La Cravache Rose Ch. 02

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Alice et Elodie mettent les choses au point.
2.7k mots
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00
Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 08/11/2023
Créé 07/28/2023
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« Bonjour Alice,

Je tourne en boucle sur comment t'écrire, tellement je ne sais pas par quel bout le prendre. Je me sens très coupable vis-à-vis de toi, tu as pleinement raison, cela ne se fait pas du tout, et même si je vais essayer de m'expliquer, cela n'excuse rien du tout. Je ferai ce que tu voudras, en espérant que tu accepteras que nous continuions à nous voir, tant tu es importante pour moi, la personne la plus importante de me vie. Je sais bien que je mérite d'être punie.

Paradoxalement tout s'est déclenché quand tu m'as répondu, au fait que Clément ne savait pas quoi faire de la cravache rose que mes étudiants m'avaient offerte, que Louis saurait parfaitement s'en servir. Je me suis littéralement liquéfiée à ce moment-là. J'ai senti tout le sang de mon corps descendre dans mon bas ventre, et des flots d'excitation inondeer dans ma culotte. Je me suis précipitée aux toilettes, si tu t'en souviens, évoquant des spasmes digestifs, mais ce n'est pas de cela dont il s'agissait. J'ai même du mettre une protection dans ma culotte tant je coulais, ma tête tournait. Et dès ce moment, je n'ai plus pensé qu'à cela, Louis avec la cravache rose, me fouettant les fesses.

Ma bêtise et stupidité a été de ne pas concevoir à quel point cela était sexuel, et que cela ne pouvait tourner que dans un rapport sexuel fougueux. Je n'ai plus dormi une minute en pensant sans cesse à cette image, me masturbant sans cesse, en vain, pour me calmer. Hagarde, j'ai profité de ton absence pour me rendre chez vous, ayant absolument besoin de me défaire de cette image, de ce désir. Que j'ai depuis toujours, j'ai toujours rêvé d'être ainsi durement corrigée, mise au coin, de ramper, de pleurer de souffrance! Je me disais que soit Louis me jeterait, ce qui me calmerait, soit au contraire. Et c'est ce qui est arrivé.

Et je veux être transparente avec toi, si je me sens très mal vis-à-vis de toi, paradoxalement, je ne regrette rien. Et tu avais raison, je n'étais pas désolée quant tu m'as parlée au téléphone, mais bien au nirvana, enfin à ma place à trente-deux ans! Chaque instant, chaque humiliation ou violence de Louis, ont été pour moi des bonheurs ineffables, qui jamais ne s'effaceront de ma mémoire. C'était tellement plus fort que tout ce que j'imaginais. Et si cela m'a un peu calmée, je reste avec une énorme boule au ventre de désir et de besoin. Je ne désire aucunement une relation amoureuse, je sais comme Louis est tout à toi et réciproquement, et surtout je sais que je n'en suis pas du tout digne ni à la hauteur, il n'y a pas de question là-dessus, mais le besoin de ramper, être humiliée comme il le fait si bien, et battue, comme tu l'avais souligné. Je sais que ces désirs en moi sont bizarres, mais je vis avec depuis toujours ou presque, ils font partie de moi et je ne cherche pas à comprendre.

Tu es paradoxalement la seule avec qui je peux partager toutes ces émotions, mais je ne sais pas comment tu les reçois. J'aimerais te raconter comme j'ai mal aux fesses et à mon cul, comme ce sont autant de bonheurs à chaque instant, comme je suis fascinée et plein d'autres choses. C'est fou, et je le réalise en t'écrivant, comme toi et Louis êtes devenus tout mon horizon.

Je ne lui ai pas écrit, car je voudrais d'abord savoir ce que tu en penses, ce que tu veux que je fasse, je m'y plierai, même si tu veux que Louis et toi ne me voyez plus. Ce sera une petite mort pour moi, mais totalement légitime.

Ton Elodie, toute tremblante »

Aussitôt reçu le message, Alice le partage avec moi, et nous faisons longuement l'amour, en imaginant ce que nous allons faire d'elle. Pas question de la laisser tomber, et Alice veut utiliser sa culpabilité, sans doute très relative, pour la pousser plus loin. Je ne lui cache pas l'attirance que j'ai pour son amie, mais avec Alice, notre relation est bien au-delà du cul, même si le cul y est très central! Dans sa réponse, Alice lui demande de venir déjeuner avec elle le surlendemain, sans un mot de plus.

