La Boite à Fantasmes -01- Marjorie

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Une jeune femme décide de vivre un de ses fantames secret...
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Viktor

En arrivant au bureau, comme tous les matins, j'ouvris ma boîte mail. Comme tous les jours, j'étais submergé de message d'hommes désirant tourner dans mes productions.

Depuis une bonne décennie que nous avions créé cette petite société avec mon épouse nous en avons vu passé des fantasmes.

"La Boîte à Fantasmes" avions-nous appelé notre société.

Au départ, nous voulions faire rêver les gens, leur permettre de vivre leurs rêves. Rapidement, les demandes furent orientées sur le sexe. Devenir aventurier, pompier, astronautes, explorateur ne faisait pas recette. Par contre, vivre une expérience sexuelle hors norme était ce qui revenait le plus souvent. Après de longues discussions, nous avons finis par créer une filiale de la boite a fantasmes orientée sur les fantasmes sexuels.

Je parcourais rapidement les sujets des mails, mes assistants et assistantes répondraient à chacun dans la journée quand mon regard fut attiré par un prénom féminin.

Les femmes représentaient moins d'un dixième des demandes. Etait-ce dû à de la réserve ou simplement osaient elles vivre leur fantasme sans avoir besoin de passer par un intermédiaire?

Je commençais à lire ce message.

"Bonjour,

Je suis Marjorie. Je suis une femme mariée mère de trois enfants de trente-cinq ans.

J'ai découvert par hasard votre site et je souhaiterais vivre un fantasme..."

Il s'ensuivait une longue lettre qui expliquait sa motivation et elle avait joint une photo d'elle sur la plage en maillot de bain.

Son physique m'importait peu. Parmi tous les hommes que nous avions dans notre fichier, il y en avait toujours plusieurs dizaines qui correspondaient aux femmes qui nous contactaient.

Je devais reconnaître qu'elle était ravissante, une brune aux yeux bleus, des cheveux qui lui couvrait les épaules, ni grosse ni mince, une femme normale qui semblait assumer un physique ordinaire sans complexe.

Je répondis à son courrier en lui envoyant un dossier d'inscription dans lequel elle devait répondre à un certain nombre de questions intimes et surtout dévoiler les fantasmes qu'elle voulait vivre et des photos plus dénudées.

A ce stade, nous perdions environ un bon tiers de nos candidates qui reculaient devant la réalité.

Quelques jours plus tard, la réponse de Marjorie arrivait.

Elle avait rempli le questionnaire et mis les images demandées accompagnées d'une preuve de son identité.

J'allais pouvoir mettre en route la machine à fantasmes.

Je lui renvoyais un contrat de service et je lui donnais rendez-vous à quelques kilomètres de chez elle dans un parc. Pour la première rencontre, mes équipes rencontraient toujours les femmes dans un lieu public pour leur permettre de réaliser que si elles acceptaient de les suivre, elles acceptaient les contraintes imposées par leur demande.

Serait-elle au rendez-vous? Là encore, c'était une étape où nombre de candidates reculaient.

Marjorie

Quand je découvris la réponse de "La Boite à Fantasme", mon corps fut parcouru d'un frisson.

J'avais envoyé ce message comme on envoie une bouteille à la mer, sans attendre de réponse.

Ce qui m'avait décidé à les contacter, ce reportage au journal télévisé sur les adolescents et la pornographie sur l'internet. Le journaliste et des psychologues insistaient sur le fait que ces sites donnaient aux adolescents une images fausse de la sexualité.

Mes enfants grandissant, je voulais constater ce qu'ils pourraient découvrir quand ils seraient en âge de surfer seuls sur le net.

Ce fut un peu par hasard que j'ai découvert le site de "la boite a fantasmes". Ce nom voulait tout dire. La description était en apparence anodine :

"Avec la boite a fantasmes, vivez vos rêves les plus fous..."

Après quelques clics, on tombait rapidement sur la partie du site réservée aux adultes et je dois l'avouer bien verrouillée. Il fallait fournir un scan de la carte d'identité et un numéro de carte bancaire et ensuite attendre deux jours la validation de l'accès.

