Isabelle Ou Esclave N°38

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Une femme disparaît et devient une esclave sexuelle.
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Chapitre 1

Isabelle venait de terminer sa journée de prospection. 23 ans, belle brune de 1.65 m aux yeux bleus, elle avait une poitrine assez forte pour sa taille. Diplômée d'un BTS Technico-commercial décroché à 20 ans, elle avait trouvé un poste de VRP dans une entreprise de nettoyage de vêtements d'entreprise juste après son diplôme. Ses compétences commerciales et les nouveaux contrats qu'avait signé Isabelle, avait amené son Directeur commercial à lui donner un nouveau département pour augmenter le chiffre d'affaire de l'entreprise. L'Aisne fut ce nouveau département. Après deux semaines sans grandes réussites, Isabelle décrocha un contrat dans une petite bourgade au fin fond du département. La soirée étant déjà bien avancée, Isabelle dîna dans un bon restaurant aperçu sur la route.

Pendant le repas, la pluie avait fait son apparition. Elle devait encore faire une bonne cinquantaine de kilomètres avant de regagner l'hôtel et son lit. Voyant la pluie redoubler, Isabelle ne traîna pas pour le dîner et après avoir réglé l'addition et pris sa fiche, elle monta dans sa Mini Cooper.

La pluie ne cessait de tomber et par endroit, Isabelle dût pratiquement rouler au pas par manque de visibilité. Isabelle n'était pas trop rassurée : seule dans la campagne, au beau milieu de la nuit. A la sortie d'un virage, elle fut surprise de voir la route inondée. Elle freina et passa à faible allure. Mais malgré sa vitesse réduite, son moteur cala et le véhicule s'arrêta au beau milieu de l'eau. Elle voulut redémarrer mais le moteur, lui, ne le voulait pas. Elle attendit quelques instants et essaya de nouveau. Rien à faire. Elle prit son téléphone portable. Pas de réseau. Isabelle pestait et injuriait intérieurement l'opérateur. Au travers du pare-brise, elle vit une lueur dans le lointain. Isabelle prit la décision, à contre cœur, de se rendre à pied vers ce point lumineux indiquant la présence de la civilisation dans cette contrée abandonnée. Elle prit son imperméable, son parapluie et son sac à main. Elle sortit de son véhicule et eut la surprise de sentir l'eau toucher ses pieds.

« Eh merde!! Des escarpins à 200 euros. »

Elle marcha prudemment pour éviter de se tordre le pied et d'aggraver la situation avec le désagrément d'avoir les pieds trempés dans ses collants. Le point lumineux se fit plus intense. La pluie battante et le vent soufflaient sur les arbustes plantés le long de la route. Elle sentait ses collants s'humidifier avec cette pluie qui ne cessait. Elle aperçut dans la nuit un mur d'enceinte assez haut. Elle arriva à un portail, qui, à sa grande surprise, était ouvert. Elle pénétra dans la propriété, les cailloux crissaient sous ses pas. Plusieurs grosses berlines noires étaient garées en épi devant l'entrée de la demeure ou plutôt du manoir. Isabelle sonna. Une femme d'une trentaine d'année ouvrit la porte.

« Bonjour madame, excusez-moi de vous importuner à une heure aussi tardive mais je suis tombée en panne de voiture à environ 500 mètres de votre demeure et, si vous me le permettez, je souhaiterais téléphoner pour appeler un dépanneur car il n'y a pas de réseau gsm ici. »

« Bonjour, je vous en prie, entrez madame. »

« Mademoiselle. »

« Asseyez-vous je vous prie, je vais chercher la Maîtresse de maison qui vous indiquera où téléphoner. »

« Merci. »

La femme, ou plutôt la bonne, car elle portait un uniforme de bonne, alla chercher « la Maîtresse de maison ».

Isabelle vit les escarpins que la bonne portait, des escarpins noirs, talons de 10 centimètres avec une large bride fermée par deux cadenas. Isabelle fut assez surprise par ces chaussures qui ne devaient pas aider la servante dans son travail.

Le travail en matière de sécurité refaisait surface chez Isabelle. Isabelle déposa son parapluie dans le porte parapluie afin de ne pas mettre d'eau sur la moquette d'entrée. Des rires se faisaient entendre dans la pièce d'à côté, parfois des cris. Isabelle voulut prendre un siège Louis XVI mais une femme pénétra dans le hall. Elle portait un tailleur en cuir noir, des escarpins noirs vernis.