Les deux femmes parlent boulot avant qu'Alice ne mette les pieds dans le plat, une fois Elodie un peu apaisée. Elle est arrivée très fébrile, ce qui était bien l'objectif d'Alice.

- Comment te sens tu après tous ces évènements?

- Je ne sais pas (Elodie bafouille, baisse la tête), je suis complètement chamboulée.

- Tu imagines moi, tu n'y as pas pensé une seconde.

- Tu as raison, c'est vrai

- Au moins tu es honnête

- Que veux tu que je fasse

- Ce que je te dirai, cela te va?

- Oh oui tout me va!

- Louis a raison, la brassière met bien mieux tes seins en valeur, je ne les pensais pas si gros (Elodie rougit, à la fois du compliment, mais de réaliser que Louis lui a tout raconté. En même temps elle sent son sexe s'humidifier, à se grande honte) Et pour l'épilation laser?

- J'ai mon premier rendez-vous samedi

- C'est bien tu es parfaitement obéissante.

- Oh... (Elodie a laché ce soupir sans contrôle, ce qui fait sourire Alice)

- Et dis-moi Clément, comment il a réagit?

- Oh lui je ne le comprends pas, je dois t'avouer. Quand je suis rentrée, il dormait, c'était le milieu de la nuit. J'ai pris une douche, et après m'être essuyée, j'admirais mes marques dans la glace. A ce moment il est rentré dans la salle de bain.

- Aie!

- Penses-tu, il a regardé mes marques, m'a demandé si cela allait, m'a dit que j'avais trouvé quelqu'un pour la cravache, et que cela m'allait bien! Tu imagines comme réaction.

- Tu n'étais pas mal à l'aise?

- Pas du tout, en fait, bizarrement. Il m'a embrassée, comme il bandait, nous sommes allés au lit, je me suis empalée sur lui, je ne sentais rien! Après Louis, le sexe de Clément est tellement ridicule. Mais je ne le savais pas, je n'avais jamais eu d'autres hommes.

- Et du coup?

- J'ai senti une énorme colère monter en moi, toutes ces années gâchées à me farcir un mec nul au lit, je lui ai dit, que sa queue était ridicule, qu'il était nul au lit, que j'avais trouvé un Maître autrement plus membré que lui.

- Et il ne disait rien?

- Tu parles! Il gémissait, cela l'excitait, et il ajoui tout seul, me mettant plein de sperme sur le sexe, avec sa queue ridicule. J'étais tellement énervée que je me suis mise sur sa tête en lui ordonnant de me nettoyer, et il l'a fait!

- Tu n'es pas tendre!

- Oh non j'étais folle de rage, j'aurais pu le frapper. Une fois qu'il m'a léchée, je lui ai dit d'aller sur le canapé, que je voulais dormir seule. En fait j'avais besoin de me masturber encore et encore!

- Incroyable! Tu es une vraie tigresse! Et au matin?

- Comme si de rien n'était, il avait préparé le petit-déjeuner, était super tendre.

- Tu as épousé une lavette! (Alice rit)

- Une quoi?

- Un mec soumis

- Tu crois? Mais moi ce que j'aime ce sont les mecs forts, dominants, charismatiques

- Demandes toi pourquoi tu l'as choisi? C'est toi qui décides tout à la maison non?

- Oui c'est vrai. J'aime bien justement qu'il ne soit pas du tout macho bête, mais les mecs alpha le sont, ce qui me bloque.

- Sa mère vivait avec une autre femme, non?

- Oui

- Ceci explique cela sans doute, je crains pour toi. Il est soumis, et complètement dépendant de toi.

- Mon Dieu, et moi qui rêve de ton mari!

- Louis, c'est vrai qu'il n'y en a qu'un comme lui.

- Tu ne m'en veux pas?

- Si, ne t'en fais, tu n'as pas fini avant que je te pardonne. Pas de l'avoir fait, mais de ne pas m'avoir demandé. Je t'aurais dit oui.