Je pris mon mal en patience et j'attendis. L'excitation montait en moi, en même si je savais qu'il était trop tôt, dès le lendemain je consultais la boite mail que j'avais créée pour l'occasion. Ils avaient dit quarante-huit heures, ce fut une attente de quarante-huit heures.

Les vidéos que je visionnais me firent découvrir un monde que je n'aurais jamais osé imaginer. Des femmes, des hommes, des couples, des groupes vivaient leur sexualité de manière débridée et sans complexe. Les scènes se déroulaient dans les lieux les plus varié, depuis la banale chambre à coucher jusqu'à des caves, dans la nature, dans des parkings et même dans des cabines d'essayage. J'étais hypnotisée par ces images et ce n'est que parce que mon mari m'appela depuis la chambre que je me déconnectais en me promettant de revenir le plus vite possible.

Allongée à côté de mon amour, je voulus calmer l'excitation qui s'était emparée de mon corps. Je le secouais doucement. Il grogna dans un demi-sommeil.

— Qu'est-ce que tu veux? demanda-t-il.

Je tendis ma main vers son bas ventre et je commençais à masser son sexe au travers de son caleçon. Je savais que cela le ferait réagir. Même si mon expérience des hommes n'était pas aussi poussée que celle de ces femmes que j'avais vu sur le site, j'en savais assez pour savoir que bien stimulé, mon homme ne manquerait pas de réagir.

Je le caressais doucement et prise d'une soudaine inspiration à la suite des films que je venais de regarder, je me glissais sous la couette et je posais mes lèvres sur son ventre. J'embrassais autour de son nombril et je fis glisser son caleçon pour dévoiler son sexe qui prenait lentement de la vigueur. Descendant mon visage, je le pris entre mes lèvres et je tentais de reproduire ce que j'avais vu. Je jouais avec ma langue sur son gland, léchais son membre sur toute sa longueur et pour finir je tentais de le prendre entièrement dans ma bouche. Il fut surpris par ce que je lui faisais et excité, il ne put se retenir et il me gicla dans la bouche.

A mon tour d'être surprise, je reculais et recrachait ce liquide visqueux un peu âcre qui venait de m'envahir la gorge.

— Qu'est ce qui t'a pris? me dit-il contrarié.

— Je voulais te faire une surprise...

— Tu sais bien que je n'aime pas cela...

Je le regardais incrédule. Je venais de lui prodiguer une caresse dont il m'avait parlé depuis des années comme s'il en mourrait d'envie et quand je le fis, il en était fâché.

Sans un mot, je me levais et je suis allée dans la salle de bain pour rincer la bouche et me laver les dents. Ces femmes sur les vidéos semblaient apprécier de recevoir et de boire le sperme de leur partenaire, je n'avais vraiment pas apprécié le goût et la texture de celui de mon mari.

En revenant dans la chambre, je le trouvai endormi. Frustrée car n'ayant pas pu calmer mon excitation, je décidais donc de me caresser comme je le faisais adolescente. Je glissai ma main dans ma culotte et rapidement je trouvais mon bouton d'amour dans la moiteur de mon entrejambe. Rapidement, je sentis le plaisir et mon corps fut parcouru de vagues de bien-être. Je retiens mes gémissements pour ne pas réveiller mon mari et je jouis en inondant ma culotte.

Je m'endormis rapidement et je rêvais de sexes qui me pénétrais dans toutes les positions.

Au matin, il se leva avant et comme tous les jours, il m'apporta une tasse de café au lit. Il me souriait.

— Excuse-moi pour hier soir, mais tu m'as surprise et j'étais épuisé par ma journée. Je ne voulais pas te vexer.

— Ce n'est rien mon amour... je suis aussi désolée d'avoir été aussi directe, je sais que tu aimes bien les préliminaires.

Il me déposa un chaste baiser sur les lèvres et il fila se préparer dans la salle de bain. Je bus mon café en repensant à toutes ces vidéos et une nouvelle fois, mon bas-ventre fut pris de spasmes.

— Calme-toi Marjorie! me dis-je. Il te faut te préparer et emmener les enfants à l'école.

