Initiation - 02 (en famille)

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Manon excite tant son père que l'inévitable arrive.
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Partie 2 de la série de 10 pièces

Actualisé 12/26/2023
Créé 09/07/2023
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Initiation - 02 (en famille)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Manon, jeune fille très réservée a fêté ses 18 ans avec ses parents. Eric, son vieux père, excité par une fille si belle, a fantasmé sur elle, encouragé en cela par Nathalie, sa femme. Manon a partagé un studio avec une autre étudiante, nymphomane, contre-exemple de ce qu'elle souhaite, elle qui cherche, via Internet, un homme pour partager sa vie, un homme âgé, comme son père. Les vacances de Noël doivent maintenant lui permettre de retrouver ses parents.

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Ça y est, le temps des retrouvailles est arrivé. Elle vient d'embrasser ses parents avec une joie visible et c'est réciproque. Après un dîner pendant lequel elle a été submergée de questions sur ses études et sa vie à Rennes, Manon a retrouvé sa chambre et rangé ses bagages, avant de plonger dans un sommeil réparateur, sans même s'octroyer la moindre caresse.

Ses parents sont restés dans le séjour, appréciant d'arroser le retour de leur fille en s'offrant un bon whisky. Leur conversation tourne évidemment autour de Manon.

« Elle a l'air bien fatiguée, notre pauvre fille », dit Nathalie.

« Oui, et on fera tout pour qu'elle récupère pendant ces vacances et ... qu'elle soit heureuse », répond Eric.

« Je suppose que, pour la rendre heureuse, tu as quelques idées », le taquine sa femme.

« J'espère que tu ne vas pas m'en vouloir, ma chérie, mais j'y ai pensé tous les jours, avec des idées qui ne devraient pas être celles d'un père. Tout ce que j'ai imaginé est irréalisable ou trop interdit. Je ne sais que faire », répond-il, grave.

« En ce moment », essaie d'expliquer Nathalie, « tu as à la fois une femme et une fille dans ta tête, alors ça se bouscule forcément. J'ai une petite idée pour te rendre cette période plus facile. »

« C'est quoi? », questionne Eric.

« On verra ça demain. Ce soir, on se couche ... et on dort », décide Nathalie.

Le lendemain, Nathalie et Manon se retrouvent au petit déjeuner, alors qu'Eric dort encore. Manon porte un épais pyjama, très couvrant, alors que sa mère se présente dans un déshabillé coloré assez court.

« Manon, qu'est-ce que ce vieux pyjama? Ça ne convient pas pour une jeune fille, ou plutôt une femme de ton âge. Tu vas aller mettre la chemise de nuit que je viens de déposer sur ton lit. Je veux que tu te fasses belle pour moi ... et pour ton père », lui dit sa mère.

Manon découvre sur son lit, une magnifique nuisette en soie. Le haut est maintenu par deux très fines bretelles qui supportent deux petits triangles sensés cacher les seins. Manon retire son pyjama et enfile la nuisette. Le contact de la soie sur sa peau nue donne à Manon une divine sensation sur ses seins dont les tétons sont à peine cachés par les petits triangles de tissu. Ce vêtement s'arrête dix centimètres sous ses fesses. Manon sait qu'elle sera plus qu'indécente lorsqu'elle sera assise. Malgré sa pudeur et sa timidité habituelles, Manon a du mal à se décider à mettre une petite culotte, tant le contact de la soie sur sa peau est excitant. Elle se dit aussi qu'il y a si longtemps qu'elle n'a pas vu ce père qu'elle adore qu'elle peut bien lui offrir un petit plaisir, aussi restera-t-elle nue sous sa nuisette si sensuelle.

Lorsqu'elle s'apprête à revenir à la cuisine pour son petit déjeuner, son père est déjà installé à la table. Elle voit la surprise dans ses yeux lorsqu'il la découvre à son entrée. Il n'y a pas que de la surprise dans son regard, il y a aussi un désir évident. Manon ne sait comment se comporter, comment aller embrasser son père comme il convient, surtout devant sa mère qui la regarde aussi. Il lui prend l'envie d'être un peu coquine. Une fois n'est pas coutume, elle va se l'autoriser car elle se dit que, si sa mère lui a offert une nuisette aussi sexy, ce n'est pas pour qu'elle se cache en présence de son père. Un petit clin d'œil de sa mère la rassure d'ailleurs.

