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Contrainte sur les bijoux de famille.
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— À poil!

Les deux intrus masqués ont déboulé dans le salon et crié de ne plus bouger à plusieurs reprises. C'est leur deuxième ordre.

— À poil et plus vite que ça, je ne vais pas le répéter cent fois.

Sandrine, ma femme, frémit devant le flingue pointé sous son nez. Enfoncée dans le canapé, elle est blottie contre moi et tremble comme une feuille d'automne prête à s'envoler sous le vent de l'hystérie. Je tente quelques mots, mais je reçois un « ta gueule! » viril. Le comparse qui me semble être une comparse n'a rien dit pour l'instant, elle observe ma femme, mais son visage masqué m'empêche de jauger son expression. Les deux intrus sont cagoulés par une sorte de bas opaque, découpé au niveau du nez et de la bouche. Leur corps est recouvert par une chemise ample. Ils portent un pantalon style treillis militaire et des baskets. Je ne m'y connais pas vraiment en armes mais leurs flingues ressemblent à des Beretta.

Je me lève du canapé et fais lever ma femme. Comme elle reste sans réaction, pressée contre moi, je commence à la déshabiller. Celle que je soupçonnais être une femme intervient. Au son de sa voix, il n'y a plus de doute.

— Qu'elle le fasse elle-même! ordonne-t-elle.

Ma femme lève la tête vers la source du son comme si elle venait de se réveiller. Elle demande :

— Qu'est-ce que vous voulez?

L'autre, le viril, répond :

— Que tu te foutes à poil, je le répéterai plus. La prochaine fois, je cogne.

Je dis à ma femme qu'il vaut mieux qu'on obéisse. Notre maison est isolée, des cris, même des coups de feu n'attireraient personne. À ce moment, je regrette de ne pas avoir un chien. Mais face à un flingue, il n'aboierait pas longtemps...

Sandrine a commencé à défaire les boutons de sa large chemise. Je fais de même. À cette heure tardive de l'été, nous ne portons que des tenues légères. La chemise de ma femme est au sol. Elle fait glisser son slip le long de ses cuisses. Les deux intrus la matent sans vergogne. Le silence est pesant.

J'ai enlevé mon jean et mon slip. Ma femme et moi sommes nus devant les envahisseurs.

— Tournez-vous, mains croisées dans le dos!

L'homme nous lie les mains avec des ty-rap, ces colliers de serrage autobloquants en plastique qui ne peuvent être défaits. J'aperçois un sourire sur les lèvres de la fille.

— À genoux! crie-t-elle en accompagnant l'ordre d'un mouvement de l'arme vers le sol.

Nous nous exécutons. La fille savoure sa domination, aux effets visibles malgré son masque.

L'homme éructe enfin la raison de leur présence :

— Votre coffre, sa localisation et sa combinaison. Si vous ne faites pas les malins et ne nous énervez pas, on ne fera pas les méchants. Sinon vous passerez un mauvais week-end. Un très mauvais week-end.

Je m'étonne. C'est spontané.

— Mais quel coffre?

— Celui que vous avez ici! Si tu commences comme ça, je vais être obligé de m'occuper de ta femelle, ce sera avec plaisir. Pour moi.

Il ajoute en direction de sa complice tout en posant son arme loin de nous :

— Surveille-les bien!

Il pince les seins de ma femme et la soulève du sol. Elle crie et se relève.

— Crie ma belle, j'adore ça!

Il tord les mamelons violemment jusqu'à ce que des larmes jaillissent. Sandrine tente de dire quelque chose, mais l'homme libère un sein pour lui flanquer une paire de gifles.

— Ta gueule, salope! Tu l'ouvriras quand je te le dirai, pas avant. C'est compris?

Comme Sandrine ne répond pas, il lui administre deux gifles supplémentaires, plus fortes. Sa tête valdingue dans le sens des gifles. Il répète la question.

— C'est compris?

— Oui, répond Sandrine d'une voix inaudible.

— J'ai rien entendu!

Il renouvelle la paire de gifles en augmentant l'intensité. La question suit.

— Oui, j'ai compris, dit Sandrine de manière audible mais brouillée par les sanglots.

Il la repousse violemment contre le canapé. Elle s'écroule dedans.

— À genoux, salope. Et maintenant je veux savoir où est ton putain de coffre!

