Flagellée Pour Adultère

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Un délire éjaculé de sexe-fiction.
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Dans la France de 2068, le nouvel ordre moral règne en maître absolu. Tout ou presque est interdit, surtout ce qui touche à la sexualité. En pratique, l'amour est prohibé avec qui que ce soit d'autre que son conjoint légitime épousé à l'église, obligatoirement du sexe opposé, après l'acceptation du mariage par l'État. Pour qui n'aurait pas compris cela, les sanctions sont sévères.

Mésange, une jolie maman de trente-six ans, a cédé à la tentation de s'offrir à Écureuil, un bel adolescent de la moitié de son âge. Elle l'a rencontré dans le métro circulant sous vide en lévitation magnétique, sous la terre, entre Lille et Marseille. Ils avaient moins d'une demi-heure pour se séduire, durée totale du voyage. Les regards se sont croisés et les phéromones ont fait le reste.

Ils ont pourtant fait très attention à ne pas se faire prendre, en choisissant un immeuble abandonné des quartiers nord de la cité phocéenne pour consommer leur illégitime union. Mésange est mariée à Pivert, un agent immobilier assez riche, mais terne, mais suffisamment pervers pour s'offrir les services d'un détective privé nommé Cloporte, afin de valider ses suspicions de cocufiage. La filature a été couronnée de succès. Mésange s'ennuyait avec son mari. Elle voulait mettre du piment dans sa vie. Dans ce domaine, nous allons voir qu'elle a pleinement réussi.

C'était l'été ; le couple adultérin a eu chaud dans le bâtiment en ruines, bien sûr non climatisé. Ils ont fait l'amour passionnément par un peu plus de cinquante degrés, une température habituelle pour Marseille en cette saison où tous ceux qui ont de l'argent partent en Scandinavie, au Groenland ou en Antarctique, voire sur une autre planète comme Mars où les températures sont plus clémentes. Pour eux deux, l'étreinte a été torride à tous les sens du terme, et même nus sur un vieux canapé défoncé, ils ont beaucoup transpiré.

Mais moins que durant leur interrogatoire par la police des mœurs qui ne plaisante pas avec les délinquants de la morale. Mésange a été impitoyablement chatouillée sur le châssis du sous-sol du commissariat par Tarentule, une inspectrice lesbienne qui s'y entendait très bien pour cette pratique à présent autorisée afin de savoir la vérité. Il a fallu que Mésange se mette entièrement nue avant d'être attachée par des sangles de cuir, complètement immobilisée, bras tendus, et jambes écartées largement sur une vulve vulnérable. Elle avait l'intention de garder le silence, afin de protéger son amant qui avait pu prendre la fuite. Mais les doigts agiles sur la plante de ses petits pieds blancs et délicats ont eu raison de sa résistance.

Pratiquement personne ne résiste à ce genre d'interrogatoire, après avoir hurlé de rire à en faire trembler les murs. Il a fallu donner le nom et l'adresse du bel Écureuil. L'inspectrice Tarentule a vicieusement pris son temps et beaucoup de plaisir en torturant Mésange par des chatouilles continues sur les pieds et le reste du corps. D'ailleurs, elle l'a félicitée pour la beauté de ses pieds : elle était sincère et parlait en connaisseuse. Elle a suçoté les orteils un à un, avant de commencer le supplice en promenant très doucement les poils d'un pinceau fin sur le clitoris extrait de son fourreau entre deux doigts. Lorsque les guili-guili devenaient moins efficaces, elle a forcé Mésange à jouir encore et encore, jusqu'à l'épuisement, à l'aide d'un super-vibromasseur à puissance nucléaire, un engin imparable qui, utilisé sans précautions, est susceptible de conduire à un orgasme mortel par épectase (excès de plaisir), ce qui aurait constitué une bavure, assez banale en 2068. Elle a poursuivi avec une machine à baiser basée sur un godemiché monté sur un piston électrique à fréquence variable, ce qui a déclenché une impressionnante série d'éjaculations féminines. Le traitement a continué même après avoir obtenu des aveux : pourquoi s'arrêter en si bon chemin alors que l'interrogatoire est si excitant qu'on ne voit pas passer les heures?