Manon va alors vers son père pour l'embrasser au coin des lèvres. Ce faisant, elle se penche énormément, en fait exagérément, pour lui donner la vue qu'il espère certainement. Dans cette position, les petits triangles de soie ne sont plus en contact avec ses seins, que son père regarde avec une envie bien visible. Il est comme subjugué. Cet instant est miraculeux pour Manon. Personne ne peut avoir un tel regard où se lit le désir devant une poitrine qui ne serait pas belle. La grosse bosse qui vient d'apparaître dans le pantalon de pyjama ajoute encore à l'évidence. Instantanément, Manon vient de passer, pour sa poitrine, du complexe à la fierté. Elle est si heureuse qu'elle se doit de remercier son cher papa pour ce merveilleux changement. Manon va alors s'asseoir juste à côté de lui sans tirer sur sa nuisette qui laisse alors découvrir la moitié de sa toison pubienne.

Eric, certainement excité par cette vue, vient de poser sa main sur le genou de sa fille ou plutôt très légèrement au-dessus et sur la face interne de la cuisse. Cela fait frissonner Manon, qui ne sait comment réagir. C'est à ce moment que Nathalie s'adresse à sa fille :

« Ma chérie, je vais te demander un petit service. Tu te souviens de Martha, mon amie qui habite dans le Calvados. Elle a de gros soucis familiaux actuellement et est au bord de la dépression. Je vais aller passer deux jours chez elle pour l'aider à retrouver le moral. Je partirai ce matin. Je rentrerai après-demain et je profiterai encore de toi ensuite. J'espère que tu ne m'en veux pas. »

Ce prétexte mensonger n'est évidemment fait que pour donner à son mari l'opportunité de mieux profiter de sa fille sur laquelle il fantasme.

Sans même attendre la réponse de Manon, sa mère poursuit :

« Quand je suis absente, ton père est un peu désemparé. Ici, il a besoin d'une femme. J'aimerais que tu me remplaces auprès de lui, sur tous les plans. Le ferais-tu, ma chérie? »

La réponse de Manon fuse :

« Évidemment, Maman ! »

Nathalie la remercie et les quitte pour aller se préparer pour son départ.

Manon, à cet instant, repense aux mots de sa mère. Ce qu'elle a entendu lui paraît très ambigu. Sa mère voudrait-elle qu'elle la 'remplace' vraiment? Elle a dit que son père avait 'besoin' d'une femme. Mais dans quel domaine? Sa mère a bien dit 'sur tous les plans' ! Imaginer ce que ça peut être lui fait complètement tremper sa chatte. Elle en a tout de suite honte. Comment ai-je pu penser à ça? C'est ce qu'elle se dit en se rendant compte qu'il doit s'agir seulement de faire les courses, préparer les repas, voire faire un minimum de ménage. Ce retour aux réalités est cependant vécu par Manon comme une déception. Je suis vraiment une petite vicieuse, se dit-elle, mais peut-être avait-elle été influencée, pendant ses pensées interdites, par la main de son père qui était remontée lentement jusqu'à mi-cuisses.

Alors qu'elle est revenue à la raison, Manon devrait repousser doucement cette main et se lever pour aller faire sa toilette et s'habiller, mais elle est comme paralysée. Il y a en elle un conflit parfaitement équilibré entre ce qu'elle 'voudrait' et ce qu'elle 'devrait' faire. Elle préfère ne rien décider et attendre de voir ce que va faire son père. Une jeune fille se doit d'être obéissante, se dit-elle avec une parfaite mauvaise foi, puisqu'elle est maintenant une femme adulte totalement libre de ses choix. Entre ses cuisses serrées, la main remonte encore, forçant de plus en plus. Manon a envie de dé-serrer ses jambes pour accepter cette main d'homme, celle de son père, à son endroit le plus intime. Mais, non, elle en peut pas faire ça, ce serait aller trop loin, beaucoup trop loin ! Pourtant, son père forçant toujours, c'est la tranche de sa main qui vient se plaquer sur les lèvres de sa chatte avec une forte pression. Savoir que son père doit sentir à cet instant comme elle est trempée lui donne le courage de se lever en disant :

« Bon, il faut que j'aille me laver. »

Dans son mouvement pour s'échapper, un doigt paternel frôle un clitoris hyper-sensible.