— Mais il n'y a pas de coffre ici, pleurniche Sandrine en s'agenouillant.

La fille s'approche de Sandrine et se penche vers elle jusqu'à se trouver quasiment face contre face.

— Tu ne vas pas me dire que tu n'as pas de bijoux! Et que tu ne les ranges pas dans un coffre!

— Si j'ai quelques bijoux mais ils sont juste dans une cassette...

— Et mon cul! Putain, je les ai vus tes bijoux! gueule la fille en arrachant sa cagoule.

Ma femme semble interloquée devant la fille qu'elle reconnaît.

— Lucia! Tu ne devais pas...

— Ouais, c'est bien moi, la coupe la femme. Ne me dis pas que tu n'as pas paradé avec tes bijoux, si souvent différents, aux fêtes de la boîte et que tu ne t'es pas vantée de leur valeur, et de la sécurité. Hein? Mais peut-être que ton mari n'en savait rien? À voir sa tête...

Effectivement, je ne lui connais pas beaucoup de bijoux. Je ne sais même pas qu'elle leur porte un grand intérêt. Je ne dis rien et tente de retrouver un air neutre.

La dénommée Lucia reprend son discours, tournée vers moi. Elle parait plus remontée contre ma femme que contre le manque d'informations concernant les bijoux. Je vois nettement briller une lueur impétueuse dans son regard. Son visage démasqué est tordu par un sentiment que je ne sais pas déterminer mais dont la dureté est manifeste, soulignée par sa chevelure courte mais d'un roux intense.

Sans lâcher le regard de ma femme, elle s'adresse à moi.

— Tu sais pas tout sur ta femme, d'ailleurs je suis sûre qu'elle te trompe. Sûrement avec un haut placé dans cette putain de boite. Qui lui offre des bijoux de prix. Qui lui permet de jouer à la cheftaine avec les petites mains comme moi, et si elles ont le malheur d'avoir des ennuis avec la loi d'en faire ses esclaves personnelles. Putain de salope!

— Hein, que tu le fais cocu? Avoue, putain!

Elle souligne sa question d'une gifle. Sandrine sanglote mais ne répond rien.

— Je suis bien placée pour savoir que tu trompes ton mari, mais ce soir tu ne pourras plus te cacher derrière tes bijoux et ton statut

Elle lui crache à la figure.

— Tu vas les cracher tes breloques, c'est moi que te le dis ou sinon ton cul ressemblera au tunnel du Mont-Blanc les jours de grandes transhumances. Mais d'abord j'ai quelque chose pour rabattre ton caquet.

Elle agrippe les cheveux de Sandrine et la tire au milieu du salon. À genoux, Sandrine ne résiste pas et suit comme elle peut.

Lucia allonge Sandrine sur le carrelage. Elle retire son pantalon et son slip puis s'assoit sur la bouche de Sandrine qui fait des mouvements de tête pour refuser, mais la fille lui écrase le visage. Son sexe se colle sur la bouche de ma femme. Lucia lui pince le nez pour l'obliger à respirer par la bouche et ainsi la maintenir ouverte. Lorsque cela se produit, elle lâche un puissant jet d'urine. Il en coule partout sur le visage de Sandrine qui tente de se débattre, mais en avale en quantité. Lucia rigole doucement et maintient la pression. La tête de Sandrine est inondée, ses cheveux sont couverts de pisse et elle commence à reposer dedans. Finalement le jet se tarit.

— Lèche bien, ordonne la rousse. Aller ne te fais pas prier.

Je vois qu'elle exécute l'ordre, car le visage de la fille à cheval sur sa bouche exprime un plaisir non simulé.

— Oui, c'est bien, continue. Titille mon bouton, aspire-le. On sait bien toutes les deux que tu es une belle gouine. T'arrête pas ma salope, suce-moi! Oui... c'est ça, bonne chienne!

* * *

Depuis quelques minutes, je ne sais plus où je suis et qui est la femme qui est ma femme. Le spectacle de cette fille qui se branle sur le visage de Sandrine est troublant malgré le contexte, mais pas assez pour que j'oublie les questions que je me pose. Je regarde le truand qui accompagne Lucia, il semble avoir oublié pourquoi il est venu. Il est au théâtre porno. Heureusement pour lui que mes mains sont liées dans mon dos et remontées vers mon cou. Impossible de les passer par devant pour intervenir.