De retour à la maison, je me jetais sur mon ordinateur et me connectais au site. Sachant que je ne risquais pas d'être dérangée, je pris le temps de chercher sur le site des films qui correspondaient à mes fantasmes.

Je tapais dans la barre de recherche : pluralité, noirs, sodomie.

Aussitôt des dizaines de proposition apparurent sur mon écran. Je visionnais quelques vidéos et je dus une nouvelle fois calmer l'excitation qui montait.

Je déboutonnai mon pantalon et passant mes doigts sous ma culotte, j'ai commencé à me caresser frénétiquement.

Quelques minutes plus tard, encouragée par les gémissements de la femme sur l'écran prise par deux étalons noirs, je me libérais et hurlais mon plaisir. Il me fallut un peu de temps pour redescendre et je dus aller me prendre une douche pour me calmer. J'en ai aussi profité pour me mettre en jupe et changer ma culotte.

J'ai fouillé au fond de mon tiroir de sous-vêtements et sortit un string que j'avais acheté il y avait quelques années. Je fus contente de constater qu'il m'allait toujours. Je me sentais ainsi plus proches des femmes qui s'exhibaient sur le site.

Alors que je finissais de me rhabiller, mon téléphone sonna. C'était Sonia qui me rappelait pour savoir si j'étais toujours d'accord pour cette soirée entre fille ce soir-là.

Sonia avait une vie beaucoup plus volage que moi et je me promis de lui demander si elle connaissait "La Boite à Fantasme", mais pour le moment, je m'aperçus que le temps avait filé bien plus vite que je ne l'aurais cru. Il était temps que j'aille travailler.

Catherine me sourit en me voyant arriver en jupe. Ce n'était pas ma tenue habituelle, je préférais venir travailler en pantalon, je me sentais plus à l'aise devant les clientes.

— Tu es radieuse Marjorie! me dit-elle en m'embrassant. Cela ne t'embête de faire seule la fermeture ce soir? J'ai un rendez-vous important chez le comptable en fin d'après-midi.

— Non pas du tout. Ne t'inquiète pas.

— Merci, je savais que je pouvais compter sur toi.

Comme d'habitude, l'après-midi se passa sans beaucoup de clients. En semaine, les boutiques du centre-ville étaient principalement fréquentées par des personnes âgées. Ce fut donc avec surprise que je vis entrer un couple relativement jeune quelques minutes après le départ de Catherine. Je m'approchais d'eux pour leur proposer mon aide.

— Avez-vous des jupes courtes? me demanda l'homme.

— Oui Monsieur! Elles sont au fond du magasin, suivez-moi.

Je précédais ces clients vers le rayon où j'espérais qu'ils trouveraient leur bonheur et je dus retourner vers la caisse pour accueillir une autre cliente.

Je jetais de bref coup d'œil vers le fond du magasin et je vis le couple se diriger vers le cabine d'essayage.

Quand la cliente fut sortie, je retournai voir si tout allait bien. C'est alors que j'ai entendu des gémissements faibles mais suffisamment explicites. Le couple était en train de faire l'amour dans la cabine. Je ne m'approchais pas et quand quelques minutes plus tard, je les vis s'approcher de la caisse pour régler leurs achats, je ne pus pas m'empêcher de rougir en leur demandant s'ils avaient trouvé tout ce qu'il cherchait.

Ce fut l'homme qui me répondit à nouveau en me remerciant. La femme me fit un sourire discret. J'étais certaine qu'ils savaient que je savais ce qu'ils avaient fait dans la cabine. Au moment de franchir la porte, je vis la main de son compagnon se glisser ostensiblement sous sa jupe et lui caresser les fesses. Ce spectacle me troubla et j'avais hâte de rentrer chez moi pour pouvoir soulager mon excitation. Mais pour cela, je devais attendre la fin de la soirée car j'avais promis à Sonia de passer cette soirée avec elle.

Je la rejoignis non loin de la boutique, elle habitait dans le centre-ville et je sonnais à son appartement. Elle était prête, élégante comme toujours dans un ravissant tailleur bleu.

— Ce soir je t'emmène dans ce nouveau petit bar qui a ouvert à côté de la gare. Ils font des cocktails à se rouler par terre.

