Jung-Hyun & John 01 - L'abandon

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Mais le couple avait eu du mal à concevoir. Après quelques années d'attente la belle-mère était devenue froide, voire hostile. Un soir elle l'avait entendu parler avec son fils. Elle affirmait que ça devait être « la faute de cette fille » si cela ne marchait pas, qu'un mariage n'était pas complet sans enfant et qu'il faudrait se hâter de trouver « une solution ».

Deux mois plus tard Jung-Hyun était enceinte. La belle-mère fut soulagée et même au comble du bonheur lorsqu'elle mit au monde un fils.

Passé les premières célébrations, la belle-mère devint indifférente. Elle lui avait dit plusieurs fois et ouvertement qu'elle avait à présent accompli son devoir de femme. A sa grande surprise, elle l'avait encouragée à reprendre le travail aussi tôt que possible. Elle ne comprit qu'après que c'était pour mieux prendre la main sur l'éducation du petit, fierté de la grand-mère. C'est donc cette femme qui s'en occupait la majeure partie du temps.

Quant au mari, il était entièrement téléguidé par sa mère. Jung-Hyun se demandait même parfois s'il était doté d'une conscience propre. Sur ordre de cette femme, il l'avait mariée. Mais c'est en réalité son ventre qu'il épousait. Le ventre ayant donné son fruit, sa place dans la famille était à présent surtout décorative.

Un jour viendrait où son propre fils, les oreilles remplies du sel de sa grand-mère, l'évacuerait lui-même de la famille. Elle n'aura été qu'un support pour leur bonheur, conclu-t-elle.

Au fur et à mesure que se déroulait ce long récit, les yeux de Jung-Hyun rougissaient et se chargeaient de larmes qu'elle retenait en elle. John lui serra la main, et lui tendit un mouchoir avant que le barrage ne cède.

Elle ne sanglotait pas à gros bouillon ; la retenue lui imposait de garder un visage impassible. Mais ses belles joues douces et ses lèvres rose sombre tremblotaient. Elle se cachait les yeux, reniflant discrètement. Entre ses larmes scintillait tristement un diamant solitaire fixé sur son annulaire.

Ça lui broyait le cœur de voir son amie pleurer. C'était la première fois. Jusqu'ici il ne s'était même pas imaginé que la tristesse puisse atteindre cette fille au sourire si tendre et puissant à la fois.

John paya la note. Pour plus d'intimité, ils décidèrent de remonter à son appartement. Elle pleura encore, cette fois par grosses larmes, enfouie dans ses bras.

« Tu m'a manqué », avait fini par lâcher Jung-Hyun tout bas comme si elle se parlait à elle-même. Mais John l'avait entendu, et cette phrase lui glaça le sang.

Est-ce qu'elle l'avait attendu? se demanda-t-il. L'avait-il abandonnée?

Non, probablement pas. Mais il s'offusquait : comment ces gens ignobles se permettait-ils de faire du mal à sa Jessica?

Il corrigea ses propres pensées. Ce n'était pas sa Jessica, elle n'avait jamais été la sienne. Elle s'appelait Jung-Hyun et elle était mariée, et lui aussi.

Pourtant ses cheveux d'un noir d'encre ponctués ici et là de quelques fils d'argent sentaient bon, et la sensation de chaleur dans ses bras lui donnait l'impression que cet instant faisait partie de leur destin.

Elle sécha ses larmes et s'excusa avec embarrassement. Il était dix-sept heures passées et son mari devait revenir. Elle devait rentrer.

***Lundi***

Le lendemain passa comme l'habitude des journées de déplacement. Annotations de plans, analyses d'études, visites de chantiers, validation des équipements, évaluation de planning, estimation de coûts, négociation des prix... Le programme de la semaine se précisait, il s'achèverai le vendredi, lorsqu'il signerait le lancement des travaux et passerai la main au responsable local.

Mais Jung-Hyun occupait tout son esprit. C'était une fille sage, une fois les larmes évacuées elle s'en retournerait sans aucun doute à sa vie, même si elle n'en était pas satisfaite.

Ils redeviendraient le confident de l'autre, cela lui faisait plaisir. Sans pouvoir se l'admettre, il s'était senti seul au monde depuis que son mariage avait commencé à partir en vrille. Louise n'était plus en mesure de comprendre ses sentiments depuis tant d'années, et lui avait simplement besoin d'un ami.

