Jung-Hyun & John 05 - L'étudiante

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Le secret de John, l'interdit de Jung-Hyun
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***Jeudi soir***

Le vent brumeux poussait doucement sur l'encadrement des fenêtres de la chambre de jeune fille.

Le couple gisait sur l'exigu matelas décoré de draps roses, au premier étage de la maison d'enfance de Jung-Hyun. On avait éteint le plafonnier dont la lumière était trop vive et allumé une guirlande de minuscules ampoules. Enroulées sur la structure d'une étagère, offrant une clarté à peine plus vive qu'une gerbe d'étincelles, celles-ci servaient autrefois de veilleuse à la jeune Coréenne. Filtrant à travers les fins rideaux, la mince lueur de la ville lointaine baignait la pièce de ses tons jaunes.

L'homme vêtu de son élégant costume avait retiré sa veste. Tant d'efforts avaient été investis dans les plaisirs de son amante qu'il avait dû défaire son col et desserrer sa cravate.

Jung-Hyun soufflait les derniers échos de l'orgasme que John venait de lui accorder quelques instants plus tôt. A présent, son corps tel une braise rayonnait sa chaleur dans l'air froid de la maison qui n'était pas chauffée. Ses cheveux noirs, défaits sur les draps, entouraient son visage d'ange fautif. Elle fixait pensivement le plafond.

Sa jupe bleu marine était retombée sur ses cuisses maculées et sa chemise entre-ouverte, qui révélait une indécente part de son décolleté, s'écartait légèrement à chaque respiration. Entre les deux collines de ses seins, le foulard bleu se soulevait et s'affaissait au rythme de son souffle.

Elle sentait la large ceinture de cuir lui serrer la taille. Cela faisait plus de quinze ans qu'elle n'avait pas porté son uniforme de lycéenne, elle était pourtant parvenue à l'enfiler au prix d'une étroitesse assez malcommode. Son corps était contraint par le tissu raide ; ses pieds et ses jambes gainés par ses chaussettes hautes alors que sa poitrine, bien que relativement modeste, était malgré-tout devenu trop généreuse pour le chaste et strict chemisier blanc. L'uniforme étriqué enlaçait son corps et Jung-Hyun était forcée d'admettre que la délicieuse compression amplifiait ses plaisirs coupables.

Elle aurait pu s'endormir d'un coup ; mais se souvenant que chaque minute avec son amant était un inestimable trésor, elle força son esprit à rester éveillé. Une question lui vint soudain, une sorte de curiosité innocente et irréfléchi qui sortit d'elle-même.

—C'est la première fois que tu couches avec une autre femme depuis ton mariage?

John tourna la tête vers elle, l'air un peu surpris. Elle l'entendit soupirer lentement. Pourquoi avait-elle posé cette question? regretta la coréenne. Avait-elle véritablement envie d'en connaitre la réponse?

Il resta silencieux pendant un moment. Il avait l'air embêté. C'était évident, se dit-elle. Il fallait être rudement naïve pour penser qu'un homme comme lui allait rester prostré comme un moine alors que sa femme ne la touchait plus depuis des années.

Cependant l'idée de John culbutant éhontément d'autres femmes la dérangeait. Après tout, il était devenu SON John depuis qu'il l'avait prise quelques jours plus tôt. Et son John parcourait le monde sans relâche. Tous les mois ou toutes les semaines, il partait signer contrats et chantiers dans tous les pays imaginables, seul avec sa belle bouille et ses beaux costumes.

Son canadien semblait réfléchir à sa réponse.

Il avait tout pour lui. Son corps d'éphèbe, ses mains fortes, sa langue intrépide et sa bite qu'il maniait à la perfection. Alors comment pouvait-elle s'imaginer qu'il n'en fasse pas usage à chaque escale? Elle se sentit ridicule. Elle qui était prude et renfermée dans son mariage sans joies et sans saveurs. Sa vie sexuelle à elle se résumait aux nuits de solitude, à se tripoter devant des couples plus chanceux qu'elle s'adonnant aux plaisirs de la chair qui lui étaient inaccessibles.