Manon sait que, sous sa douche, elle va se caresser jusqu'à l'orgasme en pensant à tout ce qu'elle aimerait faire pour remplacer parfaitement sa mère.

Dans sa première journée, seule avec son père, Manon s'est comportée comme une parfaite femme d'intérieur, avec quelques courses et un repas bien mitonné. Elle a choisi une tenue très conventionnelle, assez couvrante, pas un 'tue l'amour' mais presque. Elle doit rester sage. Il ne peut en être autrement.

Dans l'après-midi, une petite promenade les a occupés, en tout bien tout honneur, avant un dîner pendant lequel son père l'a interrogée sur ses études. Il lui a tout de même demandé si elle avait un petit ami et elle a répondu négativement.

Manon est maintenant à plat ventre sur son lit, toute habillée, pianotant sur son PC portable. Elle vient de se connecter sur ce site de rencontres, où elle avait laissé son profil et qu'elle avait un peu oublié. Parmi les nombreux messages des pervers habituels, il y a celui d'un homme disant chercher une compagne plus jeune que lui, avec des goûts communs. Aucun aspect érotique ou simplement sexuel n'apparaît dans le texte. Dans le coin, il y a une petite photo, un simple portrait. Le sang de Manon ne fait qu'un tour : c'est son père ! Comment est-ce possible? Son père paraît heureux avec Nathalie, aussi comment pourrait-il s'être engagé dans ce type de recherche? Alors, Manon agrandit la photo.

Ce n'est pas lui. L'homme paraît plus âgé encore et il est plus ridé, mais la ressemblance est frappante. Ce pourrait être son père dans une dizaine d'années. Toutefois, le regard est différent, peut-être un peu plus dur. Alors que son père a les yeux parfaitement bleus, ceux de cet homme tirent un peu sur le vert. Manon répond par un message montrant son intérêt sans être très explicite et ajoute une jolie photo d'elle, en pied, portant un haut moulant bien sa poitrine et une jupe courte qui met en valeur ses longues jambes, image qu'elle n'avait pas osé mettre initialement dans son profil.

A cet instant, après un coup rapide frappé à la porte, son père entre dans la chambre sans avoir attendu une réponse, disant :

« Tu as vu l'heure, ma fille. Il faut te coucher et tu n'es même pas encore en tenue de nuit !»

« Oui, oui, je vais le faire », répond-elle, tout en effaçant rapidement l'image sur son portable.

De loin, Eric a cru voir sa propre photo sur l'écran pendant une fraction de seconde. Pourquoi ma fille regarde-t-elle une photo de moi et l'efface comme une gamine prise en faute? Cela l'intrigue mais il oublie vite lorsque Manon s'approche de lui pour lui souhaiter une bonne nuit. Eric la serre contre lui et l'embrasse sur la joue, assez près du coin des lèvres, puis, se reculant un peu et la regardant dans les yeux, lui dit comme un enfant quémandeur :

« Le soir, ne pourrait-on avoir une baiser qui ferait faire de beaux rêves? »

« Pourquoi pas? », répond Manon qui pose ses lèvres sur celles de son père pendant une petite seconde.

« C'était bon mais un peu court pour rêver toute une nuit », lui dit son père.

Alors Manon, arborant un grand sourire, lui répond, espiègle :

« Oui, peut-être, mais je ne savais pas pendant combien de temps tu voulais rêver. »

Elle pose alors ses lèvres sur celle de son père qui la serre dans ses bras. Le baiser dure longtemps et Manon finit par ouvrir sa bouche. Leurs langues se touchent, se caressent. Leur bouches ne se décollent pas, échangeant leur salive. Manon sent maintenant la pression du ventre de son père contre le sien. C'est même la dure bosse du sexe tendu qui presse sur son pubis. Manon regrette à cet instant de ne pas s'être mise en tenue de nuit. Lorsque, à bout de souffle, leurs bouches se séparent, Manon dit :

« Avec un baiser comme ça, mon papa chéri, tu vas pouvoir rêver toute la nuit ... et moi ... aussi. », ce qui conduit son père à tenter :

« Tu vois, maintenant cela pourra faire partie du rituel du coucher. Ce sera notre 'baiser du soir', n'est-ce pas? »

Manon lui répond par une interrogation :

« Oui, mais ce sera aussi notre secret, d'accord? »

« Évidemment, ma chérie », répond son père.