L'inspectrice Tarentule procède toujours ainsi. Elle adore son métier et refuse toute promotion, ce qui l'aurait conduite à d'autres activités. Sa cheffe, la commissaire Mygale, lui sait gré des bons résultats obtenus : les enquêtes avancent au gré des grands cris entendus dans les sous-sols, et toutes les langues finissent par se délier. À l'occasion, entre deux dossiers à traiter, elle tombe le strict uniforme et se laisse basculer sur le fauteuil d'interrogatoire de sa meilleure policière, pour de délicats ébats saphiques ponctués d'orgasmes aussi humides que chatouilleux et masochistes. Parfois même, la police arrête dans la rue de belles personnes, au hasard, afin de les livrer entre les mains de Tarentule, lorsque celle-ci s'ennuie. Elle considère que l'innocence n'existe pas et que toute innocente est une coupable qui s'ignore.

Peu avant le jugement, Pivert est venue visiter son épouse en prison. Les yeux remplis de larmes de pitié, il a demandé pourquoi une telle trahison de leur serment de fidélité. Des larmes de crocodile : en réalité, en tant que pervers narcissique, il était plutôt content d'avoir mené sa femme dans cette situation, savourant sa vengeance à l'avance. D'ailleurs, il aurait pu la faire libérer en retirant sa plainte, et n'en a rien fait. Elle s'en est rendu compte et a haussé les épaules. Elle attendait la suite avec impatience. Elle n'allait pas être déçue.

Le procès a été expéditif : pas plus de dix minutes d'audience. L'avocat était corrompu par l'accusation, car il était lui-même poursuivi pour une affaire de mœurs et devait s'arranger pour que sa cliente soit condamnée comme demandé par le procureur. Les jurés ont prononcé la sentence à l'unanimité : pour ce crime, cinq coups de fouet, peine exécutoire en public, la semaine suivante. Le juge a énoncé le verdict avec gourmandise, s'attendant à de grands cris d'horreur. Mésange n'a pas pleuré, contrairement à ce que l'on observe généralement dans cette circonstance. Les habitués des prétoires ont été déçus. Chacun a cru qu'elle n'avait pas compris ce à quoi elle venait d'être condamnée. Erreur : elle avait tout compris, mais ne refusait rien.

**

Le grand jour est venu. Beaucoup de journalistes étaient présents, avec caméras et micros à moumoute. Les séances publiques de flagellation engrangent toujours beaucoup de recettes publicitaires, dont le pouvoir, de même que les juges touchent une partie substantielle : tout le monde a donc intérêt à ce qu'un maximum de coups de fouet soit infligé, puisque c'est ce que veulent voir les téléspectateurs entre deux spots pour de la lessive et des yaourts aux fruits chimiques -- il n'y a plus de vrais fruits dans les vergers depuis belle lurette.

La jeune Capucine a été châtiée en premier ; ensuite, ce fut le tour de Mésange. La pauvre fille n'avait que dix-huit ans, mais elle avait commis l'erreur de consommer son amour avec son fiancé Noisette avant que le mariage fût prononcé par le curé. Pour cette union illégitime, trois coups de fouets. Cela peut sembler peu, mais la longue lanière de cuir, maniée de main de maîtresse par un bourreau féminin masquée et toute vêtue de cuir rouge et noir, franchit à son extrémité le mur du son dans un bruit caractéristique qui fait très peur.

La mécanique répressive est bien huilée. Capucine et Mésange ont été extraites de sa cellule, puis transportées sur le lieu de son châtiment dans un fourgon spécial, une sorte de pick-up grillagé, lévitant au-dessus du macadam par effet de sol, permettant de passant de voir passer les jolies condamnées vêtues de longues robes blanches nouées à la ceinture, tenues caractéristiques de celles qui doivent souffrir pour expier leurs fautes. Les foules redemandent de ces spectacles faciles et peu coûteux à produire, mais terriblement excitants, de sorte que le peuple en oublie ses récriminations contre la vie chère et les impôts toujours croissants.