Il partirait dans trois semaines à Oslo pour lancer un nouveau projet. Les Norvégiennes était blondes, se figura-t-elle ; elles étaient grandes, elles avaient de beaux seins bien lourds qui lui remplirait les mains pendant qu'il enfournerait sa grande verge excitée entre une paire de longues cuisses de blanche. Les occidentales, contrairement à elle, n'ont assurément aucune timidité. Ses Norvégiennes lui feront tout ce qu'il voudra, tout un tas de choses dont elle-même, simple Coréenne de bonne famille, n'avait jamais entendu parler.

Cette pensée la désespérait. Espérait-elle seulement qu'il se dise : « J'aime le sexe avec Jung-Hyun par-dessus tout, aucune autre femme ne peut me donner ce que Jung-Hyun me donne ». Qu'elle idiote, se dit-elle.

—Eh bien, fit-il enfin, non, tu n'es pas la première femme avec qui j'ai couché en dehors de mon épouse.

Il confirmait donc ce qu'elle s'imaginait. La contrariété tomba sur elle comme une immense massue de plomb.

Les deux étaient toujours allongés côté à côte sur le lit. Elle tourna la tête vers le visage de l'occidental qui fixait les étoiles fluorescentes du plafond.

D'un coup la surprise la saisi car, à travers la peine-ombre, elle remarquait maintenant les traits de John. Il n'avait pas le regard d'un homme fier de collectionner les conquêtes. Il avait l'air abattu, profondément triste.

—Je suis désolé, dit-il doucement, j'ai pas été franc avec toi. Si mon mariage est parti en vrille, c'est en bonne partie de ma faute.

Elle ne dit rien. Elle se sentait à présent comme en apesanteur, inquiète, attendant la suite comme un secret terrible et abject qu'il s'apprêtait à lui livrer. Il prit une profonde inspiration, et puis il poursuivit :

—Au départ avec Louise on était comme faits l'un pour l'autre. On était parfaits ensembles, on a eu les enfants, on était heureux. Et puis ma carrière décollait. Quand la boîte où j'avais fait mes débuts a été rachetée j'ai été promu d'un coup. On avait vingt-six, vingt-sept ans, on avait vraiment tout ce qu'on pouvait attendre de la vie. Et puis lors d'une soirée au bar avec l'équipe, on fêtait nos promotions, les contrats qui tombaient tout seuls. Avec tout cet argent qui rentrait, eh bien... On se sentait plus. On avait sorti le champagne, je ne sais plus combien de bouteilles. Un ou deux mois plus tôt une stagiaire d'une prestigieuse université Hong-Kongaise nous avait rejoint. Elle était encore étudiante, elle était dans mon équipe, ça faisait déjà quelques semaines qu'elle me regardait, et puis moi aussi. Alors ce là soir j'ai plus réfléchi. On s'est embrassés au milieu du bar sous les acclamations des collègues.

Il fit une pause avant de reprendre.

—Plus tard cette nuit-là, elle est venue dans ma chambre d'hôtel et on a fait l'amour.

—C'est pas... si grave que ça, je pense. C'est un accident, et puis c'est aussi cette fille qui t'a attirée.

Jung-Hyun parlait sans trop savoir comment elle-même se sentirait à la place de l'épouse de John. Puis, comme pour excuser le Canadien, elle ajouta :

—Si ça se trouve, tiens, c'était peut-être une espionne! Il faut se méfier des Chinoises, j'ai lu qu'ils en envoient spécialement pour soutirer des informations aux ingénieurs aux Etats-Unis. Tu t'es juste laissé piéger! D'ailleurs en Asie les jeunes filles honnêtes avec une bonne éducation, c'est pas des filles faciles, pas comme en occident. T'as aucune chance qu'elle se soit donnée comme ça juste pour essayer! C'est qu'elle avait forcément un motif en tête.

En écoutant ces généralisations à l'emporte-pièce, John eut un léger rire creux.

—Ouais, enfin, on est pas dans un James Bond. Et clairement c'est pas moi qui aurait pu lui donner les plans d'un sous-marin nucléaire. Bref, après cette nuit elle a changé d'équipe. Malgré ça on a continué de se voir pendant quelques semaines. Les collègues étaient au courant, notre affaire a fini par fuiter aux ressources humaines. Ils étaient furieux, il y avait des directives très claires à ce sujet. Pire encore qu'un manageur couche avec une subalterne, il s'agissait d'une stagiaire. Et puis, le prestige de son université en aurait fait un scandale international si ça s'était su. Alors il était hors de question de laisser passer ça, j'étais bon pour être viré. C'est à ce moment-là que Louise l'a appris, et ça lui a brisé le cœur. Mais puisque mon poste était en jeu, qu'elle-même ne travaillait pas et qu'on risquait de tout perdre, elle m'a pardonné pour qu'on se concentre sur notre sauvegarde.