— Génial mais je devrais faire attention car il me faut rentrer...

— Ne t'inquiète pas...

Bras dessus-bras dessous, nous sommes arrivés dans le bar déjà bondé et nous réussîmes à trouver une place à une petite table ronde assise sur des tabourets en hauteur. Je regrettais presque ma jupe droite qui me remontait très haut sur les cuisses et je devais garder mes cuisses serrées pour ne pas dévoiler ma culotte à ceux qui regardaient dans notre direction.

Après deux ou trois cocktails pris en attendant qu'une table fut libre, nous rigolions assez fort et mon regard croisa alors celui d'un homme. Un grand noir athlétique me souriait. Je réalisai alors qu'il avait une vue plongeante sur mes cuisses et ma jupe qui était remontée bien plus haut que je ne le souhaitais.

— Bonsoir mesdames! Puis-je vous tenir compagnie?

— Avec plaisir! répondit Sonia sans tenir compte de mon avis.

Sans hésiter, il s'installa sur un tabouret entre nous et nous complimenta sur notre tenue et nos sourire. Je frissonnais, il était en train de nous draguer et je trouvais cela agréable et excitant. Au bout d'un moment, il me proposa de danser.

— Sonia nous fera signe si une table s'est libérée...

J'acceptais avec plaisir. Il me dominait d'une bonne tête. Je me sentis toute petite et toute fragile quand il me serra contre lui sur la piste de danse. Quand ses mains sont descendues de mes hanches sur mes fesses, je n'osais pas lui dire de les retirer et je me sentis fondre dans ma culotte. Je posais ma tête sur son torse pour apprécier la fin de la danse.

Lorsque le morceau fut fini, il se recula et me remercia avec élégance et je retournai m'assoir à la table qui venait de nous être attribuée.

— Tu es vraiment radieuse, me dit Sonia une nouvelle fois. On devrait sortir plus souvent... et surtout tu devrais danser plus souvent.

— Sonia! M'exclamai-je faussement outrée. Et Paul? Que penserait-il? Tu as vu comme ce type m'a caressé?

— Oui! Évidemment! Et ne me fais pas croire que tu es restée de glace...

Je baissais la tête sans répondre.

— Pas besoin de me répondre, je te connais par cœur depuis le temps...

Sa réflexion me soulagea et elle m'avoua qu'elle avait été jalouse quand il m'avait invitée.

— J'ai oublié de lui demander son prénom...

— Pas grave, d'ici la fin de la soirée tu auras bien le temps de le croiser encore...

Nous sommes parties dans un fou rire incontrôlable puis nous avons poursuivi notre dîner en discutant de tout et de rien comme nous en avions l'habitude.

A notre grande surprise, nous ne revîmes pas mon mystérieux cavalier et Sonia me fit part de sa frustration quand nous nous sommes séparées.

— Je lui aurais bien proposé de finir la nuit avec moi...

— Eh! C'est avec moi qu'il a dansé...

— Oui mais toi! Tu es mariée, pas moi...

— Pétasse! Lui répliquai-je.

— Oui et j'en suis fière...

Elle referma la portière de ma voiture en rigolant et rentra chez elle.

Sur la route, je réalisais que j'avais oublié de lui parler de la "Boîte à Fantasmes".

— Tant pis... après tout, je peux avoir mes petits secrets.

Tout le monde dormait quand je suis arrivée. En dépit de l'heure avancée, je me suis connectée sur le site et je visionnais une autre scène érotique.

A la fin de la vidéo, le caméraman proposait à ceux qui le voulaient de les contacter s'il voulait vivre leurs fantasmes.

Aussitôt, je rédigeai ce message dans lequel je me présentai et je parlai de mon envie de pimenter ma vie. J'accompagnais le mail d'une photo prise par mon mari l'été précédent sur la plage et toute émoustillée, je suis allée me coucher.

Je ne découvris la réponse que le lendemain soir en rentrant du travail. J'eus un spasme de plaisir en voyant apparaître le nom de l'expéditeur et j'ouvris le message sans attendre.