Lucia semble satisfaite des services de la langue de Sandrine.

— Maintenant que ta langue est déliée, si tu nous disais où sont le coffre et tes bijoux.

Juste des borborygmes lui répondent.

— Je ne comprends rien, dit la fille en remuant le bassin.

Le truand lui fait remarquer que ma femme semble apprécier son déhanchement sur son visage.

— C'est vrai, cette gouine adore ma chatte. Tu devrais l'enculer à sec.

— Aussitôt dit, aussitôt fait, répond le type.

Sandrine gigote, mais la fille la maintient sur le sol en se penchant en arrière et maintenant les jambes de sa proie sur la dalle avec ses mains. A deux, les intrus la soulèvent et la basculent contre le canapé, appuyant son ventre sur un accoudoir et lui écartent largement les cuisses.

— Alors, ces bijoux? Si tu ne nous dis rien, ça sera de pis en pis durant tout le week-end.

La fille se tourne vers moi.

— Désolé, on s'occupera de toi plus tard, dit-elle avec un sourire narquois. Je n'ai pas l'impression que ça te gêne beaucoup qu'on maltraite ta femme? Tu as même l'air d'apprécier le spectacle bougre de salaud!

— Je ne peux rien faire à part vous dire d'arrêter. Ce que je peux dire est que je ne sais vraiment pas où est ce coffre, sinon je vous l'aurais déjà dit. J'ignore tout de ces fameux bijoux. Je n'ai aucun argent liquide à vous donner non plus.

Je prononce ces mots d'un ton résigné et sans conviction, détaché. Comme si tout cela était irréel.

— Tu veux que je te dise, répond la fille, je crois que tu aimes vraiment voir ta femme se faire dominer et que tu aimerais encore plus la voir se faire prendre sous ton nez. Mais elle, elle sait. Et elle va cracher le morceau ou bien elle va connaître quarante-huit heures de folie. Mais après tout c'est peut-être ce qu'elle veut, qui sait? Le jeu de la vérité version hard pendant deux jours sous tes yeux, ce serait pas son fantasme?

Le mec s'est défroqué pendant que la fille faisait l'inverse. Il est monté comme un âne et bande tout autant. La fille le branle et crache sur sa bite, elle passe ce phallus dans la raie de ma femme qui n'esquisse aucune résistance, maintenue par les deux bras puissants de l'homme contre l'accoudoir du canapé. Lucia dirige le gland vers l'anus à perforer. Un ultime jet de salive tombe. Un coup de reins. Un cri de femelle. Un râle de mâle. Un autre coup de reins. Sans attendre, il s'enfonce, profond, puis complètement. Son ventre touche les fesses de Sandrine qui hurle. De douleur ou de plaisir? De douleur et de plaisir? Je bande, je ne peux m'en empêcher. Le truand la laboure sans relâche, sans pitié. Il la pistonne. Il la défonce. Lucia les abandonne. Elle me regarde et sourit, car je suis sans défense, à genoux, en érection, obscène devant ma femme forcée.

— Elle n'aura pas d'orgasme, me dit-elle, juste très mal au cul. Et la gorge sèche à force de crier.

Le mec se retire lui laissant le cul largement ouvert. Lucia s'approche et directement enfourne trois doigts dans ce trou béant. Sandrine hurle un cri d'outre-tombe. La rousse ne se laisse pas attendrir et vrille les trois doigts dans le forage pour en agrandir le passage. Elle ressort et à deux mains tire sur les bords pour étendre l'ouverture sur laquelle elle crache de dédain puis écartèle à nouveau la rondelle. Les cris en échos la réjouissent et l'encouragent. Elle humecte sa main dans la vulve dégoulinante. Puis elle plonge cette fois la main entière dans le cul offert en scandant « les bijoux, les bijoux ». Je vois le poignet s'enfoncer comme happé par cette bouche goulue et obscène. Sandrine ne crie plus, elle gémit, car le truand lui bâillonne la bouche de sa queue toujours dressée. À mi-avant-bras, Lucia s'arrête et imprime une rotation. L'effet n'est pas celui qu'elle escomptait, car Sandrine semble au bord de la jouissance. Le truand se retire à regret.

— Si tu me dis où sont les bijoux, je te fais jouir...

— S'il te plaît, continue, je t'en supplie! larmoie Sandrine.

— Je me retire, tant pis!