A seize heures il adressa un message à Jung-Hyun et lui demanda quand elle serait libre pour dîner. Cette épouse vertueuse trouverait-elle une telle demande importune?

Elle avait vu son message, elle ne répondait pas. John s'inquiétait.

« Ce soir, je t'emmène manger de la viande grillée au restaurant » répondit-elle enfin. Puis elle ajouta l'heure et l'adresse.

***Lundi soir***

Le soir venu, ils se retrouvèrent dans un petit restaurant dans lequel elle choisit une table isolée, à l'abri des regards.

Elle était redevenue celle qu'elle était d'habitude, à cela près qu'elle était plus joyeuse et rayonnante encore. Elle trinqua avec lui, célébrant le souvenir de leurs années d'études. Ils mangèrent avec entrain, rirent beaucoup.

Elle lui fit découvrir les alcools locaux, principalement le Soju. Ils en consommèrent en bonne quantité et John fut surpris de ce que pouvait absorber une femme du gabarit de Jung-Hyun. Elle avait manifestement acquis une bonne résistance à l'alcool depuis qu'elle était rentrée en Corée.

Ses pommettes étaient roses cependant, sa démarche un peu chaloupée lorsqu'elle se leva pour aller aux toilettes. Elle réapparu, l'air en apparence plus contenu. Mais au lieu de s'assoir en face de John, elle se plaça sur sa banquette et se blotti contre lui.

Elle regarda la main de John. Il ne portait plus son alliance.

—Tu es obligé de repartir? Dit-elle en fixant le vide, les yeux embrumés. Elle reposait sa tête sur l'épaule de l'homme.

—Oui, vendredi.

Cela le rendait triste. Il existait parfois des projets à problème qui le forçait à rester plus longtemps sur place. Celui-là n'en était manifestement pas un.

Il lui promit de rester en contact cette fois-ci, et même de revenir la voir en Corée dès que l'occasion se présenterait, qu'elle lui ferait visiter le pays.

Elle sourit. Une larme coulait le long de sa joue.

Il posa sa main sur son visage, lui, essuya la goutte qui perlait sur ses belles pommettes couleur crème. Elle tourna la tête vers john, plongeant les prunelles de ses yeux en amande dans les deux billes bleues de John.

Il rapprocha son visage, ils fermèrent leurs paupières.

Il l'embrassa. Elle l'embrassait aussi.

Il l'entoura de ses grands bras et passa sa langue en elle. Il senti ses lèvres s'ouvrir et ses petites dents blanches en désordre s'écarter sur son passage. Il rencontra sa langue chaude qui s'enroula autour de la sienne.

Elle passa sa main sur la taille de l'homme, sous les plis de sa veste. Il fit de même. Il la sentait douce et moelleuse sous ses vêtements. Elle le senti dur et musclé.

Après quelques dizaines de secondes ils détachèrent leurs bouches. Elle regardait le vide à nouveau.

—Mon mari ne m'a jamais embrassé comme ça, dit-elle dans un souffle.

—Il ne sait pas ce qu'il rate.

Il ne sut si sa prochaine phrase était dictée par l'enfièvrement de leur baisé ou bien si c'était l'alcool qui lui emplissait les veines, mais il ajouta :

—Est-ce qu'au moins il te fait bien l'amour?

Elle se retourna brusquement vers lui, la bouche décrivant un « o » de surprise. Il regretta instantanément ses paroles. Le sujet du sexe était de ceux qu'elle n'abordait jamais même étant plus jeune. Ces chastes oreilles ne pouvaient évidemment tolérer de telles questions, elle le prendrait pour un grossier gougea. Il allait s'excuser, prétextant qu'il avait trop bu, mais elle prit la parole la première.

—Il ne m'a jamais donné d'orgasme, murmura-t-elle.

C'était à son tour d'être surpris.

—Au début on faisait l'amour quand il avait du temps, c'est-à-dire assez peu après notre mariage. C'était toujours lui au-dessus. Un jour j'ai suggéré d'autres positions, juste pour changer un peu. Tu sais ce qu'il m'a répondu? Qu'il fallait que ce soit comme ça pour avoir un enfant, que c'est maman qui lui avait dit.

John resta bouche bée un instant.