"Chère Marjorie,

Votre candidature a bien retenu notre attention. Afin de pouvoir vous satisfaire pleinement, nous vous prions de bien vouloir répondre à ce questionnaire et de joindre à votre réponse quelques photos de vous, nue de face, de dos, en gros plan sur votre poitrine, vos fesses..."

Ces demandes me troublèrent, comment allais je pouvoir prendre ces photos? Mais ce qui me troubla encore plus, ce fut le questionnaire.

Je devais dévoiler mes mensurations, parler de ma vie intime, dévoiler à quel âge j'avais fait l'amour pour la première fois, avec qui, comment, dans quelles circonstances. On me demandait aussi le nombre de partenaires que j'avais eu. Jamais, je ne m'étais dévoilée aussi intimement.

A la fin, je dus parler de mes fantasmes et remplir une fiche sur laquelle était exposé un certain nombre de choses. Lesquelles avais-je déjà pratiquées, celles pour lesquelles je serais prête à le faire volontairement, celle que j'accepterais éventuellement si on me poussait un peu et celles que je refusais absolument.

Je répondis que j'étais prête à vivre une scène avec plusieurs hommes et qu'ils pouvaient me prendre comme ils le voulaient.

Je notais que je refuserais toutes les pratiques que je trouvais sales et celles qui impliquaient la violence.

Je venais juste de fermer la fenêtre du mail quand mon mari arriva.

— Tu n'as pas l'air bien ma chérie... Tu es malade?

— Non! Ne t'inquiète pas, il fait chaud et je me suis un peu trop couverte ce matin.

Je me précipitais dans la salle de bain pour me rafraîchir. Sous la douche, je profitais de ce moment seule pour me caresser et me faire jouir avec mes doigts. J'osai glisser un puis deux doigts dans ma chatte. Je gémissais doucement en entendant le clapotis engendré par les aller-retour de mes doigts dans mon ventre et à genoux dans la douche je finis par pousser un râle de plaisir.

J'enfilai un peignoir sur ma nuisette et je suis retournée dans cuisine pour préparer le repas.

Paul avait beau être prévenant et gentil, je ne parvenais à détacher de mon esprit les visions de ces hommes dans les vidéos et surtout le visage de mon cavalier d'un soir.

Je réalisais que je fantasmais sur le fait de faire l'amour avec un homme noir taillé comme une armoire à glace.

Une nouvelle période d'attente commença. Puis un soir je découvris ce mail :

"Chère Marjorie,

Nous vous annonçons que nous avons retenu votre candidature et que nous mettons tout en œuvre pour réaliser votre fantasme.

Nous vous recontacterons dès que tout sera prêt et nous vous indiquerons le lieu et l'heure du rendez-vous en fonction des disponibilités que vous nous avez indiquées."

Mon excitation était encore montée d'un cran et plusieurs fois par jours, je consultais ma boite mail. Dès que je le pouvais, je regardais les petits films sur le site. Plus j'en voyais et plus je me sentais soulagée d'avoir osée envoyer ma candidature pour réaliser mes rêves. Ils ne me semblaient pas si hors normes que mon éducation me l'avait toujours fait croire. Toutes ces personnes vivaient librement leur sexualité et elles étaient épanouies, pourquoi ne le serais-je pas à mon tour?

Je pris l'habitude de porter des jupes ou des robes. Je renouvelais aussi mes sous-vêtements et je remplaçais mes culottes par des strings. Il m'arrivait de jouir pendant la journée quand la ficelle venait se loger entre mes fesses.

Je m'imaginais en situation. Je visualisais la scène dans laquelle je jouissais comme jamais de tout mon corps, prise en même temps par trois hommes qui me remplissaient la bouche, le sexe et qui m'initiaient aux plaisirs de la sodomie. Je n'avais pas l'expérience de pratiques hors norme mais j'avais un désir fou d'y être initiée. Je voulais éclater tous les carcans qui m'avaient retenue et qui m'avaient empêché de libérer le désir qui s'était réveillé en moi. J'avais envie de force et de sexe, j'avais envie d'être comme celles que mon mari appelle des salopes parce qu'elles jouissent sans honte et de toutes les manières qu'elles le désirent.

Viktor

A la réception du dossier de Marjorie, je m'étais activé pour trouver les hommes qui sauraient la combler.

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