- Je suis stupide

- Tu ne penses surtout qu'à toi.

- Oh tu trouves vraiment?

- Tu n'as jamais croisé un mec dominant qui te fasse envie?

- En fait non pas vraiment, quand j'en croise un, je suis bloquée par le côté macho, assez bête je trouve. Il a fallu que tu m'ouvres les yeux sur Louis, pous que je réalise qu'il était certes ouvert, affable et gentil, mais aussi très dominant.

- Et une femme?

- Non je n'y ai jamais songé.

- Tu n'as jamais fantasmé sur une femme (A cet instant, le regard d'Elodie se trouble, elle baisse les yeux)

- Non

- Là tu ne me dis pas la vérité. Je déteste que tu ne dises pas la vérité. Allez...

- Alice, s'il te plaît (Elodie se tord les mains)

- Je t'écoute, tu sais tu me dois beaucoup de services, et je déteste quand tu ne réponds pas à mes questions!

- Oh là là là. Si cela m'arrive de rêver à une femme, qui me dominerait.

- C'est très excitant, tu te caresses sur cette image.

- Alice...

- Réponds-moi

- Oui, cela m'arrive

- Depuis longtemps?

- Quelques mois

- Jamais avant?

- Non, jamais l'idée d'une femme ne m'a traversé l'esprit avant.

- Intéressant! (Alice sourit, tandis que son amie est décomposée), c'est une femme en particulier, ou juste une construction?

- Mais pourquoi tu veux savoir tout cela? C'est très intime.

- Je crois que tu n'as plus droit à cet argument!

- Je... Oui une femme en particulier.

- Donne-moi ta culotte (La voix d'Alice a complètement changée, Elodie reçoit un coup de fouet qui la sort de sa léthargie)

- Quoi?

Alice ne dit plus rien, regarde son amie de façon intense, tend la main. Elodie se met à trembler, son regard est perdu, elle se décide, se dandine, fait glisser sa culotte et, la mettant en boule dans sa main, la donne à Alice. Celle-ci, pas gênée, la déplie, inspecte l'entre-jambe à la grande honte de sa voisine, et lui tend la culotte en retour.

- Remets là, tu vas tacher ta robe. Je n'ai jamais vu une femme aussi trempée que toi. Je crois que nous allons bien nous amuser avec toi.

- Oh Alice...

- Oui?

- Je, je ne sais pas, je ferai tout ce que tu voudras.

- J'y compte bien. Tiens pour commencer et te calmer, fais-toi jouir, tu seras moins perdue.

- Là, en plein restaurant?

- Quand je te dis quelque chose, tu ne discutes pas, tu ne réfléchis pas, tu agis, c'est compris?

- Oui Alice.

Elodie baisse la tête, enfoui une main dans sa culotte et se met à trembler et à jouir en quelque seconde. Pas certaine d'être plus lucide après. Alice lui fait nettoyer ses doigts avec sa bouche.

- Dis-moi, qu'est-ce que tu as préféré de ta soirée avec Louis?

- Oh là difficile de choisir (Un grand sourire revient sur le visage d'Elodie, qui reprend ses esprits). Je crois que le plus fort, mais en même temps tout était si fort, en particulier ma première sodomie, c'est quand il m'a giflé dans l'ascenseur. Ce n'était pas purement sexuel, mais une prise de possession, j'ai aimé me sentir ainsi en totale infériorité, sentir que je n'avais pas d'autre choix, c'est quelque chose qui tourne en boucle dans ma tête depuis.

- Intéressant

- Pourquoi?

- Parce que cela veut dire que tu vas au-delà du simple cul. Tu aurais pu dire en effet ta première sodomie, ta fouettée, ou le câlin tendre après. Mais tu retiens la prise de possession de Louis sur toi, c'est-à-dire une projection dans le temps au-delà de votre simple séance.

- Et, cela te convient?

- Oui, le cul c'est génial, mais la possession c'est quelque chose d'autre, cela permet des plaisirs charnels mais aussi intellectuels bien plus intenses.

- Et ... euh ... Louis il en a pensé quoi?

- Que tu étais une vraie salope de venir ainsi dans mon dos, que ta grande gueule n'était qu'une façon pour toi de te faire rabrouer et remettre à ta place, que tu avais un vrai potentiel maso et qu'il te trouve attirante.