Comme la scène s'est déroulée à Paris, elles ont été menées vers la place de l'Hôtel de Ville, dans le IVe arrondissement, anciennement appelée place de grève : là où, traditionnellement, étaient exécutées les décisions de justice. D'ailleurs, en 2068, ce lieu s'appelle à nouveau place de grève. Le fourgon a dû de frayer un passage parmi la populace des curieux.

Montée de force sur l'estrade, Capucine a été obligé se dévêtir, c'est-à-dire retirer sa longue robe liliale sous laquelle elle était complètement nue. La jeune fille était très pudique et sa pudeur bafouée s'avérait en soi un terrible supplice qui faisait partie de sa peine. Voici à l'heure du prime time. Les caméras et les projecteurs étaient braqués vers ce corps frémissant, déjà moralement brisé. Mésange, tout près d'elle, essayait de l'encourager, car elle avait pitié de sa compagne d'infortune. Mais le bourreau lui a imposé le silence.

La belle Capucine a dû affronter seule son malheur. Bon gré mal gré, elle a fini par se débarrasser de sa robe, en tentant maladroitement de cacher ses seins et son sexe. Ensuite, elle a essayé d'apitoyer son exécutrice en se jetant à genoux et en bécotant les longues bottes de cuir, préférant le ridicule à la douleur. Peine perdue : elle aura l'un et l'autre, car il n'est nulle mansuétude, et il lui a fallu lever ses deux bras afin d'être attachée par les poignets, malgré ses larmes et ses cris. Voilà Capucine hissée, suspendue en l'air par les poignets, ses petits pieds battant l'air désespérément. Des gardiennes l'ont attrapée par les chevilles : elle a été forcée d'écarter les jambes afin que chacun puisse constater qu'elle n'était plus vierge et que ceci constituait une faute très grave. Capucine hoquetait ; elle n'avait plus de larmes et se disait qu'elle aurait préféré mourir. Elle a supplié pour qu'on la tue. Elle a été cependant condamnée à vivre ce qui suit.

Le fouet s'abattu sur son dos une première fois. Capucine a poussé un long hurlement. Parmi les spectateurs, nombreux sont celles et ceux qui se masturbaient joyeusement et jouissaient d'orgasmes sadiques. Ceci était encouragé par une sorte de Monsieur Loyal de ce triste cirque, payé pour annoncer les tourments et aussi pour chauffer l'assistance. On pouvait le faire en public, c'était même la seule circonstance dans laquelle cela était autorisé. Des marchands ambulants vendaient des vibromasseurs dans des paniers, comme des chouchous sur la plage. Second coup, plus fort. Troisième, encore plus fort. Gros plan télévisuel sur le jeune visage éprouvé, haletant, couvert de sueur. La pauvre Capucine était au bord de l'évanouissement. Des gouttelettes de sang fusaient dans toutes les directions, tachant la robe que Mésange portait toujours, et aussi les vêtements des spectateurs, jusqu'à l'objectif d'une caméra, ce qui a brouillé l'image que buvaient les cent millions de téléspectateurs.

On se branlait à gogo dans les chaumières, seul, en couple ou en famille, Madame avec son godemiché -- cadeau publicitaire d'une marque de chocolat -- Monsieur à pleine pogne, côte à côte sur le canapé, un paquet de mouchoirs à portée de mains. À l'occasion, Madame aide Monsieur en lui chatouillant les bourses, Monsieur pénètre Madame, en vaginal uniquement, sinon c'est interdit et une caméra fixée au mur du salon veuille au grain, gare aux sanctions. Et voici un enfant à venir, situation recherchée, car l'État a besoin de chair à canon pour ses guerres spatiales où les jeunes recrues, volontaires ou non, sont envoyées à l'autre bout du système solaire crever à coups de rayons laser. Un spectacle de flagellation est le divertissement populaire par excellence.

Enfin Capucine a été libérée. Le bourreau a coupé la corde qui la maintenait en l'air : elle a chuté lourdement, immobile, toute haletante. La voici piétinée par les bottes de cuir. Vaincue totalement par une société toujours plus cruelle. Chacune, dans son adolescence, doit maintenant comprendre que le pouvoir politique choisit qui peut avoir du sexe avec qui, en toute opacité, sans aucun degré de liberté pour les jeunes vierges qui doivent rester disponibles, sinon...