Manon ne sait pas que, dès qu'il sera dans sa chambre, il va téléphoner à Nathalie et tout lui raconter de leur journée, sans omettre le moindre détail, alors que sa femme et lui vont, chacun de son côté, se caresser jusqu'à la jouissance en partageant ce récit.

Dans sa chambre, Manon se reconnecte au site de rencontre pour laisser un second message à l'homme avec lequel elle veut rester en relation pour savoir si ils peuvent s'entendre. Elle précise qu'elle a peu de disponibilités actuellement pour communiquer mais que ce sera possible la semaine suivante.

Ceci fait, Manon se couche nue dans son lit. C'est ce qui convient pour ce qu'elle a l'intention de faire, se caresser en pensant à son père, ou à l'homme du site de rencontre, ou aux deux qui ne font qu'un dans son esprit. Ses fantasmes comme les doigts qui fouillent son vagin font monter son excitation, mais il semble que rien ne lui fera atteindre la jouissance qu'elle espère. Après plus d'une heure d'essais infructueux, épuisée, Manon se rend compte que son jeune corps a besoin d'un sexe dans le vagin.

Le manche de sa brosse à cheveux va encore lui servir. Il pénètre facilement dans ce conduit trempé. Manon ramone, tire, pousse, force avec cet ersatz de pénis, mais elle est si mouillée qu'elle ne le sent pas suffisamment sur les parois de sa chatte. Elle retourne sa brosse et tente de l'introduire ainsi, mais la piqûre des poils la dissuade de continuer. Manon n'est vraiment pas prête pour le masochisme !

Tout à coup, une idée la traverse, pensant aux quelques courses qu'elle a faites ce matin. Alors, elle se lève sans faire le moindre bruit. Il ne faudrait pas qu'elle réveille son père, d'autant plus qu'elle est restée nue pour se rendre à la cuisine. En passant devant la chambre paternelle, elle entend nettement un ronflement qui la rassure : la voie est libre. Elle sort du frigo un gros concombre. L'avait-elle choisi si gros pour qu'il suffise pour un repas à deux ou avait-elle imaginé autre chose? Elle ne sait pas. Le légume fait bien 30 centimètres de long, mais c'est surtout son diamètre de plus de 5 centimètres qui est imposant. Elle le passe sous l'eau chaude pour l'amener à une température qui convienne, puis le rapporte dans sa chambre.

Manon fait passer la pointe du concombre entre les lèvres de son sexe. Lorsqu'elle presse, elle sent bien que, là, la sensation sur ses parois internes sera celle qu'elle attend. Ce sera même bien au-delà de ses espérances. Il faut qu'elle force sur ce légume et qu'elle s'aide de ses doigts pour bien écarter ses lèvres intimes. Lorsqu'elle finit par l'introduire en elle, Manon a du mal à retenir un cri de plaisir. Elle ne s'est jamais sentie si dilatée. Elle commence un mouvement ample et tout en force, s'arrêtant parfois pour savourer une certaine pression sur le col de son utérus. Lorsqu'elle finit pas accélérer un peu le mouvement, tout à coup une jouissance inconnue la traverse, une jouissance si intense que sa chatte se met à couler comme une fontaine, inondant le gros légume comme ses draps. Épuisée de plaisir, Manon s'endort immédiatement.

Au milieu de la nuit, une sensation bizarre la réveille. C'est le concombre toujours logé en elle qui la gêne. Elle le retire et, à demi éveillée, redescend à la cuisine pour le remettre dans le frigo, avant de retourner se coucher.