- Oh, tu n'es pas jalouse!

- Si, pour le côté attirant, pour le côté maso et chienne, non, moi je suis de l'autre côté. Mais s'il est attiré par toi, je vais te le faire payer.

- Oh

- Rires, ne prends pas cette mine, je suis certaine que cela t'excite

- J'avoue oui. Tu m'as liquéfié avec la culotte.

- Je crois que tu n'as pas fini. Tu vas faire comment avec Clément?

- Je ne sais pas, ce n'est pas très important.

- Quand même c'est ton mari et le père de ta fille. Tu ne peux pas prendre toutes tes décisions que par rapport à des questions de cul et de pulsions masochistes.

- D'accord. J'avoue que je suis toujours en colère contre lui.

- Tu lui as dit pourquoi?

- Pas clairement.

- Tu devrais. Ce soir, et c'est un ordre, tu m'entends?

- Oui Alice

- Sache que je ne supporte pas de ne pas être obéie à la lettre.

- Bien Alice, alors ce soir?

- Tu lui expliques ta déception, de ce que tu as découvert de toi, du sexe, du plaisir, et que lui n'est qu'une lavette, qu'il est soumis à toi, alors que toi-même tu n'aspires qu'à appartenir à un homme dominant. C'est dire si c'est une lavette.

- Oui pas de souci

- Et tu enchaînes en lui disant que dorénavant, il n'a plus droit à une relation sexuelle avec toi

- Oh c'est excitant!

- Et qu'il n'a plus droit même de jouir. Tu veux contrôler sa sexualité, en fait ce sera nous qui te dirons quoi faire, qu'il doit commander une ceinture de chasteté, une ceinture, pas une cage, et que tu vas l'enfermer dedans, en gardant la clé autour du cou pour que tout le monde sache qu'il est en cage et qu'il est cocu.

- Oh Alice, c'est tellement pervers, cela m'excite tellement!

- Tu vois, Clément continue de t'exciter

- Et s'il dit non?

- Il ne le fera pas, mais au cas où, tu lui dis que tu le quittes, mais il ne dira pas non. (Elodie tremble à nouveau comme une feuille) Tu es une vraie machine sexuelle toi, c'est fou!

- Oh je suis désolée.

- Tu as retenu ce que je t'ai dit?

- Oui Alice, mot à mot

- Fais-toi jouir

Et à nouveau Elodie accroît ses tremblements avant de jouir en silence. Heureusement que le restaurant est calme et qu'elles ne sont pas très visibles.

Je suis très excité quand Alice me décrit son déjeuner. Nous commençons à nous échauffer et baisons comme des lions, c'est violent. Je sais que quoi qu'elle ait dit à Elodie, elle n'est pas très tranquille : notre relation était à l'origine une relation de domination soumission, ayant évoluer rapidement vers autre chose, Alice n'ayant été soumise que dans une recherche de fusion que nous avons trouvée ailleurs. C'était d'ailleurs une piètre soumise. Elodie c'est tout autre chose, elle me touche et cela fait longtemps que je n'ai plus trouvé un tel besoin de soumission et d'abandon. Son mari vient délcieusement compléter le jeu, et nous permettre d'imaginer des scenarios assez fous.

Une chose est claire, ce qui va nous permettre de jouer dans les meilleures conditions, pour nous, c'est de jouer avec le couple. Alice est intéressée par l'attitude de Clément, et par lui, elle m'en a déjà parlé. Elle avait noté son écoute, son empathie et avait beaucoup apprécié. Voir qu'il est soumis ouvre un champ de possible intéressant. Mais elle ne va pas dédaigner Elodie, bien au contraire, et Alice a envie de laisser libre court à ses pulssion qui peuvent être très sanguinaires. Je me rappelle le regard effaré de mon médecin sur mon dos lacéré après une baise bouillonnante.

Elodie a l'interdiction d'avertir Clément de qui sont ses nouveaux Maîtres, ni donner aucun détail. Une fois qu'il est équipé de sa ceinture de chasteté, nous attendons une semaine qu'il commence à être en manque pour les inviter à dîner.

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