Ses ongles, assez longs, étaient manucurés et vernis d'un rouge carmin. Son visage était assez fortement maquillé, des cheveux blonds tirés en arrière se terminaient par une queue de cheval d'une longueur impressionnante.

« Bonjour mademoiselle. Je suis la Baronne Agnès de Sellière. Appelez-moi Madame Agnès »

« Bonjour, madame. Je suis.... »

« Ma servante m'a raconté votre mésaventure. Vous voulez téléphoner? »

« Oui, si cela ne vous dérange pas. Je ne veux pas vous importuner longtemps, je vois que vous avez des invités, je voudrais juste passer un coup de fil à un dépanneur. »

« Venez, je vous accompagne à la bibliothèque. Vous serez plus tranquille pour téléphoner. »

Isabelle suivit la femme pour se rendre à la bibliothèque. Elle vit alors les jambes de la Maîtresse de maison gainées de collants, ou des bas pensa Isabelle intérieurement, style cubain avec le talon brodé et une ligne qui fuselait les jambes de la dame. La hauteur de ses talons gainait tendait les muscles de ses mollets. Elles pénétrèrent dans un couloir dont les murs étaient couverts de tentures rouges. Des tableaux de maîtres égayaient cet uni. Deux hommes, habillés style « men in black » étaient postés de part et d'autre d'une des portes.

La femme et Isabelle arrivèrent devant la porte. Un des hommes ouvrit la porte devant Agnès et Isabelle vit la bibliothèque, des étagères remplies de livres couvraient les murs de la pièce. Isabelle regarda derrière elle et vit les deux hommes qui entraient et fermaient les battants de la porte d'entrée pour se poster en sentinelle. Cela surprit Isabelle.

« Le téléphone est à votre disposition, je vais vous chercher les pages jaunes. »

« Merci madame, vous êtes bien aimable. »

La femme s'éloigna quelques peu et ouvrit le tiroir d'une commode pour en tirer l'annuaire et le tendit à Isabelle.

Isabelle prit la table des matières et trouva la page « dépanneurs ».

« Pardon, madame la Baronne, pouvez-vous me dire où je me trouve? »

« Vous vous trouvez au hameau de l'Arrouaise, sur la route du Château, mais ce n'est pas la peine de téléphoner. »

La Baronne tenait un pistolet dans sa main gauche.

« Mais qu'est ce qui.. »

« Main en l'air. Fouillez-la. »

Les deux sbires s'approchèrent d'Isabelle et la fouillèrent.

« Elle n'a pas d'armes, madame la Baronne. »

« Emmenez-la dans le boudoir. »

« Bien, madame la Baronne. »

Les men in black prirent par les bras Isabelle qui se débattait pour échapper à leur poigne.

« Mais lâchez-moi, qu'est-ce que je vous ai fait. »

« Tu ne pensais tout de même pas que l'on allait tomber dans ce piège tendu par les services de police. »

« La police, quel piège? Mais de quoi parlez-vous? »

« Arrête de me prendre pour une conne. »

« Lâchez-moi, mais lâchez-moi!!! »

Les deux hommes emmenèrent Isabelle dans le vestibule, qui ne faisait que se débattre et crier.

Ils pénétrèrent dans le boudoir, les hommes lièrent ses mains et les attachèrent à une chaîne qui pendait du plafond. Puis ils attachèrent ses chevilles avec des cordes et tirèrent pour les écarter. Isabelle ne pouvait plus se débattre.

La baronne s'approcha d'Isabelle :

« On ne me berne pas si facilement. Tu ne pensais tout de même pas nous faire le coup de la panne et amener des renforts en téléphonant à un soi-disant dépanneur pour envahir mon manoir. »

«Mais je ne sais pas de quoi vous parlez. » pestait Isabelle.

« Détachez-moi immédiatement, j'ai mal dans les bras. »

« Pas maintenant, d'abord, je vais m'occuper de toi. »

Madame prit un cran d'arrêt quelle présenta à sa prisonnière. Elle appuya sur le cran et la lame en sortit.

Isabelle cria lorsqu'elle vit la lame briller et eut un mouvement de recul. Elle croyait sa dernière heure venue. Mais la Baronne tira sur le pan du chemisier d'Isabelle qui dépassait de sa jupe et coupa celui-ci aux boutonnière. La baronne écarta les pans du chemisier avec son couteau. Un soutien-gorge en dentelle noire apparut. Isabelle ferma les yeux.