—Mais alors comment tu t'en es sorti?

—Par un coup de chance complet. J'ai reçu un soir une convocation avec la direction qui devait sans doute m'annoncer mon licenciement pour faute grave. Le lendemain même, ils étaient tous virés : le groupe qui venait d'acheter la boîte décidait d'en prendre le contrôle. Au revoir la direction! Et les ressources humaines : à la porte, car le groupe avait déjà son service RH en interne. Par une chance inouïe, la convocation et mon dossier se sont perdus dans le transfert. Et puis tous les contrats de stages ont été stoppés nets, alors la fille est partie et je n'en ai plus jamais entendu parler. Louise n'a pas fait de scène, elle était aussi soulagée que l'histoire s'arrête là. Au contraire, avec le nouveau groupe mon salaire s'est multiplié par trois. Alors on a déménagé dans une grande maison dans un beau quartier. C'était une nouvelle vie, j'espérais que ma faute resterait derrière nous. Elle avait fait mine d'oublier ce que j'avais fait et pendant un moment j'ai cru naïvement que ça n'aurait aucun impact sur notre couple. Mais j'avais tort. Peu à peu la poussière est retombée ; on a cessé de s'émerveiller de tout notre nouvel argent. Un jour, alors qu'on se disputait à propos d'un déplacement de dix jours que je préparais sur Hong-Kong, l'histoire est remontée. Je l'ai entendu marmonner que « cette pétasse chinoise » devait m'y attendre. Plus tard « cette pétasse » s'est transformée en « ma salope d'asiat' ». Et puis quand je n'allais ni à Hong-Kong ni en Chine, ça devait en être une autre que je rejoignais. La moindre broutille devenait un signe, un indice de ma culpabilité. Pour elle c'était évident : si j'étais toujours parti, c'était dans le but de la tromper. Et voilà, aujourd'hui on est en train de calculer notre divorce. Donc tu vois, c'est moi-même qui a planté les graines de notre échec, dès le début de notre mariage.

Jung-Hyun ne disait rien, écoutant avec attention tous ces détails.

—Et au cas où je devais le préciser, je n'ai plus jamais trompé Louise après l'histoire de l'étudiante, ajout-at-il.

—Et ça finalement... ça fait de moi ta nouvelle « salope d'asiat' ».

—Désolé... C'est pas ce que je voulais dire, Jung-Hyun. De toute manière maintenant qu'on s'est mis d'accord pour divorcer, elle s'en fout. Elle m'a clairement dit qu'elle avait fini de se rester fidèle, qu'elle avait le droit d'avoir sa propre vie, qu'elle a perdu suffisamment de temps avec moi, et cetera. Je m'attends à ce qu'elle ait déjà trouvé un autre mec de son côté.

On se tu. Jung-Hyun réfléchissait. Cette étudiante Hong-Kongaise était donc le fameux grand secret de John. Sa question avait trouvé réponse, sa curiosité était satisfaite. Il n'y avait pas de norvégienne, pas de catalogue de maîtresses aux quatre coins du monde pour lui faire des trucs insensés. Il n'y avait qu'elle, son humble et dévouée Coréenne qui attendrait son retour.

Après un moment, elle décida de changer l'ambiance de leur conversation :

—ça explique au moins ton penchant pervers extrêmement inquiétant pour les étudiantes asiatiques.

John ne parut qu'à moitié amusé, encaissant la remarque avec un tic plein de remords.

—Oh ça va, tu n'as plus besoin de t'en vouloir pour cette affaire. Pour moi, y'a prescription! Et puis sincèrement, je suis navrée pour ton mariage mais au moins maintenant tu es libre d'être avec moi.

—Vu sous cet angle, c'est tout à fait vrai. Quand je te regarde aujourd'hui...

Il s'interrompit un instant.

—...je me dis que ma vraie erreur ça a été de te perdre de vu, Jung-Hyun.

