Idriss 06 - Le Mariage

Aux lectrices et lecteurs éventuels :

Note 1 : Ceci est le sixième épisode de la série Idriss, pour une meilleure compréhension du contexte et donc une meilleure immersion, il est vivement conseillé de lire les premiers épisodes respectivement intitulés « La rencontre » ; « À trois » ; « Sexe à volonté » ; « Exigeant mais charmant » et « Bisexualité »

Note 2 : Ludo est le narrateur

***

Camille et moi sommes invités un à mariage. Il s'agit un peu d'un concours de circonstance : une jeune collègue de Camille se marie avec un collègue à moi. Nous nous retrouvons donc invités séparément en quelque sorte.

Camille se fait belle avec une robe un peu cocktail, fluide, qui arrive au niveau du genou. On est en juin, il fait très beau et chaud déjà, la robe est légère. De mon côté, je suis en costume léger classique. Les formalités terminées, les invités se retrouvent tout d'abord sur une immense terrasse à ciel ouvert pour le vin d'honneur. Camille part chercher des verres en me laissant avec quelques collègues.

Au moment où elle revient vers nous, elle croise, stupéfaite, Idriss qui se dresse entre elle et sa destination et semble se diriger droit vers elle. Elle semble paniquer, mais, désormais bien conditionnée, fait mine de trébucher, lâche ses verres, se jette à terre, à genoux et lève la tête vers Idriss, bouche ouverte. Pour les convives il s'agit d'une maladresse et d'une expression de stupeur, pour elle, Idriss et moi il s'agit de pure soumission. J'imagine que le cœur de Camille bat à tout rompre, effrayée à l'idée qu'Idriss fasse durer ce moment ou, pire, qu'il lui fourre son pénis dans la bouche comme il le fait habituellement en pareilles circonstances. De mon côté je n'en reviens pas qu'elle puisse prendre ce risque. Je n'ose imaginer la réaction de notre entourage si Idriss en profite. Mais il n'en fait rien, il l'aide à se relever en lui adressant un petit signe de tête complice, lui demande si tout va bien pendant qu'un serveur vient s'occuper des dégâts.

Nous discutons brièvement tous les trois, surpris de nous retrouver à un mariage puis retournons vers nos cercles de connaissances respectifs. À l'issue du vin d'honneur, les convives invités au reste de la soirée se retrouvent dans la grande salle louée pour l'occasion et, tandis que nos groupes d'amis se sont un peu éloignés, Camille et moi nous retrouvons avec ceux d'Idriss. Il s'agit pour l'essentiels de jeunes hommes, certains étant accompagnés de femmes. Idriss fait des présentations rapides et l'ambiance est parfaitement détendue. Je suis à la gauche de Camille que je tiens par la taille et Idriss est à sa droite. Les plaisanteries fusent, tout le monde semble passer un bon moment. Cependant, vient un instant où j'ai une sensation un peu curieuse : l'atmosphère s'est un peu tendue, rien de grave mais je sens certains regards embarrassés voire inquiets se poser furtivement sur moi. Je m'interroge et tourne le regard vers Camille et Idriss.

Je découvre alors que ce dernier a pris la main de Camille et se frotte l'entre-jambes avec. Au moment où mon regard fait ce constat, il lui lâche la main et elle poursuit les caresses sexuelles. Je la regarde bouche bée, elle n'ose pas m'affronter mais est rouge comme une pivoine. Malgré tout, sa main continue de masser le pénis d'Idriss devant tout le monde. Je ravale ma salive. Idriss dit : «

- J'ai vu que vous n'étiez pas à notre table, j'aimerais bien que tu te joignes à nous Camille, tu veux bien?

- Je crois que ta table est complète, lui bredouille-t-elle

- Ah? Mais c'est pas grave, Marc était censé être à côté de moi mais je suis sûr qu'il voudra bien tenir compagnie à Ludo, on ne va pas le laisser tout seul quand même ! »

Tout le monde est estomaqué. On attend les réponses de Camille, de Marc mais surtout, j'imagine, ma réaction. Cam' m'interroge du regard, penaude, mais je sais qu'elle va dire oui. C'est évidemment Marc qui rompt ce silence pesant : « Moi ça me va Idriss, en plus on dirait qu'il y a de jolies filles à cette table ! »

Et voilà, nous passons à table. Je suis seul à la mienne, j'ai une vue directe sur celle d'Idriss. Je vois Camille de dos et Idriss de trois quart. J'écoute Marc-le-barbant me raconter sa vie insignifiante et je vois Camille-la-magnifique rire à gorge déployée au milieu de cette bande de jeune pendant que sa main droite s'affaire cachée par la nappe du côté de l'entrejambe d'Idriss. Je sais qu'elle lui caresse la bite, la seule question à ce stade est de savoir s'il l'a sortie ou si c'est à travers le pantalon. Evidemment, ce petit manège n'a pas échappé à Marc-à-la-vie-monotone qui, non content de ne pas en perdre une miette, me pose des questions du genre « Mais elle fait quoi ta femme là? », « Ça ne te dérange pas son attitude » etc. Je sais que c'est moi qui aie amené et voulu cette situation mais là c'est difficile à plusieurs titres : nous sommes en public, je me fais humilier devant des connaissances à nous et je me sens carrément délaissé.