La Baronne trancha la jupe. La jupe tomba à ses pieds et Isabelle se retrouva en collants. Madame la Baronne trancha les collants de sa prisonnière. Isabelle se retrouva en guenille, collants déchirés et escarpins.

La baronne coupa le soutien-gorge qui laissa apparaitre les seins d'Isabelle, des seins lourds pour son corps. Isabelle avait toujours été fiers de ses gros seins. La Baronne prit en main le sein gauche et commença à le caresser, le vriller, elle tira sur le téton.

Isabelle criait et gémissait.

«De bons gros seins que voilà, on va pouvoir bien travailler avec de tels pis de vache. »

La culotte fut coupée laissant apparaître le sexe ouvert, de par ses jambes écartelées et un pubis assez touffu.

Madame passa la main sur les lèvres du sexe d'Isabelle qui trembla sous la caresse. Elle enfonça son index, puis deux doigts, puis trois et les fit coulisser dans ce fourreau. Elle les ressortit poisseux et les approcha du nez de sa prisonnière.

« Sens ton jus! »

La Baronne essuya ses doigts sur le visage d'Isabelle.

« Tu voulais mettre fin à notre affaire mais maintenant tu feras partie de notre petit business. Tu vas voir comment on s'occupe des petites curieuses de ton genre. Enfermez-la dans une cellule et rasez-lui sa chatte poilue, je ne veux plus voir un seul poil sur son pubis. Et vous l'attachez solidement aux pieds du lit.»

« Bien Madame La Baronne, à vos ordres. »

Isabelle fut détachée et emmenée en cellule. Les deux hommes attachèrent ses poignets et ses chevilles aux pieds du lit à l'aide de bracelets en cuir et de chaînes. Isabelle ne cessait de crier et insulter ses tortionnaires.

Pointant un couteau sur sa gorge :

« Si tu ne fermes pas ta grande gueule, je te coupe la langue, compris pétasse! »

A cette menace, Isabelle ne dit plus un mot.

L'un d'eux apporta une bassine avec de l'eau chaude, de la mousse à raser et un rasoir. Il déposa de la mousse sur son pubis. Le rasoir passa plusieurs fois pour enlever tous les poils. Il rasa aussi les poils sur ses lèvres.

Pour juger de son travail, l'homme fit glisser sa main sur le mont de Vénus glabre et caressa aussi ses lèvres vaginales. La peau était douce, aucun poil récalcitrant. Isabelle tremblait sous la caresse, l'homme s'en aperçut et passa ses doigts sur sa fente. Isabelle fermait les yeux pour ne pas voir l'homme se délectait de sa nudité mais aussi pour ne pas voir ce viol.

« Libérez-moi s'il vous plaît, je ne vous ai rien fait. »

« Je vois que tu n'as pas compris. »

L'homme ouvrit une armoire et prit un ball-gag. Lorsqu'Isabelle vit l'engin, elle serra sa bouche pour interdire introduction du bâillon. L'homme lui pinça le nez et Isabelle ouvrit la bouche pour s'oxygéner. Le bâillon prit place entre ses mâchoires. Ce bâillon lui maintenait la bouche ouverte. Des sangles furent passées autour de sa tête pour ajuster la position du ball-gag.

« Bonne nuit, espèce de salope. »

Les hommes quittèrent la cellule en éteignant la lumière et en fermant la porte. Isabelle se retrouva dans le noir complet, liée sur le lit, la bouche distendue par le ball-gag. Elle pleurait et se demandait pourquoi elle se retrouvait dans une telle situation. La fatigue due à une dure journée de travail et les évènements de cette soirée la gagnèrent et Isabelle s'endormit.

Isabelle fut réveillée en sursaut lorsque les deux mêmes hommes qu'hier entrèrent dans la cellule.

« Alors, bien dormi? Madame la Baronne désire te voir. »

Ils la détachèrent du lit et lui posèrent des menottes aux poignets et aux chevilles, une chaîne reliant les deux paires. Un collier en acier portant une plaque fut vissé à son cou. Ils sortirent de la cellule.

« Tu t'appelles désormais esclave 38. »

Elle avançait par petits pas dans le couloir escortée par les deux sbires.

Ils arrivèrent devant une porte, l'un d'eux l'ouvrit et jetèrent Isabelle à l'intérieur de la pièce.