Le tour est venu pour Mésange. Celle-ci, par contre, n'a pas protesté. Elle s'est avancée, fière, sur l'estrade de son supplice. Elle s'est dévêtue comme elle l'aurait fait si elle avait été seule, puis a tendu ses poignets au bourreau très surprise de rencontrer une telle coopération. Nulle supplication. Mésange s'est payé même le luxe de sourire. Scandale! Le fouet est fait pour briser ces insolentes qui ne tremblent pas. Les coups se sont abattus avec une force rare, la chair lacérée a saigné comme jamais. Mésange est restée stoïque. Mieux : on voyait qu'elle mouillait abondamment, comme si l'on pouvait éprouver du plaisir dans cette situation! Elle se léchait les babines! Le bourreau, remplie de colère, a enduit les plaies de sel et de vinaigre afin d'augmenter la douleur et susciter enfin les gémissements attendus. Mais rien à faire. Intérieurement, Mésange luttait pour rester impassible. Elle puisait son courage en pensant à son Écureuil aimant et doux. Elle ne désespérait pas de se retrouver à nouveau dans ses bras afin de fuir très loin de cette horrible dictature, peut-être en dehors du système solaire.

La foule acclamait Mésange. Scolopendre, le préfet de police, venu pour surveiller l'exécution de la peine, a craint cette dangereuse popularité : alerte, subversion en cours, danger pour l'ordre public! Il a promptement saisi son téléphone afin de demander des ordres au ministre de l'Intérieur. Celui-ci, ne sachant quoi faire, en a référé au Premier ministre, lequel a refilé la patate chaude au président de la septième république, qui était en voyage diplomatique sur Mars et n'a pas pu répondre à la sollicitation. Scolopendre a été obligé de débrouiller seul.

Pendant ce temps, la foule était en train s'agiter : elle voulait à présent libérer Mésange afin de faire d'elle son héroïne. Mais le pouvoir politique gardait un atout dans sa manche : Écureuil. Tarentule a supervisé ce traitement. Elle n'aime pas s'occuper des hommes, mais celui-ci était un jeune garçon suave et gracile, alors cela lui convenait. Chatouillé des heures et des jours entiers par des expertes de ce tourment, Écureuil était devenu fou et avait été ainsi retourné par ses perverses geôlières. Dans son cerveau lavé à coups de guili-guili et d'orgasme ruinés par dizaines, martyrisé par des stimulations génitales post-éjaculatoires, enculé au gode-ceinture jusqu'au milieu de ses boyaux, humilié par des pratiques moyenâgeuses comme celle consistant à l'obliger à manger comme un chien, nu, et avec les mains liées dans le dos sous les moqueries de ses gardiennes dont certaines urinaient sur sa tête pendant son repas, l'idée de participer au châtiment de sa maîtresse avait fini par s'imposer, tuant dans son cœur tout amour pour celle-ci. Par un effet psychologique nommé syndrome de Stockholm, il aimait celles qui l'avaient fait souffrir, en particulier Tarentule. Il voulait se faire aimer en retour, en devenant parfaitement obéissant. Pour cela, elles lui avaient donné une mission : punir Mésange de sa main.

Arrêtons-nous un instant sur une question : pourquoi Tarentule est-elle si méchante? Âgée de vingt-huit ans, elle vit seule. Sexuellement, bien que nymphomane, elle ne parvient à la jouissance qu'en provoquant la souffrance des victimes de ses agissements. Nul ne sait ce que cette spécialiste des interrogatoires fait de son temps libre ; en fait, elle n'en a pas, ne dort presque pas, et reste disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Elle travaille toujours jusqu'à l'épuisement. La raison en est la suivante : cette femme est d'une laideur peu commune. Ni grosse ni maigre, de taille moyenne, son physique est simplement repoussant, en particulier son visage et son regard que n'éclaire aucune lumière d'humanité, au point qu'elle porte généralement des lunettes de soleil, même la nuit, pour masquer ses yeux. Pour qu'on ne remarque pas ses cheveux filasse, elle se rase le crâne intégralement. Elle est une orpheline depuis ses trois ans, depuis que ses parents ont été exécutés pour participation à une partouze illégale, et a été ballottée de foyer en foyer. Dès son jeune âge, elle a été rejetée par les garçons et moquée par les autres filles, laissée seule, sans amis ni amour ni tendresse. Elle en a conçu une rage absolue contre les gens à la plastique plaisante, surtout les femmes, et trouvé l'opportunité professionnelle d'en tirer parti, en s'engageant dans la police des mœurs. Les truandes la craignent au point de préférer se tirer une balle dans la tête plutôt qu'être arrêtée et passer dans son redoutable fauteuil d'interrogatoire.