Je vois Camille quitter la table d'Idriss en direction des toilettes, quand elle revient, elle se dirige vers moi avec un sourire ravageur. Elle est belle mais ce sourire me fait peur. « Idriss m'a demandé de t'apporter ça » dit-elle à haute voix en me tendant sa petite culotte. Je la prends, elle se penche vers moi, m'embrasse tendrement et me caresse à travers mon pantalon en me murmurant « Mais ça, c'est de ma part, je t'aime » et elle retourne à sa place.

Le chaud et le froid. Elle pense encore à moi, elle s'éclate mais sans moi. Elle me sera reconnaissante. Jusqu'ici je n'éprouvais que le plaisir de cette situation. Aujourd'hui je suis jaloux mais je sais aussi que le bilan sur notre couple est très positif. Je ravale ma fierté et range la culotte dans ma poche.

La soirée bat son plein, la piste de danse est bondée. Je n'y suis pas encore allé. Je vois Camille et Idriss en revenir, bras dessus, bras dessous. Ils rient, semblent en sueur. Idriss s'assied et Camille s'installe sur ses genoux. Je vois la main d'Idriss remonter sous la robe et Camille rire, soupirer et se tortiller. Leurs camarades de tables les observent un sourire aux lèvres tout en continuant à discuter. Quand Camille se lève pour danser, cette fois je la rejoins. Nous passons un bon moment ensemble sur la piste. Elle est solaire et j'en suis dingue. On danse comme des fous, on danse collés-serrés, elle frotte son bassin contre le mien. Je crois qu'elle essaye de me faire bander, et ça marche. Elle se tourne, frotte mon sexe contre ses fesses et, au milieu de la foule des danseurs, prend ma main et la porte à sa chatte sous sa robe quelques instants pour me faire sentir comme elle est mouillée. Puis elle me quitte en virevoltant. Je rejoins ma place, excité mais seul. Je la regarde s'assoir de nouveau sur les genoux d'Idriss. Les genoux? Non pas vraiment, elle va beaucoup plus loin que ça, elle soulève sa robe et lorsqu'elle pose ses fesses je la vois soupirer d'aise : elle vient de s'empaler sur sa bite, à table, devant tout le monde. Même Marc-le-pot-de-colle s'en est rendu compte. Il ne la lâche pas des yeux. Elle est sur Idriss, accoudée à la table, discutant avec les uns et les autres. Idriss est affalé au fond de sa chaise, un verre à la main pendant que Camille se tortille plus ou moins discrètement sur lui. Il se tourne vers moi et m'adresse un regard assorti d'un clin d'œil en levant son verre dans ma direction. Le spectacle qu'offre Camille est hallucinant. Elle semble désormais complètement assumer la situation. Elle discute naturellement avec tout le monde, s'interrompt parfois sous le coup d'un frisson de plaisir. Parfois elle accélère le rythme, je la vois même se soulever un peu et se laisser pilonner par Idriss. Tout le monde peut la voir être secouée comme un prunier, se mordre la lèvre inférieure et tout le monde fait comme si de rien n'était.

En fin de soirée il ne reste plus grand monde, les rares enfants présents sont couchés depuis longtemps, les personnes âgées également et les mariés ... aussi. Il ne reste plus qu'une grosse dizaine de personnes. Essentiellement nos collègues, les amis d'Idriss et un peu de famille des mariés. Ambiance de fin de soirée, tout le monde est un peu ivre et lance ses dernières forces dans les danses très rythmées. Camille s'éclate, se déhanche, semble à moitié saoule. Idriss se frotte contre elle, chauffé par l'ambiance. Moi je cuve le pinard affalé sur ma table. Je vois soudain Idriss entrainer Camille vers la scène qui surplombe la piste de danse. Il s'y adosse et fait signe à Camille de se baisser. Celle-ci ne se fait pas prier, se met à genoux et, devant TOUT LE MONDE, se met à le sucer !!! Techniquement on ne la voit pas enfourner le sexe d'Idriss puisqu'elle tourne le dos à la piste mais sa position à genoux, sa tête au niveau du bas ventre et ses mouvements d'avant en arrière ne laissent pas beaucoup de place à l'imagination. Mes collègues me regardent avec tristesse ou pitié selon les cas, ceux de Camille écarquillent les yeux en masquant poliment des « oh ! » de stupeur avec leur main. Les divers danseurs semblent moins suivre le rythme tellement le spectacle les attire. Puis Idriss se raidit et semble jouir. Camille se relève, très digne, masque Idriss le temps que celui-ci se rhabille, puis elle l'entraine de nouveau sur la piste de danse comme si de rien n'était. Et tout le monde repart de plus belle non sans un coup d'œil à la commissure des lèvres de Camille qui semble briller curieusement.

Idriss ne fait plus long feu, il quitte la salle une quinzaine de minutes plus tard et, juste après, Camille vient me chercher pour qu'on rentre.