Isabelle s'affala sur le sol. Les mains d'Isabelle sentirent alors que le sol était collant. Une forte odeur de pisse empestait l'atmosphère. Elle vit d'autres filles, adossées aux murs toutes nues et menottées portant un collier avec un numéro.

« Que vont-ils faire de nous? » demanda Isabelle aux filles.

Aucune d'entre elles ne voulut répondre.

« Pourquoi êtes-vous là? »

« Tais-toi ou ils vont encore entrer et ils vont nous maltraiter. » chuchota une voie venant d'un coin de la pièce. Les filles étaient jeunes, aussi belles les unes que les autres.

La porte s'ouvrit et un homme entra et prit une des filles.

« Viens ici toi. C'est l'heure. »

La fille fut emmenée et la porte se referma.

Après plusieurs heures, le tour d'Isabelle vint. Un homme la prit par le bras et l'emmena dans une salle. Isabelle se retrouva dans un tribunal, l'homme se saisit de la chaîne qui pendait à son cou et l'attacha à un anneau fixé au sol. Madame et d'autres personnes, hommes et femmes étaient assis derrière une grande table en bois massif. A part le visage de la Baronne éclairé par un faisceau de lumière, les autres juges se trouvaient dans la pénombre et ne pouvaient être identifiés.

Madame prit la parole :

« Esclave 38, tu as été reconnue coupable d'espionnage. Tu as fomenté une opération visant à démanteler notre entreprise. »

« Mais je n'ai rien fait, je ne suis qu'une simple VRP qui suis tombée en panne près de chez vous. Je ne vous connais même pas! Libérez-moi! »

« Silence! Nous allons délibérer. »

Un coup de cravache retentit sur le bois ciré de la table du tribunal.

Après quelques messes basses entre les personnes présentes, Madame reprit la parole.

« Après délibération, le tribunal te condamne à devenir une esclave sexuelle dans mon école. Tu seras éduquée par certains Maîtres et Maîtresses dont moi-même pour assouvir toutes nos volontés.

« Non mais vous êtes malades, laissez-moi partir, je ne vous ai rien fait. Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.»

« Bâillonnez-là pour la faire taire et emmenez-la en salle de préparation, je vais m'occuper personnellement d'elle. »

Isabelle se débattait dans ses chaînes pour essayer de se libérer de ce cauchemar. Les deux hommes maintenaient son visage et un troisième posa le ball-gag. Isabelle ne pouvait plus que grogner dans son bâillon. Isabelle sortit du tribunal et fut emmenée en salle de préparation toujours escortée et empoignée par les deux colosses.

Elle arriva dans la fameuse salle. Les deux hommes la plantèrent au centre de la pièce. Ils lui attachèrent les bras à deux chaînes qui pendaient du plafond et ses chevilles à deux anneaux au sol.

Madame pénétra dans la pièce et referma la porte.

« Tu es désormais ma prisonnière et mon esclave, donc je vais t'énoncer quelques règles que tu ne devras en aucun cas transgresser. Toute transgression sera sévèrement punie.

« As-tu compris esclave 38? »

« Pourquoi suis-je ici, que comptez-vous faire de moi? »

« Je vois que tu ne comprends bien ce que je viens de te dire. Alors je répète une dernière fois. Tu es mon esclave et je vais t'éduquer pour tu sois bien obéissante. As-tu compris? »

« Pourquoi devrais-je devenir votre esclave, que vous ai-je fait? »

Pour toute réponse, Isabelle reçut un coup de cravache qui lui zébra les fesses.

« La réponse est oui Madame, ou non Madame, mais en aucun cas, poser des questions sur le pourquoi ou comment. As-tu compris esclave 38? »

En posant cette question Madame levait déjà la cravache.

« Non. Détachez-moi, je n'ai rien à voir avec ce que vous dîtes. »

Madame assénait des coups de cravaches sur les fesses d'Isabelle qui hurlait de douleur. Ses fesses étaient zébrées et des gouttes de sang coulaient de quelques blessures.

Isabelle poussa un dernier cri et s'évanouit. La Baronne s'approcha de la suppliciée et s'enquérit de sa santé.

Elle laissa Isabelle pendue à la chaîne et attendit qu'elle retrouve ses esprits. La Maîtresse fit les 100 pas dans la cellule claquant sa cravache sur sa botte.

Au bout d'un quart d'heure, Isabelle ouvrit les yeux et vit le sol cimenté.