La suite n'est plus qu'une litanie d'histoires toutes plus dégueulasses les unes que les autres. À titre d'exemple -- bien d'autres exploits macabres sont à son palmarès -- elle est parvenue à séduire Hirondelle, une jeune femme qui est passée entre ses mains policières, assez laide comme elle, mais très douce. Tarentule au cœur sec a feint de l'aimer, puis l'a poussée au désespoir à force de manipulations toujours plus perverses. Hirondelle s'est persuadée qu'elle ne valait rien. Poussée à se détester elle-même, elle a fini par se suicider en se plantant un katana dans le ventre, de sorte qu'elle est morte après s'être vidée de son sang dans de longues souffrances. Tarentule a assisté à la tragédie sans intervenir pour sauver sa partenaire. Puis elle s'est excitée sur le cadavre encore chaud, encore transpercé par la lame affûtée qu'elle avait subrepticement mise à disposition de sa victime. En résumé, la laideur extérieure s'est propagée vers l'intérieur d'elle-même, la transformant en l'être le plus vil que la France ait connu.

Sortant soudainement des coulisses, Écureuil est monté sur l'estrade pour paraitre en pleine lumière. Savamment maquillé, complètement nu, très excité, son phallus dressé à midi était serré dans un anneau pénien et ruisselant de rosée, le gland transpercé d'un anneau orné d'un diamant dont l'éclat se voyait de très loin. Le public a découvert sa vénusté un peu androgyne et a tout de suite été séduit -- surtout le public féminin. Mésange n'en croyait pas ses yeux, lui, son doux amoureux pour lequel elle avait pris des risques insensés, participait à cette sombre comédie. Quels traitements immondes avaient pu le transformer ainsi?

Le juge a décidé trois coups de fouet supplémentaire, pour insolence durant l'administration de la sentence initiale. Écureuil a été chargé de les infliger. Le bourreau lui a confié l'instrument du châtiment, sous les applaudissements nourris de la foule. On entonnait des chants nationalistes aux paroles de haine envers les ennemis du peuple - ceux désignés comme tels par le pouvoir politique afin de canaliser l'énergie de la population. Hourra! On va châtier encore la belle insoumise, car la foule versatile vomissait celle qu'elle avait adorée.

On lui a enseigné en prison à se servir d'un fouet. Il a pratiqué cet instrument sur des détenues dont le sort n'avait pas d'importance. Tarentule a été personnellement chargée de superviser cette formation. Elle a pris cette mission à cœur jusqu'à ordonner à son élève de la fouetter, elle, se mettant en danger à cause de la haine qu'il éprouvait encore pour ses tortionnaires. Mettant son homosexualité en sourdine, elle lui a ouvert ses cuisses, écarté ses fesses, initié aux très interdites pratiques sodomites.

Écureuil a été autorisé à étreindre celles qu'il flagellait, autant qu'il le voulait, de la manière qu'il désirait. Il s'est fait sucer par des femmes attachées par les pieds, et apeurées par la perspective du fouet qu'il gardait en main, de sorte qu'elles trouvaient la motivation pour le sucer très bien, même la tête en bas, jusqu'au fond de leur forge, avalant la semence sans jamais la cracher. Séducteur né, il a ajouté une nouvelle corde à son arc : se faire craindre, en plus de se faire aimer. Il sodomisait impitoyablement celles qu'on lui livrait en pâture, et avec sa membrure de belle dimension, elles en avaient le trou arrière tout écartelé, farcies qu'elles étaient de sperme brûlant, avant une bonne séance de flagellation qui avait lieu de toute manière. C'est d'ailleurs en raison de sa belle queue qu'il porte ce prénom.

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