Je Partage Ma Femme - Episode 03

Le lendemain matin, un peu dans le coltard, je rejoignis Carla et Marc qui étaient déjà réveillés depuis un moment et qui étaient déjà en train de déjeuner. Après les bonjours d'usage, Carla me demanda si j'étais toujours d'accord. Je répondis que oui. Je vis leurs deux visages s'illuminer d'un joli sourire et Carla me dit : « Super! C'est un joli cadeau que tu me fais mon chéri! ». « Bon, poursuivit-elle, on souhaiterait faire ça ce soir. Entre temps, il y a des choses qu'il faut tu fasses pour être prêt. Veilles tout d'abord à être parfaitement épilé et puis, le plus important c'est que tu te fasses un petit lavement en fin d'après-midi, question d'être propre de l'intérieur et d'être également à l'aise. On a déjà pensé à tout ça et tu trouveras dans ce sac tout ce dont tu auras besoin pour le faire, y compris les instructions. Nous nous occupons de tout le reste ». J'ai alors compris qu'ils avaient tout planifié, les salauds!!

Nous avons donc passé la journée à vaquer à nos occupations professionnelles respectives et en fin d'après-midi, je me suis mis à me préparer pour la soirée. Je suis ensuite sorti pour faire quelques courses pour notre petit apéro du soir.

A mon retour, environ une heure plus tard, Clara et Marc m'attendaient, nus comme d'habitude et confortablement installés sur le grand canapé du salon.

La maison était uniquement illuminée par de nombreuses petites bougies placées çà et là sur les meubles et la chaîne diffusait de la musique « lounge ».

« Waouh les gars!! Vous avez sorti le grand jeu! » dis-je. « Bon, laissez-moi cinq minutes et j'arrive ». Je me suis alors entièrement déshabillé, j'ai débouché l'une des deux bouteilles de Champagne bien fraîches achetées chez le caviste du coin et j'ai ensuite disposé sur la table basse du salon tout une série d'amuses gueules à grignoter.

Nous sommes passés à la deuxième bouteille de Champagne au bout d'une demi-heure. L'alcool aidant, les esprits ont commencé à se chauffer. Depuis un moment déjà, Carla s'était allongée, la tête posée sur les cuisses de Marc, qui la caressait et la doigtait nonchalamment.

Sans qu'aucun des deux ne me demande quoi que ce soit, brûlant d'excitation à la vue de cette scène, je me rapprochais de Carla pour la lécher. Elle dégoulinait de plaisir. C'était un véritable régal.

Au bout de quelques minutes, ils me demandèrent de les suivre dans leur chambre. Là aussi, ils avaient disposé des bougies de part et d'autre du lit. Carla me demanda alors de m'assoir sur le bord du lit et Marc alluma les bougies et mit en route la musique. Nous étions désormais passés à une ambiance « salon de massage ». Je vis alors Carla sortir une petite boîte bleue du tiroir de sa commode.

Elle se plaça devant moi, ouvrit le petit écrin et en sortit un anneau métallique qui devait être large d'environ 1 cm et de 6 ou 7 cm de diamètre. Elle me le tendit en me disant « C'est pour toi, de la part de nous deux ». Étant donné qu'elle lut dans mon regard que je ne comprenais pas très bien à quoi cet objet pouvait bien servir, elle s'assit à mes côtés et me dit « Regardes d'abord ce qui est inscrit sur la face inférieure de l'anneau ». C'est alors que je vis une inscription gravée dans le métal :

α/β -- 28/04/2021

J'en compris tout de suite la signification. Alpha (Marc) domine Bêta (moi).

« C'est un anneau pelvien qui doit être porté à la base de ton sexe et que nous souhaitons que tu gardes toujours sur toi à partir de maintenant. Laisse-moi te montrer comment le mettre ». Elle le plaça alors sous mes testicules et en tirant sur le scrotum, elle fit passer dans l'anneau un des deux testicules. Puis elle tira encore sur la peau et appuya légèrement sur mon deuxième testicule, qui entra sans difficulté. Elle prit ensuite mon pénis pour l'enfiler à son tour. Je me suis alors retrouvé avec cet anneau à la base du sexe.