—Mais... Quoi? C'est complètement stupide!

—Pas vrai? fit-elle, cette tordue m'aura volé mon fils jusqu'à la façon de le concevoir!

Elle aussi reprit un verre.

—Est-ce que ma mère à moi restait là pour s'assurer qu'il me faisait bien l'amour? Non!

Cette impudence soudaine le décontenançait tout à coup. Finalement les années l'avaient bien changé, se dit-il. Tant mieux pour elle. De manière surprenante, le temps semblait l'avoir un peu décoincée.

—Et le mieux, c'est le jour de l'accouchement. Elle a fait tout ce qu'elle a pu pour être dans la chambre au moment où je lui donnais naissance. Parce que je n'avais encore pas eu d'enfants, parce qu'il fallait je fasse ça bien! Le staff de l'hôpital l'a mise à la porte, heureusement.

Elle parlait maintenant d'une voie rageuse.

—Elle n'avait qu'à lui en faire un elle-même, d'enfant! conclu-t-elle.

—Quelle mégère!

John absorbaient toute la colère refoulée de Jung-Hyun. Elle vidait son sac, elle avait enfin trouvé un esprit qui la comprenait. Il savait qu'elle en avait besoin.

—Et puis après l'accouchement, je ne l'intéressais plus. Alors on ne fit plus l'amour. Enfin, une fois de temps en temps, quand bon lui semblait. Quand sa maîtresse n'était pas là pour s'occuper de lui, probablement. Je ne sais pas qui ça peut être, mais c'est quelqu'un de bien dévoué. Alors je lui laisse, bon courage à elle!

Sur ces paroles elle leva son verre de bière et but à grosses goulées, visiblement dans l'intention de le finir cul sec.

—T'es certaine que c'est pas ta belle-mère, sa maîtresse? dit John.

Cette blague idiote fit mouche. Elle avala de travers et éclaboussa la table. La bière lui sortait des trous de nez alors qu'elle ne pouvait plus s'empêcher de rire.

Il l'aida à s'essuyer le visage et remarqua que son alliance avait également disparu de son annulaire.

Leur discussion animée commençait à s'entendre dans le restaurant ; des têtes se tournèrent et quelques serveurs froncèrent des sourcils.

Jung-Hyun et John payèrent l'addition et quittèrent les lieux, chacun la main posée sur la taille de l'autre en riant dans l'air frais. Il faisait nuit noire.

Ils marchaient vers une artère principale et croisèrent trois hommes qui fumaient devant la sortie d'un immeuble. A leur passage ceux-ci leur lancèrent quelques mots qui n'avaient pas l'air très accueillants. Jung-Hyun leur adressa son majeur sans dire un mot. Ils ripostèrent par des insultes mais se turent lorsque le grand canadien se retourna dans leur direction. Il faisait une tête et demie de plus que la moyenne locale et avait cette sorte de physionomie de bucheron capable d'intimider. Les deux amis poursuivirent leur chemin.

—Qu'est-ce qu'ils nous voulaient? demanda-t-il après l'altercation.

—Rien... Ici les gens te prennent pour un GI, certain n'aiment pas ça.

Ils firent quelques pas.

—Surtout s'ils voient une coréenne avec eux, ajouta-t-elle.

—Ils ont raison, qui peut leur en vouloir? fit-il d'un air malin, puisque je détrousse ce beau pays de son plus fabuleux trésor.

Elle le regarda du coin de l'œil et répondit d'une voix badine :

—Je vous rappelle, soldat John, que vous ne m'avez pas encore... détroussée.

Le pas encore l'arrêta net. Il ne la savait pas aussi joueuse. Il se retourna vers elle, mais elle avait déjà détourné le regard. Un taxi passait, elle l'appela. Ils montèrent.

Elle parla au chauffeur. John comprit qu'elle donnait l'adresse de sa résidence.

—On peut d'abord te déposer chez toi, si ton fils t'attend. Et puis ton mari va finir par se demander où tu es.

—Mon fils est chez sa grand-mère, et lui il travaille toute la nuit. C'est pour ça que je t'ai proposé de nous voir ce soir, John.

Soit, se dit-il, se demandant à présent si elle compterait monter chez lui. Il décida d'attendre et de voir ce qu'elle ferait.