— Nooon, je ferai ce que tu voudras! Fais-moi jouir! Je t'en supplie...

La rousse retire son avant-bras puis sa main laissant un immense gouffre béant. Sandrine pleure de frustration.

— Elle ne va pas tenir tout le week-end, sourit la rousse.

— Qu'est-ce qu'elle vous a fait pour que vous ayez une telle haine?

Je me décide à demander à la fille de me raconter son histoire.

— Qu'est-ce que ta pute de femme m'a fait? Mais tu as bien vu la pute que c'est! Cette salope se fait défoncer le cul devant toi et elle en redemande! Et toi, mon salaud tu bandes comme un âne, ça te plaît. Tu devrais reconsidérer ton rapport avec cette traînée. Parce que je vais te dire... j'ai eu le malheur d'avoir une jeunesse tordue, petits larcins, drogue, et pour finir la taule. Je me suis fait embaucher dans la boîte de ta greluche, évidemment sans rien dire de mon passé. Comment ta femme l'a découvert j'en sais rien. Une DRH, ça doit avoir des relations, je suppose. Bien après avoir été embauchée elle m'a convoquée dans son bureau. J'avais fait une connerie. Elle m'a tout déballé. Ma connerie plus mon passé que j'avais caché, j'étais bonne pour retourner en taule. Sauf si je lui faisais quelques faveurs. Dans ce cas elle pourrait ne pas révéler mon passé et se débrouiller pour que ma connerie soit atténuée en mise à pied provisoire et mise à l'épreuve. Mise à l'épreuve dans son service, évidemment. J'ai pas eu d'autre choix que d'accepter. Tous les lundis matin, je passais sous son bureau, je lui lavais la chatte avec la langue. À croire qu'elle ne se nettoyait pas le dimanche après que vous baisiez, il y avait toujours un mélange de sperme et d'urine qui traînait dans sa vulve. Elle le faisait exprès cette salope. D'autant qu'elle enserrait ma tête entre ses cuisses quand je faisais la dégoûtée... Parfois j'entendais d'autres personnes discuter avec elle dans son bureau, mais ça ne la gênait pas, elle me pressait le visage contre sa chatte pour que je continue. Au contraire leur présence l'excitait d'autant plus. Elle me faisait mettre à poil sous le bureau, ça l'excitait cette putasse. Je pouvais passer plus d'une heure dessous. En sortant de mon antre, elle exigeait que je la remercie de sa générosité envers moi en lui baisant les pieds et en restant comme ça, prosternée, à poil, la bouche sur ses pieds. Des fois, il fallait que je me branle et que je jouisse à ses pieds en les lui léchant. Mais au fil des semaines cette humiliation ne l'a plus contentée, elle a voulu plus. Et tu me demandes ce que c'est la haine?

— Ouais ça nous dit pas où sont planqués les bijoux! grogne le truand

Le truand s'impatiente depuis un moment.

— Tu as raison, d'autant que me souvenir des saloperies de cette putain me donne envie d'être méchante, reprit la rousse.

— Tu causes ou tu vas chanter, dit le mec à Sandrine en la secouant.

— Je n'ai rien d'autre que quelques bijoux dans ma chambre. Rien.

— Menteuse! lui crie Lucia. Bon, on la suspend, il y a la rambarde des escaliers qui fera l'affaire.

Lucia jette une corde tirée de leur sac sur le sol. En un tour de main ils ont attaché les poignets de ma femme à la corde, l'autre extrémité à un barreau de la rambarde qui donne dans le salon. Les bras de Sandrine sont tirés vers le haut tandis que son buste penche vers l'avant. La position est sûrement très inconfortable, car ils ont tiré au maximum, son fessier est largement offert, ses seins assez lourds pendent comme deux outres de manière presque vulgaire mais excitante.

Lucia prend une large ceinture de cuir qu'elle replie en deux et frappe les fesses de Sandrine. Sans pitié. Fort. Sandrine crie. Immédiatement une large trace rouge s'inscrit sur la peau claire. Lucia enchaîne les coups en changeant de position pour que les deux fesses marquent de manière égale. Sandrine crie de plus en plus fort. Lucia ne demande pas où sont les bijoux. Sandrine ne supplie pas pour que les coups cessent. Le truand a les yeux exorbités. Je bande, de l'âne je suis passé au taureau, mon cœur bat comme un forcené, je suis prêt à éjaculer. Soudain la fille stoppe les coups et caresse les fesses écarlates. Elle passe ses ongles sur les rougeurs avec une visible satisfaction aux sursauts de la victime. Sa main suit le sillon qui sépare les fesses martyrisées jusqu'au sexe, enfonce un ou deux doigts, les retire et les goûte d'un air satisfait puis lâche un « la salooope! » en claquant une fesse de la main. Elle tend le cuir à son complice.