Elle prit alors un petit miroir que Marc lui avait tendu pour me faire voir le résultat. « Alors tu aimes? ». « C'est super répondis-je ». Et c'est vrai, je trouvais ça très beau. Mon sexe qui s'était inexorablement dressé était vraiment mis en valeur. J'étais en effet très excité. « Merci, j'aime vraiment beaucoup » leur dis-je. Marc me répondit alors : « Écoute Serge, nous avons décidé de t'offrir ce bijou, que nous voulons que tu portes constamment, pour que tu puisses te rappeler à chaque moment de la journée, que je sois ou non avec vous, que c'est moi le mâle Alpha et que je n'aurais de cesse que de combler sexuellement cette femme que tu m'offre si généreusement ».

Carla me demanda alors de m'allonger sur le ventre. « Je vais commencer à te préparer pour Marc, mon amour », me dit-elle. Elle plaça ses cuisses de part et d'autre de mes jambes et je sentis alors qu'elle étalait sur mon dos et sur mes fesses un liquide tiède. Marc vint alors s'assoir contre le dos de lit et soulevas ma tête pour la poser sur sa cuisse gauche. Il m'enfila ensuite sa verge encore molle dans la bouche. J'étais aux anges. Ma femme me massait le dos et les fesses et je me sentais dans une autre dimension, bercé par une musique envoûtante.

Carla commença ensuite à me masser le dos et, après quelques minutes, finit par descendre vers mon sillon fessier et commença à m'introduire délicatement un doigt dans l'anus. De l'autre main, elle massait également mes testicules et ma verge. J'étais totalement relaxé et excité à la fois.

Après avoir inséré la totalité de son doigt et m'avoir habitué à ce lent va et vient, elle m'en introduisit délicatement un deuxième puis un troisième. Mon anus, après quelques petites douleurs initiales, finit par n'opposer aucune résistance particulière à cette pénétration.

Je pense que l'excitation que j'éprouvais avait l'effet d'un puissant anesthésiant.

Ce manège, durant lequel elle enfonçait ses trois doigts de plus en plus profondément en moi et avec un mouvement de rotation, dura une bonne dizaine de minutes. A un moment donné, elle demanda à Marc, en chuchotant, de venir à côté d'elle. « Il est prêt je pense. Tu peux venir ».

Il vint alors se placer derrière moi, dans la même position qu'occupait ma femme. Carla, qui lui avait cédé sa place, vint ensuite se mettre sur le côté et je sentais qu'elle s'était emparée du sexe de son amant pour le diriger vers mon anus. Marc s'introduisit en moi très progressivement, en me demandant régulièrement si cela allait, tandis que Carla continuait à me caresser le dos et les fesses, pendant que je la masturbais avec ma main droite. Elle était trempée.

Une fois qu'il fut entièrement au fond de moi, Marc commençât de lents va et viens. Je ne ressentais plus aucune douleur particulière mais juste un plaisir diffus. Puis, ses allers et retours devinrent de plus en plus rapides et puis enfin plus brutaux. Je sentais les claquements secs de son bassin contre mes fesses, ses deux mains qui tenaient fermement mes hanches et je l'entendais aussi haleter de plus en plus fort.

Clara se leva alors d'un coup et je compris qu'elle s'était placée derrière lui, les mains appuyées sur ses fesses, afin de l'aider à me pénétrer avec plus de vigueur. Je l'entendais dire « Vas y Marc, prends-le de toutes tes forces, défonces-le, défonces-le, défonces-le!! ». Je ne comprenais plus rien. Il me semblait être sur une autre planète. Cela me paru durer une éternité.

Puis, il se raidit soudainement et je sentis les palpitations de son sexe. Le fait même de penser à sa semence abondante qui se déversait en moi et à la sensation que ma femme pouvait ressentir lorsqu'il la remplissait, me fit jouir en éjaculant directement sur les draps.

Marc se retira ensuite délicatement et s'allongea sur le dos, à mes côtés et Carla se serra contre moi, sur ma droite, et m'embrassa sur la joue en me disant : « Ça y est mon amour, tu es désormais imprégné de son sperme comme moi. Nous lui appartenons tous les deux désormais, tu sais... Je suis si fière de toi! ». « Attends, je vais essayer d'en recueillir un peu pour que tu le goûte. ». Elle me ré introduisit deux doigts dans l'anus et me les mis ensuite délicatement en bouche.

Nous sommes restés un moment tous les trois, allongés l'un contre l'autre, sans dire un mot. Nous étions épuisés, fourbus mais -- je le pense -- vraiment heureux de vivre un moment aussi unique. Puis, avant de risquer de m'assoupir dans leur lit, je pris le parti de me lever pour regagner ma chambre. Je les remerciais encore et leur souhaitait bonne nuit.