Arrivé au pied de la résidence, il se tourna vers elle. Elle le fixait des yeux. Il chercha à lire l'expression de son visage mais n'y parvint pas. Elle avait bien une expression, mais elle lui était inconnue, indéchiffrable.

Cependant elle ne bougeait pas. C'était compréhensible, se dit-il. C'était une fille sage. Il sorti, déçu.

Il se dirigea vers la porte de l'immeuble. Derrière lui la voix de Jung-Hyun parlait au chauffeur. John comprit qu'elle lui indiquait la route à suivre pour rentrer chez elle.

Il se retourna soudainement et se précipita vers la fenêtre du taxi.

—Jessica, j'ai envie que tu montes avec moi.

Elle le fixa à nouveau, avec la même expression insondable, à cela près que ses yeux esquissaient à présent un sourire doux et sincère, presque rassuré. Il l'avait appelé Jessica sans le vouloir.

Elle lança une phrase au chauffeur, le paya et descendit du taxi.

***

Cette résidence avait cela de fort pratique que les voisins étaient en grande majorité eux aussi des employés en déplacement. On y venait et on en repartait sans jamais croiser les mêmes personnes. Et si on en croisait bien parfois quelques-unes, celles-ci n'avaient pas d'attaches dans le pays.

Pour Jung-Hyun c'était un point crucial.

Ils entrèrent, se déchaussèrent, refermèrent la porte.

—Je n'avais pas fait attention l'autre jour. Il est pas mal ton appartement, fit-elle remarquer.

Sans rien dire, il se contenta de se retourner vers elle et l'embrassa. A nouveau il sentit ses lèvres, ses petites dents, sa langue s'enroulant contre la sienne.

Tout en s'embrassant ils défirent de leurs mentaux qui tombèrent au sol près de leurs chaussures.

Les grandes mains de John parcouraient le dos et la taille de la petite Coréenne. Elle respirait fort, étreignant son buste gros comme un arbre.

Puis il la souleva du sol et la posa sur le plan de travail de la cuisine. Des gémissements étouffés sortaient des deux amants. Après de longues minutes ils délièrent leurs langues.

—Tu es tellement belle, Jung-Hyun, dit John dans un essoufflement.

Elle le regarda avec des yeux implorants.

—Tu trouves vraiment?

Cela faisait tellement longtemps que la passion avait quitté sa vie qu'elle se senti retournée à l'âge de ses vingt ans. L'excitation croissante s'entendait dans sa voix.

—J'ai envie de toi, répondit-il.

Il posa ses grandes mains sur les hanches de la femme et lui baisa le cou.

—J'ai envie de te faire l'amour comme personne.

Elle avait le souffle court. Elle offrait sa gorge à John, sentant ses lèvres chaudes caresser sa peau douce et sensible.

—Tu... Tu veux me faire quoi? dit-elle comme si elle avait mal entendu.

—Je vais te faire jouir.

Il l'embrassa sous l'oreille.

—Je vais te caresser, je vais t'embrasser là où tu ne l'as jamais été.

Ces mots obscènes prononcés avec tant d'audace électrisait tout le corps de Jung-Hyun. Elle ressentait une attraction charnelle qu'elle n'avait encore jamais éprouvée dans sa vie. Jamais on ne s'était adressé à elle avec autant d'impudence.

Il s'arrêta, se tenant face à elle. Haletante, fébrile, elle déboutonna la chemise de l'homme jusqu'après le nombril. Il la retira prestement.

Elle resta un moment à l'admirer, la bouche à demi ouverte. Son corps n'avait rien à voir avec celui de son mari.

Il était grand, le torse comme rectangle de largeur imposante et constante de son bassin à sa cage thoracique. Entre ses pectoraux se trouvait une fine steppe pileuse.

Elle descendit du regard jusqu'à son nombril, en dessous duquel une bande de poils plus épais tombait en ligne droite, disparaissant sous la boucle de son pantalon. Si elle avait pu poursuivre cette ligne, elle serait tombée sur le sexe grossissant de l'homme.

Elle fixait l'entre-jambe, avec une expression à moitié apeurée et curieuse. Elle remarqua, en écarquillant les yeux, qu'un large objet soulevait graduellement l'épais jean du Canadien.