« Alors chienne, as-tu compris maintenant? »

« Jamais, je ne céderai. »

« Nous verrons bien. Je te laisse une semaine pour réfléchir. »

Isabelle fut détachée et emmenée dans une cellule crasseuse. Le sol était en terre battue. Pour tout mobilier, elle n'avait qu'un lit. Elle s'assit sur son lit. Ses fesses la faisant souffrir, elle s'abstint de bouger.

Isabelle s'endormit peu après que ses tortionnaires l'aient quittée. La lumière s'éteignit alors qu'un carillon, au loin sonnait 02h00.

Isabelle fut réveillée par le gardien lorsqu'il ouvrit la serrure de sa cellule. Il posa au sol une gamelle. Isabelle ne bougea pas lorsqu'elle vit la gamelle mais le gardien lui montra du doigt celle-ci. Isabelle n'obtempéra pas. L'homme souleva Isabelle par sa laisse et la plaqua contre le mur. Une main vint serrer sa gorge, ses yeux se firent menaçant voire meurtrier.

« Ecoute moi bien salope, tu vas manger cette bouffe sinon je te pose un écarteur de bouche et je déverserai cette bouffe dans ta petite gueule ouverte. Et je te corrigerai ensuite. Alors choisis bien! »

L'homme relâcha son étreinte et tira Isabelle par les cheveux et lui mit le visage dans sa nourriture. Elle ouvrit la bouche pour respirer.

« Bouffe salope! »

Isabelle mangea ses boulettes. Elle mâchait lentement sa nourriture et avait des spasmes de dégoût lorsqu'elle avalait ses bouchées. Elle manqua de vomir plusieurs fois tant la nourriture qu'elle ingurgitait était horrible. Elle pensait à la nourriture qu'elle donnait à son chien, lui qui se régalait lorsqu'elle lui apportait sa pitance. Elle parvint à finir, non sans mal, toutes ses boulettes.

Elle releva son visage maculé de bout de carotte et de viande autour de la bouche et sur le nez.

« Lèche ton assiette, pétasse! Rien ne doit rester dans ta gamelle! » Hurla l'homme.

Isabelle sursauta et se mit à lécher la gelée qui restait dans son écuelle. Puis il quitta la cellule et referma à clé.

La Maîtresse pénétra dans la cellule quelques heures plus tard.

« As-tu réfléchi esclave? »

« Jamais! » fut la seule réponse d'Isabelle.

La Maîtresse quitta la cellule. Le gardien déposa dans sa gamelle une sorte de mixture marron.

« Mange » Dit le gardien tout en refermant la grille.

« Laissez-moi sortir, je n'ai rien fait! Laissez-moi sortir. »

Isabelle criait à tue-tête la même phrase et secouait de ses bras la grille de sa cellule qui faisait un bruit métallique.

La Maîtresse fit un signe de la main et le gardien fit demi-tour. Il alla dans un réduit et prit une lance d'arrosage qu'il ouvrit lorsqu' Isabelle fut dans son champ de vision.

Isabelle reçut l'eau à forte pression qui la propulsa au fond de la cellule. Le sol fut inondé, Isabelle trempée. La gamelle était pleine d'eau. Le gardien arrêta la lance, la rangea et ouvrit la cellule.

« T'es calmée? Maintenant mange! »

Isabelle vit le regard plein de haine du gardien et s'agenouilla devant sa gamelle. Elle posa ses mains sur le sol devenu boueux et mangea avec dégoût la mixture dans sa gamelle. Lorsqu'elle eut fini, elle se releva, frotta ses mains sur les restes de son chemisier. Le gardien voyait le bout de ses seins dressés par l'eau froide qui pointaient au travers du tissu.

La semaine passa très lentement pour Isabelle qui reçut la visite de la Maîtresse tous les jours et lui posa la même question. Isabelle lui répondit par la négative. Elle piétinait dans la boue pour se dégourdir les jambes.

Le lendemain matin, le gardien pénétra dans la cellule. Isabelle se leva et attendait sa gamelle. Le gardien posa des menottes aux chevilles et aux poignets d'Isabelle. Ces deux paires de menottes étaient reliées par une chaîne.

« Suis-moi, chienne. »

Isabelle suivit son gardien dans un bruit de chaîne. Il ouvrit une porte. Elle vit pour la première fois depuis une semaine la lumière du jour.

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