Ce matin, Manon, malgré sa nuit agitée, se réveille avant son père. Pour aller préparer leur petit déjeuner, elle hésite sur la tenue à mettre. Elle se décide à remettre la nuisette de soie sur son corps nu. Lorsque son père, en pyjama, entre dans la cuisine, Manon, avec un 'bonjour', embrasse son père furtivement au coin de la bouche. Celui-ci réagit, disant :

« On ne peut pas avoir mieux, ma chérie? »

« Le 'baiser du soir', c'est pour le soir, comme son nom l'indique », rétorque Manon.

Pour prendre le petit-déjeuner, Manon s'est assise face à son père. Elle n'a pas pris la moindre précaution en s'asseyant et sa nuisette est quasiment remontée à sa taille. La table empêche son père de voir quoi que ce soit. C'est peut-être la raison pour laquelle il vient de laisser tomber sa fourchette. Lorsqu'il s'est relevé, Manon a cru voir une certaine rougeur sur le visage de son père. Lorsque, une minute plus tard, la fourchette retombe encore, Manon écarte largement les cuisses, avant que son père ne se baisse de nouveau. Eric se relève ensuite, le visage empourpré, devant une fille heureuse d'avoir tant excité son père. La conscience de Manon lui commande de se limiter à l'exhibition, les autres envie qu'elle a étant classées dans les tabous.

Après une petite promenade qui suffit pour une courte matinée, ils se retrouvent pour le déjeuner que Manon prépare. Son père a mis la table et s'est installé devant la télévision pour regarder les informations. Manon, a choisi comme tenue du jour un vêtement qui la couvre bien. Cette robe n'a pas de décolleté et descend jusqu'aux genoux. Après son exhibition, il lui a paru raisonnable d'avoir une tenue plus stricte. Elle a découvert l'intérêt de souffler le chaud et le froid en alternance dans une relation érotique. Cela, pense-t-elle, évite de s'embraser dangereusement et permet de faire durer le plaisir.

En ouvrant le frigo, Manon se dit qu'elle avait prévu du concombre comme entrée de ce repas tout simple. Lorsqu'elle prend en main le fameux légume, elle se rend compte qu'il est tout poisseux de son usage nocturne. Mal réveillée cette nuit, elle avait oublié de le rincer. Alors qu'elle s'apprête à le passer sous l'eau, Manon se laisse traverser par une idée excitante : pourquoi ne le laisserait-elle pas comme ça? Elle se sent prête à agir ainsi, mais cette idée l'excite tant qu'elle a besoin de se satisfaire. Pourquoi pas? C'est ce qu'elle se dit à cet instant. Alors, sachant que son père ne va pas venir dans la cuisine pendant le journal télévisé qu'il ne veut jamais rater, Manon relève sa jupe et fourre le gros concombre déjà bien lubrifié dans un vagin qui l'est tout autant. Elle doit faire vite car son père pourrait s'étonner d'une longue absence. Ses mouvements sont plus rapides que la nuit dernière. Crainte d'être surprise et précipitation font qu'elle atteint vite un fort orgasme qui trempe encore le légume, comme la nuit dernière, même plus. Elle n'a pu éviter un « ah, ah ! » de jouissance qui fait crier son père :

« Que t'arrive-t-il, ma chérie? »

« Ce n'est rien, je viens juste de me pincer un doigt en fermant un tiroir », explique instantanément Manon.

Notre cuisinière improvisée découpe le concombre en rondelles. Celles du petit bout, qu'elle avait tenu en main pour contrôler les mouvements, seront pour elle. Celles de la plus grosse partie, qui était en elle, seront pour son père. Après avoir apporté les deux assiettes correctement remplies, Manon, tout en mangeant une première rondelle au goût plus que spécial, ne peut quitter son père des yeux. Elle sait bien que ce qui est dans l'assiette de son père doit avoir un goût bien plus fort encore, grâce à sa préparation 'de dernière minute'. Eric, dès la première rondelle avalée, paraît surpris, ce qu'il confirme après avoir mangé la seconde :

« Ma chérie, c'est étonnant ce goût si fort pour un légume qui n'en a pas beaucoup d'habitude. C'est ta sauce, évidemment. Qu'as-tu mis dedans? »

« Une cuisinière ne donne jamais ses recettes personnelles, surtout quand elles sont vraiment très ... très ... personnelles », lui répond sa fille.

Eric continue lentement sa dégustation. Il paraît se régaler, jusqu'à tout finir, avant de complimenter Manon :