Blottie dans la peine-ombre de la pièce, allongée sur son lit d'enfance, Jung-Hyun se sentie d'un coup touchée par la sincérité du ton avec lequel il avait prononcé cette phrase. Il tenait donc véritablement à elle. Pas parce qu'il était en mal d'amour, mais parce que c'était elle, son amie et son amante. Ils étaient connectés d'une manière qui dépassait tout le reste ; ne pas s'en être aperçu avait été une erreur qu'ils avaient commise tous les deux.

—Maintenant on est ensemble, fit-elle.

Un nouveau silence passa, agrémenté du souffle automnal qui caressait les vitres en faisant craquer l'ossature de bois de la maison.

Au bout d'un moment, elle se redressa sur le lit.

—Autant en profiter, repris-t-elle, parce que le professeur n'est pas souvent à son bureau.

Tout en parlant elle se pencha vers lui, puis telles les jambes d'un personnage imaginaire elle fit marcher ses doigts le long du vaste buste de l'occidental.

Il lui sourit ; leur nouveau jeu de rôle semblait être le parfait outil pour le sortir de sa mélancolie.

—Vous aurez des devoirs à faire pendant mon absence, mademoiselle.

—Oui professeur, je ferai comme vous m'avez montré. Je m'appliquerai bien!

—Tous les soirs?

—Assidument, professeur.

—Vous me laisserez corriger?

—Euh... hésita-t-elle en riant, comment ça?

—C'est très simple, nous planifierons des visioconférences et vous me montrerez vos exercices.

Qu'elle se filme en train de se tripoter? L'idée était aussi révoltante qu'excitante.

—Ah, monsieur! fit-elle d'un ton outré, c'est scandaleux, c'est obscène, c'est d'accord. Et alors vous me donnerez une bonne note, au moins?

—Vous aurez la moyenne.

Elle s'étrangla presque de surprise.

—Quoi?! La moyenne? Ce que je fais pour vous ne mérite que ça?

—C'est assez pour passer vos examens, vous aurez votre diplôme. Quoi, ça ne vous plaît pas?

—Mais non, tiens! Je ne me satisfais que de l'excellence.

Quel gougea, ce professeur! Jung-Hyun s'offusquait intérieurement. De qui se moquait-on? Même pour jouer, il était hors de question d'en rester à la moyenne. Ses doigts marchèrent le long du ventre du colosse canadien en direction du son nombril.

—Je suis certaine que le professeur John trouvera mon travail remarquable, fit-elle d'une voix revancharde.

Elle arriva à la boucle de sa ceinture, qu'elle déclipsa d'un geste précis.

—Ah oui? fit John. Etes-vous certaine d'être prête pour une interro surprise?

—Bien entendu, d'ailleurs, surpris, c'est vous qui le serez!

Elle déboutonna le pantalon, tira au dehors le pan de chemise qui y était rentrée, juste au-dessus de la braguette.

Puis sans attendre elle y glissa ses doigts fins et froids, plongeant sous l'élastique de son caleçon.

Elle y trouva un sexe à demi mou dont elle parcouru la longueur jusqu'à la base. Puis elle engloba la bourse du Canadien, massant le contenu entre des petites phalanges.

—Hmm... Monsieur le professeur a été bien patient avec moi.

Elle sentait en effet le contenu du sac tuméfié couler entre ses petits doigts.

—Vous faites tant de travail pour vos élèves, reprit-elle, vous oubliez votre propre bien! Vous devriez faire attention au surmenage : la congestion, on dit que cela fait très mal. Heureusement pour vous, votre élève préférée veut bien rester après les cours pour vous aider à corriger les copies.

D'un coup elle élança une jambe en l'air pour s'assoir à califourchon sur les cuisses du professeur. L'espace d'un bref instant, l'ample jupe de l'étudiante se souleva, dévoilant son entre-jambe nu à la lueur faible et tamisée de la chambre. Puis dans un souffle, le tissu retomba pour la cacher à nouveau. La petite coréenne attrapa le regard du professeur et lui jeta un sourire provocateur.

—Je suis bien votre préférée, n'est-ce pas?

—Vous êtes définitivement mon élève la plus serviable.

—Hmm... Serviable, c'est tout?

