mais elle savait que le lendemain elle ne serait pas en meilleure forme.

Il devait être une ou deux heures du matin lorsqu'elle ouvrit les yeux. Elle était toujours aussi épuisée mais quelque chose l'avait tiré de son sommeil.

En le voyant, elle ne comprit pas trop pourquoi il était là car elle n'avait pas mangé de fruits rouges.

Pourtant sa vision la réconforta car elle était encore capable de rêver.

Il se tenait devant le lit mais étrangement, il n'était ni nu ni en pagne. Elle se demandait pourquoi elle le voyait en short et en ti-short contrairement aux autres fois.

C'est alors qu'elle se rendit compte que sa vision n'était pas seule. Avec son regard périphérique, elle discerna deux autres silhouettes un peu en renfoncement et commença à douter.

Était-elle en train de délirer, en train de rêver ou était-ce la réalité?

Sa vision mit un doigt devant la bouche pour lui demander de ne pas parler alors que les ombres à côté entouraient le sac de couchage. Elle ne comprit pas trop ce qui se passa mais un bruit assez fort et quelques cris la réveillèrent complètement.

Le silence retomba presque aussitôt dans la pièce alors que l'homme de son hallucination s'approchait d'elle. Tina était complètement perdue et elle sursauta lorsque, avec un accent malgache, il lui dit :

- Désolé d'avoir mis autant de temps mais il fallait que je revienne avec des renforts.

C'est à ce moment que la jeune fille comprit qu'elle venait d'être secourue. Elle sentit ses liens se détendre et ses membres retrouver de leur mobilité. Ils étaient en train de la libérer mais sa fatigue prit le dessus et elle s'évanouit avoir d'avoir pu répondre.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, il faisait jour et l'homme de sa vision était là. Elle n'avait pas rêvé et une joie incroyable l'envahit. Une odeur de café et de pain grillé venait parfumer ses narines et elle trouva cela fantastique.

- Bonjour, lui dit-il en la voyant réveillée. Je vous ai préparé un petit déjeuner, vous avez besoin de reprendre des forces.

- Mais qui êtes-vous?

- Je m'appelle Dadavy mais c'est une longue histoire, venez manger à moins que vous préfériez vous habiller avant.

Tina eut du mal à quitter le lit et fut aider par l'homme qui se précipita pour la mettre debout. Elle resta nue alors qu'il la soutenait pour aller jusqu'à la table.

- Mais je croyais que vous étiez un rêve

- Ce devait être les fruits

- Vous ne m'avez pas répondu, qui êtes-vous et où est passé l'homme méchant.

Voyant qu'il n'allait pas pouvoir y échapper, il lui raconta son histoire.

Dadavy était né à Madagascar et y vivait la plupart de l'année. Depuis plusieurs générations sa famille veillait sur les cinq îles de leurs ancêtres perdues dans l'océan Indien. Cette île était l'une d'elles et l'ancien propriétaire avait toujours été respectueux du site en ne construisant qu'une cabane en bois.

Lorsqu'ils ont appris qu'un promoteur avait fait l'acquisition de l'atoll, ils ont joué de leurs appuis pour empêcher les permis de construire. C'est par hasard qu'il s'est retrouvé sur l'île en même temps qu'elle et si elle l'avait vu en pagne, c'était juste qu'il venait ainsi par tradition pour inspecter les lieux où avaient vécu leurs ancêtres.

dicordoba
dicordoba
55 Admirateurs