— À toi, elle est pire que la fontaine de Trévi!

— Je lui verserais bien mon obole, répond le truand.

Le type lui fouette les seins à l'aide du cuir. Les coups ne sont pas violents, juste appuyés. Les seins s'agitent dans tous les sens, s'entrechoquent comme des ballots. L'homme fait une remarque :

— On dirait des sacs d'entraînement pour la boxe!

Il pose la ceinture et les frappe avec les poings, pas très fort, puis alterne avec la paume des mains pour les gifler. Les coups sont de plus en plus accentués. Sandrine crie.

— Ah, j'aime mieux ça, dit le boxeur. Je commençais à me prendre pour une lavette.

Lucia s'approche de moi avec un sourire carnassier. Elle a la démarche d'un félin, son regard est hypnotique.

Je me rends compte soudain qu'elle me branle, doucement, délicatement. Je me laisse faire. Je sens mon membre dur comme de l'acier, tellement raide qu'en fait je ne le sens presque plus. Je soupire, je gémis, je râle. Je sens que la rousse accentue son mouvement, je vois son expression, fière de me tenir en son pouvoir, au bord de la jouissance.

— Où est-ce que tu veux décharger? Sur le cul de ta femme? Sur sa gueule? Qu'est-ce qui est le plus excitant? me questionne-t-elle.

Je suis tellement au bord de l'explosion que je ne comprends pas qu'elle me parle.

— Lève-toi! ordonne-t-elle en me tirant par ma laisse de chair.

J'obéis mécaniquement. Mes reins se creusent. Ma volonté n'est qu'orgasme. Je la suis. Je la suivrais jusqu'au bout de la jouissance, jusqu'à l'épuisement de la dernière goutte de mon essence laiteuse. Les fesses écarlates de ma femme m'attirent comme une lumière attire la luciole. Le claquement des battoirs du truand sur ses miches synchronise mon rythme cardiaque. Ses cris répètent des suppliques à mes oreilles. La rousse me branle avec force mais il n'en est nul besoin. J'explose. Je me désintègre. Tout jaillit sur ce cul couleur incendie. Je ne croyais pas pouvoir libérer autant de foutre. L'évidence est que j'aime plus ma femme en maîtresse chanteuse salope fouettée martyrisée et marquée de toutes couleurs qu'en épouse au quotidien bourgeois respectable. Lucia presse ma bite pour extraire le dernier jus. Elle l'essuie dans la raie de Sandrine. Le truand cesse de jouer au boxeur. Il détache son punching-ball. Lui et sa comparse nous poussent dans le canapé. Sandrine et moi ne faisons aucun geste de défense. Pour des raisons différentes, nous sommes épuisés.

— J'en peux plus tellement j'ai envie de la baiser, murmure le truand.

— Ça fait pas partie du deal, répond la rousse.

Ma femme larmoie « baise-moi, baise-moi », les yeux mi-clos à moitié inconsciente. Je ne sais pas à qui elle s'adresse, mais je me remets à bander. Jamais je n'avais été aussi vite remis en condition. J'ai une envie pressante de pisser. Je me lève.

— Où tu vas? me lance le truand.

— Je dois pisser.

— Il vaut mieux que tu ailles dehors, remarque la fille goguenarde en matant ma bite droite comme un i collée à mon ventre. Je t'accompagne, ajoute-t-elle.

Elle fait coulisser la baie vitrée. L'air de la nuit me saisit, il fait frais, mais je m'habitue vite.

— Aller, viens! dit-elle en me saisissant le membre.

— C'est une habitude chez toi?

— Quoi? De mener les mecs par leur bite? Non, enfin pas physiquement. Mais pour une fois que je peux le faire, j'en profite, dit-elle en me souriant.

Son sourire n'est plus du tout agressif. Il est bienveillant même. Comme la main qui me caresse le sexe. Elle m'amène contre un arbre et oriente ma queue vers son tronc.

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