Sans bouger la tête, les yeux de la femme remontèrent à ceux de John, qui la fixait avec l'air résolu qu'elle adorait. Elle sentait dans son regard qu'il la voulait. Son sexe s'emplissait de sang pour la pénétrer comme un animal brut engrosse une animale acculée. Elle voulait qu'il la prenne, qu'il la fasse gémir, qu'il la fasse jouir. Salement.

Le cœur de la femme battait fort sur ses tempes. Entre ses cuisses, elle sentait sa fente s'humecter de fluide.

Puis il s'avança vers elle, passa ses grosses mains derrière son dos et trouva la fermeture éclair de sa robe vert pale. Ses doigts descendant lentement tout le long de sa colonne vertébrale la chatouillaient délicieusement. Cela la faisait trembler d'une excitation qui parcourait toute la surface de sa peau.

Il décrocha la robe de ses épaules, une bretelle après l'autre. Le tissu tomba sur ses hanches. Elle était à présent en soutien-gorge devant lui.

Son visage implorant et sa bouche tremblante embuait l'esprit de John. Les deux pupilles noires qui l'admiraient sous le pli raffiné de ses paupières lui étaient irrésistibles. Elle était belle comme le jour levant.

Sa gorge pale, ses épaules frêles, son buste nu s'offraient à lui. Ses seins, encore prisonniers d'un soutien-gorge noir et sobre, semblaient comme deux boules de pâte blanche comme la farine qui attendaient d'être pétris et dévorés. Ils n'étaient pas remarquablement gros, quoi que la maternité avait dû leur donner quelques avantages. Cependant ils avaient l'air si doux que John peinait à se retenir d'y passer tout de suite la paume de sa main.

Son ventre était recouvert d'une petite épaisseur de graisse dans laquelle se perdait son nombril. Il s'imagina cette fine couverture grasse s'agitant et sautillant dans le vide lorsqu'elle faisait l'amour.

Il la regardait. Au bout de son sexe se trouvait une porte qu'il avait franchi mille fois dans ses pensées.

Il glissa son imposant gland le long de la fente. Un abondant filet de cyprine dégoulinait déjà de sa tige jusqu'à ses testicules.

Le gland rond et chaud remonta jusqu'au clitoris gonflé de désir de Jung-Hyun, appuyant contre ses plis de chair en découvrant le suprême bouton.

Ses cuisses tressaillirent. Ses doigts s'écrasèrent sur ses tétons. Elle poussa un gémissement de plaisir.

Le gland redescendit, parcourant le long de sa vulve. Il atteignit l'entrée de sa caverne d'où s'écoulait son flot visqueux.

Elle le senti, rigide, contre ses deux grandes lèvres brûlantes d'impatience d'avaler enfin ce membre, d'en sentir passer entre elle chaque repli et chaque veine.

Mais il remonta encore, glissant son sexe lubrifié contre ses petites lèves, son urètre et enfin rencontrant à nouveau son clitoris. Par le même enchantement elle le senti presser contre le capuchon et en libérer le bulbe enfiévré.

Elle expira dans un son chantant d'abandon.

Il recommença encore, puis encore. Elle gémit, plus langoureusement à chaque passage. L'immense sexe contentait sa chatte sans même encore la pénétrer.

Ses effluves tombaient à présent au sol en grosses perles gluantes. Leurs Ploc sonores rythmaient leur ébats quand ils n'étaient pas couverts par les complaintes d'extase de Jung-Hyun.

La sentir se liquéfiant littéralement par le seul mouvement de sa queue échaudait encore plus John. Le son des gouttes qui éclaboussaient le sol stimulait son esprit de mâle. Quelle rivière faisait-il naître par l'action de son sexe contre cette fente chaude et fumante? Les ploc obsédaient son esprit. Les protestations de plaisir de la femelle taquinaient son fauve intérieur.

Les stimulations étaient de plus en plus rapides. Elles étaient parfaitement régulières et pas trop brusque. Tant de pression en elle devait se libérer. Il la caressait depuis de trop longues minutes.

L'appareil génitale de la femme se mit en marche. Elle sentait l'orgasme graduellement conquérir son corps. Sa respiration s'accélérait.

Les gouttes se déversaient à terre. Ses lèvres entre ses cuisses s'ouvraient et se refermaient dans le vide. Son tube vaginal se contractait furieusement en elle. Il criait désespérément qu'un phallus vienne l'ouvrir en deux comme un fruit mûr.