L'asiatique en uniforme sortit le membre occidental du pantalon de ville et commença à le masser consciencieusement de bas en haut.

—Vous êtes la plus investie, je le noterai dans votre dossier.

—Vous me ferez une lettre de recommandation?

Ses petits doigts froids pressèrent le tube chaud en poursuivant ses allers et venues langoureux. Il s'emplissait peu à peu d'un appréciable volume de sang que la Coréenne sentait battre au creux de sa paume. Sa deuxième main, si petite en comparaison de l'appareil du professeur, pétrissaient affectueusement l'imposante paire de boules.

—Eh bien, je ne suis pas sûr de vouloir vous recommander à quiconque.

—Vous voudriez me garder pour vous? Je ne peux pas vous en vouloir. Par contre... vous ne donnerez pas de cours particuliers à d'autre, j'espère?

A ces mots, ses doigts se plièrent autour de ses couilles, pinçant les sensibles olives entre l'index et le pouce. John, surpris que de si menus doigts puissent être si puissants, articula avec peine :

—Vous êtes bien la seule, ne vous en faites pas!

Elle le considéra un instant, l'air de peser la sincérité de sa réponse, avant de relâcher sa terrible emprise.

—Vous êtes trop gentils, professeur! Je suis si fière que vous me fassiez cours.

Elle se pencha vers l'avant, humant le parfum charnel de l'animal qui se dressait entre ses mains.

—Les autres profs ne sont pas comme vous, ils se moquent de l'avenir de leurs élèves. Mais vous, professeur John, vous m'inspirez une soif irrépressible d'apprendre.

Allongé sur le lit, les bras croisés indolemment derrière la tête, John observa le visage aux yeux bridés de l'étudiante qui se cachait derrière son sexe en érection.

—Dans ce cas, qu'attendez-vous pour épancher votre... soif?

Jung-Hyun sentit son cœur battre contre le tissu serré de sa chemise à moitié ouverte. La bite déployée juste sous ses yeux était d'une taille impressionnante. Elle descendit les doigts le long du membre bouillant et son gland rose sombre se dévêtit dans l'air frais de la pièce. La soif, en effet, lui mouillait les papilles. Elle n'était qu'à quelques centimètres de la queue. Elle pouvait en sentir la chaleur musquée contre son visage et nul doute que l'homme en rut pouvait sentir sa faible respiration rafraichir sa large verge.

Elle se mordit les lèvres avec un sourire excité. Elle sentait les yeux de John la fixer avec attention dans la peine-ombre.

***

John la sentait hésiter. Cette petite bouche souple était à deux doigts de sa queue. Il distinguait ses lèvres tremblantes et ses deux yeux noirs qui fixaient l'organe qu'il dressait pour elle. Il retenait son souffle. Il s'agissait évidemment de la première fois qu'elle sucerait un homme, qu'elle sentirait glisser sous ses lèvres douces et lisses un gland gros et gonflé, que sa langue engloberait, coulerait autour de sa tige alors qu'elle abaisserait son visage d'ange aux pommettes plates, l'enfonçant profondément entre ses belles joues rondes.

Mais elle redressa son buste tout à coup avec une soudaineté qui fit voler ses cheveux noirs en arrière.

—Je suis toute prête pour votre interro.

Non, pensa John avec une bonne pointe de déception. Manifestement, Jung-Hyun ne suçait pas. Pas encore, manifestement. Un jour, il lui demanderait, et sans doute qu'elle accepterait. Mais elle était encore trop innocente, trop candide, trop verte pour cela. Peut-être ne s'était-elle encore jamais imaginée que cela soit une pratique courante? Après tout, en asiatique de bonne famille, peut-être ne connaissait-elle même pas le principe d'une fellation.

Perdu dans ses réflexions, il remarqua à peine qu'elle avait lâché son sexe pointé vers le ciel et s'était s'avancée sur ses genoux, remontant son corps le long du sien jusqu'à ce que le pli sa jupe recouvre le sexe de l'occidental.

Puis elle s'assit, les fesses nues sur les cuisses chaudes et musclées du professeur. Elle avança encore son bassin et, dissimulé sous sa chaste jupe, elle épousa toute la longueur de sa fente ouverte et coulante contre le membre large et droit.

—Les questions du professeur John son toujours aussi dures qu'à l'accoutumé, fit-elle.

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